
Le gouvernement mauricien, par le ministre Anwar Husnoo a signé un accord de prêt avec le Kuwait Fund for Arab Economic Development ce jeudi 21 juin. Le montant d’un peu plus de Rs 900 millions de dollars servira à financer la première phase du projet d'hôpital universitaire à Flacq, et plus précisément à Côte d'Or.
Le Kuwait Fund participe à hauteur de 20,19% du coût total de la première phase, estimé à Rs 4 milliards - soit environ 98 millions d'euros.
Le nouvel établissement de santé sera doté de 500 lits. La construction et l’achat d’équipements seront également financés par le Saudi Fund for Development à hauteur de 39,58% et l’Arab Bank for Economic Development in Africa (15,83%). L’Etat mauricien couvrira 24,4% du coût total.
Par ailleurs, la construction à Côte-d’Or d’un “medical hub” comprendra un Eye Hospital moderne, un entrepôt pour les produits médicaux, un New National Health Laboratory Services Center et un Ayush Hospital pour les traitements d’ayurvédique.
Le gouvernement prévoit également un centre de cancer et une caravane mobile entièrement équipée pour promouvoir le dépistage du cancer du sein et cervical. D’autre part, Rs 100 millions seront injectées dans l’e-Health et enfin 10 spécialistes, 10 Community Physicians, sept psychologues, 50 infirmiers stagiaires et 30 sages-femmes stagiaires seront recrutés.

Depuis plus de 20 ans Karine Breack-Touzet évolue dans le domaine du projet hospitalier, ce qui l’a conduite à créer HOSPIHUB.
Elle est en constante relation avec les acteurs de la santé en France, au Maghreb et en Afrique. Son expertise s'étend aussi dans le tourisme de santé

Le Groupe hospitalier de Bretagne-Sud l'annoncé : le chantier du futur hôpital à Riantec, près de Lorient, va démarrer en septembre.La phase préparatoire a débuté en fin d'année 2017, par la création d'un parking provisoire, opérationnel début 2018. (cf notre publication) .
Place à présent, en juillet, à la préparation du chantier qui débutera en septembre, avec la réalisation des fondations.
Le projet consiste à reconstruire l'établissement en regroupant l'ensemble de l'activité sanitaire et d'ehpad sur un nouveau bâtiment unique d'une capacité de 45 lits médecine/ssr, 163 lits d'ehpad et 30 lits d'usld à construire. Les chambres, individuelles, seront réparties dans des unités de 15 lits disposées en carrés.
L'ouverture est prévue début 2021.
"Le coût total des travaux s’élève à 35 000 000 €, dont 4 053 000 € seront subventionnés par le Conseil départemental et 2 000 000 € par l’Agence régionale de santé. « Nous recherchons d’autres subventions. » a fait savoir le Directeur.
Un emprunt sur 35 ans est prévu. Il s’agit du projet le plus important du groupe hospitalier, qui engage également 20 millions d’euros pour le regroupement des trois sites de Quimperlé en un site unique et pour une mise aux normes des conditions d’accueil au Faouët."
La direction garantit le maintien du nombre d’aides soignants. « Seuls les contrats administratifs et techniques seront réduits et réaffectés au sein du groupe hospitalier." selon Ouest-France.
Un projet confié à AIA Architectes.

Depuis plus de 20 ans Karine Breack-Touzet évolue dans le domaine du projet hospitalier, ce qui l’a conduite à créer HOSPIHUB.
Elle est en constante relation avec les acteurs de la santé en France, au Maghreb et en Afrique. Son expertise s'étend aussi dans le tourisme de santé
Ajouter un commentaire

