
La Société d’Aménagement Zenata (SAZ), filiale du Groupe CDG et le groupe Saudi German Hospital (SGH) ont signé, le 04 mai 2018, une convention de développement et de gestion du pôle Santé de l’Eco-Cité Zenata.
Développé et géré par le groupe SGH sur 10 ha, le pôle Santé Zenata comprendra :
- un hôpital de 300 lits,
- six blocs de spécialités avec une offre complémentaire intégrant
- une université médicale,
- de la formation paramédicale,
- des résidences pour le personnel médical et pour les étudiants de l’université,
- une tour médicale pour les cabinets de médecins libéraux
- ainsi qu’une offre hôtelière (hôtel et appartements-hôtel).
L’hôpital de Zenata offrira une qualité de soins et une gestion hospitalière répondant aux standards internationaux. Il sera accrédité Joint Commission International (JCI).
Plusieurs opérateurs, dont des français étaient intéressés.
Centre hospitalier et de formation - crédit : zenataecocity.ma
En savoir plus sur les acteurs principaux :
Créée en 2006, la Société d’Aménagement Zenata, a pour mission la conception et l’aménagement global de l’Eco-Cité de Zenata, elle est aussi garante de la cohérence globale du projet, de son développement et de sa mise en œuvre. L’Eco-Cité Zenata est un territoire d’une superficie de 1 830 ha, situé dans la commune d’Ain Harrouda et dans la 2ème couronne Nord du Grand Casablanca. Il s’étend le long de la façade Atlantique, sur 5,35 km de côte et 3,5 km de profondeur, de la mer à l’autoroute..
L’Eco-Cité bénéficie d’une situation géographique stratégique, au carrefour des deux plus grandes villes du Royaume : Rabat, la capitale administrative et Casablanca, la capitale économique. Elle est également au croisement de différents hubs, d’infrastructures routières et ferroviaires, logistiques et aériennes
Zenata a pour ambition d’accueillir 300 000 habitants essentiellement issus de la classe moyenne et de créer 100 000 emplois à travers notamment 4 activités à forte valeur ajoutée : un pôle santé, un pôle éducation, un pôle commercial et un pôle logistique.
Les financements de la Ville nouvelle, sont, selon les informations du site institutionnel, français et européens, et répartis ainsi :
- Agence Française de Développement : prêt concessionnel non souverain de 150 millions d'euros
- Banque Européenne d'Investissements : prêt de 150 millions d'euros
- Union Européenne : subvention de 4 millions d'€ avec un maximum de 30 millions d'euros
Pour sa part, Saudi German Hospital est un groupe hospitalier saoudien intégré, leader du secteur en Arabie saoudite et au Moyen Orient. Créé en 1988 par la famille Batterjee, le groupe emploie aujourd’hui + 8 000 salariés et gère + 9 hôpitaux avec + 1 900 lits et connait une forte croissance (16% de CA annuel).
Le groupe SGH couvre l’ensemble de la chaîne de valeur santé, incluant la construction, la gestion des hôpitaux, la formation dans les domaines de la santé (facultés de médecine, écoles de formation du personnel paramédical,…), équipements médicaux et chirurgicaux etc.
Les hôpitaux SGH disposent d’une infrastructure de premier rang et de technologies de pointe et entretiennent une expertise solide et reconnue renforcée par les partenariats stratégiques noués avec de nombreux hôpitaux et facultés de médecines allemandes leur permettant de disposer des derniers procédés médicaux ainsi que des dernières innovations dans la santé.

Depuis plus de 20 ans Karine Breack-Touzet évolue dans le domaine du projet hospitalier, ce qui l’a conduite à créer HOSPIHUB.
Elle est en constante relation avec les acteurs de la santé en France, au Maghreb et en Afrique. Son expertise s'étend aussi dans le tourisme de santé

La présidence togolaise a multiplié les visites de terrain et annonces en ce mois d'avril 2018. La colère gronde tant chez les patients que chez les représentants du personnel, concernant la vétusté, le manque de moyens des structures hospitalières publiques, depuis plusieurs mois.
