
C'est en plusieurs phases que va se dérouler l'opération de modernisation de l’hôpital de Fontainebleau. Actuellement, place à la phase 1 de déconstruction qui concerne la maison de retraite, et la morgue. La construction d'un nouveau bâtiment, débutera aussitôt, pour être livré livré fin 2019. Il est destiné à accueillir notamment les urgences, une pharmacie, un centre d’imagerie ultramoderne et des blocs opératoires.
En phase 2 : rénovation du pavillon qui regroupe le service de pédiatrie, les soins palliatifs et le bloc obstétrical, puis réalisation des aménagements extérieurs, dont un parking de 180 places. Cette deuxième phase du chantier devrait s'achever en juin 2020.
Les deux bâtiments seront reliés entre eux par un grand hall accessible depuis l’extérieur par l’allée piétonne. Le hall reliera le parking public, les espaces verts et l’Hôpital. « Actuellement les différents bâtiments sont assez éloignés et il n’y a pas de véritable centre d’accueil. À la fin du chantier, on aura un monobloc. Le trafic sera fluidifié et les conditions de travail des employés vont s’améliorer. Les circuits seront raccourcis et il sera beaucoup plus simple de se repérer sur le site. L’hôpital va gagner en cohérence » a confié Benoît Fraslin , le directeur de l'hôpital à actu.fr.
4,5 millions d'euros seront investis dans de nouveaux équipements des nouveaux blocs opératoires. Coût total de l'opération : 68 millions d'euros. Le bénéfice attendu de ces rénovations, est de doubler la capacité d’accueil de l'établissement dans le secteur ambulatoire.
Le projet, objet d'un marché en conception-construction, a été confié à l'agence Brunet-Saunier Architecture.
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Depuis plus de 20 ans Karine Breack-Touzet évolue dans le domaine du projet hospitalier, ce qui l’a conduite à créer HOSPIHUB.
Elle est en constante relation avec les acteurs de la santé en France, au Maghreb et en Afrique. Son expertise s'étend aussi dans le tourisme de santé

Alors que la colère des responsables d'hôpitaux et équipes médicales du Togo gronde depuis plusieurs semaines, et s'est transformé en mouvement de grève, le ministère de la santé déclare souhaiter se doter d’un grand hôpital de référence capable de prendre le relais du CHU de Lomé qui ne répond pas aux besoins sanitaires. L’Indien Ping Pong Global est décidé à construire cet hôpital de référence au Togo : un protocole d'accord vient d'être signé.*
Pour autant, il semble que la promesse du Président togolais Faure Gnassingbé de créer, ce centre de santé de référence passe mal dans l’opinion. Pour la raison que "les centres hospitaliers qui existent manquent de tout pour fonctionner normalement". C’est l’avis du député de l’opposition François Kampatib : selon lui, le pays dispose déjà de trois centres de santé de référence notamment ceux de Sylvanus Olympio, le CHU Campus et le CHU de Kara. « Maintenant, il faut les équiper », par ailleurs, « Lomé n’a pas besoin d’un autre hôpital, nous avons besoin de rendre les CHU Sylvanus Olympio et Campus fonctionnels. Il faut rendre l’existant fonctionnel ». a-t-il recommandé, sur une radio locale.
François Kampatib invite le gouvernement à «consacrer seulement 15 % du budget national» au secteur de la santé pour que tous les problèmes soient réglés. La meilleure façon consisterait, à renforcer les plateaux techniques des CHP, à faire des CHR, de vrais hôpitaux de référence au niveau des régions et à réhabiliter les CHU pour en faire, non pas un seul hôpital national de référence mais plusieurs hôpitaux nationaux de référence dignes de ce nom. A sa critique, les autorités avait répondu, que l’un n'excluait pas l’autre. "4 ans après, aucun effort substantiel de réhabilitation des hôpitaux existants n’est entrepris, et on nous fait miroiter la construction d’un hôpital national de référence par un consortium indien." regrette-il avec amertume.
