
Suite à une réunion tenue ce mardi 6 avril 2021, avec l’ensemble des acteurs de santé locaux, la direction de l’hôpital et les élus engagés dans le projet de modernisation du Centre Hospitalier Universitaire de Bordeaux, Olivier Véran, ministre des Solidarités et de la Santé a annoncé le soutien financier par l’Etat du projet à hauteur de 240 millions d’euros.
Pour mémoire, en juillet 2020, à l’occasion de l’accord du Ségur de la santé signé par une majorité d’organisations syndicales et après une très large concertation, le Gouvernement a pris l’engagement de soutenir notre système de santé avec la revalorisation de plus d’1,8 million de professionnels des établissements de santé et des EHPAD, ainsi qu’un plan d’investissement inédit de 19 milliards d’euros.
Le projet du CHU de Bordeaux est ainsi l’un des premiers projets de santé à bénéficier des nouvelles dispositions du Ségur de la Santé en matière d’investissement dans le cadre du plan présenté le 9 mars 2021 par le Premier ministre.
Le CHU de Bordeaux présente le 31ème taux de vétusté sur les 32 CHU français. Une modernisation d’ampleur de l’ensemble du CHU est donc nécessaire pour dessiner le visage du nouveau CHU de Bordeaux et maintenir son excellence reconnue chaque année par les classements nationaux, soutenir l’innovation, améliorer les conditions d’accueil des patient et donner des conditions de travail adaptées aux soignants.
Au total, le CHU de Bordeaux va investir plus d’1,1 milliards d’euros en 10 ans pour se transformer à travers des opérations immobilières de très grande envergure et la modernisation de ses équipements, dont 800 millions d’euros dédiés à la mise en œuvre du nouveau CHU de Bordeaux. Ce projet élaboré avec les soignants de l’hôpital, porté par les responsables médicaux du CHU et l’ARS Nouvelle Aquitaine, bénéficie du soutien de l’ensemble des élus et collectivités concernés.
C’est ce projet ambitieux que vient soutenir le Ségur de la santé en contribuant à hauteur de 240 millions d’euros soit plus d’un quart du budget du nouveau CHU de Bordeaux.
Le ministre a tenu à souligner l’engagement écologique que porte le projet du nouveau CHU de Bordeaux dont les projets immobiliers et architecturaux seront élaborés dans une démarché d’écoconception : économie d’énergie, limitation des pollutions, intégration des nouvelles mobilités, isolation thermique, etc.
« Le CHU de Bordeaux est un fleuron de notre système de santé, dont l’excellence n’est plus à démontrer. Face à la crise, il a fait preuve d’une solidarité exceptionnelle en prenant en charge des patients atteints du COVID venant d’autres régions. Le soutien que nous apportons à sa modernisation vient reconnaître ce rôle précieux que joue le CHU de Bordeaux bien au-delà de la Gironde. C’est aussi une nouvelle preuve de ce que le Ségur de la santé porte comme changement pour l’hôpital, dans l’intérêt des patients comme des soignants. » Olivier Véran, ministre des Solidarités et de la Santé

Depuis plus de 20 ans Karine Breack-Touzet évolue dans le domaine du projet hospitalier, ce qui l’a conduite à créer HOSPIHUB.
Elle est en constante relation avec les acteurs de la santé en France, au Maghreb et en Afrique. Son expertise s'étend aussi dans le tourisme de santé

Les Editions Hospihub innovent , en proposant leur premier ebook : « Création d’un établissement sanitaire de taille moyenne dans un pays en développement ».
L'auteur Patrick Breack explique ainsi ce nouveau thème qu’il aborde de façon plus approfondie que dans les Focus d’Hospihub : « Ce choix répond aux besoins habituellement rencontrés, tant en ce qui concerne la taille des établissements, que leur objectif qui est d’apporter localement la qualité des traitements que les patients vont chercher à l’étranger. Lors de nos contacts avec les médecins et les investisseurs, le constat de leur large méconnaissance du processus global d’un projet est récurrent. Ce qui est normal, ce n’est pas leur métier. L’objectif de ces publications est de les aider dans leur démarche afin que leur énergie et leur enthousiasme soient pleinement exploités. »
Patrick Breack a conçu et supervisé plusieurs projets de cliniques ou hôpitaux privés au Maghreb et en Afrique. Il s’appuie sur les difficultés rencontrées ici et là pour proposer une approche méthodique permettant d’aborder les étapes successives qui permettront d’aboutir à un bon résultat.
L’acquéreur de l’ebook saura comment aborder : le business-plan, le projet médical, les différentes phases de la définition du projet, de sa conception, de sa réalisation, de son équipement, jusqu'à sa mise en service. Il s’agit des grandes lignes bien sûr, un sujet aussi complexe ne peut être traité dans un seul document. Ce qui compte au départ est de posséder une vision claire et réaliste de son projet.
Ce 1er livret (présenté aussi en vidéo dans notre espace dédié) est enrichi de photos, de schémas, de plans pour aider à concrétiser au fur et à mesure le parcours qui permet de conduire un projet à son terme.
Le second livret sera bientôt disponible
« Son objectif reste le même, fournir aux investisseurs et aux concepteurs des indications précises, concrètes, qui permettent de gagner du temps dans l’approche générale et dans la conception du projet, de dépenser ce qui est nécessaire et suffisant là où c’est objectivement utile. Ceci impose évidemment de préciser les arguments qui justifient les choix retenus afin de réaliser des économies, à qualité égale de résultat » indique Patrick Breack.
Dans le second livret sont passés en revue les secteurs externes dont la conception, l’organisation, l’efficacité vont déterminer l’image que les patients retiendront et véhiculeront de ce nouvel établissement.
Sont pris en compte :
- l’accueil général,
- les admissions,
- les urgences,
- les consultations programmées,
- le centre de consultations et soins non programmés,
- le centre de prélèvement,
- l’imagerie médicale,
- l’oncologie ambulatoire,
- la médecine nucléaire,
- la radiothérapie,
- l’hémodialyse,
- l’unité de jour en médecine,
- la Rééducation Réadaptation Fonctionnelle ambulatoire
- et enfin la morgue.
Hospihub : «Quels éléments concrets va trouver le lecteur dans ce second opus ?»
P. Breack : «Dans chacun des cas sont proposés des éléments pratiques et concrets, programme de surface par secteur, schémas organisationnels, informations fonctionnelles qui justifient ces aménagements. Cette présentation ne prétend pas être exhaustive, elle est mise à disposition pour faciliter l’approche du Maitre d’ouvrage ou celle du concepteur, pas pour imposer un point de vue. »
Des livrets complémentaires
Par ailleurs, poursuit-il : « un troisième livret suivra prochainement, abordant toutes les composantes du plateau technique médical et chirurgical, incluant la chirurgie ambulatoire. Enfin, un dernier livret sera consacré aux secteurs d’hospitalisation et à la logistique ».
Cette démarche résulte des observations réalisées lors de la participation a de nombreux projets, entre autres dans les pays en développement. L’auteur exprime ici l’expérience acquise au cours de trente années d’activité hospitalière en tant qu’hygiéniste, toujours associée à des participations techniques à différents projets pour la programmation, la conception et le suivi de la réalisation.
Depuis plus de quinze ans, cette riche expérience lui permet d’aborder la conception et le suivi de projet d’établissements privés dans les pays en développement, au sein de KSP Santé.

