
Les derniers jours de mai 2021 ont apporté une décision gouvernementale importante dans le cadre Ségur de la santé, s'agissant de l'avenir du Centre Hospitalier de Montauban ( Tarn-et-Garonne) : celle du choix de construction d'un nouvel établissement plutôt que la rénovation de l'actuel.
Le Département du Tarn-et-Garonne a annoncé la nouvelle :"Jeudi 27 mai, le Président du Conseil départemental a été informé par le Premier Ministre que le projet de construction d’un hôpital neuf de Montauban compte parmi ceux retenus dans le cadre du Ségur de la Santé. Cela signifie, d’une part, que l’opération a obtenu le feu vert de l’État pour sa réalisation et, d’autre part, qu’elle recevra à ce titre des financements importants.".
L'hôpital actuel situé en centre-ville, malgré plusieurs phases de rénovation présente un tableau assez défavorable : réparti en plusieurs bâtiments, une offre d'hospitalisation encore en chambres doubles, non climatisées, problèmes de stationnement pour les malades et les familles, impossibilité de poser un hélicoptère du SAMU pour évacuation rapide vers le CHU de Toulouse en sont quelques exemples.
"La vétusté avancée des bâtiments, leur architecture incompatible avec une offre de soins modernes et leur dimensionnement insuffisant au regard de la croissance démographique que connaît le Tarn-et-Garonne depuis 10 ans semblent avoir largement pesés dans la décision du gouvernement.
Montauban et son projet de futur hôpital à plus de 250 millions d'euros vont donc bénéficier des aides du Ségur de la santé. Notamment dans le cadre des investissements de structure (19 millards d'€) et de l'ouverture de nouveaux lits en fonction des besoins démographiques (4.000 au plan national) et des inégalités de santé."
Le nouvel hôpital devrait compter entre 350 et 450 lits et être opérationnel au plus tôt en 2025 ou 2026. Pour un coût d'au moins 250 millions d'euros.
Ce centre hospitalier pourrait être baptisé "Pierre Mardegan" en hommage à ce chef des urgences et deuxième vice-président du Conseil départemental, qui fut le principal promoteur de ce programme avant de décéder récemment des suites de sa maladie.
Autre projet validé par le Ségur de la santé, la reconstruction de l’Ehpad de l’hôpital de Montauban. Cela porterait la capacité d’accueil de la structure à 90 places d’Ehpad, 40 places d’unité de soins longue durée (USLD) et 12 places d’accueil de jour. Le financement partiel de l'Etat a été acté et confirmé.
Coût de l'opération de rénovation, de reconstruction et de regroupement des sites : 20 millions d'euros." précise Fabrice Dubault pour France 3.
N.B. : Le lieu d'implantation n'est pas encore définitif, mais lorsqu'il fut évoqué il y a quelques années, le nom de la ville de Bressols au sud de Montauban a été avancé.

Depuis plus de 20 ans Karine Breack-Touzet évolue dans le domaine du projet hospitalier, ce qui l’a conduite à créer HOSPIHUB.
Elle est en constante relation avec les acteurs de la santé en France, au Maghreb et en Afrique. Son expertise s'étend aussi dans le tourisme de santé

La direction des hôpitaux de Dinan et Saint-Malo a désigné l’équipe pluridisciplinaire d’Assistance à Maîtrise d’Ouvrage (AMO) chargée de l'assister dans la réorganisation de l’ensemble de ses établissements hospitaliers et médicosociaux. L'appel d'offres européen, d'un montant de 400 M€ avait été lancé en mars dernier.
La direction du groupement hospitalier Rance - Émeraude, explique dans son récent communiqué que « Filiale de la Caisse des Dépôts, Icade est le mandataire du projet. L’entreprise a pour mission principale d’organiser la traduction architecturale des orientations qui auront été conclues dans le cadre de la rédaction du Projet Médico-Soignant Partagé (PMSP) ».
Crédit : Icade
Ce groupe est accompagné de différentes « sociétés cocontractantes » pour mener à bien le grand chantier des hôpitaux de Dinan et Saint-Malo, dont la société Averroès, l'entreprise Anagramme, la société Étamine, Weliom, Multysir, Ceris et G.Sir .