Au Togo, comme dans d'autres pays d'Afrique, les hôpitaux publics n’ont rien de moderne. Le Syndicat des praticiens hospitaliers du Togo (SYNPHOT) revendique depuis longtemps des meilleures conditions de travail et de vie. Aucune réponse concrète n'ayant été apportée aux revendications urgentes objet de la grève commencée il y a deux semaines, celle-ci était encore en cours le lundi 26 mars 2018.
* N.B. Hospihub : Aucun détail concernant le financement, la capacité, l'activité de cet hôpital n'est pour le moment disponible.
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Alors qu'il fête ses 10 ans cette année, le Centre Hospitalier Annecy Genevois ( CH.AN.GE ) amorce également une profonde mutation qui s'étalera sur les trois prochaines années. Conçu selon un programme des années 1990-95, l'établissement n'était déjà plus en phase avec les tendances ( développement de l'ambulatoire), ni en conformité avec les nouveaux textes entrés en vigueur entretemps, lors de sa mise en service 10 ans plus tard. De plus, le programme n'avait pas non plus anticipé l'augmentation de la population dans la région,alors qu il a été constaté une augmentation de l'activité de +60% en 10 ans, et une saturation des urgences : conçues pour 20 000 passages/an, elles ont reçu 80 000 passages en 2016.
Le groupement EIFFAGE Construction, Chabanne + Partenaires, Egis, UrbaLab et Inddigo a remporté en ce début d'année 2018 le marché du projet d'extension et de restructuration. En voici sa présentation :
Le ( CH.AN.GE ) mute profondément son organisation et se tourne vers l’hôpital de demain : il valorise les nouveaux modes de prise en charge avec son nouveau Centre ambulatoire modulaire, indépendant mais connecté au centre hospitalier (contigu au bloc opératoire), il regroupe l’ensemble des sites interventionnels, pour une flexibilité d’usages et une mutualisation des opérations et des ressources, il propose un bâtiment d’urgences neuf et largement dimensionné. Enfin, il intègre sur son site un bâtiment neuf dédié à la cancérologie, associé au privé, afin de compléter son offre de soin.
Cette opération d’envergure agrandit et améliore significativement l’offre de soins pour le grand Annecy, le bassin genevois, la région Rhône-Alpes et les stations alpines.
Conçu en marché de conception-réalisation, le projet de l’agence Chabanne + Partenaires est tourné vers l’avenir, privilégie la fonctionnalité d’un hôpital uni et cohérent, et insiste sur le confort des patients et du personnel hospitalier.
PROGRAMME : Extensions neuves et restructurations lourdes en site occupé
- CENTRE AMBULATOIRE (bâtiment neuf) : Unité de chirurgie ambulatoire de 30 places et de 5 salles interventionnelles (dont 2 SCALA) et SSPI (12 lits), Unité d’endoscopie de 12 places avec 5 salles interventionnelles (dont 1 plombée et 3 sous AG), Stérilisation centrale interne et externe, Extension du bloc opératoire central de 3 salles + 14 salles existantes et SSPI (30 lits).
- NOUVEAU SAU (Service d’Accueil des Urgences) (bâtiment neuf) : Urgences pédiatriques, adultes (filière courte et longue) et psychiatriques, radiologie, UHCD (14 lits), Hélistation, SMUR (12 véhicules). IMAGERIE (restructuration), en lien avec les urgences, restructuration Imagerie par adjonction d’un nouvel IRM 3 tesla
- PÔLE CARDIOLOGIE (restructuration) : Plateau technique interventionnel de 7 salles (cardiologie interventionnelle et chirurgie cardiaque), Unités de soins intensifs (12 lits), soins continus (12 lits) et soins intensifs post opératoires (12 lits), Unités d’hospitalisations de jour (12 places) et conventionnelles (44 lits).
