Projet hospitalier

Malgré un déficit de 300.000 euros sur l'exercice 2017 enregistré par le Centre Hospitalier de Sens, son directeur, Jean-Dominique Marquier retient "surtout le regain d'activité qui a généré un supplément de recettes d'environ 2,5 millions d'euros." 

"D'autant que l'établissement fait figure de bon élève dans le département au regard des difficultés financières des établissements voisins : déficit de 7 millions d'euros à Auxerre et de 3,7 millions d'euros à Joigny.

De bons résultats qui incitent son responsable à aborder « sereinement » le plan de modernisation dont la mise en œuvre devrait s'accélérer au cours des deux prochaines années. Le dossier est « désormais entre les mains de l'Agence régionale de santé. Nous attendons son retour » " a-t-il confié au journal lyonne.fr.

Pour l'heure, 2018 verra le lancement d'importants chantiers ou études concernant :

• l'extension du service des urgences avec une livraison attendue en 2019 
• début juillet sera lancé le chantier de l'unité de soins palliatifs sur le site de l'hôpital Saint-Jean 
• au cours de l'été, l'établissement mettra en service son deuxième scanner de dernière génération
• la construction d'un parking aérien de 450 places en lieu et place des locaux de l'Établissement français du sang
• la place libérée par le parking actuel sera utilisée pour la construction du futur pôle mère enfant (début des travaux second semestre 2019)
• à noter enfin, l'ouverture du nouvel internat en mai

Le Centre Hospitalier du Pays d’Aix va agrandir sa surface, avec la construction d’un nouveau bâtiment de 14 192 m².

En avril 2018 seront lancés les travaux de cette extension dotée d'un budget de près de 31 millions d'euros H.T. qui verra le jour dans la partie Nord du site de l’établissement. C’est le lancement emblématique d’une vaste opération d’investissement jusqu’en 2020 pour reconstruire, moderniser et rénover les services de soins et le plateau technique afin de développer l’activité et mieux répondre aux besoins des patients et du personnel.

Une opération  qui a commencé en octobre 2017, par le désamiantage et la destruction du vieux bâtiment de la dialyse, puis la phase déblaiement et  préparation du terrain.

Pour rappel, en juin 2017, la médecine gériatrique a déjà connu une importante réorganisation : le court séjour (18 lits) et le « post-urgences » (12 lits) ont été regroupés dans un bâtiment modulaire provisoire de 1200m2.

Selon le site internet de l'établissement, l'extension, conçue sur 5 niveaux, accueillera les services suivants :

• Cardiologie et neurologie avec leurs plateaux techniques respectifs ;
• Pneumologie, endocrino-diabétologie, rhumatologie et médecine interne, maladies infectieuses et tropicales, hématologie-oncologie, néphrologie, médecine gériatrique, gastro-entérologie ;
• Le centre d’Hémodialyse.

Les études fonctionnelles réalisées en amont du projet favorisent une architecture compacte à taille humaine, conçue autour du bien-être des patients et du personnel.
L’ensemble des chambres s’ouvrira en couronne : le personnel sera au cœur de son unité d’hospitalisation au plus près des patients.
La lumière naturelle et la verdure, grâce à l’ouverture sur des jardins et des cours, ont été privilégiées générant un réel confort et une source d’économie énergétique.

Crédit : CH du Pays d'Aix - Groupe 6

Des apports solaires optimisés par de larges ouvertures dans les chambres et les espaces communs seront possibles.La captation et la protection solaires seront gérées à l’aide de brise-soleil orientables.

Crédit : CH du Pays d'Aix - Groupe 6

En plus de la construction du bâtiment neuf, ce projet prévoit une réhabilitation esthétique et thermique du bâtiment Cézanne. L’ensemble est pensé pour atteindre une unité architecturale cohérente et lisible. Un marché pour une nouvelle opération de réhabilitation des locaux du bâtiment Cézanne sera par ailleurs lancé par le CHPA-CHIAP.

GCC, entreprise générale mandataire*, s’est engagé à effectuer les travaux en site occupé, sans incidence (poussière, vibration, bruit…) et en conservant la continuité de service (déviation des réseaux, logistique, approvisionnement…).

