
À travers son ONG ‘’Désirs d'Avenir pour la Planète’’ (D.A Planète), Ségolène Royal et ses partenaires dont le Réseau des Femmes Elues Locales d’Afrique, concrétisent les valeurs de justice et d’efficacité climatiques martelées pendant la COP 21 à Paris.
Depuis quelques semaines, l’ancienne ministre de l’Environnement, de l’Énergie et de la Mer assure la promotion du projet ‘’Maternités solaires’’ au Cameroun, au Sénégal, au Togo et au Mali.
Au Cameroun, 16 maternités ont été sélectionnées dans les communes dirigées par des femmes maires réunies au sein du Réseau des femmes élues locales d’Afrique, antenne du Cameroun (REFELA-Cam), présidé depuis quelques jours par la maire de Nkongsamba 3è (région du Littoral), Mme Élise Henriette Essamé.
Le 13 mai 2019, Ségolène Royal était au Cameroun pour l’inauguration officielle des trois premières ‘’Maternités solaires’’, dans la commune pilote de Bikok (région du Centre). L’objectif global du projet axé sur les Objectifs du développement durable (ODD) est de renforcer durablement le système énergétique dans les centres de santé des communes dirigées par les Femmes maires d’Afrique en leur assurant une autonomie énergétique et une maîtrise d’ouvrage des technologies de production et de distribution des énergies renouvelables et en répondant aux besoins prioritaires de ces centres notamment les services de maternité.
Pour mémoire, au Cameroun, ce projet citoyen a été co-construit avec l’association des femmes maires, à l’époque dirigé par Célestine Ketcha Courtès, promue ministre de l’Habitat et du Développement urbain (MINHDU) depuis le 04 janvier 2019.
Le même séjour d'inauguration et promotion a eu lieu au Sénégal mi-avril 2019
"Grâce à l'énergie solaire, les trois maternités ont maintenant au moins une ampoule par pièce, ainsi que des ventilateurs, considérés comme un « luxe » dans une région où il fait facilement plus de 40 degrés. « Nous avions de sérieuses difficultés pour travailler, témoigne Khadiatou Diallo, une matrone de Linkering, appuyée sur un aspirateur nasal pour les nourrissons, aussi nouvellement acquis. Maintenant, j'ai retrouvé une vraie motivation dans mon travail. »
« Depuis que nous bénéficions de ce système, nous pouvons utiliser l'électricité comme on le souhaite, et cela a un impact immense dans un secteur aussi sensible que la santé », fait remarquer madame Ndiaye, visiblement émue." avait alors relaté le Point, en témoignage des utilisatrices.
N.B. : Au Cameroun , comme au Sénégal, les fonds proviennent de diverses sources , parmi lesquelles : l’AIMF, présidé par Anne Hidalgo ; la Fondation VEOLIA, déléguée par Thierry Vandevelde ; l’ADEME, l'entreprise de production de coton Géocoton....

Depuis plus de 20 ans Karine Breack-Touzet évolue dans le domaine du projet hospitalier, ce qui l’a conduite à créer HOSPIHUB.
Elle est en constante relation avec les acteurs de la santé en France, au Maghreb et en Afrique. Son expertise s'étend aussi dans le tourisme de santé

C'est avec beaucoup de fierté que le Directeur Mr Pascal Forcioli et son équipe ont inauguré - le 2 mai dernier- le nouveau secteur interventionnel de leur établissement, le Centre Hospitalier de Bastia. Débutés en janvier 2018, les travaux d’extension et de modernisation du bloc opératoire constituent une opération d’ampleur, qui s’étale jusqu’en juillet 2020 et a pour objectif l’installation de 2 nouveaux blocs : un bloc chirurgical et un bloc obstétrical.
Ces travaux se décomposent en 2 phases d’une durée totale de 30 mois :
Phase 1 : d’une durée de 18 mois, elle a consisté en l’extension du bloc au sein d’un nouveau bâtiment qui accueille le nouveau bloc chirurgical. Cette extension architecturale s’étend sur une surface de 1.300 m2 dont 900 m2 pour le nouveau bloc en R+1 et 400 m2 pour les locaux techniques en R+2. Cette phase a nécessité la construction d'un nouveau bâtiment au-dessus de la cour logistique.