- SERVICE DE RÉANIMATION (bâtiment neuf) : Extension de 8 lits, Pôle de cardiologie.
- PÔLE CANCÉROLOGIE AMBULATOIRE(bâtiment neuf) : Radiothérapie 3 bunkers et scanner, 2 secteurs d’hospitalisation de jour, EFS, URCC, essais cliniques, une unité hybride, deux unités d’hospitalisations oncologie et hématologie.
- GALERIE EN INFRASTRUCTURE DE LIAISON MÉDICALE (neuve) entre bâtiment sanitaire et pôle de cardiologie.
Les acteurs, chiffres et dates du projet :
Maîtrise d'ouvrage : Centre Hospitalier Annecy Genevois (CH.AN.GE) - Maîtrise d'Oeuvre EIFFAGE CONSTRUCTION : mandataire CHABANNE + PARTENAIRES : architecte EGIS : bureau d’études tous corps d’état URBALAB : VRD Inddigo : HQE
Surface S.D.O. : 23 700m² - Coût des travaux : 47 M€ H.T.
Livraison 2020 - Mise en service début 2021

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Ainsi qu'annoncé le lundi 5 mars 2018 à Paris, au cours de la conférence de presse conjointe des présidents français et béninois, la France apporte son soutien au Bénin dans plusieurs domaines, dont celui de la santé, et en l'occurrence, le financement du futur centre hospitalier universitaire d’Abomey-Calavi, à travers l'’Agence Française de Développement. Le projet, dont la mission d’Assistance à Maîtrise d’Ouvrage avait été accordée en mars 2017 (cf notre publication) à AP-HP International, filiale de l’’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) a franchi une nouvelle étape : celle de la signature du protocole d'accord pour sa construction.
Le marché a été conclu avec le groupe français Bouygues Bâtiment International, une filiale de Bouygues Construction. Vendredi 23 mars 2018, le ministre de la santé du Bénin, Mr Alassane SEIDOU, et Mr Emmanuel BERNARD, Directeur du développement du Groupe BOUYGUES ont procédé à la signature dudit protocole d’accord.
D’un coût global de 115 milliards de FCFA ( soit un peu plus de 175 millions d'euros), le centre hospitalier universitaire d’Abomey-Calavi sera un hôpital de référence aux normes internationales. Il aura une capacité d’accueil de plus de 430 lits. Outre les urgences et la réanimation, l’offre de soins annoncée va de la chirurgie gynécologique et oncologique à la cardiologie avec comme animateurs des spécialistes de haut niveau.
Ce projet vise à doter le Bénin d’un hôpital de haut niveau afin de permettre au plus grand nombre de Béninois d’accéder à des soins de qualité aux standards européens.
« Nous serons en charge de la conception et de la construction. On va s’assurer dès la phase de conception, qu’on répond exactement aux besoins du ministère de la santé ». Emmanuel Bernard a aussi expliqué le type de financement monté pour la réalisation de cet hôpital :« On est dans un schéma de financement où la promesse de garantie a été donnée par le gouvernement français qui a été confirmée par le Président Macron au Président Talon lors de sa visite à Paris, il y a quelques jours. C’est un financement de type Crédit Acheteur* qui offre un financement sur la totalité du projet.»
Le contrat pourrait être finalisé en juin prochain selon le ministre, et les travaux seront lancés courant Septembre 2018.
Cette nouvelle infrastructure viendra compléter l'offre sanitaire béninoise obtenue par le biais de la coopération. En effet, en mars 2017, le Bénin avait bénéficié de la part du Japon, du financement de la construction et de l’équipement d’un Hôpital de zone à Allada. D’un coût global de 10 milliards de francs cfa ( soit environ 15 millions d'euros), cet hôpital dont les travaux de construction ont été lancés en avril 2017, sera doté de 65 lits et d’équipements sanitaires de dernière génération.