Depuis plus de 20 ans Karine Breack-Touzet évolue dans le domaine du projet hospitalier, ce qui l’a conduite à créer HOSPIHUB.
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Après avoir procédé à la rénovation complète de sa maternité en 2018, l’hôpital Beaujon AP-HP continue de se renouveler en proposant une nouvelle offre de prise en charge pour les futures mamans avec l’ouverture d’une unité de néonatologie et l’aménagement d’une salle physiologique.
Située au sein de la maternité, au 1er étage, l’unité de néonatologie, composée de six berceaux, assure la prise en charge des nouveau-nés prématurés dont le terme est supérieur à 34 semaines d’aménorrhée et dont le poids est d’au moins 1 600 grammes.
Des équipes composées d'infirmières et auxiliaires, de médecins gynécologues-obstétriciens, de pédiatres et anesthésistes-réanimateurs s’occupent des nouveau-nés avec sur place 24h/24 et 7j/7.
L’unité est organisée autour d’une salle entièrement rénovée comportant six places pour des berceaux et des couveuses ainsi que deux chambres mère-enfant. Elle ouvrira également bientôt deux chambres parentales.
Avec l’ouverture de cette unité de néonatologie au sein de la maternité de l’hôpital Beaujon AP-HP, le transfert du nouveau-né vers une structure de prise en charge adaptée aux prématurés est évité. Il peut ainsi pleinement profiter de la présence de ses deux parents après la naissance. Par ailleurs, l’unité soutient l’allaitement maternel et le « peau à peau ». Elle accompagne les parents dans leur parentalité et dans la réalisation des soins afin de les rendre autonomes au moment du retour au domicile.
L’unité de néonatologie pour les nouveau-nés prématurés accueille :
- Les prématurités âgés de plus de 34 semaines, enfants eutrophes et asymptomatiques.
- Les nouveau-nés à terme hypotrophes, dont le poids à la naissance est supérieur à 1 600 grammes, et asymptomatiques.
- Les nouveau-nés avec détresse respiratoire modérée et transitoire ou atteints d’apnée.
- Les nouveau-nés suspects d’infection, ou infectés et asymptomatiques.
- Les nouveau-nés ictériques nécessitant une photothérapie continue.
- Les nouveau-nés souffrant d’intolérance alimentaires (déshydratation).
- Les nouveau-nés nécessitant une surveillance renforcée et l’accompagnement des parents.
- Les nouveau-nés présentant une hypoglycémie ou une hypocalcémie.
Aménagement d’une salle physiologique, au plus près du projet de naissance des futurs parents.
En lien continu avec le plateau technique (réanimations, Etablissement Français du Sang, Centre expert de prévention et traitement des hémorragies à l’accouchement avec le service de Radiologie et la salle de réveil) et humain (psychologue par exemple) dédié à la mère, la maternité de Beaujon assure dorénavant pour les femmes qui le souhaitent un accouchement physiologique en toute sécurité grâce à l’ouverture d’une salle « nature ». Ce projet de naissance, abordé avant la fin d'un huitième mois avec le professionnel de sante, fait l'objet d'une vérification d'absence de contre-indication.
Située dans le secteur de la salle de naissance, la salle d’accouchement physiologique « nature » est un lieu accueillant et intime privilégiant le confort. Elle permet d’accoucher de manière naturelle, sans péridurale, au plus près du projet de naissance des futurs parents, dans un cadre moins médicalisé. Elle se compose d’une baignoire de dilatation, d’un tabouret d’accouchement et d’un ballon de mobilisation. Des lianes de suspension sont accrochées au plafond pour faciliter le travail et réaliser des étirements. Des capteurs aquatiques (monitoring sans fil) surveillent le travail.
De type 2a, la maternité de l’hôpital Beaujon AP-HP dispose depuis mai 2018 de 25 chambres toutes individuelles, toutes équipées d’une salle de bain et d’un espace pour changer et baigner les bébés.

