
La première pierre du nouveau bâtiment du Centre Hospitalier Intercommunal de Poissy St Germain (CHIPS ) a été posée le 15 janvier 2018 à 14h30 sur le site hospitalier de Poissy (78) en présence de la ministre des Solidarités et de la Santé et de plusieurs autres personnalités.
Le professeur Jacqueline Selva, présidente de la commission médicale du CHIPS, commente : "Ce projet a pu aboutir grâce à la mobilisation de la communauté hospitalière, depuis l’adoption du projet d’établissement en 2013, autour d’un projet médical structurant entre ses deux sites de Poissy et de Saint-Germain-en-Laye, après l’abandon en 2011 d’un projet de site unique » .
Engagé dans une démarche rigoureuse de redressement financier, l’établissement a retrouvé en 2014, et pour la première fois de son histoire, une trajectoire financière lui permettant de nouveau d’investir dans des projets de grande envergure et de présenter au COPERMO (comité interministériel de la performance et de la modernisation de l’offre de soins hospitaliers) un projet de restructuration architecturale avec un nouveau bâtiment adossé au site de Poissy (lui-même inauguré en 1967) et des travaux de sécurité incendie pour les bâtiments existants. Intervenu en janvier 2016, l’octroi du financement par le ministère finalise le long processus de fusion engagé en 1997 entre les deux sites hospitaliers. Ce nouveau bâtiment contribue également à poser les fondations de la nouvelle organisation territoriale de l’offre de soins du Nord des Yvelines, dans le cadre du groupement hospitalier de territoire, en vigueur depuis le 1er juillet 2016, et dont le CHIPS est l’établissement support.
Les membres du directoire, les chefs de pôles et les chefs de services du CHIPS ont validé les plans du projet lauréat choisi à l’issue d’une procédure de conception-réalisation sécurisée par un assistant à maîtrise d’ouvrage et des cabinets d’avocats. En novembre 2016, le jury a désigné à l’unanimité, parmi 5 candidats, le groupement, piloté par Bouygues Bâtiment Ile-de-France, et composé de Groupe-6, Projex, Oteis, EODD, TEM Partners et Bouygues Energies et Services FM France. Le marché a été signé en mars 2017. Les travaux préparatoires ont débuté en septembre 2017.
Le bâtiment sera livré au printemps 2020 pour un coût global de 71,2 millions d’euros, financé pour moitié par le ministère des Solidarités et de la Santé et par l’agence régionale de santé d’Ile-de-France. L’autre moitié est financée par l’établissement. Cette construction s’accompagnera de la cession partielle du site hospitalier de Saint-Germain-en-Laye.
Ce projet de 19 000 mètres carrés est réalisé en site occupé et connecté au bâtiment existant à chaque étage.
Le bâtiment neuf intégrera les activités suivantes :
- urgences adultes et unité d’hospitalisation de très courte durée,
- maternité (plateau d’accouchement, urgences gynécologiques et obstétricales, suites de couche, grossesses à hauts risques, unité kangourou),
- médecine néonatale (réanimation, soins intensifs de néonatalogie et unité néonatale),
- soins critiques adultes (réanimation, unité de surveillance continue, unité de soins intensifs de cardiologie, unité de soins intensifs neurovasculaire),
- plateau d’endoscopies,
- centre d’assistance médicale à la procréation et de génétique,
- un plateau d’hospitalisation conventionnelle de 60 lits de médecine et de chirurgie.
Pour Sylvain Groseil, directeur du CHIPS, "ce programme immobilier permettra de moderniser les modes de prise en charge, d’amplifier le virage ambulatoire, d’assurer la mise aux normes de certaines activités sanitaires (urgences, réanimation/unité de soins continus, bloc obstétrical…) et d’améliorer les conditions hôtelières. "

Depuis plus de 20 ans Karine Breack-Touzet évolue dans le domaine du projet hospitalier, ce qui l’a conduite à créer HOSPIHUB.