La Ministre des Solidarités et de la Santé a donné son accord pour la construction d’un hôpital neuf sur le plateau de Saclay, et a attribué un montant d’aides de 65M€ à l’appui du projet. L’avis favorable qui avait été formulé par le COPERMO le 30 mai 2018 a donc été suivi sur ce dossier, dont la mise en oeuvre permettra « de moderniser et d’adapter l’offre de soins publique, et d’anticiper les mutations démographiques attendues sur le territoire ». Le projet comporte deux volets complémentaires et indissociables : la transformation de l’offre de soins publique dans le Nord-Essonne et la construction d’un nouvel hôpital de soins aigus sur le plateau de Saclay en remplacement des trois sites actuels du GHNE à Longjumeau, Orsay et Juvisy.
Le nouvel hôpital de 416 lits et places, résolument tourné vers l’ambulatoire et les pratiques médicales innovantes, prendra en charge approximativement le même nombre de séjours hospitaliers qu’actuellement. Au besoin, il a été conçu pour pouvoir être rapidement étendu de 63 lits supplémentaires. De très hauts standards de fonctionnalité, de confort et de qualité environnementale seront atteints dans cette structure neuve de 45 000m², construite sur un terrain de la ZAC de Corbeville.
La mise en œuvre de cette réorganisation d’ampleur a débuté avec la fusion en 2016 et 2017 des 3 établissements et s’achèvera en 2024 à l’ouverture des derniers services du nouvel hôpital. Une première pierre est attendue dès l’automne 2018
Les ambitions du GHNE sont élevées sur l’ensemble des axes du projet. Une cible de performance maximale est recherchée en termes de qualité de prise en charge, d’accès aux soins, de confort, d’organisation des soins, de fluidité du parcours et d’innovation.
Le pari retenu est celui d’un séquençage des fonctions (ambulatoire - médicotechnique - hébergement) très net et formalisé dans l’architecture même du bâtiment, qui se veut compact. Les flux, exigences et contraintes du futur bâtiment de 5 étages ont été dessinés au fil des mois lors de multiples groupes de travail utilisateurs. Ils sont formalisés au sein du projet technique détaillé qui servira de support à l’architecte que le GHNE sélectionnera à l’issue d’un appel d’offre à paraître au 1er semestre 2019.
La conception même du futur bâtiment et ses liaisons fonctionnelles d’hospitalisation ont été pensées autour d’unités d’hébergement de 15 lits, regroupées en plateaux de 45 lits. Cette organisation, particulièrement efficiente, facilitera la prise en charge pluri-disciplinaire des patients qui y seront hospitalisés. Les lits de médecine de l’établissement seront quasi-intégralement polyvalents, et non affectés à des spécialités comme c’est le cas actuellement. Le parcours de soins du patient sera fluidifié par la venue à son lit, des compétences médicales et paramédicales que sa situation exige, indépendamment de son lieu d’hébergement.
Cette organisation sera favorisée par un niveau de connexion et d’informatisation maximal des unités. Doté d’un système d’information hospitalier et de techniques de l’information et de la communication (TIC) performants, l’hôpital se fixe l’ambition d’être « zéro papier ».
Les nouveaux locaux et les organisations innovantes mises en place permettront d’assurer la prise en charge d’un nombre de patients quasi-identique à la situation actuelle dans ce bâtiment de 416 lits et places.
Les flux logistiques médicotechniques et hôteliers seront également optimisés, et très fortement automatisés. Le futur hôpital sera notamment équipé de transports automatiques lourds, de distributeurs de vêtements, d’un réseau pneumatique : ces équipements constituent un levier central de réduction de la pénibilité au travail.
Enfin, le nouvel hôpital, qui vise la certification NF Bâtiments Tertiaires - Démarche HQE® adaptée aux établissements de santé, se veut exemplaire au plan environnemental. Cette approche citoyenne sera par ailleurs source d’économies au plan thermique et énergétique. Un hôpital ancré dans l’environnement du plateau de Saclay.
L’hôpital a la volonté de s’intégrer pleinement dans l’éco-système de recherche et d’innovation du plateau. En profitant de la présence sur place d’un réseau de start-up, d’écoles d’ingénieurs et d’industriels, le GHNE travaille à la création d'un « living lab » qui jouera le rôle d’incubateur, notamment pour les projets de médecine connectée.
Le partenariat actuel avec le Commissariat à l’Energie Atomique, dont le service hospitalier Frédéric Joliot (SHFJ) est installé dans l’enceinte de l’hôpital d’Orsay depuis 1958, sera maintenu. Un bâtiment de recherche s’installera sur une parcelle contiguë au GHNE et reliée par une galerie sous-terraine. Cette solution garantira un accès direct des patients hospitalisés aux examens de médecine nucléaire, et permettra également au GHNE de continuer à bénéficier d’équipements exceptionnels, comme la TEP IRM.
Enfin, une offre particulière à destination des étudiants du plateau sera proposée au sein même de l’hôpital. Un centre de santé, installé dans le Pôle ambulatoire et bénéficiant d’un accès privilégié au plateau technique, sera géré par la Fondation Santé des Etudiants de France.
Le corollaire indissociable de la construction du nouvel hôpital est la définition d’un maillage territorial repensé, assis sur des structures innovantes. A ce titre, des centres de consultations et soins urgents (CCSU) seront installés sur les communes de Longjumeau, de Juvisy et de Sainte-Geneviève-des-Bois.
Ils seront les antennes ambulatoires de l’hôpital de Saclay, réparties sur le territoire et donneront accès à une offre de consultations d’urgence à 30 000 patients par an et par centre, grâce à une présence médicale et infirmière et à un plateau technique adapté.
Un accès à une offre de spécialité (médecine, chirurgie et suivi de grossesse) sera assuré grâce à l’organisation de consultations avancées dans ces locaux. Enfin un lien permanent sera assuré avec l’hôpital de Saclay, grâce à un déploiement de télé-médecine et de systèmes d’information adaptés.
Ce projet, élaboré en concertation avec l’ARS, sera mis en œuvre en lien avec la médecine libérale et les établissements de santé volontaires du territoire, publics ou privés. Un premier centre expérimental est en fonctionnement à Longjumeau depuis décembre 2017. Il a d’ores et déjà pris en charge 7 000 patients et donne entière satisfaction.