Cette phase est désormais achevée et offre :
- 7 nouvelles salles d’opération polyvalentes qualifiées ISO 5 (la norme la plus exigeante en terme de sécurité de l’air en milieu opératoire)
- 1 nouvelle salle de soins post-interventionnels (salle de réveil) comportant 13 places dont 1 place en isolement pour les opérés à risque infectieux
Les premières interventions chirurgicales dans ce nouveau bloc ont eu lieu le 6 mai 2019.
Phase 2 : d’une durée de 12 mois, elle consiste en la modernisation de l’existant, d’une surface de 1.100 m2. Cette phase permettra l’aménagement du nouveau bloc obstétrical au lieu et place de l’actuel bloc obstétrical situé au niveau R+3.
Cette modernisation de l’existant offrira à l’issue des travaux :
- 3 salles de pré-travail
- 3 salles de travail
- 2 salles d’examen
- La 8ème salle d’opération du bloc chirurgical
Le nouveau bloc obstétrical sera en contiguïté avec le bloc chirurgical et la salle de césarienne conformément aux normes de sécurité périnatale.
Le coût total de cette opération s’élève à 11 millions d’euros, financés à 100% par l’Etat par subvention du fonds de modernisation des établissements de santé publics et privés. Cette opération comporte 14 lots techniques dont 12 lots confiés à des entreprises locales. Le chantier a ainsi contribué à l’économie corse. Ces travaux de grande envergure contribuent à améliorer les conditions de prise en charge des patients avec des salles d’opération plus spacieuses et plus lumineuses, des équipements de « dernière génération » et une capacité d’accueil augmentée.
Au-delà de l’espace, les salles d’opération répondent aux dernières normes internationales de sécurité et d’hygiène et répondent à la demande des enjeux du territoire corse.
Ce projet permet ainsi à l’hôpital de bénéficier de nouvelles salles d’opération cardiovasculaire et neurochirurgicale et à terme de disposer d’un bloc obstétrical situé au même niveau que le bloc opératoire. Ces avancées en termes de locaux et technologiques permettront d’augmenter les activités chirurgicales et de réorganiser les circuits des patients « debout » pour la chirurgie ambulatoire et les endoscopies.
A noter que les travaux ont débuté à la date prévue et se sont déroulés dans les délais impartis et dans le respect des coûts du chantier.
Les équipements du nouveau bloc opératoire
Certains équipements constituent des renouvellements d’équipements, d’autres constituent de nouveaux équipements indispensables à la mise en place du nouveau bloc opératoire.
L’un des équipements-phare de ce projet est le scanner opératoire de neuro-navigation destiné au service de neurochirurgie pour la chirurgie du rachis et du crâne. Seulement 5 établissements hospitaliers sont équipés de ce scanner nouvelle génération, le centre hospitalier de Bastia sera donc le 6ème centre hospitalier en France à bénéficier de cette avancée technologique.
La neuronavigation relève de la chirurgie assistée par ordinateur et permet de visualiser en 3D le cerveau ou la colonne vertébrale du patient. La chirurgie est réalisée sous microscope (microchirurgie) et, grâce à une caméra infrarouge, l’ordinateur accompagne l’opérateur en suivant le point focal du microscope et l’information en « réalité augmentée » est transmise directement dans les oculaires du microscope. Le montant de cet équipement de neuro-navigation « Brainlab Airo » s’élève à 1,8 millions d’euros.
Un autre équipement-phare concernera la cardiologie interventionnelle et la chirurgie vasculaire. L’équipement n’est pas encore choisi et est à l’étude pour augmenter la capacité de l’établissement à répondre au besoin croissant en cardiovasculaire.
La modernisation de ce nouveau bloc opératoire est également composée d’équipements qui permettront d’améliorer la qualité de travail : écrans, tables d’opération, équipements de haute technologie et informatisation de la gestion des stocks et des flux logistiques relèvent le niveau de technicité de ces nouvelles salles.
Les aspects architecturaux du projet et les liaisons avec les services de soins
Le projet comporte une extension de forme et d’implantation franche et le réaménagement des espaces intérieurs existants dans le respect des contraintes structurelles et techniques, fonctionnelles et réglementaires. La préservation de l’identité architecturale du site de l’hôpital de Bastia a été recherchée en proposant un registre architectural rigoureux*.