Depuis plus de 20 ans Karine Breack-Touzet évolue dans le domaine du projet hospitalier, ce qui l’a conduite à créer HOSPIHUB.
Elle est en constante relation avec les acteurs de la santé en France, au Maghreb et en Afrique. Son expertise s'étend aussi dans le tourisme de santé
Ajouter un commentaire

La clinique Sainte Anne, Groupe Hospitalier Saint Vincent, établissement de la Fondation Vincent de Paul, a lancé un programme ambitieux pour améliorer le confort de sa maternité. Entamés en 2019, les travaux se sont achevés au bout de deux ans, pour un résultat digne d'une métamorphose.
Créée en 1929, la maternité Sainte Anne, est le premier établissement privé du Bas-Rhin en terme de naissances. Elle dispose d’un service mère-enfant avec une unité de néonatologie de niveau 2 (pouvant accueillir des bébés prématurés nés à partir de 34 semaines d’aménorrhée)ainsi que de chambres «kangourou» permettant d’hospitaliser ensemble mère et enfant, sous surveillance continue.
Une première phase des travaux concerne :
- la création d’une salle de césarienne supplémentaire au sein du secteur de naissance : Cette salle de césarienne répond aux standards d’une salle d’opération ISO7 (critères de qualité de l’air et de maîtrise du risque infectieux).
- la transformation de 2 chambres standard en chambres kangourou : Les chambres sont spacieuses afin de faciliter les soins apportés au bébé, elles sont spécialement aménagées pour recevoir le berceau, chauffant si nécessaire, et sont équipées d’un plan de toilette avec baignoire bébé et rampe chauffante. La maternité dispose désormais de 5 chambres “kangourou“. La salle de bain de l’une de ces chambres est accessible aux personnes à mobilité réduite.
Le projet de rénovation a permis de faire évoluer l’image de la maternité, qui se distingue désormais au sein de la clinique par une ambiance toute différente. D’une surface de plus de 1 100 m2 ,elle est située au 3ème étage de la clinique et se compose désormais de 39 lits.
La modernisation inclut le volet communication : le site internet de la maternité a été entièrement refondu, et une page Instagram a été créée ! Découvrez la maternité toute neuve dans notre espace vidéo !
Le projet en chiffres :
Surface totale à rénover : 1 130 m2
Un chantier d’un coût de 3 000 K€ TTC, répartis ainsi :
- - Travaux d’aménagement : 2 400 K€ TTC
- - Travaux de modification de structure : 500 K€ TTC (2ème salle de césarienne, 2 chambres « Kangourou »)
- - Matériels : 100 K€ TTC
Equipe en charge du projet et des travaux :
- Maître d’œuvre : cabinet BGL Architecture
- Bureau d’Etudes EVALIT à Saverne (Ingénieur d’Etudes / Electricité), K INGENIERIE
- Bureau d’Etude Thermique - Bâtiment
- Marie-Delphine DOCHAIN, Architecte d’intérieur designer

Depuis plus de 20 ans Karine Breack-Touzet évolue dans le domaine du projet hospitalier, ce qui l’a conduite à créer HOSPIHUB.
Elle est en constante relation avec les acteurs de la santé en France, au Maghreb et en Afrique. Son expertise s'étend aussi dans le tourisme de santé
Ajouter un commentaire

La Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) de Djibouti renforce son offre de santé de qualité ! Faire de la République de Djibouti une référence en matière médicale dans la région, telle est l’ambition affichée par le Président de la République Mr Ismail Omar Guelleh lors de la pose de la première pierre du futur Hôpital Général de la CNSS en présence de nombreux invités et membres du gouvernement le 10 mars 2021.
Avec une ouverture prévue en 2023, cet hôpital aura vocation à permettre un meilleur accès aux services de santé aux Djiboutiens en misant sur des prestations de grande qualité.
Conçu conformément aux standards internationaux, l’hôpital pourra compter jusqu’à 220 lits pour les patients qui seront pris en charge par près de 30 médecins spécialisés. Avec pour ambition de devenir le premier centre de transplantation rénale du pays, l’hôpital proposera plus de 20 spécialités médicales avec des équipements à la pointe de la technologie.
Hall des urgences et plateau technique - Crédit : Carta Associés
Entrée principale - Crédit : Carta Associés
Ce projet d’hôpital s’inscrit dans le cadre du Projet d’Appui au Renforcement des Compétences dans le Secteur de la Santé (PARCSS) : la Banque Africaine de Développement et la Banque Islamique de Développement en sont partenaires financiers.
Il deviendra, à terme, un Centre Hospitalier Universitaire afin de proposer les formations de spécialisations pour les étudiants djiboutiens et étrangers.
Le mot de la Directrice de la CNSS de Djibouti, Madame Deka Ahmed Robleh : "Le Président de la République, en sa qualité de parrain, pose aujourd’hui la première pierre d'un édifice que beaucoup attendaient : le premier hôpital d’envergure du pays, entièrement financé sur les fonds propres de la CNSS. Je le redis, entièrement financé par la solidarité des Djiboutiens".
"En 2012 quand le Chef de l'Etat a demandé à la CNSS de porter ce projet, c’était pour mettre fin à la situation qui contraignait un nombre de plus en plus important de nos concitoyens à partir loin du pays à la recherche de solutions thérapeutiques indisponibles à Djibouti. Une situation dramatique et extrêmement coûteuse dont souffraient beaucoup de malades, de familles mais également l'Etat qui prenait en charge un grand nombre d’évacuations sanitaires. Après 18 mois de construction, l’hôpital sera disponible pour recevoir les premiers patients." a-t-elle poursuivi.
La Responsable de la CNSS a également ajouté "Il est de mon devoir de rappeler que sans l’avènement de l’assurance maladie, un tel hôpital n'aurait pu voir le jour. L’assurance maladie universelle est une chance que nous mesurons chaque jour et qui a été rendue possible par la volonté du Chef de l’Etat."
Un projet hospitalier géré par :
- Maître d'ouvrage : CNSS de Djibouti
- Conseiller technique de la CNSS de Djibouti : KSP Santé
- BET Mandataire : CIEC Engineering
- Consultant hospitalier chargé de la Programmation et de la Conception fonctionnelle : KSP Santé
- Architecte : CARTA Associés
Nous reviendrons ultérieurement sur ce projet d'envergure, dans le cadre d'un partenariat avec KSP Santé, afin de suivre le chantier jusqu'à sa livraison. Retrouvez ce projet détaillé en vidéo dans notre Espace dédié. ou sur la chaîne Tv Youtube de Hospihub.

Depuis plus de 20 ans Karine Breack-Touzet évolue dans le domaine du projet hospitalier, ce qui l’a conduite à créer HOSPIHUB.
Elle est en constante relation avec les acteurs de la santé en France, au Maghreb et en Afrique. Son expertise s'étend aussi dans le tourisme de santé
Ajouter un commentaire