Depuis plus de 20 ans Karine Breack-Touzet évolue dans le domaine du projet hospitalier, ce qui l’a conduite à créer HOSPIHUB.
Elle est en constante relation avec les acteurs de la santé en France, au Maghreb et en Afrique. Son expertise s'étend aussi dans le tourisme de santé
Ajouter un commentaire

Livré et réceptionné depuis avril dernier, le nouveau bloc opératoire de l'établissement public hospitalier (EPH) Kaci Yahia de M'Chedallah (Est de Bouira) est en phase d'installation des équipements, et sa mise en service interviendrait à la fin du mois du Ramadan- soit le 15 juin 2018.
Le nouveau bloc opératoire est composé, d’une salle d'opération pour les accouchements et les césariennes, d'une salle de réveil de cinq 5 lits, d’un cabinet médical et d’un bureau d’accueil. Il a été réalisé sur fonds propres de l'EPH de M’Chedallah, pour un montant de l’ordre de 4,8 milliards de centimes (de dinars algériens) soit environ 350 000 euros.
L'EPH de M’Chedallah augmente sa capacité d’accueil à 101 lits, se répartissant désormais ainsi :
- 28 en gynécologie et pédiatrie
- 30 en médecine interne
- 20 en chirurgie
- 8 aux urgences
- et 10 lits en hémodialyse
La circonscription de M’Chedallah a bénéficié d'un projet d’un nouvel hôpital de 120 lits, en périphérie du chef-lieu de daïra à Vouaklane. Les travaux accusent un énorme retard, malgré la pression exercée sur l’entreprise chargée de la réalisation.

Depuis plus de 20 ans Karine Breack-Touzet évolue dans le domaine du projet hospitalier, ce qui l’a conduite à créer HOSPIHUB.
Elle est en constante relation avec les acteurs de la santé en France, au Maghreb et en Afrique. Son expertise s'étend aussi dans le tourisme de santé
Ajouter un commentaire