Phasage des travaux

Étape 1 : à partir de sept. 2017 – Début des travaux désamiantage et déconstruction de la dialyse.
Étape 2 : à partir de janvier 2018 – Travaux de construction : dévoiements du réseau sur emprise du bâtiment, construction des murs de soutènement et construction de l’extension Nord.
Étape 3 : été 2019 – Livraison de l’extension Nord (nouveau bâtiment).
Étape 4 : automne 2019 – Raccordement par passerelle au bâtiment Cézanne au niveau du R+2/R+3, suivi de la rénovation des façades de ce bâtiment.
Étape 5 : printemps 2020 – Livraison finale de l’ensemble.

BIM, un projet novateur de maquette numérique

Le BIM (Building Information Modeling) est pour GCC un vecteur d’efficience et de qualité de projet, mais aussi et surtout un support de développements et d’innovations futures pour l’hôpital, au service des acteurs de la vie du bâtiment et du confort des patients.

Objectifs :

• Pré-construire virtuellement le projet d’extension,
• Mieux le connecter aux bâtis existants,
• Anticiper les risques et aléas,
• Fiabiliser la conception et l’exécution,
• Pré-configurer le chantier pour en optimiser les coûts et la sécurité,
• Simuler la performance énergétique et fonctionnelle,
• Centraliser les informations de DOE (Dossier des Ouvrages Exécutés – plans après construction),
• Livrer un référentiel utilisable en exploitation-maintenance,
• Tout en offrant, via la plateforme BIM de Foundation, un outil de suivi et de contrôle à la Maîtrise d’ouvrage.

*Le Groupement composé du constructeur GCC (Entreprise générale – Mandataire), du cabinet d’architecture Groupe-6, du Bureau d’études techniques Ingérop et de l’entreprise Orizons spécialisée dans le BIM (Building Information Modeling) est mandaté pour la conception et la réalisation de cette extension, pour un budget global de près de 31 millions d’euros HT.
La direction de ce projet est assurée par le Centre Hospitalier du Pays d’Aix – Centre Hospitalier Intercommunal Aix-Pertuis (CHPA-CHIAP), assisté dans ses fonctions de pilotage par les sociétés Alamo et Profils Consultants.

La cérémonie de pose de la première pierre du futur pôle femme, mère, enfant du centre hospitalier Bel-Air de Thionville a eu lieu  vendredi 23 février 2018, soit avec une petite année de retard par rapport aux prévisions annoncées.

La reconstruction de la maternité, dont le coût global est évalué à 40,1 M€, sera financée par un soutien de l’Etat à hauteur de 33% ce qui représente une aide de 13,5 M€. Le solde de l’opération sera financé par voie d’emprunt. 

Les travaux s’achèveront à la fin 2020. S'enchaîneront au printemps une phase de démolition du bâtiment actuel des consultations de gynécologie-obstétrique, puis la construction de la partie neuve. Une mise en service partielle permettra d’accueillir la néonatalogie dans le bâtiment construit de façon à en permettre sa réhabilitation.

L’ensemble des activités dédiées au couple, aux femmes et aux enfants sur le site de Thionville et qui sera regroupée dans ce bâtiment de 99 lits et places, sur près de 9500 m2. Cette structure sera dimensionnée pour accueillir 2 700 naissances. 

Le concept d’éco-maternité est au centre du projet. Cela implique une attention particulière à :

• la prévention des risques environnementaux : elle se déclinera dans l’ensemble de la construction aux normes HQE, mais également dans le choix des peintures, des sols, des mobiliers et des produits de bio nettoyage, des équipements de puériculture
• au confort et bien être des patients et bébés : cela implique la création d’une ambiance chaleureuse, ouverte, dans laquelle l’accueil est au premier plan, la création d’un espace physiologique pour la naissance, des chambres familles spacieuses, permettant d’offrir un confort supplémentaire, seront prévues. Le recours à l’Hospitalisation à Domicile pour le suivi des patients sera favorisé ainsi que les sorties précoces, dans le cadre du dispositif PRADO. Les soins de développement des nouveau- nés seront également facilités et renforcés dans le cadre de la nouvelle structure. 
• de nouvelles offres pour accompagner les parents : de nouveaux ateliers et séances seront proposés aux parents. D’ores et déjà le pôle Femme Mère Enfant de Thionville propose des préparations à la naissance utilisant la sophrologie ainsi que des consultations d’acupuncture. Ces approches seront renforcées. 