Selon le communiqué de l'AP-HP daté du 05/03/2021, le concours de maîtrise d’œuvre pour la conception du futur grand hôpital à Saint-Ouen, lancé en juillet 2019, a abouti à un avis unanime du jury en faveur du projet du groupement dont Renzo Piano Building Workshop est le mandataire, associé à Brunet Saunier Architectes, Ingerop Conseil et Ingénierie et SLETEC Ingénierie.
Pour mémoire, le campus hospitalo-universitaire Saint-Ouen Grand Paris Nord réunira, à l’horizon 2028, les activités hospitalières de médecine, chirurgie et obstétrique des hôpitaux Beaujon et Bichat-Claude Bernard et les activités d’enseignement et de recherche en santé d’Université de Paris, de médecine, d’odontologie et de soins infirmiers actuellement répartis sur huit sites.
Le versant hospitalier de ce pôle d’excellence devrait développer sur 145 000 m2 des axes médicaux de recours et de proximité (maladies de l’appareil digestif, cœur poumon thorax vaisseaux, maladies infectieuses, maladies systémiques, gynécologie obstétrique, urgences, soins aigus et prise en charge des patients polytraumatisés, institut de transplantation, cancérologie).
Suite à la décision du Premier ministre d’octobre 2020 d’ajouter trois unités supplémentaires, cet hôpital comportera jusqu’à 1167 lits et places (ainsi que 150 lits d’hôtel hospitalier) et un grand plateau technique de pointe.
Le jury a particulièrement apprécié la réponse apportée aux besoins des équipes hospitalières, ainsi que la capacité d’évolutivité du bâtiment que permettent sa trame très régulière et ses larges plateaux continus. Ses membres ont souligné la qualité de l'écriture architecturale pour penser l'hôpital de demain.
Ils ont également mis en avant le développement des usages possibles en toiture-terrasse et la prise en compte du bien-être des patients et de la qualité de vie au travail. Enfin, le jury a insisté sur la large place donnée à la végétalisation qui offre, rue Farcot, une « forêt urbaine » ouverte sur la ville au bénéfice du quartier et des usagers.
© RPBW, rendering by Artefactory
- Une sélection en deux étapes
Le concours avait permis de désigner quatre candidats à l’automne 2019, sur une vingtaine d’équipes constituées. Chacune a pu proposer un projet (maquette, plans détaillés, film, notes d’intention etc.) basé sur le programme technique détaillé qui précise les espaces à intégrer et les diverses exigences de l’AP-HP. Les candidats ont également ajouté des éléments de réponse sur l’ajout d’unités d’hospitalisation et la capacité de résilience aux situations sanitaires exceptionnelles.
Depuis septembre, une analyse très approfondie de ce projet a été coordonnée par l’AP-HP, associant plus de 200 professionnels de la communauté hospitalière mais aussi des patients et partenaires comme Université de Paris, l’établissement public territorial Plaine commune ou encore les pompiers de Paris qui ont participé à 17 groupes de travail thématiques.
Le jury, réuni le 4 mars 2021, a fondé ses débats sur les conclusions du rapport d’analyse qui lui a été présenté par la commission technique. Présidé par Martin Hirsch, Directeur général de l’AP-HP, il était composé de 12 membres parmi lesquels le maire de Saint-Ouen Karim Bouamrane, la présidente d’Université de Paris Christine Clerici, une représentante de la communauté médicale des deux hôpitaux, le Dr Nathalie Pons Kerjean, une représentante des personnels non médicaux, Sandrine de Pamphilis et une représentante des patients, Marie Citrini, ainsi que d’architectes experts, Florence Lipsky et Marc Barani ou d’un maître d’ouvrage, Marie-Luce Bousseton, directrice générale de l’EPIJ. Trois autres représentants de l’AP-HP complétaient ce jury : Didier Frandji, Directeur économique, financier, investissement et patrimoine de l’AP-HP ; Vincent-Nicolas Delpech, directeur du groupe hospitalo-universitaire APHP.Nord Université de Paris et Olivier Vilain, directeur des investissements de ce groupe.
Suivant le jury, Martin Hirsch a décidé d’engager la négociation avec l’équipe Renzo Piano Building Workshop, classée première à l’unanimité du jury. La notification du marché de maîtrise d’œuvre doit intervenir à l’automne 2021 avant le démarrage des études qui permettront de développer le projet par phases successives avec le lauréat.
Le choix proposé par le jury est la conclusion d’une étape essentielle : le long travail engagé depuis près de dix ans pour concevoir le projet, formaliser le programme puis, ces derniers mois, pour analyser dans le détail les projets des candidats répondant aux attentes de l’AP-HP.
Mais c’est aussi, et surtout, le commencement d’une nouvelle étape majeure qui va associer la communauté hospitalière, les partenaires du Campus, Université de Paris et le Crous, la ville de Saint-Ouen et les autres collectivités du territoire, les services de l’Etat, les autres établissements et les professionnels de santé en ville et, plus largement l’ensemble des usagers et partenaires du futur Campus.
Le travail qui s’engage dès à présent doit permettre de traduire concrètement et précisément les ambitions que l’AP-HP partage avec ses partenaires pour un hôpital innovant et de haute qualité de prise en charge.
Un hôpital fortement lié à l’université, très inséré dans le réseau des acteurs de santé, attractif pour les équipes hospitalières, bien intégré dans son espace urbain et exemplaire dans la réalisation du chantier, comme dans ses ambitions environnementales.

Depuis plus de 20 ans Karine Breack-Touzet évolue dans le domaine du projet hospitalier, ce qui l’a conduite à créer HOSPIHUB.
Elle est en constante relation avec les acteurs de la santé en France, au Maghreb et en Afrique. Son expertise s'étend aussi dans le tourisme de santé
Ajouter un commentaire

Les deux blanchisseries - du GIP Services Interhospitaliers du Trégor Goëlo - situées sur les sites hospitaliers de Tréguier et Guingamp arrivent à saturation et ne peuvent se développer vers les marchés des Ehpad en plein essor. De plus, la blanchisserie de Guingamp est un outil obsolète et les conditions de réhabilitation extension ne sont pas réunies sur ces deux sites.
Le GIP souhaite rapatrier l’activité de Guingamp à Tréguier en construisant une nouvelle blanchisserie proche de celle de l’hôpital de Tréguier regroupant ainsi les deux outils.
Le projet table sur la construction d’une blanchisserie neuve d’une surface totale bâtie de 3 500 m2 environ sur un foncier d’environ 7 500 m2. Le budget de l’opération est estimé à 10 millions d’euros HT. L’opération permettrait de créer quelques emplois supplémentaires aux 62 existants..
LTC devrait donc vendre au GIP un terrain à proximité de son principal site de Tréguier. Un lot d’environ 7 500 m2 dans la zone de Convenant Vraz à Minihy-Tréguier.
Profitant de cette information, Guirec Arhant - maire de TRéguier- se félicite de l’accord signé, incluant les agents de la blanchisserie dans le Ségur de la santé. « Les agents du GIP seront ainsi revalorisés. Je suis ravi que cette injustice criante cesse. »
Une information actu.fr/bretagne-28/02/2021

Depuis plus de 20 ans Karine Breack-Touzet évolue dans le domaine du projet hospitalier, ce qui l’a conduite à créer HOSPIHUB.
Elle est en constante relation avec les acteurs de la santé en France, au Maghreb et en Afrique. Son expertise s'étend aussi dans le tourisme de santé
Ajouter un commentaire