Ce mardi 6 juin 2018 a eu lieu la présentation du futur bâtiment du pôle médecine physique et réadaptation du CHU de Nantes.
Philippe Sudreau, directeur général, Pr Antoine Magnan, président de CME, Pr Brigitte Perrouin-Verbe, chef du pôle MPR en parlent ainsi, d'une seule et même voix :
« Le CHU de Nantes est actuellement l’un des établissements de référence sur le plan national en matière de médecine physique et de réadaptation (MPR). Afin de renforcer encore cette expertise et de relever les défis de l’hôpital de demain, il a pour objectif de conduire, d’ici 2022, une reconstruction complète de ce pôle d'activité.
Au-delà de l’opération architecturale, c’est une conception du soin et de la relation au patient que les équipes ont travaillée durant les cinq années de préparation du projet. Hospitalier, ce futur centre repose sur un principe fondamental d’accessibilité universelle au grand handicap et intègre une dimension numérique importante permettant de renforcer autant que possible l’autonomie du patient tout en assurant la sécurité de sa prise en charge. Spécialisé, il offre un plateau technique de rééducation et de réadaptation de haut niveau comprenant kinésithérapie, ergothérapie, neuropsychologie, balnéothérapie ou encore des locaux de simulation contribuant au développement de nouvelles techniques de prise en charge.
Placé sous le parrainage de Philippe Pozzo di Borgo, personnalité publique engagée au service des patients neuro-lésés, ce futur plateau nous permet de faire connaître les prises en charge dédiées au grand handicap, qui font honneur à l’hôpital public. C’est également une occasion de saluer et remercier les équipes qui se mobilisent au quotidien dans l’accompagnement de ces patients ».
Depuis 40 ans, le pôle de médecine physique et réadaptation accompagne plus de 10 000 patients par an en hospitalisation et en consultation grâce à ses 400 professionnels : médecins, soignants, rééducateurs, techniques et administratifs. Domaine d’excellence du CHU de Nantes, il porte un projet ambitieux de reconstruction complète de ces bâtiments pour mieux prendre en charge ses patients.
UNE EXPERTISE RECONNUE
Son expertise multidisciplinaire est reconnue dans sa composante locomotrice et thoracique ainsi qu'aux niveaux international et national concernant sa composante neurologique.
Historiquement le plus ancien, le service universitaire de médecine physique et de réadaptation neurologique constitue l'un des plus importants services dans ce domaine. Seul site régional de référence et d’expertise des blessés graves du système nerveux et atteints de lésions cérébrales et de la moelle épinière graves, il est également un des principaux centres ayant décliné l’ensemble de la prise en charge de ces patients, de la phase aiguë au suivi au sein d’unités spécifiques. Ce service, devenu un véritable "Centre Universitaire du Handicap", est aujourd’hui un guichet unique d’accès aux soins pour ces personnes lourdement handicapées. Dans les nouveaux bâtiments, plus de la moitié de l’offre de soins sera dédiée à la prise en charge du grand handicap neurologique. Le service de médecine physique et de réadaptation locomotrice et thoracique développe par ailleurs son offre pour s’ouvrir à la réadaptation cardiologique.
Le pôle de médecine physique et de réadaptation dispose également, entre autres, d'une expérience spécifique dans le domaine de la médecine du sport. Son unité spécialisée dans ce domaine assure, avec le concours de l'Institut Régional de Médecine du Sport des Pays de la Loire, 4500 consultations spécialisées et bilans d'effort pour le suivi des sportifs, à la fois de haut niveau et pratiquants en loisir. 23 spécialistes médicaux et une équipe pluridisciplinaire de soignants sont mobilisés à cet effet.
LE FRUIT D’UNE DÉMARCHE COLLECTIVE
Ce projet est le fruit d’une démarche collective engageant infirmiers, aides-soignants, professionnels de la rééducation, médecins, administratifs en lien avec toutes les équipes logistiques et techniques. Dès l'origine, ces professionnels se sont investis pour concevoir un centre au service des patients et de leur entourage, intégrant les contraintes de fonctionnement liées à l’activité spécifique de médecine physique et de réadaptation.
Sur les 63 candidatures d'architectes reçues, trois projets ont émergé. Leurs porteurs comme la démarche reflétaient l'investissement collectif impulsé et attendu. Ainsi, il était indispensable qu’il s’agisse d’une équipe ayant l’habitude de travailler ensemble et disposant d'une expérience préalable architecturale dans le domaine de la médecine physique et de réadaptation. L’ergonome, impliqué dans le groupement de maîtrise d’œuvre retenu, les architectes, les conducteurs de travaux, sont tous venus en immersion au sein des services et des bâtiments actuels dans le souci de comprendre les pathologies des patients et de construire un centre au plus près des besoins.
UN PROJET ARCHITECTURAL FONCTIONNEL, ÉVOLUTIF ET ADAPTÉ
La reconstruction complète du pôle de médecine physique et de réadaptation permet la conception d’un bâtiment cohérent avec une organisation sur un nombre de niveaux limités.
- Un espace général d’accueil et d’orientation
- Un secteur logistique (vestiaires, logistique hôtelière, logistique du matériel)
- Des unités d’hospitalisation ( conventionnelle et de semaine)
- Un secteur ambulatoire (consultations, explorations, évaluations)
- Un plateau technique ( rééducation,réadaptation, réinsertion, balnéothérapie,salle de sport)
- Un espace tertiaire ( administration, bureaux médicaux,secrétariats, locaux d'enseignement)
Le développement durable ainsi que les possibilités d’évolutivité ont guidé les choix de construction. Les espaces ont ainsi été conçus de manière à permettre une modularité ultérieure.
Les travaux auront lieu en deux phases afin de permettre un maintien de l’activité pendant toute leur durée. Ainsi, le pôle fonctionnera temporairement à la fois entre des constructions nouvelles et une partie des bâtiments actuels pendant une période transitoire.
Dans un premier temps, seront transférés la balnéothérapie, les consultations, le plateau technique et les unités d’hospitalisation de médecine physique et de réadaptation neurologique ainsi que la salle de sport.
Ensuite, viendra le tour de la médecine du sport et du plateau technique de médecine physique et de réadaptation locomotrice et thoracique.
UNE AMBITION AU SERVICE DES PATIENTS
L'objectif premier est d'assurer un accompagnement optimal et personnalisé des patients en situation de grand handicap dans un environnement agréable et convivial.