Ainsi, le 29 avril dernier Le président togolais Mr Faure Gnassingbé a annoncé sa décision de construire deux nouveaux hôpitaux de référence capables de prendre en charge les cas qui nécessitent jusqu’à présent des évacuations à l'étranger.
Il en a profité pour confirmer la généralisation de la gestion externe des établissements publics existants et à venir. Un moyen de renforcer le management pour améliorer la qualité du système de santé.
Enfin dernier volet de la réforme, la formation des personnels : dès septembre, quatre écoles d’infirmiers et de sages-femmes seront ouvertes à Dapaong, Atakpamé, Kpalimé et Tsévié
Le président s’était rendu le mardi 24 avril au CHU Sylvanus Olympio de Lomé, le plus grand hôpital du pays, pour visiter la maternité, la chirurgie, le service de cardiologie et celui des maladies infectieuses et tropicales.
L’occasion de discuter avec les patients, d’échanger avec le personnel sur les conditions de travail et la qualité des soins. Les carences sont évidentes dans le secteur public de la santé. Le chef de l’Etat a admis en être conscient.
Cette visite fut l'occasion d'annoncer que le CHU de Lomé bénéficierait d'une gestion externalisée, dans le cadre d'un contrat avec la société CREDES, des phases pilote ayant été menées avec succès au CHR d’Atakpamé et au CHP de Blitta.
Pour autant, préviennent les autorités, pas de privatisation rampante : "l’Etat ne se désengage pas. La contractualisation permet de trouver des solutions à l’insatisfaction des patients, à la baisse du taux de fréquentations des structures sanitaires publiques, d’offrir un service de qualité aux patients. Bref l’Etat assurera tous ses engagements financiers et les sous-traitants se contenteront d’assurer la gestion", a expliqué Moustapha Mijiyawa, le ministre de la Santé.
L’hôpital emploie 1271 personnes (médecins, chirurgiens, infirmiers, sages-femmes …). Il assure plus de 100.000 consultations chaque année et réalise des dizaines de milliers d’interventions chirurgicales. Mal géré, largement déficitaire, peu accueillant pour les malades, dépourvu d’équipements de pointe, le CHU devrait bénéficier d’une seconde vie grâce à l’arrivée d’un gestionnaire rigoureux.
La morgue, la pharmacie, le laboratoire et la radiologie sont les quatre principaux départements concernés par cette contractualisation.
Pour sa part, Israël construit, et équipe l’hôpital régional d’Atakpamé
L’hôpital régional d’Atakpamé (160km de Lomé, région des Plateaux), centre pilote de la nouvelle politique de santé, disposera dans quelques semaines d’une unité de traumatologie ultra-moderne, don d'Israël.
Les experts de l’Agence de coopération israélienne Maschav ont achevé la construction et l’aménagement du bâtiment et tous les équipements nécessaires à cette structure d’urgence ont été installés.
Début mai, des médecins et spécialistes israéliens dirigés par le Dr Yosef Baratz seront sur place pour une session de formation des équipes locales à la gestion de l’urgence, et de ses pathologies spécifiques : brûlures graves, traumatismes crâniens, traumatismes abdominaux...
L’Agence de coopération israélienne qui fête son 60e anniversaire est active en Afrique depuis des décennies. Le Togo est le premier pays africain où Mashav a installé cette unité de traumatologie.
Toutes ces annonces sont-elles la réponse au malaise existant depuis plusieurs semaines ?
Pour mémoire, le 09 Avril dernier, Jeune Afrique faisait état de la situation sociale concernant la santé publique : "Les agents du secteur de la santé poursuivent depuis plusieurs semaines des grèves à répétition au Togo. Pour la première fois depuis le début du mouvement, les syndicats réclament le départ du ministre de la Santé. Malgré quelques mesures mises en place, la situation dans les structures sanitaires publiques se dégrade chaque jour un peu plus.