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Nouvelle prise de participation à Casablanca, inauguration prochaine à El Jadida : le groupe de santé privé marocain fondé par le docteur Talib Rochdi et soutenu par le fonds d’investissement Mediterrania Capital III, semble se porter au mieux, puisqu’il a déjà atteint son objectif fixé pour 2023 : la barre de 500 millions de dirhams (soit environ 47 millions d'euros) de chiffre d’affaires.
Après l’acquisition de la Clinique de Vinci (Ex-Clinique El Karim) fin 2020, le groupe marocain marque le premier semestre 2021 par deux nouveaux événements.
Mi-mai 2021, le communiqué annonce l’acquisition de parts de la clinique ATFAL, située à Casablanca. Inaugurée en août 2000, la clinique ATFAL est la première structure hospitalière privée au Maroc exclusivement dédiée à l’enfant. L’établissement dispose de 37 lits répartis ainsi :
- 14 lits d’hospitalisation répondant aux exigences de l’enfant en matière de sécurité, literie, environnement et fonctionnalité
- 7 lits de chirurgie ambulatoire
- 12 postes de néonatalogie
- 4 lits de réanimation pour grands enfants
La clinique comprend par ailleurs un bloc opératoire avec 4 salles d’opération.
Le Groupe AKDITAL y a entrepris des travaux de modernisation du plateau technique en dotant le service de radiologie d’un scanner multibarrettes, et en augmentant de 35% le nombre de lits de réanimation néonatale et de réanimation pédiatrique.
Par ailleurs, ce mois de juin 2021 devrait être celui de l’inauguration de l’Hôpital Privé d’El Jadida, annoncé comme « le plus grand hôpital privé du Maroc » : un événement d’envergure, qui justifie surement quelques ajustements avant officialisation.
N.B. Le Groupe dispose d’un réseau de 9 établissements de santé multidisciplinaires et spécialisés : Clinique Jerrada Oasis (2011), la clinique Ain Borja (2018), le Centre International d’Oncologie Casablanca (2019), la clinique Longchamps (2019), l’hôpital privé Casablanca Ain Sbaâ (2019), la clinique De Vinci (2020), la clinique Atfal (2020), l’hôpital privé d’El Jadida (2021) et le Centre International d’Oncologie d’El Jadida (2021). En 2021, l'ensemble représente 900 lits, soit 10% de l'offre nationale marocaine privée, et plus de 1700 emplois directs.

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Rachetée en juillet 2016 par le groupe Noalys, la clinique Saint-Charles devenue la clinique des Côtes du Rhône, située à Roussillon est entrée depuis ce lundi 26 avril 2021 dans ses nouveaux murs. Pour mémoire, la première pierre de la future clinique a été symboliquement posée le 16 novembre 2018. Malgré les semaines d'arrêt au printemps 2020 dû à la crise sanitaire, la livraison se fait donc à peu près dans les délais prévus.
D'une superficie ancienne de 8 000 m2, la nouvelle clinique s'étend aujourd'hui à 6 800 m2, avec à proximité prochainement une maison médicale de près de 3 000 m2 (composée d'un centre de dialyse, d'un centre d'ophtalmologie, d'un centre d'audio-prothésistes, d'une pharmacie ainsi que des cabinets de praticiens spécialisés) et plus de 1 000 m2 de pôle de radiologie avec un plateau d'imagerie complet. Le chantier de la clinique est le premier terminé.
La clinique propose un service d'urgences Upatou (unité de proximité d'accueil et de traitement et d'orientation des urgences) accueillant près de 20 000 passages par an, encadré par cinq médecins urgentistes, un service de médecine générale (gériatrie, endocrinologue, pneumologue, cardiologue), un service de chirurgie ambulatoire (chirurgie digestive, orthopédie, ORL, urologie, stomatologie, gastro-entérologie, ophtalmologie, gynécologie) et un centre Périnatal de proximité.
Crédit : SEV Architecture
Photo du chantier en octobre 2020 - Crédit : Clinique des Côtes du Rhône
« Cette clinique devrait être le plus gros chantier de l'année en Pays roussillonnais », résumait le président du groupe Noalys, Jean-Loup Durousset lors de la pose de la première pierre. Noalys gère des hôpitaux privés pluridisciplinaires comme la clinique Natecia (Lyon) ou le centre Endo Nord Isère et la clinique la Montbéliarde.
Pour l'ensemble des élus, cette clinique est le moyen de conserver les soins de proximité et de lutter contre la désertification des médecins en milieu rural ou péri-urbain. Et le bassin de vie du Pays roussillonnais concerne 76 000 habitants.
- Coût des travaux : 18 000 000 € HT
- Maître d’ouvrage : GROUPE NOALYS
- Architecte : SEV ARCHITECTURES