Elle est en constante relation avec les acteurs de la santé en France, au Maghreb et en Afrique. Son expertise s'étend aussi dans le tourisme de santé

Mokhtar Hasbellaoui, le ministre de la Santé algérien a annoncé jeudi 4 janvier 2018 la réalisation cette année d’une Unité de radiothérapie au sein de l'hôpital Moudjahid Boubekeur Hathat, destinée à la prise en charge des patients de la wilaya de Djelfa.
Pour autant, le Ministre a aussi déclaré que le volet des ressources humaines qualifiées représentait une grande problématique : "La formation est prioritaire, car requérant du temps, contrairement au volet équipement qui est généralement pris en charge par l’Etat dès parachèvement de ce type d’établissements sanitaires". Les nombreux départs en retraite expliquent partiellement ce besoin.
Durant sa visite à Djelfa, M. Hasbellaoui est allé constater l’avancement des chantiers hospitaliers en cours :
- réalisation d’un hôpital de 60 lits à Dar Chioukh (42 km à l’Est de la wilaya), attendu à la réception au deuxième semestre 2018.
- réalisation d’un hôpital de 60 lits dans la commune d’El Birine (130 km au nord de Djelfa) attendu à la réception en juin prochain.
Les chiffres du cancer en Algérie
"Selon le rapport établi par la La ligue algérienne des droits de l'Homme, à l'occasion de la journée mondiale de lutte contre le cancer qui coïncidait avec la journée du 04 Février 2017, le nombre de cancéreux a atteint les 480.000 patients. 50 000 nouveaux cas de cancer sont recensés chaque année, dont 1 500 enfants. Une moyenne de 5 nouveaux cas par heure chez les adultes et 4 chez les enfants.
Selon les statistiques annoncées par le ministère de la Santé et de la population, les 5 cancers les plus fréquents chez l'homme représentent à eux seuls 51,8 % de l'ensemble des cancers masculins : poumon 25.8%, colon rectum 14.3, vessie 13.9%, prostate 11.8%, estomac 6,1%.
Chez la femme, les 4 cancers les plus fréquents représentent près de 78.2% des cancers féminins : sein 65.2%, colon rectum 16.5%, col de l'utérus 10.2%, thyroïde 8.1%.
Malgré les neuf Centres anti-cancer (CAC) opérationnels en 2016 : le Centre Pierre-et-Marie-Curie d'Alger, Blida, Oran, Ouargla, Constantine, Laghouat, Sétif, Batna et Annaba, 70% des cas sont traités à un stade avancé de la maladie". (source : HuffPost Algérie)

Depuis plus de 20 ans Karine Breack-Touzet évolue dans le domaine du projet hospitalier, ce qui l’a conduite à créer HOSPIHUB.
Elle est en constante relation avec les acteurs de la santé en France, au Maghreb et en Afrique. Son expertise s'étend aussi dans le tourisme de santé
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Pascal Forcioli, Directeur du Centre Hospitalier de Bastia l'annonçait en septembre dernier : "l'objectif de l'établissement est de continuer les travaux à l’automne sur les salles V3 et V4 et leurs annexes, le bloc d’urgence et le bloc endoscopie, ainsi que dans le couloir sale, afin de disposer d’un bloc aux normes ISO 7 pour les deux prochaines années, jusqu’au transfert dans le nouveau bloc."
C'est aujourd'hui le 9 janvier 2018 que s'ouvre ledit chantier, de modernisation et extension du bloc opératoire : 10 M€ de travaux (1,1 M€ d’équipements) dont environ 50 % seront réalisés en 2018-2019. Cette opération intègre plusieurs volets :
· Le regroupement des blocs opératoire et obstétrical pour sécuriser les parturientes en attente de césarienne ;
· La modernisation et la mise aux normes du bloc opératoire qui date du début des années 1980 ;
· L’extension de la capacité du bloc opératoire avec 8 salles de 42 m² (au lieu de 6 aujourd’hui de 32 à 35 m²), une salle de réveil de 12 places adultes + 1 place enfant et de nouveaux équipements biomédicaux de pointe. "A ce jour, le choix des entreprises a été fait et les marchés publics de travaux notifiés" déclarait-il en septembre.