L’accessibilité universelle est au cœur du nouveau centre : le patient ne doit pas être limité lors de sa rééducation ou de sa réadaptation. Cette préoccupation est traduite architecturalement par des espaces larges et adaptés, permettant la libre circulation des fauteuils roulants et des lits, de l’entrée publique aux espaces privés des chambres.
La présence d’une large rue centrale, éclairée naturellement et irriguant l’ensemble des services à chaque niveau, permet aux patients, personnels et visiteurs de se repérer facilement et forme des lieux de rencontres informels. Cet espace structurant contribue à renforcer le lien social.
Des lieux de vie sont également intégrés au nouveau pôle comme le « hall d’intégration », espace de convivialité central où se mêleront patients, proches et professionnels. Cafétéria, terrasse, atelier informatique, bureau des associations constitueront autant de services destinés aux patients. Des patios parsèment également le site pour offrir un temps de respiration.
La localisation des stationnements à des endroits stratégiques, par exemple proches de la zone dédiée à l’ambulatoire, est particulièrement appréciable pour les personnes à mobilité réduite. Un plus grand confort est offert grâce à l’amélioration des conditions hôtelières rendant les lieux plus agréables. Les chambres individuelles sont privilégiées et même exclusives pour les unités d’hospitalisation de médecine physique et de réadaptation locomotrice et thoracique. Des chambres doubles subsisteront, dans un souci thérapeutique, pour renforcer le lien entre patients et la dynamique de réadaptation positive qu'il permet.
Un parcours d’entraînement extérieur est à disposition des patients.
DES CONDITIONS DE TRAVAIL AMÉLIORÉES
Les espaces de travail et de soins, largement agrandis, sont fonctionnels et conçus pour faciliter au quotidien les missions des professionnels. Le regroupement des activités du pôle dans un bâtiment unique renforce l'interdisciplinarité et le travail en équipe des professionnels. Il rend possible l’utilisation commune d’un plateau technique neuf et du laboratoire d’analyse du mouvement.
Organisées par filière, les unités d’hébergement sont interconnectées pour faciliter l’intervention des professionnels en limitant leurs déplacements. De même, les postes de soins sont situés au plus près des patients nécessitant une surveillance rapprochée.
La reconstruction du pôle vise non seulement à répondre aux besoins d’aujourd’hui mais aussi à anticiper ceux à venir. Le projet est ainsi conçu au service de la médecine de demain.
UN DÉVELOPPEMENT DE L’OFFRE AMBULATOIRE
Plus de 30 places supplémentaires sont prévues pour accueillir les patients en ambulatoire afin de répondre aux attentes et aux besoins des patients. Les structures qui composent la prise en charge ambulatoire (consultations, hôpitaux de jour, explorations fonctionnelles et laboratoire d’analyse du mouvement) sont rassemblées au rez-de-chaussée pour accompagner ce développement. Cette zone comprend tous les moyens d’exploration nécessaires aux bilans et aux évaluations complexes pour les patients, simplifiant leur parcours de soins grâce au concept de « guichet unique ».
UN PLATEAU TECHNIQUE INNOVANT ET OPTIMISÉ
Un plateau technique de pointe permet d'assurer une prise en charge optimale pour tous les patients. Sa surface de 5 000m2, soit plus du double de l’espace actuel, rend possible la rééducation simultanée de 140 patients par 70 professionnels de santé. Dans cet espace commun dédié à la rééducation et à la réadaptation de l’ensemble des patients hospitalisés, sont implantés des équipements de haute technicité.
Ainsi, des matériels innovants comme l’exosquelette, outil d’exception d’assistance à la marche et de rééducation robotisée, seront pleinement exploités. De nouvelles techniques de rééducation et de réadaptation, notamment grâce aux locaux de simulation, seront développées afin de maîtriser encore davantage l’art de bien accompagner les patients. Prolongeant le plateau technique, une terrasse permet la pratique d’activités extérieures.
En plus d’une salle d’ergothérapie rénovée, des espaces sont prévus pour évaluer l’autonomie des patients et les possibilités d’adaptation de leur espace de vie. Un appartement thérapeutique disposant d’une cuisine adaptée et d’une pièce de vie a notamment été conçu pour faciliter leur retour à domicile. Enfin, des espaces sont dédiés aux tests et à la fabrique des équipements ou appareillages adaptés aux différents handicaps. Une piscine, quatre fois plus grande que l'équipement actuel, favorise l’accès des patients à un réapprentissage de la marche et de la nage dans de meilleures conditions, à travers des profondeurs adaptées et des équipements facilitant l’entrée dans l’eau. Le nouveau gymnase, grâce à des équipements à la fois réels (sports collectifs ou musculation, tables de ping-pong, stand de tir, mur d’escalade) et virtuels, offre un espace à la fois attractif et ludique à la rééducation.
UN CENTRE INTELLIGENT ET CONNECTÉ
Le nouveau bâtiment du pôle de médecine physique et de réadaptation sera équipé d’une technique informatique profondément innovante de gestion globale : « l’hypervision », néologisme exprimant l’idée d’aller au-delà de la « supervision ». Ce système permettra aux services techniques et de sécurité/sûreté de piloter et contrôler les diverses infrastructures du bâtiment à distance (contrôle d’accès, électricité, chauffage, climatisation etc.). Les médecins et les soignants seront ainsi en mesure de gérer les équipements des locaux. Surtout, les patients auront la possibilité de contrôler de leur lit ou de leur fauteuil l’environnement de leur chambre, des volets roulants à l’éclairage. Toutes ces actions seront réalisées à l’aide de tablettes fixes et mobiles dont l’utilisation, adaptée aux personnes atteintes de handicap, permettra aussi une libre circulation dans le nouveau bâtiment à travers l’ouverture des portes et l’appel des ascenseurs.
Le patient disposera également en autonomie de nombreux services : diffusion de la télévision, de la radio, accès à Internet, flux d’actualités, jeux, livres audio, livres numériques…
Cette solution a vocation à être déployée par la suite dans le futur Hôpital sur l’Île de Nantes ainsi que dans les autres sites du CHU. Elle participera ainsi, en lien avec « l’hôpital numérique » à la performance de la structure hospitalière, à l’amélioration du confort et de la sécurité des personnes et des biens.
Découvrez le projet en vidéo ci-dessous :

