Projet hospitalier

Au Bénin, le Ministre de l’Economie et des Finances Romuald Wadagni, a procédé à la signature de la convention de financement d’un montant de 175 millions d’Euros, soit environ 115 milliards de francs Cfa, pour la construction et l’équipement du Centre Hospitalier Universitaire d’Abomey Calavi, dans l'agglomération de Cotonou, au sud du pays. C’était le mercredi 5 février dernier, en présence des représentants du groupe Société Générale.

Pour le ministre de la santé, Benjamin Hounkpatin, il s’agit de l’hôpital de référence le plus complet de la sous-région ouest africaine qui a une capacité de 516 lits et qui dispose de services de pointe notamment dans le domaine médical, en cardiologie interventionnelle, de gastro entérologie, et d’autres spécialités médicales. « En termes de chirurgie, nous avons la chirurgie cardiovasculaire et thoracique, de l’ophtalmologie et d’oto-rhino-laryngologie de pointe sans oublier d’autres services comme la chirurgie viscérale, la chirurgie traumatologique. Mais au-delà de cela, l’une des particularités de cet hôpital, c’est la mise en place pour la première fois au Bénin, d’un service de médecine nucléaire et de radiothérapie qui est d’appoint pour assurer une prise en charge optimale des malades dans notre pays », a-t-il ajouté.

Ce financement bénéficie de la garantie partielle de la Banque Publique d’Investissement française (BPI France). Ce premier partenariat historique entre le Bénin et cette institution de renom, a permis de conclure ce financement à une maturité finale agrégée d’environ 11 ans et à un taux d’intérêt agrégé de moins de 4%, très compétitif comparativement à ceux pratiqués sur les marchés financiers régionaux et internationaux.

C’est le groupement d’entreprises représenté par Bouygues Bâtiment International qui a été désigné pour exécuter le marché de construction et d’équipement de ce centre de santé de référence. Cette infrastructure hospitalière moderne qui couvrira un site de 15 hectares, disposera de services cliniques et d’un plateau technique de haut niveau, dans plusieurs spécialités médicales et chirurgicales. Elle offrira les commodités pour les explorations diagnostiques, avec des unités de biologie et d’imagerie.

Le ministre de la santé a aussi souligné que la construction de cet hôpital va consacrer l’optimum par rapport aux réformes engagées dans le secteur santé en général. Ce sera par exemple le cas au niveau des évacuations sanitaires où l’objectif final, selon le ministre, « est de parvenir à réduire ces évacuations voire les éliminer car, avec cet hôpital de référence, nous pouvons bientôt nous assurer que nous sommes en mesure de garantir la prise en charge sur place avec des spécialistes de qualité et grâce à un service de pointe, de toutes les pathologies qui faisaient l’objet d’évacuation jusqu’ici ».

Emmanuel Bernard, représentant de Bouygues bâtiment international, s'est dit « extrêmement fier de pouvoir signer ce contrat qui consacre l’aboutissement de plus de deux ans de travail acharné ».

La maîtrise d’œuvre complète a été confiée à l’agence Michel Beauvais associés qui a finalisé l’analyse du programme technique détaillé et l’élaboration de l’esquisse. L’étude d’impact environnemental et social est déjà aussi achevée et validée. Les travaux sont prévus pour 36 mois allant jusqu’à la mise en service et la formation. Leyla Etté, architecte associée, sa représentante, a souligné que « L’hôpital au niveau de son architecture apporte une réponse au flux et au trafic. Laquelle architecture, est bien adaptée au contexte béninois. Nous avons essayé d’avoir un projet le plus bas possible c’est-à-dire qui s’insère, s’agissant de sa topographie, dans le site. Au lieu d’avoir une tour, on a préféré un projet étendu qui fonctionne bien pour la continuité des flux donc sans interruption. On a prévu aussi des commodités pour la réception des familles et des visiteurs à l’écart du flux médical pour pouvoir laisser les médecins travailler en toute sécurité », laisse-t-elle entendre au niveau des spécificités de l’hôpital. Tout est prévu pour un bon accueil, le respect de l’environnement, la qualité, le confort et la sécurité, retient-elle, assurant que l’édifice sera apprécié par les usagers.