L'extension s'étendra sur une surface de près de 900 m2, tandis que la modernisation de l'existant concernera une surface de 1 100m2
La fin des travaux est prévue pour juin 2019 pour l’extension (1ère phase) et juin 2020 pour la restructuration du bloc existant (seconde phase). Le financement est assuré à 100 % par l’Etat.
Les travaux se dérouleront en site occupé.

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Le centre hospitalier Yves-Le Foll à Saint-Brieuc a lancé son opération de restructuration/extension. L'extension consiste en l'ajout d'un nouveau bâtiment qui sera construit sur l'esplanade actuelle.
Le projet est en phase conception. Le chantier devrait débuter dans un an. Le site, dédié aux soins ambulatoires ouvrira pour l’été 2020.
Un bâtiment neuf d'environ 6.000 m² et 5.000 m² de locaux existants restructurés pour constituer un pôle d'activités ambulatoires de 11 000 m².
Le nouvel édifice, construit sur deux niveaux sera doté de puits de lumière naturelle et d’une toiture-terrasse végétalisée. C’est ici que seront regroupés les consultations externes, les hôpitaux de jour et les interventions en ambulatoire. Pour cette dernière, des vestiaires spécifiques seront aménagés pour les patients.
Budget global de l'opération : 25 360 000 d'euros, dont 16 millions d'euros pour la construction, et 10 millions d'euros pour la restructuration du bâtiment principal .
La conception a été confiée au cabinet AIA architectes.

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Le protocole d’accord concernant l'octroi d'une subvention de 500 millions de roupies par l’Inde au gouvernement mauricien pour la construction du New ENT Hospital ( ORL en français), à Vacoas a été signé entre le ministre de la Santé, Anwar Husnoo et Abhay Thakur, ambassadeur de l’Inde à Maurice,le 26 avril 2017.
Selon lexpress.mu du 114/12/2017 "un grand déménagement est prévu bientôt afin de démarrer les travaux du New ENT Hospital au début de l’année prochaine. Les différentes unités devraient être transférées à l’hôpital Victoria, à Candos. S’ensuivra la démolition de l’hôpital ENT, tout en préservant le cachet historique du site.
Étendu sur une superficie de presque 15 000 mètres carrés, le nouvel hôpital accommodera cent lits et sera doté d’une technologie de pointe. Seront également construits, trois salles d’opération, dont deux grandes salles, une unité de soins intensifs, assez grande pour contenir six lits, un département outpatient et de radiographie et trois salles de 30 lits pour accueillir les hommes, les femmes ainsi que les enfants respectivement.
L’hôpital sera aussi pourvu d’un laboratoire, d’une pharmacie et d’un département d’orthophonie et d’audiologie. Les travaux devraient durer 15 mois. Le coût total du projet est estimé à Rs 586 millions. Dont Rs 500 millions ont été obtenues du gouvernement indien en emprunt."

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Publié par lessor42 - " Saint-Priest-en-Jarez accueillera début 2019, un centre de dialyse, au 25 de l'avenue Pierre-Mendès France. Porté par Artic 42, le bâtiment labellisé Passivhaus, sera le septième construit par l'association, présente dans la Loire et à Monistrol en Haute-Loire.
Cette première mondiale concernant la réalisation d'une structure hospitalière passive, c'est-à-dire, la moins énergivore possible en termes de chauffage et de climatisation, est réalisée par le cabinet d'architectes stéphanois Rivat, spécialisé depuis une dizaine d'années dans ce domaine. Elle verra le jour dans le département et plus largement en Auvergne-Rhône-Alpes, en 2019.