Depuis plus de 20 ans Karine Breack-Touzet évolue dans le domaine du projet hospitalier, ce qui l’a conduite à créer HOSPIHUB.
Elle est en constante relation avec les acteurs de la santé en France, au Maghreb et en Afrique. Son expertise s'étend aussi dans le tourisme de santé
Ajouter un commentaire

Le chantier de construction du futur «village Alzheimer», vient de commencer ce lundi 04/06/18 à Dax (Landes). C'est une première en France, et c'est la ville de Dax qui a été choisie pour l'accueillir . Porté par le Conseil Départemental des Landes, ce village recevra 120 résidents atteints de la maladie d’Alzheimer ou apparentées à la fin de l'année 2019. 120 emplois (médecin, infirmier, assistant en soins gérontologiques, psychologue, psychothérapeute, ergothérapeute, psychomotricien…) seront créés pour leur encadrement.
L’idée de ce village pilote en France, que l’on doit à Henri Emmanuelli, ancien président du Conseil départemental des Landes, est inspirée du modèle néerlandais de Weesp, près d’Amsterdam, créé en 2009. L’objectif est de maintenir aussi longtemps que possible les personnes souffrant de la maladie d’Alzheimer dans une vie sociale ordinaire, sans blouse blanche visible, avec une approche non-médicamenteuse, et accompagnées avec bienveillance par une équipe pluridisciplinaire de soignants et de bénévoles.
Organisé autour d’une bastide, place centrale offrant des lieux de vie et services (médiathèque, coiffeur, supérette, restaurant, cabinet médical…) créant une véritable vie de village ouvert, le projet se déploiera sur plus de 5 hectares de la commune de Dax. Il s’organise en 4 quartiers de 8 maisonnées, chacune accueillant de 7 à 8 résidents.
Outre les professionnels salariés, une centaine de bénévoles viendront participer à la vie de ce village tout en profitant de ses installations.
Le réseau associatif local de plus de 400 associations a été sollicité afin que le village « s’ouvre à la vie et la ville » et la sensibilisation des bénévoles à la maladie d’Alzheimer a commencé.
Le maintien des liens sociaux, grâce notamment à l’implication des bénévoles, doit permettre d’imaginer un temps d’accompagnement différent de celui qui existe dans les établissements habituels. Une nouvelle place des familles est également à inventer et à construire, des studios permettant de les accueillir sur place sont notamment présents au cœur du Village.
Ce Village se veut un lieu d’innovation, où les autres établissements ou services de maintien à domicile pourront trouver, soit une aide dans l’accompagnement, soit de nouveaux modèles de prise en charge. Il doit être un lieu ressource pour l’ensemble des acteurs médicaux et médicosociaux ainsi que pour les aidants.
Dans le domaine de la recherche médicale, un partenariat avec la faculté de médecine de Bordeaux a été mis en place. Ce village sera le lieu d’expérimentation et d’évaluation de méthodes non médicamenteuses de traitement de la maladie.
Le tout pour un investissement de 28 millions d'euros, un budget de fonctionnement annuel de près de 7 millions, et un prix journée de 60 euros, équivalent à celui d'un Ehpad traditionnel.
Le parti pris architectural
Le Village s’inspire de l’architecture traditionnelle landaise et fonctionne comme un véritable village, à l’intérieur duquel les résidents bénéficient d’une grande liberté de mouvement. L’équipe de maîtrise d’œuvre franco-danoise Champagnat & Grégoire et Nord Architects a imaginé un village dont la vie s’organise autour d’un lieu central : la Bastide.
D'un point de vue technique, les formes, les matériaux et les équipements ont été choisis pour privilégier l’éclairement naturel, pour assurer la pérennité des espaces et garantir une exploitation simple, évolutive et économique. En particulier, le projet vise la très haute performance sur la gestion de l’énergie, sur le confort hygrothermique des usagers et le maintien des performances environnementales à long terme.
Crédit : Village Landais Alzheimer
La Bastide, lieu de vie et de services, cœur du Village propose un restaurant, une médiathèque du réseau départemental, un auditorium ouvert à tous, un pôle médical avec 10 studios d’hébergement pour stagiaires et aidants, une supérette et un coiffeur.
Dans un environnement arboré de plus de 5 hectares se déploient ensuite les quatre quartiers de quatre maisonnées chacun permettant s’accueillir les futurs 120 résidents : quartier Chalosse, quartier Côte Atlantique, quartier Bas-Armagnac et quartier Haute Lande.
16 maisonnées de 300 m² qui s’inspirent de l’architecture traditionnelle landaise (couleurs, matériaux, essences locales) accueilleront 7 à 8 résidents. Chacune d’entre elle a été pensée pour respecter les différents styles de vie des habitants, mais aussi pour respecter leur autonomie et leur intimité. C’est une cadre de vie familier et familial qui sera offert.
Dans les 5 hectares du parc paysager, les résidents qui le souhaitent pourront exercer leur passion du jardinage dans le potager partagé ou s’occuper des animaux présents dans la mini-ferme.