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L'ambitieux projet d'extension et de modernisation du Nouvel Hôpital de Grasse a été présenté officiellement le 27 avril dernier. Le dossier de presse nous rappelle que les premières réflexions autour de ce projet de modernisation des plateaux médicotechniques ont démarré il y a déjà 10 ans, en 2011. Le projet initial prévoyait l’extension pour reconstruire les Blocs opératoires ainsi qu’une rénovation des Urgences en 6 ans et en site occupé.
Une nouvelle étude de faisabilité a été demandée par le directeur Walid BEN BRAHIM à son arrivée en 2018. C’est donc quelques mois plus tard, en avril 2019 que cette dernière étude a été validée avec une transformation du projet initial et des évolutions importantes à souligner :
- Priorisation de la reconstruction du Service des Urgences pour agrandir rapidement un service aux locaux inadaptés,
- Maintien de la localisation des Blocs opératoires actuels rendant une connexion avec le Bloc obstétrical possible,
- Intégration du Service d’Imagerie Médicale et du hall d’accueil pour permettre une vraie réflexion sur les parcours et les flux.
Après plusieurs mois d’études techniques dont le choix de l’Assistant à Maîtrise d’Ouvrage, et l’élaboration du programme technique en lien avec les utilisateurs ; le Centre Hospitalier de Grasse a signé un marché global de conception réalisation en mars 2021 avec un groupement porté par BOUYGUES BÂTIMENT SUD-EST.
« Plus de dix ans après les premières réflexions, le projet d’extension et de modernisation des plateaux médicotechniques du CH de Grasse prend enfin son envol. C’est avec beaucoup de fierté et d’émotion que ce projet est dévoilé aujourd’hui. Notre établissement poursuit ainsi son engagement dans une dynamique de modernisation qui lui permettra de s’inscrire résolument et durablement dans le paysage sanitaire des Alpes-Maritimes. Ce projet ambitieux peut être résumé en trois mots : modernité, fonctionnalité, fluidité. » Walid BEN BRAHIM – Directeur du CH Grasse
Ce projet qui répond à des enjeux fonctionnels forts au service des patients et des professionnels de santé va s’organiser en deux phases :
1. La construction d’une extension de 2 niveaux en partie sud du site (rez-de-chaussée et 1 étage) accueillant le Service des Urgences, la Maison Médicale de garde, l’Unité d’Hospitalisation de Courte Durée, ainsi que le Service d’Imagerie Médicale et le hall d’accueil.
2. La restructuration des Blocs opératoires, Endoscopies, Unité de Chirurgie Ambulatoire et Stérilisation relais.
La réalisation de ce vaste chantier du nouveau Centre Hospitalier de Grasse va permettre à l’établissement de moderniser son offre de soins de proximité, rationaliser les parcours et les flux, et sera également l’occasion de remettre à niveau les infrastructures techniques.
Ce sont au total plus de 7 000m2 de locaux neufs qui vont être ouverts d’ici 2025 pour améliorer l’accueil des patients et les conditions de travail des hospitaliers aux Urgences, en Imagerie Médicale, aux Blocs Opératoires, en Unité de Chirurgie Ambulatoire, dans les Secteurs des Endoscopies et de la Stérilisation relais.
Exemples d’agrandissement :
- L’actuel Service des Urgences qui contient 7 box et 980m2 verra ses capacités d’accueil doublées : 16 box et 1 850m2.
- L’Unité de Chirurgie Ambulatoire passera de 219m2 à près de 550m2.
- Les Blocs Opératoires avec endoscopies passeront de 1 016m2 à 1 670m2.
- L’Unité d’Hospitalisation de Courte Durée passera de 1 à 11 chambres à 1 lit.
La modernisation concerne également toutes les infrastructures techniques (groupe froid, réseau d’eau, traitement d’air, électricité, ascenseurs, pneumatiques) qui seront entièrement actualisées et optimisées à l’occasion de ce chantier. De même que la performance énergétique des bâtiments construits et rénovés s’inscrira dans une logique d’amélioration et de respect de l’environnement.
La modernisation de l’offre de soins sera aussi accentuée auprès de la médecine de ville grâce à la nouvelle Maison Médicale de garde au sein même des Urgences, et au territoire grâce à la poursuite des nombreuses coopérations déjà engagées dans plusieurs spécialités (Urologie, Ophtalmologie, ORL notamment).
Résumé en chiffres et dates :
- 7 000m2 de locaux neufs
- 32 millions d'€ d'investissement dont 3,5€ millions financés par l'Etat avec le soutien de l'ARS PACA.
- Pose de la 1ère pierre en mars 2022 (livraison des Urgences au printemps 2023)
---> Découvrez le projet en images dans notre Espace Vidéo