Le volume rectangulaire de l’extension, d’une hauteur de 7,80 m, est dressé sur pilotis pour être mis à niveau avec l’étage à étendre et à réorganiser (niveau R+1 du bâtiment existant). Le sol extérieur en dessous est libéré pour accueillir l’ensemble des flux logistiques.
La trame structurelle des poteaux de 14,20 x 7,20 m autorise la circulation de gros camions entre les pilotis.
Un volume technique (abri containers et local pour les DASRI) se glisse sous le volume en remplacement de ceux existants, démolis pour permettre la construction de l’extension. L’implantation proposée permet de préserver l’éclairage naturel des élévations existantes conservées, constituant ainsi un gage d’évolutivité pour les locaux situés au rez-de-chaussée.
Le nouveau volume est constitué d’un niveau occupé par le bloc opératoire et le bloc obstétrical, couronné d’un niveau de locaux techniques en toiture. Ces deux éléments sont assemblés spatialement et visuellement pour ne former qu’un tout.
Le principe constructif est de type poteaux/dalles épaisses en béton, le volume construit est simple et régulier, le traitement des élévations est épuré, ceci de manière à obtenir une forme lisible, clairement identifiable et ne surajoutant pas à la complexité des volumes des bâtiments existants.
Le plateau médicotechnique répond à un schéma rigoureux de fonctionnalité interne, le traitement architectural est résolument sobre.
La liaison avec les services existants se fait pas quatre passages situés au niveau R+1, qui connectent les circulations spécifiques (personnel/patients/technique) à la circulation principale de l'hôpital, à son hall d'accueil avec le noyau vertical. Le projet est complété par la création d'un ascenseur dédié au bloc opératoire. Ce volume aménagé au sein d'un patio existant jouxtant la circulation principale de l'hôpital, desservira les six niveaux du bâtiment d'hospitalisation existant.
*Equipe de maîtrise d'oeuvre : 3A Architecte,ARTELIA, CFL Architecture, Acoustique & Conseil et ICA

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Agentis, une société marocaine spécialisée dans la distribution de dispositifs médicaux, paramédicaux et matériels de bloc opératoire, vient de se voir attribuer un contrat de 57 milliards FCFA (environ 87 millions d'€) pour la construction et l’équipement d’hôpitaux publics en Côte d’Ivoire.
Le marché comprend :
- la construction et l’équipement de deux Centres hospitaliers régionaux (CHR) dans les villes d’Aboisso (sud-est) et Adzopé (105 km au nord d’Abidjan),
- la construction de cinq pôles de spécialité dans certains centres de santé existants, en l'occurrence dans les villes d’Abengourou (imagerie médicale), de Daoukro et de Séguéla (services d’urgence), de Toumodi (traumatologie) et de Bouna avec notamment un plateau technique comprenant un laboratoire, un bloc opératoire, un service d’urgence, une maternité et une pédiatrie.
Les travaux de construction doivent démarrer incessamment et s’étaleront officiellement sur une durée de 16 mois.
D'après une info Ecofin du 27/04/2019.

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Selon une publication de l'agence ECOFIN, en date du 08/04/2019, " la ministre de la santé de Tunisie par intérim, Sonia Ben Cheikh (photo), a annoncé la semaine précédente un investissement de 80 millions de dinars tunisiens (23 652 080 euros) pour la modernisation du système informatique des hôpitaux tunisiens.
Cette opération qui permettra, entre autres, la numérisation du dossier médical dans les établissements hospitaliers publics, un meilleur suivi des patients et une meilleure gestion des laboratoires, contribuera à l’avènement de la télémédecine dont la première phase est annoncée pour ce mois d’avril 2019. L’hôpital de la Rabta, les hôpitaux régionaux de Jendouba et de Tozeur, le Centre de traumatologie et des grands brûlés de Ben Arous et l’hôpital Habib Thameur ont été choisis comme premiers sites d’implémentation.
Selon la ministre, « le système de prise de rendez-vous à distance sera opérationnel au cours du mois d’avril, dans 12 hôpitaux publics, et s’étendra à tous les hôpitaux à partir de juillet 2019 ». 600 centres de santé de base bénéficieront également de l’infrastructure informatique au cours de l’année 2019 afin qu’ils puissent également proposer des services par télémédecine.