Depuis l'annonce du plan « Investir pour l’hôpital », présenté le 20 novembre 2019, par le Premier ministre et la Ministre des Solidarités et de la Santé, Mme Agnès Buzyn qui , consacre 150 millions d’euros de crédits chaque année pendant 3 ans pour l’investissement quotidien dans les hôpitaux, chaque Agence Régionale de Santé présente son programme de répartition des précieux crédits. 

Déclinaison du plan « Investir pour l’hôpital » en Occitanie

On apprend par l'ARS Occitanie "qu'à cette aide nationale ( de 150 M€ par an ), le Directeur Général de l’ARS Occitanie, Pierre Ricordeau, a choisi d’allouer des fonds régionaux complémentaires. Ainsi, à l’échelle de notre région Occitanie, une aide globale de près de 19 M€ est allouée en ce début d’année pour l’amélioration du fonctionnement des services de soins dans 73 hôpitaux publics en Occitanie.

Cette aide à l’investissement s’inscrira dans une perspective pluri-annuelle. Le dispositif sera ainsi poursuivi sur les deux années à venir, permettant ainsi de répondre à un plus grand nombre de besoins et d’accompagner des projets sur la durée.

Ces mesures s’inscrivent aussi dans un contexte de renforcement des coopérations entre les établissements hospitaliers de chaque territoire. Les professionnels de santé travaillant dans les hôpitaux de la région seront prochainement sollicités pour contribuer à l’évaluation de la mise en œuvre des projets médicaux et soignants de leur groupement hospitalier de territoire.

Déclinaison du plan « Investir pour l’hôpital » en Nouvelle Aquitaine

"Les mesures « Investir pour l’hôpital » sont déclinées progressivement sous l’impulsion de l’Agence régionale de santé en Nouvelle-Aquitaine, qui a programmé courant janvier 2020 dans chaque établissement public de la région une réunion d’information et d’échange avec les équipes (direction, conseil de surveillance, commission médicale d’établissement, syndicats, cadres…) autour de la présentation de l’ensemble des dispositifs du Plan." indique le communiqué de presse du 04/02/20 de l'ARS.

L'agence pointe ainsi ses actions :

• Fin 2019 : 27,3 millions d’euros supplémentaires ont été alloués aux établissements publics et privés
• En Nouvelle-Aquitaine, ce sont 27,3 millions d’euros qui ont été versés en décembre 2019 à 71 établissements publics (et participant au service public hospitalier) et 140 établissements privés sur la base de l’activité constatée.
• Le 10 janvier 2020 : 13,7 millions  d’euros versés aux établissements publics de Nouvelle-Aquitaine pour des investissements permettant d’améliorer les conditions de travail au quotidien des équipes soignantes.
• L'ARS Nouvelle-Aquitaine a fait le choix d’attribuer 6,9 millions d’euros à tous les établissements de la région (au prorata de leurs poids) et 6,9 millions d’euros à 38 établissements les plus en difficulté pour investir (ne disposant plus d’autofinancement disponible).

Ces crédits vont permettre de compléter leurs investissements utiles au quotidien  des soignants  (équipements et petits matériel) ou de mener de petites opérations de travaux identifiés comme urgents par les services. Ces 13,7 millions d’euros viennent ainsi s’ajouter aux investissements déjà programmés par les établissements.

Le gouvernement s’est engagé à reproduire cette mesure en 2021 et 2022 (soit 450 millions d’euros au total). En Nouvelle-Aquitaine, les modalités de distribution de ces fonds seront co-construites avec la Fédération hospitalière de France (FHF) pour 2021 et 2022.