Bâti à Saint-Priest-en-Jarez, à 500 mètres du CHU Nord, le centre de dialyse d'un coût global de 8 M€, est supporté par Artic 42, association régionale pour le traitement de l'insuffisance rénale chronique. Labellisé Passivhaus (créé en Allemagne), « le plus prestigieux qui soit », développe Julien Rivat, architecte du projet, il atteindra une capacité de 68 postes relatifs aux soins des patients, atteints de maladies rénales. La maçonnerie réalisée par les 15 compagnons de Chazelles est en bonne voie sur le chantier ayant démarré mi-novembre. Les fondations seront achevées avant fin décembre.
Un puits canadien connecté par huit tuyaux
Chacun des postes de dialyse produira 400 KWh, servant à chauffer le bâtiment d'une surface plancher de 3 940, 90 m2, élevé sur une hauteur de 9,50 m, sur un terrain de 12 576 m2. « Il n'aura jamais besoin d'être chauffé car la dialyse produit de l'énergie. Auquel cas, en secours, un système de géothermie sera intégré. L'été, c'est un peu plus compliqué à refroidir mais pour contrer cela, nous installons un plancher refroidissant branché sur le système. Un puits canadien connecté par huit tuyaux, d'une profondeur sous terre de 150 m et en circuit fermé, montera et redescendra l'eau à une température de 14 °C, été comme hiver. Le bâtiment ne sera pas du tout gourmand en énergie et on ne pompe pas dans la nappe phréatique, ce sera toujours la même eau », appuie J. Rivat." (...)
lire la suite sur lessor42

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Après avoir organisé le 17 novembre dernier une opération « portes ouvertes » de son Nouveau Bâtiment Néonat’, sur le site de l'Hôpital Bretonneau, le CHU de Tours s'apprête à ouvrir ses portes en janvier 2018.
LES POINTS CLES DU BÂTIMENT
Les flux et la circulation
Les unités de réanimation et de soins intensifs de néonatologie doivent être les plus proches possibles des salles de naissances et du bloc obstétrical : le niveau 1 du bâtiment de néonatalogie sera donc au même niveau que le niveau 1 du bâtiment Olympe de Gouges ; ces niveaux seront reliés par une passerelle. Les deux unités de surveillance continue seront situées au niveau 2 (l’une dans le nouveau bâtiment et l’autre dans Olympe de Gouges) et reliées par une passerelle. L’unité kangourou sera donc ainsi intégrée à la zone des suites de couches d’Olympe de Gouges. L’objectif est de créer les circuits les plus courts possibles et respectant les règles d’hygiène et de sécurité.
L’organisation architecturale
L’organisation des espaces permettra de rationaliser les organisations de soins en terme de sécurité et de fonctionnalité. La distribution des locaux et leur aménagement offriront de très bonnes conditions de travail. L’architecture des unités assurera le respect de la confidentialité et de l’intimité des couples mère-enfant, comme l’exigent les évolutions sociétales.
Organisation du bâtiment :
- 2ème étage : Unité de soins continus - Zone de détente et d’éducation pour les parents - Espaces tertiaires médicaux et administratifs
- 1er étage : Réanimation néonatale - Unité de soins intensifs - SMUR Néonatal - Imagerie
- Rez-de-chaussée : Centre de nutrition, logistique, parking - Véhicules SMUR néonatal
- Sous-sol : Vestiaires, logistique et parking Organisation du bâtiment
La prise en compte des normes HQE
Ce bâtiment sera le premier bâtiment du CHU de Tours qui aura été étudié avec des cibles de la norme HQE (Haute Qualité Environnementale), puisqu’il correspond aux cibles de base des exigences HQE. Une attention particulière a été portée au traitement du bruit, en agissant sur l’environnement physique (matériaux utilisés, maîtrise technique de la climatisation dans les chambres), mais aussi sur les habitudes du personnel concernant l’usage de la chambre : un travail a été réalisé dans ce sens avec un spécialiste du bruit Ingénieur de l’ARS Centre - Val de Loire et un bureau d’études acoustique mandaté pour l’opération.
Chiffres clés :
- Budget : 14 millions d’euros de travaux et 2 millions d’euros d’équipements, financés par le CHU de Tours
- 100 places de parking supplémentaires sont prévues dans le projet.