Le vendredi 19 février 2021 le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique de Côte d'Ivoire Dr Eugène Aka Aouélé, a annoncé plusieurs projets destinés à l'amélioration des structures sanitaires. Ceux-ci sont partie intégrante du programme initié en 2017 par le président de la République, Alassane Ouattara, consistant à réhabiliter et à construire des centres hospitaliers universitaires (CHU), des centres hospitaliers régionaux (CHR) et des hôpitaux généraux en plus de celui de mise aux normes des hôpitaux généraux :
- la construction d’un bloc gynéco-obstétrique, ainsi que la réhabilitation de l’hôpital général de Tiapoum pour un total de 1.322.240.084 FCFA (soit environ 2 millions d'euros).
- la construction d’un nouvel hôpital général à Méféré, dans le département d’Aboisso, pour un cout total de plus de trois milliards de FCFA ( soit environ 4,5 millions d'euros). La pose de la première pierre a fait l'objet d'une cérémonie le 19/02/2021.

Depuis plus de 20 ans Karine Breack-Touzet évolue dans le domaine du projet hospitalier, ce qui l’a conduite à créer HOSPIHUB.
Elle est en constante relation avec les acteurs de la santé en France, au Maghreb et en Afrique. Son expertise s'étend aussi dans le tourisme de santé
Ajouter un commentaire