Au cours de la période 2020-2021, 15 millions de dinars tunisiens supplémentaires (4 434 765 euros) seront investis pour doter toutes les structures sanitaires du pays en infrastructure informatique qui rendra possible la télémédecine et rapprochera davantage les services de santé des populations.
Toutes ces ambitions du ministère de la Santé, le site d’information webmanagercenter.com indique qu’elles ont été dévoilées lors de la journée d’étude sur la gouvernance du secteur de la santé, organisée le 02 avril 2019 par l’Instance nationale de lutte contre la corruption (INLUCC), en partenariat avec l’Union des magistrats de la Cour des comptes, avec l’appui de la fondation Hanns Seidel Stiftung."

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L'Institut Gustave Roussy lance un plan d’investissement sans précédent visant à maintenir ses outils à la pointe de l’innovation et à augmenter ses capacités d’accueil des patients, en prévision de l’ouverture en 2024 de la station de métro (ligne 14 et 15) qui portera son nom
"Plusieurs opérations structurantes vont voir le jour pour porter l’innovation et la maintenir à son plus haut niveau. Afin d’y parvenir, nous allons investir au total 250 M€ jusqu’en 2024 pour moderniser l’Institut et construire un nouveau bâtiment" explique Frédéric Varnier, directeur général adjoint de Gustave Roussy.
Situé au pied du futur métro, le nouveau bâtiment livré en 2020 sera dédié au circuit ambulatoire et comportera un nouvel hôpital de jour qui accueillera 120 à 150 places et un Wellness Center.
Plusieurs opérations sont d’ores et déjà finalisées dont la rénovation du département d’onco-pédiatrie ou l’ouverture de quatre nouvelles salles de chirurgie ambulatoire. D’autres opérations sont en cours d’achèvement comme la création de l’unité d’expertise palliative (UDEP) ou les trois nouvelles salles de radiologie interventionnelle sises au sein du bloc opératoire.
28 M€ par an de 2018 jusqu’en 2024 pour :
- Développer une stratégie numérique innovante pour poursuivre la digitalisation du parcours patient, développer des projets d’e-santé, aller vers une dématérialisation généralisée pour un hôpital zéro papier, doter l’Institut d’une infrastructure de calcul et de stockage de données lui permettant de déployer ses projets de Big Data et d’Intelligence Artificielle ;
- Disposer d’un parc d’imagerie de pointe impliquant le renouvellement de plusieurs équipements (scanner, IRM et TEP) et l’acquisition d’un TEP et d’un mammographe supplémentaire ;
- Transformer la pharmacie : après le lancement de deux robots de préparation des chimiothérapies, un laboratoire de biothérapie en lien avec le programme d’immunologie va voir le jour ;
- Renouveler les équipements de radiothérapie : avec 10 accélérateurs installés sur le même site, le département de radiothérapie est l’un des plus performants de France, tant pour le traitement que pour la recherche. Afin de maintenir une offre de qualité, les équipements seront remplacés en fonction de leur date d’installation, à raison de un à deux remplacements par an ;
- Renforcer ses capacités interventionnelles avec la finalisation du plateau de chirurgie ambulatoire (quatre nouvelles salles) et l’inauguration en avril de trois nouvelles salles de radiologie interventionnelle ;
- Créer de nouvelles capacités d’hospitalisation (département international et département d’hématologie qui verra l’ouverture d’une dizaine de lits de soins intensifs pour répondre aux besoins de greffe de moelle osseuse) et achever la rénovation des unités d’hospitalisation existantes.

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La finalisation du projet de regroupement des activités du CHU Amiens-Picardie est en vue !
En mars 2017, le Premier Ministre a annoncé le soutien national au CHU pour la réhabilitation et la mise aux normes du bâtiment Fontenoy, dernière brique du projet de modernisation globale du CHU. Cet accord est le fruit de l’engagement des hospitaliers amiénois. Leurs efforts collectifs pour retrouver une trajectoire financière vertueuse ont payé et ont été salués par le Comité pour la Performance et la Modernisation de l’offre de soins hospitaliers (COPERMO). La Chambre régionale des comptes (CRC), dans son rapport de fin d’année 2017, avait également reconnu la pertinence du projet de regroupement du CHU Amiens-Picardie de 4 sites en 2 et donc de l’investissement réalisé.