Le futur Pôle Femme Mère Enfant sera construit au cœur de l’enceinte de l'Hôpital Bel Air. Il inclut les bâtiments existants : consultations de gynécologie et tour de néonatologie.

Au cœur du projet se situe la préservation de la tour de néonatologie, véritable marqueur du site et trait d’union entre l’ancien et le nouveau projet. Partiellement désaffectée depuis de nombreuses années, elle sera réhabilitée pour partie pour accueillir des activités liées à la naissance. Le bâtiment qui accueillait la gynécologie et les consultations de gynéco obstétrique sera détruit, et sur son emprise un bâtiment neuf sera construit, accolé et relié à la tour.

Le projet inclut également la construction d’une hélistation sur le toit au-dessus de la tour de pédiatrie. Elle crée ainsi une liaison vers le bloc obstétrical, le SAU et le bloc opératoire de Thionville, aujourd’hui distants d’un kilomètre de la zone d’atterrissage, alors que le site thionvillois constitue, avec le site de Mercy, un site majeur d’accueil des urgences en Lorraine avec près de 59 000 passages en 2015.

C’est la société Bouygues Bâtiment Nord-Est, accompagnée du cabinet Artelia et de l’architecte Valentine Rieder, qui a été retenue pour la construction de ce pôle Femme-Mère-Enfant.
 

Deux centres de radiothérapie seront accessibles dans quelques mois aux patients malgaches, au sein du centre hospitalier universitaire de Befelatanana et à l’hôpital Joseph Ravoahangy Andrianavalona (HJRA), tous deux situés à Antananarivo.

"La radiothérapie y sera de nouveau fonctionnelle, et le service d’oncologie pédiatrique rénové" a affirmé Mamy Lalatiana Andrimanarivo, ministre de la Santé publique, lors de la célébration de la journée mondiale de la lutte contre le cancer, soit le 9 février 2018, à l’HJRA

 « Le dépistage est gratuit pour tout le monde et une centaine de personnes sont dépistées tous les ans », affirme Harinjaka Randrinarivo, directeur des maladies non infectieuses.

L’entreprise Colas est chargée des travaux de construction et les équipements sont fournis par l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), équivalant à une surface de 460 m2 pour l’HJRA, où sont bâtis des bure­aux, des salles de commande et des salles de déshabillage.

L’OMS estime à 20 000 par an le nombre des personnes atteintes de cancer à Madagascar, 1500 à 1800 patients seulement effectuent une consultation auprès des centres de santé, selon le service oncologie de l’HJRA.

De nombreux patients hésitent à se faire ausculter, même si le dépistage est gratuit de peur par la suite de ne pas pouvoir prendre en charge le coût du traitement si le dépistage s’avère positif. Des organisations caritatives et non gouvernementales soutiennent les malades, mais leurs moyens sont limités, les obligeant à opérer des  critères de sélection, comme à faire prendre en charge le coût du premier traitement par le patient.

Le président malien, Mr Ibrahim Boubacar Keïta a procédé jeudi 15 février 2018, à la pose de la première pierre du nouvel hôpital de Koutiala.

Le futur établissement de santé, qui aura le statut d’hôpital de 2ème référence, viendra en renfort du Centre de santé actuel, insuffisant. Troisième ville la plus peuplée du Mali après Bamako et Sikasso, Koutiala prend une importance croissante par sa position de carrefour et son niveau de démographie actuel.  

Outre l’amélioration de l’accès aux services de santé de qualité, la création de cet hôpital permettra une meilleure prise en charge des accidents sur les principaux axes routiers qui convergent vers Koutiala.

Le nouvel hôpital de Koutiala sera doté d’une capacité de 250 lits, qui pourront être augmentés ultérieurement à 400 lits. L’hôpital sera édifié sur un terrain d’une superficie d’environ 14 ha.

Le projet, de style mixte (monobloc et pavillonnaire) comprendra :  

• le service des entrées  
• l’administration  
• le service des consultations externes  
• la pharmacie
• le laboratoire
• la banque de sang  
• le service des urgences  
• le service de traumatologie
• le bloc opératoire
• le service de stérilisation
• l’imagerie médicale
• le service de réanimation  
• l’hospitalisation de chirurgie
• l’hospitalisation de médecine
• le service pédiatrie avec hospitalisation  
• le service de gynéco obstétrique
• les logements d’astreinte  
• les annexes (cuisine, cantine, service de maintenance, locaux groupes et gaz, parking, morgue, espaces pour accompagnants, etc.).