Courant 2020 : la prise en charge d’un tiers de la dette des établissements de santé publics sur 3 ans (soit 10 milliards d’euros au plan national)

Ces 10 dernières années, les investissements hospitaliers ont été divisés de moitié et les dettes des hôpitaux ont augmenté de 40 %. Le gouvernement a pris une décision de rupture pour relancer l’investissement par une réduction de la dette des hôpitaux.
Les établissements publics de Nouvelle-Aquitaine pourront en bénéficier à compter du 4ème trimestre, de manière modulée en fonction de leur situation. Ils signeront un contrat avec l’ARS contenant des engagements d’amélioration de leur organisation, de la qualité des soins et d’efficience.
Cette mesure va permettre de couvrir une partie des mensualités d’emprunt des établissements, donc d’assainir leurs finances et de dégager des marges d’investissements.

Le Conseil des ministres de la Côte d'Ivoire a adopté le 29 janvier 2020 un décret portant ratification d'une Convention de crédit d’un montant de cent millions d’euros, conclue le 21 décembre 2019 entre l’Agence Française de Développement (AFD) et la République de Côte d’Ivoire, en vue du financement du projet de renforcement des hôpitaux de première référence du Grand Abidjan, fait savoir le communiqué de presse du gouvernement.

Ce projet cible plusieurs hôpitaux de première référence du Grand Abidjan qui bénéficieront de travaux de réhabilitation, d’extension et d’accroissement des capacités d’accueil ainsi que de nouveaux équipements techniques.

Sont concernés :

• l’Hôpital Général d’Anyama,
• l’Hôpital Général de Koumassi,
• l’Hôpital Général de Port-Bouët,
• l’Hôpital Général et le Centre Hospitalier Régional de Dabou,
• ainsi que l’Hôpital Général et l’Hôpital Psychiatrique de Bingerville.
   

VU sur le web....De nombreuses vidéos du chantier, notamment  en timelapse circulent : nous avons choisi celle-ci  aujourd'hui. Par ailleurs  nous vous proposons un article publié sur metro.co.uk en anglais, sélectionné pour les vues intérieures de l'hôpital achevé :

"Les premiers patients sont arrivés dans un hôpital en Chine dont la construction a pris moins de deux semaines. L'hôpital de Huoshenshan et un deuxième hôpital de 1 500 lits qui devraient ouvrir cette semaine ont été construits par des équipes de construction qui travaillent 24 heures sur 24 à Wuhan, où la nouvelle épidémie de coronavirus a commencé. Les premiers patients sont arrivés à l'hôpital de Huoshenshan à 10h ce lundi 03 février 2020 au matin (2h GMT), selon les médias d'État. Les rapports ne donnent aucun détail sur l'identité ou l'état des patients.

La construction de l'hôpital de Huoshenshan est sur le point de se terminer hier (photo: Getty)

L'hôpital a commencé à prendre ses premiers patients aujourd'hui (Photo: EPA)

L'aile militaire du Parti communiste au pouvoir, l'Armée populaire de libération, a envoyé 1 400 médecins, infirmières et autres membres du personnel à l'hôpital de Wuhan, a annoncé l'agence de presse officielle Xinhua. Le gouvernement a déclaré plus tôt que certains avaient l'expérience de la lutte contre le SRAS et d'autres épidémies. Les autorités ont coupé la plupart des accès routiers, ferroviaires et aériens à Wuhan et aux villes environnantes, isolant quelque 50 millions de personnes, afin de contenir l'épidémie virale qui a frappé plus de 17 000 personnes et tué plus de 360 ​​personnes . L'hôpital de Huoshenshan a été construit par une équipe de 7 000 membres de charpentiers, plombiers, électriciens et autres spécialistes, selon l'agence de presse Xinhua. Des photos publiées dans les médias officiels montrent des travailleurs portant des vêtements d'hiver, des casques de sécurité et des masques de style chirurgical portés par des millions de Chinois afin d'éviter de contracter le virus". (...) 