NB :*Le crédit acheteur est un crédit accordé à l'acheteur par la banque du fournisseur pour financer l'export. Montants : supérieurs à 5 millions d'euros Durées : 2 à 10 ans. Garanties : assurance crédit export telle COFACE.

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Huit années après les premières réflexions sur le projet, le maire Francis Monchet et Marie-Dominique Periot, la directrice de l’hôpital de Selles-sur-Cher l'ont annoncé le 16 mers dernier à la Nouvelle République : « A la date d’aujourd’hui, on a la certitude que l’hôpital sera reconstruit sur la ZAC de Selles-sur-Cher, un site clairement adapté à ce type de public, et que les autorités de tarification sont en principe d’accord. On a jamais été aussi près du but ».
" Le futur hôpital sellois sera finalement bâti dans la ZAC « Cher Sologne ». « 30.000 m2 ont été réservés pour l’hôpital, 20.000 m2 pour le bâtiment et 10.000 m2 de réserve », a détaillé Francis Monchet, ajoutant qu'il était envisageable de rapatrier le reste de l’hôpital plus tard.
Présenté le 26 février par la direction de l’hôpital, le plan de financement, d’un peu plus de 14 millions d’euros, doit maintenant être approuvé par les autorités de tarification. « Ce qui va être reconstruit, ce sont les 90 lits d’Ehpad et 40 lits de soins longue durée et l’espace services de soins infirmiers à domicile (SSIAD) identique à ce qui existe aujourd’hui », projette Marie-Dominique Periot, sur un site « beaucoup plus fonctionnel et adapté. ».Les 77 lits de l’Ehpad de la rue du 8-Mai resteront, quant à eux, sur leur site actuel.
« Si le plan de financement est accepté, on pourra lancer le concours d’architecte rapidement », calcule la directrice des 180 salariés de l’hôpital qui peut désormais « espérer un début de construction en 2019. » "

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Des dizaines de projets de santé ont été programmés entre 2018 et 2022 dans la province de Khémisset ( NB : la province de Khemisset est limitée au nord par la province de Kénitra, au sud par les provinces de Khouribga et Khénifra, à l’est par la Province de Meknès-El Menzeh et à l’ouest par les provinces de Rabat et de Salé.) pour une enveloppe budgétaire estimée à plus de 412 millions de dirhams (MDH),selon les déclarations de la Direction régionale de Rabat-Salé-Kénitra ( MAP 18/03/2018).
Selon les données de la direction, ces projets se répartissent entre les différents statuts de structures de soins : soins de santé primaires, centres de soins, réseau hospitalier et d'institutions de soutien.
Concernant les projets de soins de santé primaires, la direction a précisé que leur nombre total est de 24 projets avec un budget avoisinant les 30,47 MDH, dont une contribution du ministère de la santé de 17,27 MDH.
Trois de ces projets sont en cours de réalisation :
- la reconstruction du centre de santé urbain 1 à Tiflet,
- la reconstruction du centre de santé urbain 2 avec des urgences de proximité à Sidi Allal Bahraoui
- et l'aménagement et l'équipement d'un centre de santé rural avec des urgences de proximité à Oulmes.
Les projets d'établissements de soins de santé portent notamment, sur
- l'aménagement et l'équipement du centre de santé urbain Roumani,
- la reconstruction et l'aménagement du centre de santé rural 1 Ait Malek
- et l'aménagement et l'équipement des centres de santé ruraux à El Kassra, El Mâaziz, Sidi El Ghandour, Ain Sbit et Douar Sidi Mazyan.
Les projets de soins de santé primaires concernent la construction :
- d'un centre provincial de santé bucco-dentaire,
- d'un centre de soins palliatifs,
- d'une unité anti-addiction
- et de quatre centres de santé urbains.
Quant aux projets du réseau hospitalier, la Direction a annoncé la construction et l'équipement de l'hôpital régional du Khemisset d'une capacité de 260 lits, avec un budget de 360 MDH financé par le ministère de la Santé.