Depuis plus de 20 ans Karine Breack-Touzet évolue dans le domaine du projet hospitalier, ce qui l’a conduite à créer HOSPIHUB.
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Le chef du gouvernement s'est rendu au CHU de Caen le 16 avril dernier Il a rencontré les personnels mobilisés au centre de vaccination et les soignants du service réanimation. Le projet de reconstruction du centre hospitalier universitaire caennais a aussi été présenté à Jean Castex.
Le premier ministre a annoncé une rallonge de 50 millions d'euros de la contribution de l'Etat dans le financement de la reconstruction de l'hôpital caennais, ainsi que 140 personnels supplémentaires. La participation initiale du gouvernement, lors de l'annonce en 2018, était de 350 millions d'euros. Il passe à 400 millions d'euros, soit "les deux-tiers" du montant global du projet. Les travaux de terrassement ont débuté en février dernier. Le futur centre hospitalier ( cf notre publication du 03/04/2018) doit être livré dans son intégralité en 2026.
Comme le précise le media caen.maville, "le début de la reconstruction tant attendue du centre hospitalier universitaire (CHU) de Caen est programmé pour le mois d’avril 2021. La société Eiffage Construction vient de signer le contrat pour prendre en charge la première partie du chantier, concernant des futurs bâtiments ne recevant pas de public. Ils seront dédiés à la logistique, l’administration (4 700 m2), la pharmacie (6 700 m2) et la biologie (13 800 m2). Les travaux, d’un montant de 28,6 millions d’euros, s’étaleront sur deux ans. La deuxième phase de travaux sera consacrée aux 86 100 m2 du bâtiment principal accueillant les patients, pour une ouverture du CHU en 2026. Le centre hospitalier comprendra au total 797 lits et 35 salles de blocs opératoires."

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Les médecins internes et résidents à Agadir ont entamé, lundi 12 avril 2021, leur quatrième semaine de protestation contre les conditions de leur formation en raison du retard de livraison du Centre hospitalier universitaire d’Agadir (CHU). Leurs collègues de Tanger sont aussi dans l'inquiétude. Chaque CHU subit des retards, pour des raisons diverses, parmi lesquelles le financement même des projets, et les perturbations liées au Covid.
«SOS, internes en détresse», «Pas de formation» et «Pas de choix de spécialité»… font partie des slogans affichés sur les pancartes des médecins internes et résidents à Agadir, qui sont en grève depuis le 22 mars dernier. Lundi 12 avril, ces futurs médecins en formation ont entamé leur quatrième semaine de protestation contre les conditions de formation au sein de l’hôpital régional Hassan II, qui est dédié essentiellement aux soins et non pas à la formation. Une situation exceptionnelle qui est entraînée par le retard de la livraison du Centre hospitalier universitaire (CHU) d’Agadir auquel ces médecins internes et résidents sont rattachés dans le cadre de leurs études médicales. L'ouverture de ce projet d'envergure financé par un don saoudien d'environ 250 milliards de centimes, était prévue pour le début de l'année 2018.
Même situation à Tanger : plusieurs mois après l’annonce d’une ouverture « imminente » du Centre hospitalier universitaire de Tanger - dont les travaux ont été lancé en 2015-, les médecins résidents et internes ont exprimé leur inquiétude quant au retard accusé. Ils ont observé, lundi 12 avril 2021, une manifestation devant la direction du CHU. Les étudiants déplorent le manque d’équipements dans les centres de santé dans lesquels ils sont actuellement contraints de poursuivre leur formation dans l’attente de l’ouverture du nouveau CHU. Ils dénoncent les conditions « difficiles » de formation, notamment, dans les hôpitaux Mohammed V et Qortobi de Tanger. Ces centres, qui comptent actuellement trois promotions, affichent une saturation et un manque de matériel élémentaire, a affirmé Dr. Rachid Smaili, de l’Association des médecins résidents de Tanger.