Alors que le climat politique reste agité au Togo, notamment avec l’appel de la coalition de l’opposition à de nouvelles marches contre le président Faure Gnassingbé, le climat social reste lui aussi fortement perturbé. Depuis près de trois semaines en effet, les agents du secteur de la santé multiplient des grèves à répétition, un mouvement entamé en début d’année et qui concerne également le secteur de l’éducation. À Lomé, l’activité est ainsi paralysée dans plusieurs hôpitaux publics". lire la suite sur Jeune Afrique

Depuis plus de 20 ans Karine Breack-Touzet évolue dans le domaine du projet hospitalier, ce qui l’a conduite à créer HOSPIHUB.
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La séance du jeudi 19 avril 2018 à l'Assemblée nationale du Mali a apporté une belle satisfaction au ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, le Pr. Samba Ousmane Sow : il a obtenu le quitus pour la création des hôpitaux de Kita, Nioro, Koulikoro, Bougouni, Koutiala, San et Markala. Ce chantier coûtera 94 milliards de F CFA ( soit environ 143 millions d'euros) à l’Etat.
“Quel député ne va pas accepter qu’on transforme les maternités en Centre de santé communautaire (Cscom), les Cscom en Centre de santé de référence (CS-Réf), tous les CS-Réf en hôpitaux de 2e référence, tous les hôpitaux de 2e en 3e et les 3e en 4e référence ? Le Mali est désormais engagé à atteindre la couverture sanitaire universelle. C’est la première fois que le développement de la santé prend en si peu de temps une accélération dans la pratique après 15 années de discours”, a expliqué avec insistance le ministre de la Santé et l’Hygiène publique devant l’Assemblée nationale, le 19 avril.
La détermination du Pr. Samba Ousmane Sow a convaincu les élus de la nation à ratifier, à l’unanimité, les sept ordonnances adoptées par le conseil des ministres le 10 janvier portant création des hôpitaux de Kita, Nioro, Koulikoro, Bougouni, Koutiala, San et Markala.
Ces différents projets font partie intégrante du Programme d’urgence présidentielle, et plus particulièrement celui de la réforme du système de santé engagé par le ministère de la Santé et de l’Hygiène publique. Troisième référence pour Koulikoro et 2e référence pour les autres, la création de ces hôpitaux renforcera la couverture sanitaire et améliorera les conditions de prise en charge des populations.
“Ces hôpitaux ont pour mission d’assurer le diagnostic, le traitement des malades, des blessés et des femmes enceintes, prendre en charge les cas d’urgences et les cas référés, assurer la surveillance des maladies à épidémie, etc.”, a indiqué Boubacar D. Sissoko, président de la Commission de la santé, du développement social et de la solidarité de l’Assemblée nationale.
Pour ce dernier, la réalisation des infrastructures de santé ne suit pas nécessairement la logique de la carte administrative du pays. “Elle se fonde surtout sur les critères démographiques mais aussi des critères opérationnels notamment l’accessibilité géographique et des considérations socio-anthropologiques. Les localités concernées par ces projets, répondent aux critères”, a-t-il précisé.
La ratification des ordonnances par l’Assemblée nationale, est un grand soulagement pour les acteurs du secteur de la santé des villes choisies. A Markala où la pose de la première pierre du nouvel hôpital est attendue très prochainement, le médecin-chef du CS-Réf local justifie techniquement la future infrastructure : “Aujourd’hui, le CS-Réf de Markala a montré ses limites non seulement par la qualité des locaux et par le plateau technique. Markala, par sa position géographique, mérite un hôpital. Nous recevons beaucoup de complications, mais sommes obligés d’évacuer ces patients sur Ségou faute de matériels souvent au niveau du bloc opératoire et de la médecine”, a souligné Dr. Dramane Fomba, médecin chef du CS-Réf de Markala.
Le ministre de la Santé a promis aux députés la disponibilité des ressources humaines en quantité et en qualité pour les nouveaux hôpitaux.

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Le projet de conception-réalisation du centre proposé par l’entreprise Demathieu et Bard et le cabinet d’architecte Vallet de Martinis a été retenu la semaine dernière, parmi trois projets finalistes.