Un médecin de l'armée regarde autour d'une pièce de l'hôpital Huoshenshan à Wuhan (Photo: EPA)

L'hôpital de deux étages a été construit en moins de deux semaines (Photo: Getty)

Selon le journal gouvernemental Yangtze Daily, environ la moitié de l'immeuble de deux étages et de 600 000 pieds carrés se trouve dans des quartiers d'isolement. Il compte 30 unités de soins intensifs. Les médecins peuvent s'entretenir avec des experts extérieurs sur un système vidéo qui les relie à l'hôpital général de l'APL de Pékin, selon le Yangtze Daily. Il a déclaré que le système avait été installé en moins de 12 heures par une "équipe de commandos" de 20 membres de Wuhan Telecom Ltd. Le bâtiment dispose de systèmes de ventilation spécialisés et d'armoires à double face qui relient les chambres des patients aux couloirs et permettent au personnel hospitalier de livrer des fournitures sans entrer dans les chambres. L'hôpital a reçu un don de «robots médicaux» d'une entreprise chinoise pour être utilisés dans la livraison de médicaments et le transport d'échantillons de test, selon le journal de Shanghai The Paper. (...) lire les textes sur l'article original signé Richard Hartley-Parkinson

Une armée de travailleurs de la construction a été recrutée dans toute la Chine pour construire l'hôpital (Photo: Getty)

30 unités de soins intensifs sont prévues dans cet hôpital (Image: EPA) 

Le bâtiment dispose de sas de livraison de matériel et médicaments qui relient les chambres des patients aux couloirs (Photo: Getty)

L'hôpital de Huoshenshan a été construit par une équipe de 7 000 membres de charpentiers, plombiers, électriciens et autres spécialistes (Photo: Getty)

(...)

Installation du système de ventilation (Photo: Getty)

Assemblage de modules (Photo: Getty)

Intérieur d'une chambre en cours de réalisation (Image: Getty)

Installation de gaines de ventilation (Photo: Getty)

C'est d'un beau projet de nouvel hôpital qu'il s'agit aujourd'hui 28/01/20 sur francebleu.fr :  celui de la Rochelle. Le budget est connu : près de 200 millions d'euros, la date espérée d'entame du chantier aussi : 2023, la mise en service envisagée en 2027...

Des informations précieuses communiquées par Frédéric Cérati président de la commission médicale de l'hôpital de Rochefort, qui confie à francebleu.fr, que même si le projet médical est à affiner "Nous avons pu asseoir déjà des grands principes, une offre de soin maintenue en proximité sur les deux sites, comme l’existence d'un bloc opératoire, le maintien d'une maternité, le maintien de la médecine aiguë, ou de la médecine polyvalente.". La finalisation doit s'effectuer en concertation avec l'ARS dans les semaines à venir.

S'il était besoin de le rappeler, ce temps de réflexion consacré au projet médical est important et ne doit pas être négligé : "Il faut d'abord ne pas se tromper sur les directions prises. Le nouvel ensemble sera opérationnel sur les 50 prochaines années. Il va falloir créer un hôpital évolutif en fonction des progrès de la médecine, et des besoins."

L'ensemble hospitalier , peut-on encore lire, "devrait s'implanter sur le site du Parc des expositions, c'est le scénario qui tient la corde, mais un autre pourrait se dessiner après les élections municipales, avec un point de chute proches des Cotte Maille. Au plus tôt, la première pierre pourrait être posée en 2023 pour une livraison espérée fin 2027."

L’ARS Centre-Val de Loire a annoncé ce 20 janvier sa décision de "répartir l’enveloppe régionale* sur la totalité des établissements de la région:  5.622.800 € seront ainsi répartis aux 40 établissements hospitaliers du territoire régional, avec un forfait minimum de 50.000 € pour les plus petits d’entre eux (la répartition des crédits alloués est mentionnée en annexe)."

L’ARS Centre-Val de Loire a également décidé d’allouer des subventions d’investissements* à trois établissements de la région en vue de la restructuration de leur service d’urgences, dont les installations ne permettent plus de répondre dans de bonnes conditions à l’augmentation du flux des patients :

• 3,3 millions d’euros au Centre hospitalier de Bourges ;
• 2,5 millions d’euros au Centre hospitalier de Châteaudun ;
• 500.000 euros au Centre hospitalier de l’agglomération Montargoise.