Pour rappel ce projet a été conçu en deux étapes :
Une tranche 1 de regroupement de 800 lits avec construction neuve Pour cette étape, l’opération conduite a été validée par l’Etat, quant à ses modalités de financement. L’Etat a fait le choix d’une aide en subvention d’exploitation pour compenser les amortissements et les intérêts de l’emprunt, dans le cadre, à l’époque, du plan hôpital 2007. Après 4 années d’un chantier de 557,76 millions d'euros, l’un des plus gros chantiers hospitaliers de France, un nouveau bâtiment de 120 000 m² a été livré en été 2014. L’opération s’est conclue par le transfert de 2/3 des activités du Nord et de Saint-Victor vers le Sud entre septembre et novembre 2014.
Une tranche 2 de regroupement des 303 lits et places Médecine Chirurgie Obstétrique (MCO) restants, dans le cadre de la restructuration du bâtiment Fontenoy. Pour cette étape, et sur la base de l’expérience de la première tranche, le CHU Amiens-Picardie a sollicité une aide en capital pour aider au financement des 80M€ restants. Il a obtenu une aide nationale de 40M€. Il convient d’ajouter que la cession d’actifs que constituera la vente des 13 hectares du site nord, dans le cadre d’une opération de valorisation abondera aussi ce financement en capital, à l’instar de la vente de l’ancien site du Centre de Gynécologie Obstétrique (CGO) réalisée pour 4.2 M€. A l’issue des travaux et le transfert des activités de médecine sur Saint-Vincent-de-Paul, en 2020, toute l’offre de médecine, chirurgie et obstétrique du CHU sera rassemblée sur un site unique (le site Saint-Victor demeurant spécialisé dans les soins prodigués aux personnes âgées et aux soins palliatifs).
La population des Hauts-de-France bénéficiera dans un concept architectural modernisé :
- d’une offre repensée de soins, de possibilités de recours identiques à un plateau technique récent particulièrement innovant, de plus de chirurgie en ambulatoire, et un niveau d’équipements de pointe garantissant les meilleures innovations aux patients..
- d’une offre hôtelière de dernière génération et d’un standard de prestations et services : 75 % de chambres individuelles, consultations en rez-de-chaussée, un hall d’accueil pour les patients et visiteurs, …
Le CHU Amiens-Picardie, après la phase d’attribution de marché fin 2017, a donc engagé une opération très complexe de travaux de 27 mois début 2018. Cette étape finale consiste en la réhabilitation d’un ancien bâtiment du site sud, dit Fontenoy, aujourd’hui vidé de la majeure partie de ses activités.
Le bâtiment Fontenoy conçu en 1974 : construit à 8 exemplaires sur le territoire national (mis en service en 1984 au CHU Amiens-Picardie). Un bâtiment fonctionnel en 1984, peu évolutif, maintenant hors normes et nécessitant une réhabilitation lourde et complexe en site occupé, pour :
- Répondre au standard d’accueil des patients (Chambre à 1 lit, salle de douche, télé, WIFI…)
- Etre adapté aux nouvelles organisations hospitalières, évolutions médicales et nouvelles modes de prises en charge (HDJ, conception des unités de soins …
- Etre aux normes incendie actuelles avec des nouvelles dispositions constructives et de SDI
- Etre aux normes techniques et sanitaires (VDI, réseaux d’eau , électrique… )
- Etre aux normes thermiques et environnementales (chaufferie ,ITE, Baies vitrées…)
- Disposer de locaux et circuits logistiques cohérents avec les concepts en place dans le bâtiment neuf (AGV, Pneumatiques…)
- Etre en liaison directe avec le plateau médico-technique
La restructuration concerne 55 000 m2 de bâtiment, une capacité de 303 lits d’hospitalisation complète Médecine-Chirurgie-Obstétrique (MCO et SSR/MPR), une centaine de places (hôpital de jour, dialyse et chimiothérapie) mais également des espaces pour l’Anatomo-cytho-pathologie, l’UPCO, l’Etablissement français du sang (EFS), l’UCPA, le restaurant du personnel, les locaux tertiaires…)
Des travaux en 3 phases
PHASE 0 : préparation et sécurisation pour maintenir l'activité
- • Construction des futurs quais logistique de l'Unité Centrale de Production Alimentaire (UCPA),
- • Construction de l'Unité de Pharmacie Clinique Oncologique (UPCO),
- • Construction des passerelles : - Fontenoy > Hématologie Clinique, - Fontenoy (Hall 3) > bâtiment principal (Hall 1), - Fontenoy > bâtiment logistique • Lancement des travaux dans toutes les unités de soins et locaux libérés
- • Transfert de l'UPCO dans les locaux définitifs, ouverture des passerelles, mise en service des quais logistique
PHASE 1 :
- • Poursuite des travaux dans les ¾ du bâtiment pour les services d'hémodialyse, d'anatomie et cytologie pathologique, d'oncologie médicale, les services de soins (pneumologie, gériatrie, néphrologie…etc) et les services tertiaires au 5ème étage.