Cette future clinique soins-études est un projet à vocation régionale issu d’une collaboration entre la Fondation Santé des Etudiants de France, l’ARS Grand-Est, le Centre hospitalier et la Mairie de Vitry-le-François, dans le cadre du plan national « Bien-être et santé des jeunes ».
Cette clinique de 80 lits d’hospitalisation à temps complet et de 5 places d’hôpital de jour permettra à des jeunes de 15 à 21 ans de bénéficier de soins psychiatriques tout en leur permettant de reprendre ou poursuivre leur scolarité.
Les prises en charge seront assurées, pour les soins, par des professionnels de la santé mentale, et pour les études par des enseignants de l’Education nationale. La démarche thérapeutique reste prioritaire et détermine l’organisation des études.
Située au carrefour de Reims, Nancy et Troyes, la clinique a vocation à s’inscrire en aval (second recours) et en complémentarité des professionnels, dispositifs, et établissements de santé mentale du territoire.
La clinique permettra une prise en charge en hospitalisation libre, en milieu ouvert et la réalisation d’un projet d’insertion scolaire ou professionnelle. Les patients seront admis après demande de médecins psychiatres référents :
- Troubles anxieux ou dépressifs sévères
- Troubles de l’humeur
- Suite d’épisodes psychotiques aigus
- Premières décompensations schizophréniques
- Troubles des conduites alimentaires
- Troubles de la personnalité sévères (dont les troubles borderline)
- Ainsi que certains jeunes présentant un syndrome d’Asperger
Le projet sera défini en concertation avec le patient, sa famille, et l’équipe (ou le praticien) adresseuse, et associera les soins psychiatriques à un projet éducatif et scolaire dont le but est la réinsertion sociale.
La Fondation Santé des Etudiants de France engage un programme d’investissement significatif ; une partie des locaux du centre hospitalier destinés à cette nouvelle activité sera rénovée, et un nouveau bâtiment sera construit en contiguïté.
Le Planning :
- Décembre 2017 Délivrance de l’autorisation de l’activité de soins en psychiatrie et pédopsychiatrie par l’ARS Grand Est
- Printemps 2018 Réalisation des travaux préparatoires par le Centre hospitalier de Vitry-le-François Sélection du projet architectural
- Automne 2018 Lancement du chantier par la fondation
- Automne 2019 : Ouverture de la clinique

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Lors de sa visite à Jendouba - au nord ouest de la Tunisie - samedi 14 avril 2018, le ministre de la Santé Mr Imed Hammemi a annoncé un ensemble de mesures en destinées à améliorer l'offre hospitalo-sanitaire de la région :
- création de nouvelles spécialités dans des hôpitaux existants
- renforcement des effectifs des centres de santé de base.
- lancement d'’un projet pilote de numérisation des services sanitaires à l'hôpital de Fernana,
- création, avant octobre prochain, d’une unité médicale mobile d'urgence à l'hôpital régional de Tabarka qui disposera de nouvelles spécialités en réanimation médicale, pédiatrie, ophtalmologie et gynécologie avant juin 2018.
- création d'une unité médicale d'urgence à l'hôpital local de Ghardimaou.
- démarrage en Janvier 2019 des travaux de construction de l'hôpital régional de Ghardimaou
- transformation de l'hôpital local de Bousalem en un hôpital régional.
Le ministre s'est engagé à mettre en place une commission de suivi de la mise en œuvre de ces mesures.

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Le Groupe hospitalier Paris Saint-Joseph (GHPSJ)a inauguré le 9 avril 2018 son Unité de Chirurgie Ambulatoire (UCA) en présence de Monsieur Christophe Devys, directeur général de l’Agence Régionale de Santé (ARS) et de Madame Carine Petit, maire du 14ème arrondissement.
Cette unité, située dans le bâtiment Sainte Geneviève du pôle des spécialités chirurgicales, a été conçue par étapes successives. La permutation d’une unité d’hospitalisation conventionnelle et l’UCA a permis de la positionner en entrée de l’hôpital et ainsi de faciliter les arrivées des patients.