Un projet architectural qui s'inscrit dans un projet de soins
La vocation de ce nouveau bâtiment est de regrouper les activités de néonatologie ainsi que le Centre de Nutrition (actuellement situés sur le site de Clocheville) à proximité des activités d’obstétrique (maternité située à Bretonneau). D’un point de vue réglementaire, ce projet permettra la totale mise en conformité avec les exigences réglementaires d’une maternité de type III, devant disposer d’une réanimation néonatale à proximité directe.
L’implication des parents dans les soins de développement du bébé prématuré est essentielle : c’est la clé du succès de ces soins, et elle permet aux parents de mieux comprendre les comportements de leur bébé. La conception du nouveau bâtiment a donc été pensée pour favoriser ce lien parents-enfants, axe fort de ce projet de néonatalogie, mais également permettre aux parents de séjourner auprès de leur enfant dans de bonnes conditions. Des espaces sont ainsi dédiés aux parents et certains équipements ont fait l’objet d’une subvention par l’opération « pièces jaunes ».
La chambre de l’enfant est équipée d’un lit pour que l’un des parents puisse y dormir. Des douches et sanitaires sont prévus à chaque étage, ainsi que des vestiaires suffisamment grands pour permettre aux parents de déposer leurs effets dans un espace sécurisé et convivial. Ainsi, ils se sentent accueillis et ne prennent que le nécessaire pour être aux côtés de leur enfant.
Un salon des familles permettant les rencontres autour d’espaces conviviaux (12 m2 et 10 m2), et un salon d’allaitement confortable, sont à disposition à chaque étage.
Enfin, un lieu de vie de 51 m2 est prévu, avec un espace repas et un coin détente.Cet espace pourra également servir de salle de réunion sur des sujets tels que l’allaitement, les conseils de sortie ou des rencontres avec des associations de parents de prématurés. En laissant les parents prendre leur place dans les soins et auprès de leur enfant, les professionnels de santé font évoluer leurs pratiques professionnelles et abordent les parents comme de réels partenaires des soins.
Un bâtiment conçu pour la néonatalogie
Le bâtiment qui ouvrira en janvier 2018, va permettre d’accueillir au mieux les nouveau-nés, les parents et familles. Il regroupera les activités de réanimation néonatale (16 lits), de soins intensifs (9 lits), de soins continus (18 lits) dont l’unité kangourou (6 lits) ainsi que le SMUR néonatal.
Située dans le bâtiment Olympe de Gouges, elle est destinée à prendre en charge le couple mère-enfant relevant d’une surveillance médicale à la suite de l’accouchement dans un même et unique lieu. Une sage-femme assurera les soins auprès de la mère ; une puéricultrice s’occupera des soins du nouveau-né. L’auxiliaire de puériculture s’occupera de la mère et du nouveau-né.
Le service de néonatologie accueille tous les nouveau-nés « vulnérables » de l’ensemble de la région Centre Val de Loire.
Ces nouveau-nés sont accueillis car ils sont nés prématurés, car ils n’ont pas réussi à s’adapter correctement à la vie extra-utérine, ou car ils présentent une pathologie ou une malformation congénitale compromettant leur autonomie ou nécessitant une prise en charge spécifique (photothérapie, antibiothérapie, surveillance scopée…). Différents types de soins et de surveillance sont proposés en fonction des besoins de l’enfant, comprenant la réanimation, les soins intensifs et les soins continus néonatals.
En parallèle, le CHU de Tours, par la richesse de ses compétences pédiatriques, propose un large panel de surspécialités permettant la prise en charge de l’ensemble des pathologies du nouveau-né, avec notamment des expertises en cardiologie, chirurgie cardio-vasculaire, ORL, neurochirurgie, ophtalmologie, métabolique, néphrologie et chirurgie viscérale, en faisant un centre de référence régional. Cette collaboration a permis l’optimisation des compétences en réanimation, notamment lors de la période post-opératoire, ainsi que l’implantation de nouvelles technologies au sein du service, avec notamment la circulation extracorporelle et l’hémofiltration. D’autre part, des activités de formation par la simulation médicale et de recherche sur le cerveau en développement sont implantées dans le service.