- • Transfert de l'hémodialyse, de l'oncologie médicale, de l’hôpital de jour d'oncologie et du restaurant du personnel dans leurs locaux définitifs.
PHASE 2 :
- • Travaux dans les locaux libérés : pour les services de dermatologie, de gériatrie, de soins intensifs de néphrologie…
- • Fin du chantier, transfert des services.
Le réseau de pneumatiques sera développé
Le réseau actuel de tubes pneumatiques du bâtiment principal du CHU Amiens-Picardie, utilisé pour les prélèvements biologiques, sera agrandi et complété. Les services qui s’installeront dans le Fontenoy Hall 3 rénové pourront envoyer leurs prélèvements directement au laboratoire de biologie. 2 nouveaux réseaux dédiés viendront compléter cette installation :
- un réseau pour les produits sanguins labiles et pour certains besoins urgents
- un réseau pour une partie des traitements de chimiothérapie
La future logistique sur le Fontenoy-Hall 3
Les Automatic Guided Vehicles (AGV) sont des véhicules autonomes et autoguidés se déplaçant sans intervention humaine. Ils transportent aujourd’hui entre le bâtiment principal, le CBH et la plate-forme logistique avec une précision extrême des rolls sur des parcours cartographiés et sécurisés : avec des capteurs lasers pour détection d’obstacles, capteurs de charge, avertisseurs sonores, balises lumineuses, en liaison avec le logiciel de pilotage via le réseau wifi. Ce système sera étendu au bâtiment Fontenoy Hall 3.

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Conformément aux prévisions, (cf notre article d'octobre 2015) au terme de travaux qui auront duré 5 années, le nouvel hôpital ouest guyanais (CHOG) de Saint-Laurent du Maroni ouvrira ses portes en octobre 2018.
Le nouveau centre hospitalier de 30 000 m² de surface construite ( bâtiments logistiques inclus), d'une capacité de 240 lits et places, représente un investissement total de 140 millions d'euros, avec les équipements.
La présentation par le maître d'oeuvre :
La réponse au besoin impératif de répondre à l’évolution démographique et aux enjeux sanitaires sous-jacents de l’Ouest Guyanais est "une proposition qui intègre de façon native les modes de flexibilité nécessaires à tous redéploiements, restructurations ou extensions ultérieurs.
Tirant parti de cette topographie, nous présentons un projet à la volumétrie simple, d’une conception proche de l’Hôpital pavillonnaire traditionnel en Guyane, mais intégrant toutes les techniques inhérentes à un établissement hospitalier actuel. Structurés autour d’un axe longitudinal, tous les bâtiments d’un fonctionnement compact, sont reliés entre eux par des circulations couvertes entre lesquelles se glissent des espaces extérieurs plantés.
L’architecture prend en compte les conditions climatiques de la Guyane avec notamment un traitement adapté des façades.