Puis, l’UCA s’est progressivement développée en transformant des chambres d’hospitalisation conventionnelle. L’augmentation de capacité de l’unité a également été obtenue par une meilleure gestion du temps de présence dans l’unité, ce qui a permis l’amélioration du taux de rotation par fauteuil.
Des transformations architecturales pour servir de nouveaux parcours ambulatoires D’un montant de 1,1 million d’euros (travaux et équipements), la transformation architecturale conduite a permis de créer de nouvelles modalités d’accueil des patients et de nouveaux parcours. Ceux-ci commencent dès la programmation en consultation et se poursuivent lors du retour à domicile des patients. L’information délivrée au patient joue un rôle majeur dans la conception de ces parcours.
L’arrivée en UCA : pensée pour rassurer les patients Située à l’entrée de l’hôpital pour faciliter son accès, l’UCA accueille les patients dans un premier espace où ils s’enregistrent électroniquement. Ils sont ensuite appelés par les assistantes médicales en fonction de leur heure de programmation. Cette organisation permet d’optimiser les passages au bloc opératoire et les temps d’attente des patients.
Les formalités administratives accomplies, les patients rejoignent, en présence d’une aide-soignante, un vestiaire où ils revêtent la tenue de l’opéré. Cette tenue a été pensée pour être confortable, pratique et seyante. Ainsi, les patients mettent une blouse, un peignoir blanc en éponge et des chaussons. Ils sont munis d’une pochette dans laquelle ils pourront déposer leurs prothèses (lunettes, dentier, perruque etc…) au moment de l’entrée au bloc opératoire. Les patients, après vérification des constantes par une infirmière, se rendent dans la salle de transit.
Par ailleurs, les patients sont équipés d’un bracelet DigiSoin qui permet de suivre leur parcours ambulatoire. Chaque étape peut ainsi être optimisée pour éviter des temps d’attente inutile et être en mesure d’informer les accompagnants. Ce projet pilote a été développé en partenariat avec Air Liquide Healthcare, expert dans le domaine de la gestion des flux complexes. La descente à pied au bloc opératoire Pour garder leur autonomie le plus longtemps possible et diminuer l’anxiété liée à l’intervention chirurgicale, les patients descendent au bloc opératoire à pied, accompagnés par un brancardier.
En revanche, le retour du bloc opératoire en UCA s’effectue en fauteuil ambulatoire. Le patient est alors accueilli dans un box individuel pour surveillance. Le principe de « marche en avant » permet une récupération optimale du patient dès sa sortie du bloc opératoire A l’issue de l’opération, le patient est installé dans un fauteuil ambulatoire de réveil qu’il peut lui-même moduler à sa convenance (position assise, allongée, ..). Pour une réadaptation rapide, la position verticale est recommandée par exemple.
La dernière étape dans un salon « cosy » Lorsqu’il est apte, le patient rejoint le salon, dernière étape du parcours où lui sera servie une collation. Ce salon au design contemporain évoque une salle à manger, plus qu’un environnement hospitalier, avec la présence d’un écran de télévision. Le patient attend la venue de son accompagnant, indispensable à sa sortie. Après avoir été vu par un médecin, qui signe son autorisation de sortie, une infirmière lui remet son compte rendu d’hospitalisation et les documents nécessaires à sa sortie (ordonnances, arrêt de travail, consignes particulières …).
L’EXPERIENCE PATIENT COMME LEVIER DE PROGRES PERMANENT
L’expérience patient a permis d’améliorer le parcours de l’UCA par le biais de « focus group » de patients. La méthodologie utilisée a reposé sur l’obtention de commentaires qualitatifs de patients, nourris au préalable par une approche quantitative.
Cette démarche a permis de valider le bien-fondé de la descente au bloc à pied avec un brancardier (plébiscitée par tous), la tenue vestimentaire préopératoire proposée et la possibilité de garder dans une pochette dédiée ses effets personnels (prothèses auditives, lunettes, téléphone …). Elle a permis aussi d’identifier des pistes d’amélioration avec l’installation d’horloges tout au long du parcours pour donner des repères temporels, la modification du confort du mobilier du salon avant la sortie et la possibilité d’être accompagné par un aidant dans le vestiaire.