Depuis plus de 20 ans Karine Breack-Touzet évolue dans le domaine du projet hospitalier, ce qui l’a conduite à créer HOSPIHUB.
Elle est en constante relation avec les acteurs de la santé en France, au Maghreb et en Afrique. Son expertise s'étend aussi dans le tourisme de santé
Ajouter un commentaire

L'hôpital Nord Deux-Sèvres de Faye-L'Abbesse a accueilli ses premiers patients ce lundi 4 juin.
La mise en route des services va s'échelonner sur plusieurs semaines. Ce lundi, 18 patients ont été accueillis dans le service de soins de suite et de réadaptation. La réorganisation du service des urgences sera opérationnelle le 11 juin.
L'ouverture s'est faite en présence de Ségolène Royal, ancienne présidente de la Région Poitou-Charentes, qui a porté le projet -un investissement de 90 millions d'euros- a visité quelques services. Elle a salué "l'obstination du directeur, des élus, et de toute l'équipe qui autour du directeur a tenu bon. Ce qui était soi-disant impossible est devenu possible".
Ce projet connaît encore de nombreux questionnements de la part du personnel hospitalier qui se trouve en nombre insuffisant. D'autre part, la nouvelle voie entre Noirterre et Faye-l’Abbesse , qui doit desservir le nouveau site ne devrait pas voir le jour avant 2021.
Le nouvel hôpital : un bâtiment de 27 000 m² réparti sur 4 niveaux, qui regroupera les activités de médecine, de chirurgie et d’obstétrique. Il vient en réponse à l’évolution des techniques et des modes de prise en charge, un nouvel outil compact, économe et évolutif capable de prendre en charge les besoins des 175 000 habitants du Nord Deux-Sèvres.
Ce sont 297 lits et places répartis en médecine, chirurgie, gynécologie-obstétrique, soins de suite et de réadaptions et en soins continus.
Un plateau médico technique qui comprend :
- Un service d’accueil des urgences,
- Un service mobile d’urgence et de réanimation (SMUR),
- Des lits d’hospitalisation de courte durée,
- Un bloc opératoire de 7 salles,
- Un plateau d’endoscopie,
- Une salle de réalisation d’actes externes sans anesthésie générale,
- Une salle de surveillance post-interventionnelle,
- Un bloc obstétrical,
- Un laboratoire de biologie médicale,
- Une pharmacie,
- Une unité de stérilisation,
- Un service d’imagerie,
- Un dispositif de consultations polyvalentes
Des consultations de spécialistes seront assurées à Faye l’Abbesse ainsi que sur les sites de Thouars et Parthenay.
L'Opération de construction du nouvel Hôpital Nord Deux-Sèvres à Faye-L’Abesse (79) a été menée en Conception-Réalisation, par l'équipe de maîtrise d'oeuvre suivante : Groupe-6 (Architecte) - Bouygues Bâtiment Centre Sud-Ouest (Entreprise, Mandataire) - Quille Construction (Entreprise) - Ingerop (Ingénierie) - Intégral Concept (HQE)

Depuis plus de 20 ans Karine Breack-Touzet évolue dans le domaine du projet hospitalier, ce qui l’a conduite à créer HOSPIHUB.
Elle est en constante relation avec les acteurs de la santé en France, au Maghreb et en Afrique. Son expertise s'étend aussi dans le tourisme de santé
Ajouter un commentaire

Selon l'Agence Ecofin, les Pays-Bas et l’Ethiopie ont conclu le mercredi 23 mai dernier, un accord portant sur une subvention d’un montant de 19,6 millions d’euros pour le financement d’un centre de cardiologie ultramoderne au sein de l’hôpital Black Lions, un centre hospitalier universitaire à Addis Abeba.
D’un coût total de 39,4 millions d’euros, la construction de ce nouveau centre de cardiologie ultramoderne, sera financée conjointement par les gouvernements d’Ethiopie et des Pays-Bas.
D’une capacité d’environ une centaine de lits, la construction de ce centre de cardiologie est prévue se terminer en 2020. Il sera entièrement construit et équipé par le groupe néerlandais Philips.