L’Hôpital de Koutiala sera doté d’équipements de pointe tels que Irm et Scanner.

Le coût du projet est estimé à 12 milliards de Fcfa (environ 18,3 millions d’euros) répartis comme suit :

• Construction des infrastructures : 8 milliards de Fcfa (environ 12 millions d’euros)
• Equipements : 4 milliards de Fcfa (environ 6 millions d’euros).

Le financement sera assuré par le Budget d’Etat (exercice 2017-2018-2019 et 2020).

Le démarrage effectif des travaux devrait intervenir aux environs du 15 juin 2018 pour une durée  de 24 mois. L’inauguration est ainsi envisagée en septembre 2020.

Ce nouvel hôpital est présenté comme le premier d’une série de douze, dans le cadre de la réforme du système de santé.

Par ailleurs, Koutiala bénéficiera, grâce à l’appui de Médecins sans frontières France (l’ONG y est présente depuis 2009) de la construction et l’équipement d’une unité pédiatrique de 185 lits au sein de l’actuel Centre de santé d’une valeur de 700 000 000 de Fcfa (un peu plus d’un million d’euros).

L’accord tuniso-britannique concernant le financement de la construction de deux hôpitaux pluridisciplinaires à Gabès et à Béjà, signé au Palais des congrès à Tunis en marge des travaux de la conférence “Tunisia 2020” fin novembre 2016 pourrait ne pas se concrétiser.

Selon une information, rapportée par «Maghreb Confidentiel »du 15/02/2018, le ministre tunisien de la santé, Imed Hammami, «ne semble guère pressé de relancer le contrat d’IHG (International Hospitals Group). Il chercherait même à le supplanter par un projet financé par la Corée du Sud, ce qui ferait la joie de Daewoo». La même source rapporte que le groupe britannique avait pourtant que ce dossier , paraphé officiellement le 30 novembre 2016 en présence de la Ministre de la santé du moment et de l’ambassadeur britannique « s’est ensuite enlisé dans les couloirs de l’administration» avec le départ de Merai-Friaa du gouvernement.

Nos confrères d’African Manager indiquent « avoir essayé de connaitre le sort du projet d’IHG, en contactant le ministre Hammami par voie téléphonique (portable et professionnel). Ce dernier est aux abonnés absents. »

En raison de leur vétusté et de leur incapacité à recevoir convenablement un flux de patients toujours croissant depuis dix ans, les Urgences de l’hôpital Robert Bisson de Lisieux méritaient bien un programme de rénovation selon les déclarations de son directeur Eric Graindorge lors de la cérémonie des vœux, fin janvier 2018.

« Nous avons privilégié un scénario qui laisse une surface foncière disponible pour des consultations. En effet, cette restructuration des urgences doit s’accompagner d’un moindre recours à l’hospitalisation. Le virage de l’hospitalisation classique vers l’ambulatoire doit s’accompagner d’un tournant identique vers les consultations externes ».

Le projet consistera en :

• la construction d’une extension de 500m2 à l’arrière du service d’ici 2019
• puis la rénovation de l’accueil actuel, avec notamment la création d’une chambre supplémentaire en accueil ambulatoire

C’est ainsi qu’en 2020, l’hôpital disposera de nouvelles Urgences réparties sur 1600m2, pour une capacité de fréquentation de plus de 30 000 passages par an.

Côté budget, le chantier est estimé à 4 millions d’euros. Un accord de principe sur une participation au financement a été donné par la communauté d’agglomération Lisieux-Normandie. Le 20 février 2018, une réunion est prévue avec l’Agence Régionale de Santé, qui se prononcera de façon significative sur ce dossier.

La banque publique allemande KfW s'intéresse au secteur de la santé au Maroc.

L'institution bancaire, dédiée au développement multilatéral a décidé de financer à hauteur de  plusieurs dizaines de millions de DH pour le futur Centre Hospitalier Universitaire de Bouskoura (CHUB) situé à une vingtaine de kilomètres de Bouskoura et porté par la fondation Cheikh Khalifa Ibn Zaid. Celle-ci finançant les études et la construction de l'établissement.