Une expérimentation va être menée pour limiter le temps d’attente lié à l’obtention de l’autorisation médicale de sortie du patient. Dans certains cas, et avec la présence d’une infirmière, une consultation en vidéo conférence sera donnée en direct par le chirurgien depuis le bloc opératoire. Au regard des réponses données par le patient à ses questions, le praticien donnera son autorisation de sortie. "Cette démarche positionne bien le patient au centre de notre organisation, qui est le principe du fonctionnement de la chirurgie ambulatoire. Elle expose les soignants aux commentaires des patients de façon constructive et est source de progrès » commente le docteur Monique Sigismond, coordonnateur de l’Unité de Chirurgie Ambulatoire.

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A la suite d'un appel d'offres lancé le 18 octobre 2017, cinq candidatures étaient parvenues à la commission mise en place par le gouvernement de l'Union des Comores, pour la construction du Centre Hospitalier Universitaire national El-Maarouf.
Le choix ayant été arrêté sur la candidature chinoise de l'entreprise China Shenyang international economic & technical cooperation corporation limited (Csyic), la cérémonie de signature du contrat s'est tenue le 4 avril 2018, en présence du chef de l’État, du ministre des Finances, et du ministre de la Santé, au palais de Beit-Salam.
Le budget global consacré à cette nouvelle infrastructure sanitaire est de 26 milliards 900 millions de francs comoriens ( soit environ 54,5 millions d'euros), financés en fonds propres.
Le bâtiment sera construit six niveaux, s'étalera sur une superficie de 40.000 mètres carré et sera doté d’une capacité de 600 lits. Le futur hôpital El-Maarouf répondra aux normes internationales en matière de prise en charge médicale, et son offre pourrait diminuer le coût des évacuations sanitaires, évalués à plus de 6 milliards de francs comoriens.
Les travaux se dérouleront en trois tranches, et doivent s'achever en trente-six mois. La société chinoise dispose d’un délai de deux mois d’installation du chantier. Sot un démarrage des travaux courant juin.
Mr Saïd Ali Saïd Cheyhane, Ministre des Finances, a tenu à lever toute ambiguïté quant à la disponibilité des fonds : ”Si nous ne respectons pas le contrat signé, l’entreprise est en droit de nous poursuivre. Nous n’aurions jamais signé ce contrat si les fonds n’étaient pas disponibles. L’argent est là, les travaux vont démarrer comme prévu. Si à l’avenir il y a des soucis, cela ne sera pas des soucis d’argent”.

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"Un deuxième centre hospitalo-universitaire à l’échelle de la wilaya de Annaba a été projeté, dans la perspective d’améliorer la prise en charge des besoins de l’Est du pays". C’est ce qu'a déclaré le directeur de wilaya de la santé, de la population et de la réforme hospitalière, le Dr Mohamed Dameche, à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de la santé, le 7 avril dernier.(source)
La wilaya s’apprête à réceptionner 700 lits d’ici trois ans à El Bouni et dont 120 ont été réceptionnés à l’établissement hospitalier spécialisé (EHS) et 120 autres en cours de construction à l’hôpital de cardiologie. Par ailleurs, d’autres projets en suspens seront relancés, parmi lesquels figurent dix polycliniques, afin d’atteindre la moyenne nationale en terme de prise en charge des malades.
Il faut ajouter une opération de réhabilitation et de modernisation des structures médicales existantes, prévoyant notamment la réalisation de deux blocs opératoires,au sein de l’établissement public hospitalier de Ain Berda et à celui de Chetaibi.
On apprend dans le même contexte que la wilaya a octroyé une aide financière aux douze communes pour leur permettre de réhabiliter les structures de santé de proximité.

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A l’issue du conseil des ministres du 4 avril 2018, le Porte-parole du gouvernement, a annoncé la signature de l’accord pour le financement d’un centre national de radiothérapie et d’oncologie à Grand-Bassam.