L’arrivée dans le nouveau bâtiment permet un accueil plus large des nouveau-nés relevant de soins réanimatoires avec une capacité passant de 11 à 16 lits. La prise en charge, sur place, des enfants requérant une chirurgie et ne pouvant être déplacés, sera réalisable grâce à la présence d’une chambre interventionnelle proche des conditions d’un bloc opératoire. La proximité avec le service d’obstétrique et des salles de naissance permettra d’éviter le transfert de l’enfant dès les premiers jours de vie, et d’améliorer la coordination obstétrico-pédiatrique à la période pré et pernatale.
L’accueil dans des locaux plus modernes, fonctionnels, limitant les stimulations neurosensorielles excessives, est en accord avec les standards de soins actuellement validés en néonatologie.
Le centre de nutrition, composé de deux secteurs d’activité :
Le Lactarium
C’est un centre de collecte (au niveau de toute la région Centre-Val de Loire, mais également jusqu’à Laval ou Alençon), d’analyse, de traitement et de distribution du lait humain (sous condition d’une prescription médicale aux nouveau-nés).
La biberonnerie
Ce service assure la préparation de l’alimentation lactée des nouveau-nés et nourrissons hospitalisés, une participation à l’éducation et à l’information des parents et des personnels soignants, ainsi que la distribution des différents régimes alimentaires lactés au sein des services prescripteurs. Elle nécessite une organisation rigoureuse pour délivrer les préparations nutritionnelles, 7 jours sur 7. Le déménagement et l’installation du service sur le même lieu que la maternité favorisera le lien entre les équipes et permettra d’optimiser l’éducation et la prise en soins des mamans et de leur bébé.

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La région de Dakhla-Oued Eddahab vient de lancer un appel à manifestation d’intérêt (AMI) pour la réalisation et la gestion de la polyclinique internationale de Dakhla dans le cadre d’un partenariat public-privé. Le terrain mobilisé pour la réalisation du projet (2 Ha), appartient à la région.
L’objectif de cet AMI est d’identifier des candidats professionnels qui accompagneront la région dans la réalisation et la gestion d’une clinique internationale à Dakhla.
Ces candidats, de droit marocain ou étranger, doivent justifier de références en tant qu’opérateurs dans le domaine de la santé et de la gestion des établissements sanitaires nationaux ou internationaux ainsi que dans la réalisation ou la gestion d’un projet sanitaire similaire, précise l’AMI.
La clinique devra prendre en charge les spécialités suivantes: maternité (gynécologie, obstétrique, pédiatrie et chirurgie infantile), neurologie, cardiologie, chirurgie vasculaire, urologie, traumatologie, ophtalmologie, orthopédie, oto-rhino-laryngologie, pneumologie, diabétologie, gastro-entérologie, chirurgie viscérale.
L'établissement comportera une pharmacie interne, un laboratoire d’analyses d’urgence et une banque de sang.
"Le service de radiologie standard, d'imagerie médicale, la radiologie interventionnelle, l’échographie, le scanner, la mammographie, et l’IRM seront au cœur du projet. Ils devront être à la pointe du progrès médical, disposant de leurs propres moyens humains hautement qualifiés", précise l'AMI.
Les standards et normes internationaux, la qualité d’accueil, le confort et le haut niveau de savoir faire du personnel -en nombre suffisant- font partie des exigences.
Côté financement, la quote-part relative au co-financement de la Région pour le projet, toutes sources cumulées ne pourra pas être inférieur à 34% du budget total du projet. "Le financement régional devra être vu comme un amorçage permettant de contribuer à la réalisation et lancement du projet la ou les deux premières années. Par la suite, le projet perdurera avec ses propres moyens de fonctionnement, de maintien et maintenance", note le document.