Depuis plus de 20 ans Karine Breack-Touzet évolue dans le domaine du projet hospitalier, ce qui l’a conduite à créer HOSPIHUB.
Elle est en constante relation avec les acteurs de la santé en France, au Maghreb et en Afrique. Son expertise s'étend aussi dans le tourisme de santé
Ajouter un commentaire

Après d’autres projets en Afrique tels que les nouveaux hôpitaux militaires en Côte d’Ivoire en 2017, la Corée du Sud étend son aide au financement de structures de santé au Sénégal.
L’objet de la convention de financement signée à Busan (Corée du Sud) entre la République du Sénégal et le groupe EXIMBANK Corée le 23 mai dernier porte sur la construction du centre national d’oncologie à Diamniadio, ville située à une trentaine de kilomètres du centre-ville de Dakar.
D’un coût total de 105.500.000 de dollars (53milliards de Fcfa) dont 85.000.000 de dollars (43 milliards cfa) de la Corée et 20.000.000 de dollars (10 milliards cfa) de contribution de l’État du Sénégal, le projet comprend au-delà de la construction de ce centre, la fourniture des équipements médicaux, la mise en place d’un système d’information hospitalier ainsi que la formation et le renforcement des capacités du personnel selon le communiqué du ministère sénégalais de l’Economie, des Finances et du Plan.
L'accord a été conclu en marge des Assemblées annuelles du groupe de la Banque africaine de développement (BAD), ouvertes lundi à Busan..
La construction d’un centre national d’oncologie fait partie des "projets phares" du Plan Sénégal émergent, un condensé de projets et programmes économiques et sociales devant permettre au pays d’atteindre l’émergence à l’horizon 2035.
La durée des travaux du CNO qui sera construit à Diamniadio est prévue pour 36 mois.

Depuis plus de 20 ans Karine Breack-Touzet évolue dans le domaine du projet hospitalier, ce qui l’a conduite à créer HOSPIHUB.
Elle est en constante relation avec les acteurs de la santé en France, au Maghreb et en Afrique. Son expertise s'étend aussi dans le tourisme de santé
Ajouter un commentaire

Le chantier de ce nouvel hôpital, destiné à couvrir 75 % des besoins de la population du Nord de la Nouvelle-Calédonie, et réduire le trajet moyen de 2 heures, a été entamé en juin 2015.
Aujourd'hui, quasiment achevée aujourd'hui, l'infrastructure qui bénéficiera à un bassin de 55 000 personnes sera livrée en juillet prochain, soit seulement six mois de retard sur le planning.
Pour mémoire, il s'agit d'un chantier mené sous bannière ICADE, consistant en la Construction neuve d'un bâtiment hospitalier de Médecine, Chirurgie, Obstétrique (MCO)
- Etudes de conception et réalisation de la construction du bâtiment principal comprenant :
- un pôle d’hospitalisation conventionnelle de Médecine (20 lits), Chirurgie (20 lits) et une Maternité (12 lits)
- un plateau technique : bloc opératoire (4 salles d’interventions) et bloc obstétrical, imagerie, urgences, unité de soins critiques (6 lits) & laboratoire ;
- la réalisation de secteurs de logistique médicale (pharmacie, stérilisation), hôtelière et techniques ;
- le S.M.U.R et une hélistation.
Réalisation d’une unité d’hémodialyse (10 postes).
Mission Icade : Mandat de Maîtrise d’Ouvrage avec la SECAL
Groupement de conception réalisation
- Mandataire : OCR SARL, entreprise générale
- Architectes : Agence K - Jean-Pierre KERDONCUFF & Agence NEO - Sylvie GHESQUIER & BDM
- Ingénierie technique : ECEP – CAPSE NC – SIGMA SITE – BRH – ACOUSTIBEL – PROMOBAT
- Entreprises cotraitantes : ENGENOR – SEMEP CATELEC – BTNC – CLIM EXP’AIR S2C2I – SPS NC INTERMED
Budget : 36,6 M€ HT Travaux - 56M€ TDC

Depuis plus de 20 ans Karine Breack-Touzet évolue dans le domaine du projet hospitalier, ce qui l’a conduite à créer HOSPIHUB.
Elle est en constante relation avec les acteurs de la santé en France, au Maghreb et en Afrique. Son expertise s'étend aussi dans le tourisme de santé
Ajouter un commentaire
Pagination
- Page précédente ‹‹
- Page 19
- Page suivante ››
ACTUALITÉS À LA UNE
ÉVÉNEMENTS DU SECTEUR HOSPITALIER
-
Texcare France 2024 – Le rendez-vous de l’hygiène et de la blanchisserie professionnelle
25-26 novembre 2025 FranceDÉTAIL DE L'EVENEMENT -
Texcare France 2025 – Le rendez-vous de l’hygiène et de la blanchisserie professionnelle
16-18 novembre 2025DÉTAIL DE L'EVENEMENT -
Congrès africain du Tourisme Médical Côte d'Ivoire 2024
27-29 novembre 2024 Côte d'IvoireDÉTAIL DE L'EVENEMENT
NOS SERVICES
Ajouter un commentaire