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Le Copermo (Comité interministériel de performance et de la modernisation de l'offre de soins) a rendu un avis favorable pour le projet de reconstruction du bâtiment central du CHU de Saint-Pierre. Celui-ci se voit ainsi octroyer 40 millions d'euros pour terminer ses travaux.
Dans son courrier adressé à Jean-Paul Virapoullé, président du Conseil de surveillance du CHU de La Réunion, la ministre de la Santé indique avoir décidé de suivre l'avis favorable du COPERMO. " Il m’apparaît en effet primordial que le CHU de La Réunion puisse poursuivre sa modernisation au bénéfice de la qualité de prise en charge des patients de La Réunion et de l’Océan Indien. Avec son nouveau bâtiment central, le site de Saint-Pierre bénéficiera, à l’instar du site Nord récemment doté d’un tout nouveau bâtiment de soins critiques, d’un équipement de pointe et évolutif pour poursuivre son déveIoppement et répondre avec efficacité aux besoins de tous les territoires du Sud de l’Île" explique Mme Buzin
Toutefois, cette aide est conditionnée au redimensionnement de l’offre de soins et au renforcement du plan de retour à l’équilibre que la ministre demande au directeur général du CHU de La Réunion avec l’appui de l’ARS de respecter.
La ministre s'engage à faire bénéficier l’établissement d’un accompagnement financier exceptionnel par le niveau national de 40 M€ afin de sécuriser le financement de l’opération de reconstruction, dont le coût des travaux est estimé à 109 M€ toutes dépenses confondues, soit 37 % du coût du projet.
"Cette décision favorable est la marque de l’attention accordée par le gouvernement aux enjeux du CHU de La Réunion. En effet, le COPERMO lui-même a dû exceptionnellement se prononcer a posteriori sur ce projet, les travaux du bâtiment central de Saint-Pierre ayant été initialement engagés sans actionner l’instruction nationale préalable pourtant requise par la réglementation" précise-t-elle.
Rappelons que cette aide vient en cumul à celle de 50 millions d’euros en fonctionnement sur 4 ans consentie par le gouvernement en août dernier.
Et la ministre de poursuivre : "Pour autant, ce soutien de l’Etat, pour exceptionnel qu’il soit, ne saurait à lui seul résoudre les difficultés financières majeures auxquelles le CHU de La Réunion est confronté. En effet, c’est avant tout sur les efforts collectifs de la communauté hospitalière que le défi de la transformation reposera.
Le COPERMO assurera un suivi renforcé de l’établissement afin de piloter le versement de ces aides en fonctionnement au regard du respect des engagements pris auprès de lui pour remettre le CHU sur une trajectoire financière soutenable
De grands enjeux sont donc devant nous, et nécessitent d’œuvrer à la mobilisation collective pour optimiser les organisations du CHU et amplifier son attractivité auprès de tous, patients comme professionnels de santé."

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Le Comité interministériel de la performance et de la modernisation de l’offre de soins hospitaliers a jugé le projet de modernisation du GH Nord-Essonne comme étant incontournable, innovant et devant être soutenu par les pouvoirs publics. Ce projet, prioritaire et exemplaire pour l’ARS, constitue une opération majeure de structuration de l’offre hospitalière publique dans le département.
Fin 2015, le GH Nord-Essonne a soumis à l’Agence régionale de santé Île-de-France un dossier de projet d’investissement visant à mieux répondre aux impératifs d’une médecine moderne.
Le projet a été adopté par les 3 communautés hospitalières de Juvisy, Orsay et Longjumeau, dont les sites sont aujourd’hui parmi les plus vétustes d’Ile-de-France.