Un terrain de 2H est alloué par la région à ce projet.
L’ouverture des dossiers aura lieu le 20 février 2018.

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L’AP-HP et le Centre hospitalier de Nantes ont rendu publics le jeudi 07 décembre 2017 les 15 lauréats retenus à l’appel à manifestation d’intérêt sur l’hôpital numérique du futur, en présence d’Agnès Buzyn, Ministre des Solidarités et de la Santé, de Mounir Mahjoubi, Secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre chargé du Numérique, de Martin Hirsch, Directeur général de l’AP-HP, de Philippe Sudreau, Directeur général du CHU de Nantes, et de Nicolas Dufourcq, Directeur général de Bpifrance.
Un appel à manifestation d’intérêt (AMI) permet de présélectionner des candidats qui sont ensuite invités à soumettre leur projet dans le cadre de procédures plus restreintes. Il représente la première phase d’une démarche pérenne d’innovation ouverte, destinée à se poursuivre dans le temps.
L’AP-HP et le CHU de Nantes ont engagé, du 21 juin au 13 octobre 2017 un AMI sur l’hôpital numérique du futur, qui a rencontré un succès international sans précédent : il a permis de recueillir 388 projets portés par 242 contributeurs.
Parmi les cinq thématiques identifiées par l’AP-HP et le CHU de Nantes, quatre ont concentré l’essentiel des réponses à part quasiment égale : la « révolution des patients » ; améliorer les échanges entre professionnels de santé ; l’hôpital « intelligent » : le déploiement des données et la sécurité des infrastructures. Le cinquième thème, qui concernait le management de l’innovation, a suscité moins de réponses.
Les contributions ont été examinées par un jury présidé par le Professeur Rémy Nizard, Président de la Commission médicale de l’hôpital Lariboisière – AP-HP, et composé de professionnels (médecins et soignants) de l’AP-HP et du CHU de Nantes, de représentants des patients, ainsi que d’experts du numérique, le 15 novembre 2017.
Le jury a retenu 15 projets lauréats, parmi lesquels figurent quatre coups de cœur, rendus publics ce jeudi 07 décembre 2017.
L’AP-HP et le CHU de Nantes accompagneront l’ensemble des lauréats dans le développement de leur projet. Les modalités de partenariat les plus adaptées seront définies en lien avec les équipes concernées : expérimentation sur un site pilote, co-développement, achat, etc. Les services et technologies proposés pourront également faire l’objet de mises en concurrence dans le cadre de projets immobiliers.
PRÉSENTATION DES 15 LAURÉATS
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Coup de coeur «Expérience professionnels de santé" - Intégration d’un nouveau coéquipier soignant : TwinswHeel, le droïde de logistique - TwinswHeel Soben & Effency
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Coup de cœur « Hôpital intelligent » - Double numérique de l’hôpital pour le diagnostic organisationnel et le pilotage des flux de patients - IMT Mines Albi-Carmaux – Centre de Génie Industriel et ses partenaires académiques et industriels
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Coup de cœur « Expérience patients » - Compagnon numérique et polyvalent pour le patient dans sa chambre d’hôpital - CEA Tech
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Prix spécial du jury - Coordination d’une communauté d’aidants – Wello
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Digitalisation du parcours d’accueil Patient & Visiteurs- SPIE ICS – Groupe SPIE
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Suivi numérique pré et post opératoire des patients - Alcatel-Lucent Enterprise
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Réalité virtuelle thérapeutique réduisant la douleur et l’anxiété des patients hospitalisés - Healthy Mind
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Médecine Intelligente Fédérée : infrastructure pour une médecine des 4 P - Polytechnique, Owkin, Service de dermatologie CHU de Nantes et Hôpital Saint Louis AP-HP
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L’expérience professionnels de santé pour la bonne information au bon moment - Quarness, Apple
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Intelligence artificielle : vers de nouvelles applications en imagerie médicale - Siemens Healthineers
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Autopilot echo : étendre l’usage de l’échographie cardiaque - Philips
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FLEXIBIM : avatar numérique pour un hôpital modulable - Engie, Engie Axima
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Géolocalisation au service des établissements de santé - Stanley Healthcare
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Drones, des coursiers autonomes, dans les airs et sur les eaux au service des patients - Atos
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Maintenance en réalité augmentée - Bloc In Bloc
L’AP-HP et le CHU de Nantes ont initié cet appel à manifestation d’intérêt afin d’identifier des technologies innovantes qui se révèleront indispensables aux hôpitaux numériques du futur et qui peuvent dès aujourd’hui aider à concevoir trois projets hospitalo-universitaires majeurs de la décennie à venir :
> Le campus hospitalo-universitaire du Grand Paris-Nord ;
> Le projet du Nouveau Lariboisière ;
> Le nouveau CHU de Nantes.