Le Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Montpellier offre en ce mois de février 2021, à la consultation publique, sa vision à l'horizon 2040 dans un livre blanc de 83 pages. Nourri d'histoire, de chiffres, d'études sur l'existant, de projections, de schémas, il est sûrement un outil modèle de la réflexion qui doit entourer et accompagner l'évolution d'un ensemble hospitalier de cette dimension.
Seul établissement public de santé de l’aire urbaine de Montpellier, le CHU de Montpellier est le 7ème hôpital de France, en termes de ressources humaines, d’activité de soins et de recherche. Il est le garant de la réponse aux besoins de santé de la population du territoire, rôle qu’il a su continuer à tenir dans le contexte particulier de la crise de la Covid-19. Associé à la faculté de médecine de l’université de Montpellier et intégré au sein d’un environnement de structures de recherche publiques et d’entreprises innovantes, il forme un campus hospitalo-universitaire d’excellence, inscrivant la médecine comme ADN de l’histoire et de l’avenir de la ville de Montpellier. Face à de nombreux défis à relever au cours des 20 prochaines années, le CHU de Montpellier doit repenser en profondeur ses infrastructures pour continuer à assurer sa triple mission de service public : le soin, la formation des professionnels de santé et la recherche biomédicale.
Dans ce contexte, ce livre blanc poursuit un double objectif : donner de la lisibilité à la situation actuelle, aux besoins et aux enjeux auxquels est confronté le CHU de Montpellier et rendre visible son projet architectural de long terme auprès des décideurs locaux et nationaux. Ainsi, ce livre blanc exprime une volonté stratégique, des projets et un chemin pour une modernisation indispensable exigeant des décisions rapides et précises. Il est l’expression de la réflexion de la gouvernance et des instances du CHU de Montpellier qui ont partagé des diagnostics, tiré les enseignements des difficultés rencontrées, établi des priorités et formulé des attentes.
Phase 1 : Modernisation - Pour un CHU significativement modernisé à l’horizon 2030
La première phase du schéma directeur qualifiée de résilience car elle a pour objet de surmonter l’adversité, c’est-à-dire les contraintes exposées précédemment, repose sur une combinaison de constructions neuves et de réhabilitation des bâtiments existants visant à répondre à trois axes prioritaires : humanisation des conditions d’accueil, sécurisation des infrastructures et soutien aux innovations médicales.
-->L’ensemble des projets « humanisation et modernisation » correspond à un total de près de 157 M€ et concerne plus de 1 100 lits (soit plus de 70 % du capacitaire du CHU en court séjour). Cet axe porte la volonté de faire de l’hôpital La Colombière, une « cité des fragilités ». Cette dernière intègrera le nouveau bâtiment des maladies infectieuses et tropicales dont la mise en service est effective depuis le 1er février 2021. Pour un montant de travaux de 11 Millions €, il offrira un service de 20 lits d’hospitalisation avec un traitement d’air moderne, adapté au risque épidémique, ainsi qu’un secteur de consultation.
Cette cité des fragilités accueillera également la totalité de l’activité d’addictologie de l’établissement à horizon 2023. En 2024, la cité poursuivra son développement avec la mise en service d’un nouveau bâtiment de soins de longue durée et de soins palliatifs. Avec 190 lits d’hospitalisation, la construction de ce nouveau pôle de gérontologie ayant vocation à remplacer le centre Bellevue est évaluée à 50 millions €. L’ensemble des hôpitaux de court séjour du CHU feront également l’objet de travaux de modernisation pour améliorer les prises en charge.
Ainsi, les conditions hôtelières d’accueil des hôpitaux Lapeyronie et Arnaud de Villeneuve seront progressivement rénovées par un système d’unité tiroirs. Le service des urgences, trop exigu pour répondre aux besoins actuels, fera l’objet d’un traitement spécifique avec la construction d’une extension en arrière de l’hôpital Lapeyronie à horizon 2024/2025. Sur le site Gui de Chauliac - Saint-Eloi, une réorganisation en profondeur des activités du pôle Neurosciences Tête et Cou est en cours sur un programme prévu jusqu’en 2024. Enfin, le pôle Cliniques Médicales sera reconfiguré grâce au déménagement d’une partie des activités du pôle sur le site de la Colombière. séjour).
-->L’ensemble des projets « Innovations médicales et soignantes » correspond à un total de plus de 156 M€ sur la période 2020- 2030 : Pour répondre aux enjeux de développement des prises en charge innovantes, le CHU réalisera plusieurs extensions de ses bâtiments existants. Ce sera le cas notamment pour le pôle Digestif à Saint-Eloi afin de permettre le développement des activités interventionnelles et opératoires, et pour Arnaud de Villeneuve pour développer les techniques innovantes en cardiologie interventionnelle. Le CHU accompagnera également le développement des nouvelles thérapies en oncohématologie, en particulier les thérapies cellulaires, grâce aux surfaces libérées sur l’hôpital Saint-Eloi. Fort de son engagement universitaire, l’établissement entreprendra également la modernisation de son pôle de formation afin de développer les innovations pédagogiques. Enfin, dans cet axe « innovations », la plus importante construction neuve sera livrée en 2024. Il s’agit d’un bâtiment de 21 000 m2 représentant un investissement de 103 millions € qui permettra de regrouper 18 laboratoires de biologie médicale actuellement dispersés sur l’ensemble des sites du CHU.
-->L’ensemble des projets « Sécurisation et environnement » correspond à un total de plus de 101 M€ sur la période 2020-2030 : Développer les travaux de sécurisation, cet axe comprend la modernisation indispensable du bloc opératoire de gynécologie et la mise en service de la nouvelle hélistation, prévue en 2021. Située à l’arrière de l’hôpital Lapeyronie, elle abritera les locaux du SMUR ainsi qu’un parking silo de 350 places et permettra la mise aux normes de l’hélistation du CHU.
« Au total, ce sont donc près de 415 millions € de travaux qui sont déjà programmés sur la décennie 2020-2030 pour réaliser l’ensemble des opérations permettant la résilience du CHU. »
Phase 2 : Transformation - Pour un projet majeur restructurant à l’horizon 2040
La seconde phase du Schéma Directeur Immobilier (SDI) vise à inscrire le CHU de Montpellier dans la durée en se dotant d’un outil plus cohérent et mieux adapté aux prochaines transformations du système de santé, en anticipant les évolutions futures des soins, de l’enseignement et de la recherche. L’ambition de long terme du CHU reste de viser le regroupement de l’ensemble des activités sur le site 1 allant d’Arnaud de Villeneuve à La Colombière. Pour cela, la première opération consiste à construire, à horizon 2035, sur l’emprise actuelle du centre administratif André Bénech un bâtiment neuf regroupant les activités des pôles Neurosciences, Femme Mère Enfant et Urgences : le « Nouveau Lapeyronie ».
Ce projet permettra de regrouper l’ensemble des services d’urgences et l’ensemble des activités de pédiatrie sur un même lieu, donnant ainsi une meilleure cohérence architecturale au CHU. Il prendra la forme d’un bâtiment de 7 étages de plus de 100 000 m2 regroupant des activités de consultations et d’ambulatoire, des plateaux médico-techniques (imagerie et bloc opératoire), des services d’hospitalisation et des espaces tertiaires dédiées aux activités d’enseignement et de recherche.
La deuxième phase consiste à construire sur l’emprise de l’hôpital la Colombière (au niveau de Peyre Plantade et la polyclinique de psychiatrie) un second bâtiment dont la destination finale reste à préciser à ce stade. La surface constructible est estimée entre 30 000 m2 et 60 000 m2 , en fonction des évolutions potentielles du plan local d’urbanisme. Plusieurs hypothèses sont envisageables pour accueillir, par exemple, les activités du pôle Cœur-Poumons, actuellement sur Arnaud de Villeneuve, ou celle du pôle Digestif de Saint-Eloi. Ces projets de construction représentant un investissement de plusieurs centaines de millions d’euros, ils doivent être pensés dès 2021 pour pouvoir engager la programmation et surtout obtenir les soutiens financiers indispensables à la réalisation d’opérations d’une telle envergure.
Phase 3 - Identification des disponibilités de construction
Il s’agit, dans une troisième phase, d’identifier des possibilités de construction. Une emprise a été identifiée sur l’implantation de Peyre Plantade et de la polyclinique de psychiatrie dont les activités devront être relocalisées au préalable. Cette emprise permettrait la construction d’un nouveau bâtiment pour lequel les options sont encore ouvertes à ce stade. La disponibilité foncière est de 11 500 m² au sol avec une limitation aujourd’hui de la hauteur à 15 mètres. Cette disposition du Plan Local d’Urbanisme (PLU) actuel contraint le CHU à une surface constructible de 25 500 m² maximum en raison de cette limitation de hauteur. Une demande de modification du PLU a déjà été faite par le CHU afin de disposer d’une hauteur constructible similaire à celle autorisée pour Lapeyronie et Arnaud de Villeneuve, soit 32 mètres. Cela permettrait au CHU de se projeter dans une disponibilité constructible de 68 000 m² autorisant ainsi davantage de projets pour l’implantation d’autres activités en lien direct avec la situation sanitaire dans les années 2030-2040.
Ci-après, extraits de quelques visuels que comporte le livre blanc :
Les principales opérations de modernisation engagées ou nécessaires dans la décennie 2020-2030.
N.B. : les lettres sur fond bleu ou orange dans les tableaux ci-dessous se retrouvent sur les plans de localisation des projets 2020/2030
Thomas LE LUDEC, Directeur Général du CHU de Montpellier et Pr Patrice TAOUREL, Président de la Commission Médicale d’Etablissement du CHU de Montpellier en sont les Directeurs de publication / Julie DURAND, Secrétaire Générale du CHU de Montpellier et Laetitia MIRJOL, Directrice du Schéma Directeur Immobilier du CHU de Montpellier ont constitué le Comité de rédaction / Chabanne Architectes et associés, A+ Architecture, TLR Architecture & Associés, Michel Rémon & Associés, Pierre Rigo et A2MO sont les architectes des différents projets.
Le comité de rédaction du Livre blanc fixe à présent deux échéances pour sa communauté professionnelle :
• La première est celle de la communication interne et de la communication institutionnelle en direction des décideurs et des acteurs économiques du territoire et de la région.
• La seconde est celle de la convergence du pilotage de l'établissement en faveur de la réalisation de toutes les actions décrites
Cliquez sur la couverture pour le télécharger
--> Ce livre blanc a fait l'objet d'un film de présentation à retrouver dans notre ESPACE VIDEOS