Cette aide vient compléter une première subvention d’1 million d’euros attribuée en 2018.

Ce sont ainsi 11.922.800 € qui sont alloués aux établissements hospitaliers du territoire afin selon le souhait de l'ARS, "d’améliorer le quotidien des personnels et des usagers du service public hospitalier et ainsi redonner à l’hôpital public des perspectives et des ambitions."

Répartition des crédits aux 40 établissements de la région Centre-Val de Loire :

*Pour mémoire, cette enveloppe régionale provient du plan « Investir pour l’hôpital », présenté le 20 novembre 2019, par le Premier ministre et la Ministre des Solidarités et de la Santé, Mme Agnès Buzyn, qui ont pris l’engagement de consacrer spécifiquement 150 millions d’euros de crédits chaque année pendant 3 ans pour l’investissement quotidien dans les hôpitaux. Ceux-ci pourront ainsi compléter les dotations affectées au matériel utile au travail des soignants au quotidien : équipements et petits matériel ou mener des petites opérations de travaux qui impactent le quotidien des services de soins.

ELSAN, leader de l’hospitalisation privée en France, intègre un nouvel établissement en cours de construction, l’hôpital Privé Day à Beni Mellal. Grâce à l’acquisition de cette nouvelle clinique annoncée ce 20 janvier 2020, le groupe renforce et poursuit son implantation au Maroc après la Clinique Ville Verte à Bouskoura en 2017 et la Clinique des Oliviers à Settat en 2019.

Situé dans la ville de Beni-Mellal l’hôpital privé Day – Day étant l’ancien nom en berbère de la ville de Beni-Mellal -  ouvrira ses portes courant 2021.  L'établissement est au cœur d’un bassin de 450 000 habitants dans l’une des villes les plus importantes du Maroc, qui est aussi une cité historique et capitale de l’une des 12 régions du Maroc ; région de Béni-Mellal- Khénifra avec plus de 2 520 776 habitants.

D’une surface de 10 000m², l’établissement de santé comportera :

• 115 lits d’hospitalisation,
• 6 blocs opératoires,
• un service d’imagerie médicale complet (Scanographe, IRM)
• et un centre de Radiothérapie doté d'un accélérateur de particules de dernière génération.

Il proposera une expertise médicale de haut niveau avec une offre de soins très complète en  :

• médecine et chirurgie générale,
• urgences,
• réanimation polyvalente,
• réanimation Néonatale,
• cardiologie interventionnelle et soins intensifs cardiaques,
• gynécologie-obstétrique,
• orthopédie-traumatologie, 
• oncologie
• et radiologie.

A terme, cet hôpital privé offrira un plateau technique aux normes internationales où les praticiens exerceront dans les meilleures conditions de sécurité et de qualité. 

L’Hôpital Privé de Beni Mellal est un des maillons du réseau qu’ELSAN a élaboré avec ses partenaires marocains.  Avec les cliniques situées à Bouskoura et Settat, non loin de Casablanca, ELSAN peut offrir à des équipes de spécialistes des lieux d’exercice, au plus proche de la population marocaine. Ces équipes de médecins pouvant travailler en mutualisation sur l'ensemble des sites pour les spécialités peu représentées, notamment en cardiologie interventionnelle (avec l’équipe de la Clinique Ville Verte), chirurgie cardiovasculaire, et oncologie (avec l’équipe de la Clinique Settat).

L’ouverture de l’Hôpital Privé Day complétera l’offre de soins dans la ville et même dans la région qui souffre d’un manque d’équipements médicaux. L’offre en oncologie, radiothérapie et cardiologie interventionnelle permettra au bassin de population d’accéder à des soins indispensables auxquels il n’avait pas accès localement jusque-là.

La République de Djibouti reçoit régulièrement des délégations étrangères désireuses d'accompagner son développement sanitaire. Cette semaine, dans le cadre d'une opération destinée à délivrer des soins, par la République Populaire de Chine, il est annoncé la construction d'un nouvel hôpital régional dans une région qui en est dépourvue.