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En marge du 5e sommet UA-UE, les conjoints des chefs de délégation ont visité jeudi 30 novembre 2017 à Abidjan, l’hôpital Mère-Enfant (HME) de Bingerville.
Mme Dominique Ouattara, première dame de la Côte d'Ivoire, qui est à l'initiative de cet établissement à travers sa Fondation « Children of Africa», a annoncé à ses invités que « Les prochaines semaines seront mises à profit pour achever l’aménagement de l’hôpital afin qu’il soit inauguré en mars 2018.
« L’hôpital Mère-Enfant de Bingerville a été conçu dans le but de fournir aux mamans et à leurs enfants les soins spécifiques dont ils ont besoin. En effet, au fur et à mesure des actions humanitaires que nous avons menées à travers le pays, j’ai pu réaliser la nécessité d’avoir un hôpital dédié à la mère et à l’enfant. Je me suis donc engagée par le biais de la fondation Children Of Africa, à construire cet établissement qui soulagera grandement les populations non seulement de Côte d’Ivoire mais aussi de toute la sous-région » a justifié Mme Ouattara.
La visite s’est faite également en présence de M. Frédéric Du Sart, Mme Da Silvia Anoma, et Mme Raymonde Goudou Coffie, respectivement Directeur général, Directrice médicale et scientifique de HME et ministre de la santé et de l’hygiène publique.
Construit sur une superficie de 16.300 M2, l’hôpital Mère-Enfant de Bingerville dispose de 123 lits.
Les spécialités médicales qui y seront pratiquées :
- la néonatalogie,
- la pédiatrie générale,
- l’ORL pédiatrique,
- la cardio-pédiatrie,
- l’ophtalmologie pédiatrique,
- l’endocrinologie pédiatrique,
- les soins dentaires,
- la chirurgie pédiatrie,
- l’oncologie pédiatrique,
- la gynécologie,
- l’obstétrique,
- l’assistance médicale à la procréation,
- la médecine physique et de réadaptation,
Le tout soutenu par un plateau technique de pointe articulé autour d’un laboratoire d’analyse médicale, d’un service d’imagerie médicale et de 7 blocs opératoires. C’est le tout premier hôpital Mère-Enfant de Côte d’Ivoire. Il est privé et à but non lucratif. 475 professionnels fonctionnaires et personnels du secteur privé compose l’équipe médicale, paramédicale et administrative. L’établissement a enfin un caractère universitaire avec des formations qui seront proposées aux étudiants, dispensées dans deux salles de cours et un amphithéâtre de 90 places.
Le lancement officiel du projet a été fait le 12 janvier 2012 par un point de presse à Abidjan. S’en étaient suivi un premier gala de mobilisation des ressources en juin 2012 puis la pose de la première pierre en juin 2013 et l’organisation du deuxième gala de levée de fonds en mars 2014.

Depuis plus de 20 ans Karine Breack-Touzet évolue dans le domaine du projet hospitalier, ce qui l’a conduite à créer HOSPIHUB.
Elle est en constante relation avec les acteurs de la santé en France, au Maghreb et en Afrique. Son expertise s'étend aussi dans le tourisme de santé
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