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En déplacement le 14 avril 2021, au service de pédopsychiatrie du CHU de Reims, le Président de la République, Emmanuel Macron a pu répondre aux demandes exposées par Dominique De Wilde, Directrice générale, le Pr Philippe Rieu, Président de la Commission médicale d'établissement et Arnaud Robinet, Maire de Reims et Président du Conseil de surveillance, dans un courrier que ces derniers lui avaient précédemment adressé.
A la suite des réflexions sur l'investissement menées par le Gouvernement dans le cadre du Ségur de la santé, de nouvelles décisions ont ainsi été décidées en faveur du Nouvel hôpital de Reims. Elles concernent :
- 50 millions d'euros supplémentaires, portant l'engagement de l'État à hauteur de 30% du coût total du projet ;
- l'annulation de la réduction du capacitaire soit 124 lits initialement supprimés au projet ;
- la possibilité de prévoir des salles de bloc opératoire dans la phase 2 du Nouvel hôpital uniquement destiné aux activités de médecine dans le projet initial.
Arnaud Robinet salue l’engagement et l’écoute du Président de la République et du Ministre de la Santé et des Solidarités sur ce dossier.
« Cette annonce du Président de la République vient conforter le travail réalisé par l’ensemble des équipes du CHU de Reims, soignants et personnels, pour faire de notre CHU, un établissement de pointe. C’est une reconnaissance du travail mené, non pas uniquement ces derniers mois, mais depuis plusieurs années. Je remercie le Président et monsieur le Ministre de nous avoir collectivement entendus. C’est une avancée considérable pour ce fleuron du territoire et nos équipes. »

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En déplacement à Tours le 2 avril dernier, Jean Castex, Premier Ministre et Olivier Véran, ministre des Solidarités et de la Santé, ont donné le feu vert au projet d’investissement du Centre Hospitalier Universitaire et annoncé un soutien financier renforcé de l’Etat.
Pour mémoire, en juillet 2020, à l’occasion de l’accord du Ségur de la santé, le Gouvernement a pris l’engagement de soutenir le système de santé avec la revalorisation de plus d’1,8 million de professionnels des établissements de santé et des EHPAD, ainsi qu’un plan d’investissement inédit de 19 milliards d’euros.
Le projet du CHU de Tours prévoit de reconstruire la totalité du CHU et de réunir toutes ses activités sur deux sites :
- Le site de Trousseau, qui comprendra le nouvel hôpital - accueillant les urgences, les soins critiques, le plateau médico-technique, les services de chirurgie adultes, de cardiologie, de neurologie, de gastro-entérologie et de dermatologie – ainsi que des nouveaux bâtiments de biologie, de psychiatrie, de recherche mais aussi le nouvel hôpital pédiatrique.
- Le site de Bretonneau, proche de la faculté de médecine, qui accueillera le nouveau bâtiment de soin de suite et de réadaptation, ainsi que les activités de médecine, de cancérologie, de gynéco-obstétrique et de néonatalogie.
Une première partie de ce projet a été validée en 2017, mais avec une aide financière limitée à 75 millions d’euros. Depuis, le projet a été enrichi pour restructurer la totalité des activités de manière cohérente, adapter le programme capacitaire aux besoins de la population et pour une meilleure prise en charge des patients. Le montant total du projet est de 522 millions d’euros. Le Premier ministre et le ministre ont annoncé ce vendredi 2 avril 2021 un financement supplémentaire de 90 millions d’euros dans le cadre du Ségur de la santé, portant à 165 millions d’euros l’engagement de l’Etat dans ce projet de santé.

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