Le planning de la délégation chinoise reçue actuellement à Djibouti par le Ministère de la Santé est dense. Tout d'abord, en collaboration avec l'Hôpital Peltier, une caravane chirurgicale d'ophtalmologie dédiée à la prise en charge de consultations et opérations de la cataracte a été organisée les 29 et 30 Novembre 2019.

Aujourd'hui lundi 2 décembre, des représentants du ministère de la santé djiboutiens conduits par le conseiller principal Mr Abdouldaker Med Garad se sont rendus à Tadjourah, dite "la Ville Blanche" en compagnie des experts chinois afin de procéder à l'étude de faisabilité d'un nouveau projet hospitalier.

           Crédit Photo : Ministère de la santé Djibouti

Accueillis par le médecin-chef du Centre Médico Hospitalier de Tadjourah (CMHT) , le Dr Hassan Ballah, les experts chinois et les cadres de la santé ont visité les locaux dans le but de réaliser une évaluation technique. Le CMHT est un établissement de deuxième niveau : celui-ci correspond aux structures qui offrent une prise en charge hospitalière dans les spécialités de base à savoir : la médecine, la pédiatrie, la gynécologie-obstétrique, les urgences, chirurgie courante, les soins dentaires et ophtalmiques.

Cet hôpital deviendra un Centre Hospitalier Régional grâce au  don de la République Populaire de Chine, financé à hauteur de 20 Millions de dollars, afin de couvrir les besoins sanitaires et hospitaliers pour les régions Nord.

Carte sanitaire de la République de Djibouti - Source : Ministère de la santé

L'Hôpital Régional de Tadjourah comprendra des blocs opératoires de pointe, des services d'hospitalisation, de  maternité, de consultations spécialisées, d'imagerie médicale de dernière génération, outre les services administratifs et techniques.

Durant les 5 jours qui suivent, l'équipe chinoise composée d'architectes, de topographes et d'experts en assainissement vont étudier sous tous les angles la faisabilité du futur hôpital du Nord, sur ce site choisi.

La construction du futur Hôpital Régional de Tadjourah est très attendue par la population, qui bénéficiera de la politique active du développement sanitaire de la République de Djibouti.

La décision avait été prise par le Centre Hospitalier de Valenciennes à la fin 2017 :  renouveler entièrement le plateau d’imagerie en une seule opération : 3 scanners, 4 IRM, 4 salles de radiologie interventionnelle. Une opération exceptionnelle, au budget de 17 millions d’€, nécessitant la coopération du leadership, du projet médical, du pilotage et de la technologie.

L’inauguration de ces équipements de très haute technologie qui s'est déroulée ce mercredi 20 novembre dernier, démontre l’efficacité de la délégation polaire. Ce projet, entièrement délégué au pôle d’imagerie, a été réalisé en moins de 2 ans en site occupé sans aucune interruption de service. Une cellule spécifique d’ingénierie a été créée.

Le mode de management du CHV, unique en France, de délégation polaire et médicalisée a permis une forte confiance entre les acteurs, entre le DG et le chef de pôle et ses équipes dans la capacité de se projeter ensemble dans la réalisation de ce projet.

Le projet médical a permis de repenser l’organisation des flux et des parcours patients dans l’établissement et au sein du territoire (GHT), et d’engager la transformation digitale de l’établissement notamment par l’usage de l’Intelligence Artificielle (IA).

Le CH de Valenciennes dispose ainsi d’une plateforme d’imagerie exceptionnelle.

• Cet investissement de 17 millions d’euros dans le renouvellement de ses équipements fait de Valenciennes le premier centre hospitalier général de France à placer l’imagerie au cœur de la performance des parcours de soins : notamment avec l’achat de l’IRM 3T Signa Premier, un équipement de pointe doté d’une qualité d’images exceptionnelle contribuant à une réduction significative des délais de certains diagnostics très spécialisés.• En complément de la technologie, et grâce au déploiement du cockpit de pilotage des activités d’imagerie, le de soins de qualité, améliorée par des délais adaptés et gradués en fonction des types de patients et de la pertinence de la demande.