Depuis plus de 20 ans Karine Breack-Touzet évolue dans le domaine du projet hospitalier, ce qui l’a conduite à créer HOSPIHUB.
Elle est en constante relation avec les acteurs de la santé en France, au Maghreb et en Afrique. Son expertise s'étend aussi dans le tourisme de santé
Ajouter un commentaire

Les équipes d'Eiffage Construction démarrent l'année 2021 avec la notification d'attribution du contrat pour la reconstruction du CHU de Caen, un nouvel équipement hospitalier qui constitue la phase 1 de la reconstruction du CHU de Caen et porte sur la réalisation des bâtiments Logistique, Administration, Pharmacie et Biologie.
Le projet du nouveau CHU de Caen sera réalisé en deux phases distinctes :
- la phase anticipée, qui a été signée fin janvier et qui comprend les bâtiments Biologie d’une part et Logistique Pharmacie & Administration d’autre part ;
- la phase principale, qui concernera le cœur de l’hôpital : les bâtiments de consultation/hôpital de jour, le plateau médico technique et les hébergements, et les Etablissements Recevant du Public.
Le projet dessiné par le cabinet AIA Architectes et Diagram architectes urbanistes conjugue modernité et esthétique. Il s’étend de manière harmonieuse et épurée en s’organisant autour de patios intérieurs, ainsi que de l’Oasis, un écrin de verdure extérieur situé entre les bâtiments.
Côté environnemental, le bâtiment répondra aux exigences de la RT 2012 et une démarche Haute Qualité Environnementale (HQE) sera intégrée à chacune des étapes du projet.
Les travaux, d’un montant de 28,6 millions d’euros HT, démarreront en avril prochain, dureront 2 ans et mobiliseront jusqu’à 100 compagnons en phase de pointe du chantier.
Ce nouveau marché remporté intervient après la livraison en décembre 2020 des bunkers de radiothérapie du CHRU Bretonneau à Tours et, en parallèle, la confirmation par le CHRU de Brest du lancement des travaux de son Institut de Cancérologie et d’Imagerie
Les partenaires d'Eiffage Construction sur cette opération : CHU Caen Normandie, Icade, AIA, SOGETI INGENIERIE, Intégral Ruedi Baur.

Depuis plus de 20 ans Karine Breack-Touzet évolue dans le domaine du projet hospitalier, ce qui l’a conduite à créer HOSPIHUB.
Elle est en constante relation avec les acteurs de la santé en France, au Maghreb et en Afrique. Son expertise s'étend aussi dans le tourisme de santé
Ajouter un commentaire