D’un coût estimé à 69,525 milliards de FCFA, ce centre de radiothérapie et d’oncologie médicale aura une capacité d’accueil de 200 lits. Ce sera la seconde infrastructure du pays, avec celle qui a été inaugurée en décembre 2017 au sein du Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Cocody* (La pose de la première pierre de celui-ci avait eu lieu le 23/09/2015 - cf notre article).
Situé à Grand-Bassam cet édifice va positionner la Côte d’Ivoire en tant que "pôle médical en Afrique". Le prêt de financement s’étale sur une durée de 40 ans et un différé de 10 ans.
L'opération construction de ce premier grand centre de cancérologie ivoirien est le fruit d’un accord de coopération entre la Corée du Sud et la Côte d’Ivoire, paraphé, le 8 février dernier, par la ministre de la Santé et de l’hygiène publique, Dr Raymonde Goudou Coffie et l’ambassadeur de la Corée du Sud en Côte d’Ivoire, Rhee Yong-Il.
*L'inauguration officielle du premier Centre de radiothérapie de Côte d’Ivoire s'est tenue ce lundi 18 décembre 2017 au CHU de Cocody.. Entièrement construit sur fonds propres ivoiriens, la mise sur pied du centre a été réalisée grâce à un partenariat ivoiro-marocain. La contribution du Maroc a concerné également le fonctionnement du centre. «Unique dans la sous-région» et pouvant accueillir entre 160 et 200 patients par jour, le nouvel établissement a nécessité un investissement de 13 milliards de francs CFA.
Lors de l'inauguration du Centre de radiothérapie de Côte d’Ivoire, au CHU de Cocody- Décembre 2017

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Parmi les 20 postulants en juin dernier, quatre projets, tous de très grande qualité, ont fait l'objet d'analyses par la commission technique de construction et plus de 250 professionnels réunis en groupes de travail sur les trois premiers mois de l'année.
Mardi 27 mars 2018, un jury composé de représentants de Caen La Mer, de la communauté médicale, soignante et universitaire du CHU de Caen Normandie et de trois architectes a examiné les 4 projets pré-sélectionnés et a désigné comme lauréat du concours le groupement de maîtrise d'œuvre dont l'architecte mandataire est AIA Architectes.
Le groupement de maitrise d'oeuvre dont l'architecte mandataire est AIA Architectes aura la mission de concevoir et réaliser le nouvel établissement qui accueillera ses premiers patients en 2026 après une première phase de livraison prévue en 2021/2022 pour la logistique, la biologie et la pharmacie du CHU.
Les prochaines étapes seront celles de la mise au point du marché de maîtrise d'œuvre en vue d'une signature avant l'été et du lancement des phases d'études dès la rentrée de septembre 2018 afin de pouvoir présenter la maquette du nouveau CHU de Caen Normandie en tout début d'année 2019 et d'envisager la pose de la première pierre courant 2020.
Entrée Ambulatoire - Crédit photo : AIA Life Designers
Le nouveau CHU en quelques chiffres :
- 1049 lits et places dont 797 lits reconstruits et 140 lits de soins critiques
- 85 % de chambres individuelles au confort hôtelier moderne
- 35 salles de bloc et 26 salles d'imagerie à construire
- Une surface totale de 110 000 m²
- Une emprise totale de 12,5 hectares sur le site actuel du CHU (Côte de Nacre)
- 501 millions d'euros en valeur finale toutes dépenses confondues dont 54 millions consacrés aux nouveaux équipements et 20 millions pour les systèmes d'information
Il s’agit de l’une des plus importantes opérations de reconstruction de cette décennie qui va permettre de moderniser significativement l’offre hospitalière publique de la Région Normandie.
Les prochaines étapes seront celles de la mise au point du marché de maîtrise d'œuvre en vue d'une signature avant l'été et du lancement des phases d'études dès la rentrée de septembre 2018 afin de pouvoir présenter la maquette du nouveau CHU de Caen Normandie en tout début d'année 2019 et d'envisager la pose de la première pierre courant 2020.
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