Le projet comporte deux volets complémentaires :
- la construction d’un hôpital sur le plateau de Saclay, au sein d’un écosystème offrant l’opportunité d’un plateau technique de pointe tourné vers l’avenir ;
- la mise en place d’un dispositif très innovant de prise en charge du premier recours, coporté avec la médecine de ville : les centres de consultation et de soins urgents. Trois centres au moins seront ainsi ouverts. Une première expérience qui offre satisfaction fonctionne déjà depuis le 4 décembre 2017 à Longjumeau.
Après instruction du dossier, l’Agence régionale de santé Île-de-France l’a transmis au COPERMO, dispositif national chargé de valider tous les projets d’investissements publics.
Le dossier a été déclaré éligible en mars 2017, ce qui a ouvert une nouvelle phase d’instruction, doublée d’une contre-expertise du commissariat général à l’investissement (CGI).
Les conditions :
Le COPERMO a rendu ses conclusions, sur la base de cette contre-expertise, le 27 février 2018, jugeant le projet comme incontournable, innovant, et devant être soutenu par les pouvoirs publics. Il indique par ailleurs, avant de se prononcer sur le montant de l’aide financière allouée, la nécessité de disposer d’éléments complémentaires, notamment à fournir par l’ARS quant au fonctionnement des centres de consultation et de soins urgents et à leur modalité de financement.
Le COPERMO a également autorisé le GH Nord-Essonne à fournir des chiffrages complémentaires liés à des effectifs plus nombreux et des surfaces plus importantes, qui rendront possible une plus grande évolutivité du bâtiment.
Sur la base des éléments transmis, l’avis définitif du COPERMO sera rendu public à la fin du mois de mai.
Pour rappel, les travaux de construction à Saclay du nouveau GH Nord-Essonne doivent débuter en 2020 pour un investissement proche des 200 M€. Le futur bâtiment disposera de 416 lits et de 850 places de parking. Les activités de médecine, chirurgie et obstétrique seront regroupées sur le même site.
Objectif : mutualiser l’offre de soins pour gagner en attractivité et stopper la déperdition de patients.Les services de psychiatrie resteront à Bures-sur-Yvette et les soins de réadaptation seront regroupés à Orsay. En comptant ces deux derniers services, en 2023, la capacité totale d’accueil du GH Nord-Essonne sera de 686 lits et places, soit 30 % de moins qu’avec les trois hôpitaux actuels. En parallèle de la fermeture des trois hôpitaux, trois centres de consultations et de soins urgents (CCSU) vont ouvrir à Longjumeau en 2017, Sainte-Geneviève-des-Bois en 2018, et Juvisy en 2021.

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C'était le 28 novembre 2017: le CHU de la Guadeloupe partait partiellement en fumée : la maternité, les urgences, la réanimation et quatre blocs opératoires sont détruits, 1.200 personnes sont évacuées, dont 450 patients hospitalisés. Le feu est parti d'un local technique, près des urgences.
Selon un rapport d'expertise judiciaire, le sinistre serait d'origine humaine, dû à "un mégot", a précisé Xavier Bonhomme, procureur de la République de Pointe-à-Pitre. Les investigations se poursuivent. Pendant ce temps les Guadeloupéens, qui devaient déjà faire avec un hôpital vétuste datant des années 1970, se débrouillent sans. "Il ne faut pas tomber malade, on n'a plus d'hôpital !", a confié à l'AFP une pharmacienne de Sainte-Anne.
Un hôpital de campagne a été installé pendant deux mois. Au lieu du remplacement par un nouvel établissement "d'ici cinq ans", qui était prévu, le CHU fait aujourd'hui l'objet de travaux de remise en état en urgence. Entre le matériel brûlé, la suie, les travaux, "plus de 50 millions d'euros" devraient s'avérer nécessaires selon Pierre Thépot, le directeur du CHU.