En chiffres :
- Bloc opératoire 5 salles / SSPI 8 places
- Réanimation 8 lits
- Endoscopie 3 salles
- Bloc obstétrical 6 salles
- Pôle Médecine 30 lits et 9 places HDJ
- Pôle Chirurgie 30 lits et 10 places HDJ
- Obstétrique 89 lits
- Pédiatrie 28 lits / Néonatologie 28 lits dont 8 soins Intensifs
- Consultations et Explo. Fonctionnelles PME: 900m²
- Consultations et Explo. Fonctionnelles MC : 900 m²
- Imagerie 750 m²
- Urgences / UHTCD 6 lits/ SMUR /
- Laboratoires central 650m² / Pharmacie 1000 m² / Stérilisation Centrale 500 m²
- Cuisine relais : 1 640 m² / Blanchisserie : 400 m²
- Bâtiment énergie : 1000m²
Equipe en charge du projet :
- Maître d’Ouvrage : CHOG ST LAURENT DU MARONI
- Maître d’Œuvre : BARBOSA VIVIER Architectes
- BDM Architectes - INGEROP Conseil et Ingénierie
- Entreprise : Bouygues construction"

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Le CHU de Nîmes va poursuivre sa dynamique de développement pour de nouveaux projets immobiliers et numériques en affectant pour la 10e année consécutive un résultat financier excédentaire au programme d’investissement pluriannuel.
En effet, pour 2017, cet excédent s’élève à 5,05 M€ pour le budget principal, en amélioration significative par rapport aux hypothèses de l’État prévisionnel des recettes et des dépenses (EPRD).
Ce résultat a été favorisé par une augmentation de l’activité plus forte que prévu, avec, notamment, une progression de 4,4% des séjours MCO dont + 5 % en médecine et 4 % en chirurgie. L’hospitalisation conventionnelle a bénéficié, pour sa part, d’une augmentation de près de 2 % en médecine et de 2,2 % en chirurgie.
Les recettes liées à l’activité du CHUN (Tarification à l’activité – T2A, séjours) ont ainsi progressé de +6,4 M€, dont plus de 4 M€ liés aux projets médicaux novateurs portés par l’institution (effets « année pleine » de l’augmentation de l’activité de Réanimation, du nouveau service de Cardiologie, développement de l’activité d’autogreffes, hôpital de jour de Médecine physique et de réadaptation « HADEMOP »).
L’augmentation de l’activité, générant davantage de recettes, s’est associée à un niveau de dépenses maîtrisées. Ces résultats permettent à l’établissement d’atteindre un taux de marge de 8,2 % en résultat financier économique 2017.
En outre, dans le respect des axes stratégiques de la politique nationale de santé publique, l’activité induite par le « virage ambulatoire » a continué à progresser en 2017 pour atteindre près de 40 % de taux de chirurgie ambulatoire.
Les projets immobiliers qui pourront être ainsi soutenus, accompagnant le projet médical, porteront sur :
- la construction bâtiment public-privé de Neurosciences,
- l’ouverture d’un bâtiment de circuit très court pour la chirurgie ambulatoire,
- ou encore la reconfiguration et l’agrandissement d’un plateau de médecine interventionnelle.
Ils porteront également sur l’acquisition d’un dossier patient informatisé de dernière génération.

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Rendez-vous avait été donné mercredi 20 juin à 19 heures à la salle des fêtes de Moyenmoutier pour la présentation de ce projet, par le maître d’œuvre “Rabot Dutilleul Construction”en présence des différents partenaires financiers (Agence Régionale de Santé, Conseil départemental).
En 2021, les hôpitaux de Raon l’Etape et Senones laisseront place à un nouveau Centre Hospitalier. Cette grosse opération consiste à regrouper les sites existants et distants de 14 km, sur un site unique à Moyenmoutier. Actuellement, chaque établissement se compose d'un service de soins, d'hébergement pour personnes âgées dépendantes et d'un service de soins infirmiers à domicile.
La commune de Moyenmoutier a été retenue pour accueillir le nouvel établissement (ce centre hospitalier intercommunal des cinq vallées), pour sa situation géographique centrale entre les deux établissements existants, sa superficie et sa proximité avec les axes de communication.
Le Centre Hospitalier de Moyenmoutier comprendra 288 lits, dont 50 pour le sanitaire (soins de suite et réadaptation), 238 pour l'EHPAD et un service de soins infirmiers à domicile (SSIAD) de 78 places.
Un accueil de jour de 6 places associé à un pôle d'activités et de soins adaptés (PASA) de 12 places est également prévu. Le PASA est un lieu de vie particulier adapté par rapport au reste de la structure. Il accueille à la journée les résidents de l'EHPAD.