CHV confirme sa place de référence nationale en matière d’innovation.

• Ce partenariat avec un des leaders mondial de l’imagerie permet de désenclaver le territoire et de faire du CHV le 1er hôpital général public doté d’un parc d’imagerie technologiquement novateur appuyé sur un accompagnement au développement de la performance des prises en charge.

Le Pr Mejdoubi, chef du pôle d’imagerie, souligne que le CHV sera le 1er hôpital public en France à posséder un plateau de tomodensitométrie (scanner) à 100% spectral améliorant ainsi grandement la qualité des examens.

L’ensemble de la population du Valenciennois et du territoire du Hainaut Cambrésis est concernée par cette offre de soins de qualité, améliorée par des délais adaptés et gradués en fonction des types de patients et de la pertinence de la demande.

Le Projet de Loi des Finances 2020 du gouvernement marocain, présenté lors de la première semaine de novembre aux députés, a pour plan d'action le renforcement de l’offre de santé. Le département de la Santé bénéficiera d'un budget de 18,684 milliards de DH ( soit environ 1,755 milliards d'euros), en augmentation de 14,5% par rapport à  2019, et de 4000 postes supplémentaires.

Ainsi, il prévoit la création de l’obligation de la garde, avec des mesures d’accompagnement et «la mise à niveau des établissements de santé pour améliorer leur attractivité auprès des citoyens». Garantir l’approvisionnement permanent en médicaments,et assurer une meilleure répartition des ressources humaines à travers une meilleure mobilité, y participeront

Le ministre veut rapprocher les services de santé des citoyens, à travers le suivi de leurs mouvements dans le monde rural. Ainsi, des unités mobiles seront mises en place dans les souks hebdomadaires. Autre chantier, la continuation des plans d’action annuels du programme de réduction des disparités spatiales et sociales dans le monde rural 2017-2023 : des conventions régionales avec les walis seront mises en place pour accompagner les populations exposées aux vagues de froid pour la période hivernale.

Constructions hospitalières, dotation en équipement, budget pour la maintenance

Khalid Ait Taleb veut renforcer les infrastructures hospitalières, en annonçant :

• la construction de 12 nouveaux centres hospitaliers pour une capacité globale de 1.810 lits. Ils seront implantés à Mohammédia, Moulay Yacoub, Ouazzane, Zagora, Azilal et un hôpital de psychiatrie à Béni Mellal, Guercif, Sidi Ifni et Ouarzazate. Les terrains de deux autres hôpitaux situés à Berkane et Sidi Slimane, sont en cours d'acquisition.
• La dotation en équipements médicaux figure aussi au plan d'action 2020 , à hauteur de 433 millions de Dirhams, soit un peu plus de 40 millions d'euros, et 175 millions de Dirhams, soit environ 16.5 millions d'euros.
• la construction de 13 hôpitaux de proximité, avec une capacité d’accueil de 585 lits. 
• l’extension et la mise à niveau de 4 centres hospitaliers provinciaux à Bouaârfa, Jerada, Benslimane, Sidi Bennour.

Outre la poursuite des travaux de construction de trois CHU de Tanger avec 771 lits, Agadir 867 lits et celui de Laâyoune (500 lits), le lancement des travaux de rénovation du CHU Avicenne de Rabat est programmé. Il disposera de 1.006 lits, financé par un compte spécial, alimenté par des dons des pays du Golfe.

Enfin, le ministre a confirmé le soutien au plan national des urgences : 

• activation des services d’aide médicale d’urgence dans quatre régions: Daraâ-Tafilalt, Béni Mellal-Khénifra, Guelmim Oued Noun et Dakhla Oued Eddahab,
• mise à  niveau des centres deSouss-Massa et Laâyoune Sakia Al Hamra, 
• création des annexes aux services mobiles des urgences et de la réanimation médicale (Smur)
• renouvellement du parc des ambulances et autres véhicules d'assistance

Pour compléter l’offre, il encourage le partenariat avec le secteur privé pour renforcer les services d’urgence.