Ce financement est destiné à l’acquisition des équipements médico-techniques, de l’instrumentation chirurgicale et du mobilier médical de ce projet ambitieux dont le coût global serait - à la date d'aujourd'hui - de plus de 500 millions de DH, soit environ 45 millions d'euros.

S'inscrivant dans  le cadre de la coopération financière maroco-allemande, le gouvernement fédéral cherche à apporter son soutien à un projet visant à promouvoir des hôpitaux « verts », c’est-à-dire économes en énergie et respectueux de l’environnement au Maroc. Le CHUB fait partie de la première phase de ce projet qui pourait bénéficier à d’autres établissements de santé du Royaume.

Le CHU de Bouskoura est un bâtiment compact de cinq étages avec une surface plancher de 46.000 m². À son inauguration prévue en début 2019, ce futur établissement ultra-moderne comptera  325 lits et plusieurs blocs opératoires. Les spécialités médicales proposées comprennent l’accueil des urgences, chimiothérapie, soins de suite et réadaptation, d’imagerie médical, d’hospitalisation, de réanimation adultes en plus d’un laboratoire de biologie médicale.

La KfW  intervient depuis plus de 20 ans au Maroc dans des domaines divers tels l’énergie (stations solaires de Noor), l’agriculture, la microfinance et le soutien aux PME avec plusieurs lignes de refinancements accordés aux banques marocaines et une participation dans un fonds d’investissement public-privé dédié à la PME.

Lors de la cérémonie des voeux des cliniques Saint-Michel et Sainte-Anne et de la polyclinique Quimper sud, le directeur Anthony Monnier a annoncé que le permis de construire de la nouvelle clinique de Quimper, sur le site de Kerlic, allait être déposé. Il s'agit du regroupement des équipes des 2 entités.

" Le permis de construire va être déposé dans quelques jours, les travaux du bâtiment de 25 000 m2 devraient démarrer à la fin de l’année. Pour une ouverture prévue en 2021."

« Nous allons entrer dans une phase de définition des agencements de chaque service, de chaque pièce », a précisé le directeur.

La future clinique sera dotée de 214 lits et places,  laissant envisager un potentiel de 28 et 30 000 séjours par an. Une équipe de 370 salariés et avec 80 médecins libéraux assurera son fonctionnement.

Les spécialités actuelles y seront pratiquées : « Nous sommes les seuls sur le territoire du Finistère sud à pratiquer la chirurgie thoracique et vasculaire », a rappelé Anthony Monnier.

Attenante à la nouvelle clinique et reliée par une passerelle, une maison médicale sera également créée pour accueillir les consultations des médecins opérant à la clinique."

A l'occasion de ses voeux au personnel du Centre hospitalier Universitaire de NIce, Mr Christian Estrosi, a annoncé avoir reçu confirmation par le ministère de la Santé et l’agence régionale de santé du montant total des aides de l’État pour garantir et sécuriser la construction de Pasteur 2 , à hauteur de 257 millions pour les deux tranches.

"Cette deuxième tranche prévoit l’édification d’un pôle cardio-thoracique. Les locaux, construits à l’arrière des bâtiments existants, devraient être livrés fin 2021 et coûter 101 millions d’euros. « Les services de chirurgie vasculaire, chirurgie thoracique, cardiologie et pneumologie seront intégrés dans un ensemble cohérent et doté de tous les perfectionnements technologiques et médicaux qui vont considérablement améliorer la prise en charge des malades. Nous allons pouvoir terminer l’hôpital du XXIe siècle. C’est un jour historique », s’est réjoui le maire" selon nice-matin.

10 ans de retard se sont accumulés depuis 2008, période à laquelle  le chantier de Pasteur 2 accusait un déficit de 57 millions d’euros, comblés par une une aide exceptionnelle de 60 millions d’euros accordée par la Minsitre d'alors, Roselyne Bachelot.

Cette annonce " vient enfin assurer le bouclage de la totalité de la construction de Pasteur 2. Le nouveau bâtiment accueillera 165 lits d’hospitalisation, 40 places en ambulatoires, 9 blocs opératoires, un caisson hyperbare moderne, le tout sur 23 000 m2. Ce qui portera l’ensemble de Pasteur 2 à 575 lits d’hospitalisation, 120 places ambulatoires, 27 blocs opératoires, sur 93 000 m2 pour un coût total de 518 millions."