Crédit : Chabanne et Partenaires
Crédit : Chabanne et Partenaires
Le budget prévisionnel est estimé à 35 M€ financé par des ressources propres, emprunts et subventions (dont 25% du Conseil Départemental ). Le chantier devrait démarrer en 2019, pour s'achever en 2021.
Maîtrise d'oeuvre : Rabot Dutilleul Construction / SAS Chabanne et Partenaires/ Ingerop Conseil et Ingénierie/ SAS Satelec/ Pouchain SAS,

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Construction d’un bâtiment des soins critiques, réaménagement des blocs opératoires et d’une plateforme commune d’appels 15/18 : tel était le projet annoncé pour le site Félix Guyon, du CHU de la Réunion.
Ledit Bâtiment des Soins Critiques (BSC) Félix Guyon, dont la construction a commencé en décembre 2014, a ouvert ses portes le lundi 18 juin, en accueillant 25 lits du service de Réanimation Polyvalente.
Il s’agit du premier des services à rejoindre ce tout nouveau bâtiment. Cette ouverture marque le point de départ de la seconde phase de travaux qui consistera en la restructuration des blocs opératoires pour une durée prévisionnelle de 9 mois.
Dans le courant des mois à venir le BSC permettra le regroupement dans un même bâtiment :
- de la plateforme commune pompiers / SAMU (dite 15/18),
- des 12 lits de surveillance continue polyvalente, dont la surveillance post opératoire,
- de 10 lits de soins critiques pédiatriques et 12 lits de soins critiques cardiaques,
- des laboratoires
- du service de 10 lits de grands brulés de l’Océan indien
- ainsi que la livraison de nouveaux blocs opératoires (chirurgie générale, cardiaque, vasculaire et thoracique, grands brulés).
Un besoin constaté lors de la crise du Chikungunya
Le Bâtiment des Soins Critiques (BSC) répond à un besoin émergent dès la crise du Chikungunya de 2006, réaffirmé lors des pics épidémiologiques constatés en 2010 (grippe H1N1 et déficience respiratoire lourde) et priorisé dans le Schéma Régional de l’Organisation Sanitaire IV de La Réunion devant le constat d’une insuffisance de lits de réanimation à La Réunion et l’émiettement de leur répartition sur le territoire.
Ce Bâtiment permet à la fois de :
– Regrouper en un seul et même lieu les soins critiques du site Nord en complémentarité avec ceux du site Sud du CHU garantissant l’autonomie de l’île dans cette filière médicale, afin d’optimiser la prise en charge des patients et l’organisation médicale et soignante, compétences devenues rares dans ce champs d’activité, à proximité des urgences et du plateau d’imagerie médicale pour gagner en efficience et en sécurité ;
– Restructurer le bloc opératoire pour réorganiser les activités, optimiser les temps opératoires et mettre en adéquation les capacités d’hospitalisation conventionnelle, ambulatoire et endoscopique ;
- Regrouper et restructurer l’ensemble des laboratoires hospitalier du site, en cohérence avec le médical et la création d’un pôle biologie unique du CHU, et en améliorant les flux.
- Disposer d’un outil technique adapté à la gestion et à la coordination des alertes propres au Service Départemental d’Incendie et de Secours (SDIS) et au Service d’Aide Médicale Urgente (SAMU) mais également aux crises majeures nécessitant la collaboration de ces deux services experts pour l’ensemble du département de La Réunion.
Les missions de recours et d’excellence du CHU pour les Réunionnais et la Zone océan Indien renforcées
D’un coût total de 74.2 M€ (après la phase 2 de rénovation des blocs opératoires), cette opération répond aussi aux demandes de mises en conformité formulées par l’Agence Régionale de Santé qui sous-tendent les autorisations d’activité délivrées et les reconnaissances tarifaires. Elle contribue ainsi fortement au retour à l’équilibre financier du CHU qui porte ainsi pleinement sa mission de recours et d’excellence auprès des Réunionnais et des populations de la zone océan Indien.

Depuis plus de 20 ans Karine Breack-Touzet évolue dans le domaine du projet hospitalier, ce qui l’a conduite à créer HOSPIHUB.
Elle est en constante relation avec les acteurs de la santé en France, au Maghreb et en Afrique. Son expertise s'étend aussi dans le tourisme de santé
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