L'établissement qui était en déficit est soutenu par des "aides exceptionnelles" chaque mois : Il a ainsi déjà bénéficié de "20 millions d'euros", pour régler les entreprises de transport, de nettoyage, et les loyers des sites d'accueil de substitution. Car depuis l'incendie, plusieurs services sont délocalisés. Si les urgences médicales peuvent être traitées au CHU, en partie sous des tentes, les urgences chirurgicales sont traitées dans la clinique privée Les Eaux Claires, à Baie-Mahault. Tandis que la polyclinique des Abymes accueille les services maternité et chirurgie gynécologique
Depuis janvier, plusieurs services ont peu à peu réinvesti les bâtiments du CHU, mais l'offre de soins demeure restreinte. La chirurgie étant impossible, les patients ne viennent que pour le suivi post-opératoire. "L'urgence c'est de récupérer nos blocs", a confié Pierre Thépot à l'AFP, même si le CHU ne retrouvera pas sa capacité initiale : sur 12 blocs opératoires, seuls 7 devraient être remis en service, parmi lesquels 2 blocs mobiles, à l'extérieur du CHU.
Le service de réanimation néonatale, un temps transféré au Centre Hospitalier de la Basse-Terre, est de retour à Pointe-à-Pitre depuis février. Les activités de chirurgie et urgences pédiatriques ont repris.
Mais depuis plusieurs jours, une partie du personnel se plaint de malaises. Un collectif de défense du CHU demande la "délocalisation externe et totale" le temps de "réhabiliter" ce "bâtiment malsain", selon le docteur Mona Hedreville, porte-parole du collectif. La direction, de son côté, demeure "persuadée que le plan de nettoyage en site occupé est la meilleure solution". La tension monte, les arrêts maladie de médecins se succèdent et lors de sa visite en Guadeloupe début mars, Annick Girardin, ministre des Outre-Mer, suspend la décision de la direction - tout en annulant sa visite du site. Le conseil de surveillance du CHU demande quelques jours plus tard une délocalisation partielle externe. Vendredi, cette orientation a été suivie par l'Agence régionale de santé (ARS) Guadeloupe.
Il s'agit, pour Jean Claude Lucina, directeur général adjoint de l'ARS, d'une délocalisation "en plusieurs phases", mais avec la volonté de conserver sur le site du CHU "le plateau technique" (urgences, laboratoire, imagerie et réanimation), "sinon on met la population en danger".
Selon lui, "on va avoir pendant pratiquement une année des travaux de nettoyage, de remise en état", avant de réintégrer le CHU. Une solution qui ne convient pas au collectif de défense représenté par le syndicat UGTG et le collectif de défense.2.0.
N.B HOSPIHUB : L' Appel d’offres ouvert, de niveau européen, concernant les marchés de construction du nouveau CHU de la Guadeloupe a été publié lors de la première semaine d'octobre 2017, pour la construction, les fluides, les équipements, les espaces extérieurs et les finitions. Les travaux ont été lancés en juin 2016 avec les travaux de terrassements généraux et de préparation du paysage, qui ont été confiés à des entreprises guadeloupéennes.

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Le chef de l’Etat béninois Patrice Talon, a été reçu par son homologue français Emmanuel Macron ce lundi 5 mars 2018 à Paris. Au cours de la conférence de presse conjointe des deux présidents à l’issue de leur entretien, Emmanuel Macron a annoncé le soutien de la France au Bénin dans plusieurs domaines.
Le président Patrice Talon s'est séparé du président français, visiblement satisfait des discussions et des accords de financement reçus de la partie française.
Cinq axes de coopération prioritaires ont été revisités au cours des échanges entre les Présidents Patrice Talon et Emmanuel Macron. Dans le domaine de la santé, la France va financer la construction d’un centre hospitalier universitaire dans la commune d’Abomey-Calavi, d’un montant de cent soixante quinze (175) millions d’euros.
Ceci, à travers l’Agence Française de Développement.
Il s’agit d’un projet dont la mission d’Assistance à Maîtrise d’Ouvrage avait été accordée en mars 2017 (cf notre publication) à AP-HP International, filiale de l’’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP).

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