Pandémie oblige, la traditionnelle cérémonie des vœux par les directions d’hôpitaux s’est déroulée bien souvent au format vidéo en direct ou préenregistrée, rarement en présentiel, et forcément en comité restreint et dans le respect des gestes barrières.
Aucun responsable n’aura manqué d’exprimer sa gratitude pour la « mobilisation exceptionnelle », « l’engagement au service de la santé publique » ou « l’investissement extraordinaire » des équipes soignantes depuis le début de la crise sanitaire. C’est aussi l’occasion de se tourner vers l’avenir, en abordant les projets. Nous en avons comme chaque année fait une lecture, et extrait les passages qui concernent notre lectorat. Ci-après une première sélection…nous verrons ultérieurement s’il y a matière à une seconde.
- Centre hospitalier de Châlons : Une restructuration plus importante que prévu ?
Baptisé « Hôpital 2023 », le projet de restructuration du centre hospitalier de Châlons comprend plusieurs étapes phares : l'extension de l'espace réservé à l'endoscopie, la réhabilitation des blocs opératoires, et la construction d'un bâtiment réunissant les activités liées à la médecine ainsi qu'à la maternité, la pédiatrie et la néonatalogie. Rien n'est encore acté pour l'heure, mais il pourrait se développer. « Il reste validé tel qu'imaginé et va probablement évoluer, précise le maire, Benoist Apparu. Les discussions sont en cours, l'idée étant d'aller plus loin en misant sur notre expérience de la crise sanitaire et les nouveaux investissements décidés au plan national. » Pour rappel, près de 47 millions d'euros, financés en partie par l'Agence régionale de santé, étaient déjà fléchés sur ce dossier.
Source : http://www.lhebdoduvendredi.com/article/39397/ce-qui-attend-chalons-en-2021
- Hôpital d’Hénin-Beaumont
Outre le nouvel hôpital en ligne de mire, il est aussi question de la refonte du bloc opératoire à Béthune et de travaux d’agrandissement pour l’hôpital d’Hénin-Beaumont.
- Groupement hospitalier (GHT) Coeur Grand Est
Le directeur général a martelé que 2021 serait l’année de la poursuite de la « modernisation du centre hospitalier de Vitry ». Sont ainsi annoncés le lancement des travaux d’extension du département soin de suite et réadaptation, des travaux de la maison médicale de garde et des urgences. « Mais la priorité reste l’Ehpad à refonder tous ensemble », a conclu Jérôme Goeminne, directeur Général du Groupement hospitalier.
- L’hôpital d’Issoudun prêt à relever les défis de 2021
Plusieurs chantiers marqueront 2021. « Notre premier objectif est de stabiliser le service des urgences avec le recrutement de nouveaux praticiens et un partenariat repensé avec l’hôpital de Châteauroux », a annoncé Marc Kugelstadt, qui souhaite également poursuivre les recrutements de praticiens pour d’autres services (pôle Soins de suite et réadaptation, pôle médical).
Des travaux sont également programmés, grâce à une première aide de 350.000 € consentie par l’Agence régionale de santé. « C’est un signe de confiance », estime le directeur qui liste ses priorités en 2021 : la sécurité incendie des bâtiments ; l’amélioration des conditions d’accueil des patients par de nouveaux bureaux dans le bâtiment Marie-Curie ; la réorganisation des locaux de Médecine physique et réadaptation, pôle en « pleine croissance d’activité ». À ces travaux financés par l’hôpital s’ajoute le déplacement de la blanchisserie dans les locaux neufs de l’ex-Relais des marques, pris en charge par la collectivité.
D'autres projets de modernisation sont finalilés et s'étaleront sur les prochaines années. À commencer par la restructuration du bâtiment principal (Curie) qui, a elle seule, représente un investissement de 15 à 20 M€.
Source : https://www.lanouvellerepublique.fr/issoudun/l-hopital-pret-a-relever-les-defis-de-2021
- Centre hospitalier du Haut-Anjou
En 2021, une action forte illustre le rapprochement entre la médecine de ville et l’hôpital. Patrick Plassais, directeur du centre hospitalier du Haut-Anjou, indique : « La création du centre de prévention et d’éducation en santé au sein des locaux de la maison de santé de la Motte Vauvert. Du côté des investissements, ils sont nombreux, notamment au bloc opératoire, c’est la création d’une seconde salle d’endoscopie.
Vont être réalisées les études du projet d’extension et de restructuration des urgences, de la zone logistique et du service mortuaire. » Les passages aux urgences ont augmenté de 8 000 à 18 000 en dix ans. Le budget consacré est de 4,8 M€. L’organisation spatiale est repensée, afin que le patient puisse ressortir des urgences sans repasser par la salle d’attente. Le projet doit corriger le manque d’espace, la largeur de circulation, le problème de la luminosité.
Le projet comprend également la création de vestiaires, du restaurant du personnel, et le réaménagement des archives médicales, ainsi que la relocalisation des chambres mortuaires. Début des travaux aux urgences en avril 2022.
- Des investissements prévus à la clinique de la Marche à Guéret
Des investissements avec une enveloppe similaire à 2020 – 300.000 € –, dévolue à de nouveaux travaux et projets. En 2021, la clinique de la Marche va voir d’autres projets et investissements se concrétiser
« On va travailler à rénover, réaménager, réadapter et moderniser notre circuit ambulatoire », explique Cécile Blanc qui souhaite aller vers une gestion du patient debout, notamment, par exemple, pour les opérations de la cataracte. « Ça se fait de plus en plus, et c’est plus cohérent, moins anxiogène aussi de pouvoir aller au bloc, debout. »
L’unité SOS Premiers soins va également être au cœur de la réflexion. Pourquoi pas, « élargir les amplitudes d’accueil ? », s’interroge la directrice générale. « On y réfléchit avec les équipes médicales. Ce service correspond à un vrai besoin parce que la médecine générale de ville est très saturée. C’est un accompagnement complémentaire pour le territoire. »
Autre projet en réflexion : l’extension du parking. « C’est un vrai sujet, il est petit et nos patients et nos personnels n’arrivent plus à se garer, constate Cécile Blanc. Nous sommes propriétaire d’un terrain attenant où l’on pourrait créer des places. Ça n’a pas été notre priorité parce qu’on a préféré rénover les installations intérieures mais c’est un projet qui fera certainement partie des plans d’investissement futurs. »
- Extension du CHU de Tours
Le CHU de Tours est le premier employeur d’Indre-et-Loire et le premier propriétaire immobilier de l’agglomération tourangelle. Dans les 5 ans qui viennent il va encore monter en puissance avec la reconstruction pour extension de son site chambraisien à Trousseau.
« Le Nouvel Hôpital Trousseau est un des grands projets nationaux des prochaines années » explique sa direction. De fait, un chantier à 378 millions d’€ (et 600 millions si l’on compte l’ensemble de ses composantes) c’est quelque chose de très conséquent. A peu de choses près l’équivalent de la construction de la deuxième ligne de tram de l’agglomération… qui doit passer pile devant les portes du futur établissement et doit être inaugurée au même moment. Aucun hasard là-dedans, tout est calculé.
- Centre hospitalier du Haut-Anjou sud-Mayenne et nord-Maine-et-Loire : investissements extension, restructuration au programme
La cérémonie des vœux au centre hospitalier du Haut-Anjou sud-Mayenne et nord-Maine-et-Loire a fait l'objet d'un courrier de la direction au personnel, le 15 janvier 2021.
Du côté des investissements, ils sont nombreux, notamment au bloc opératoire, c’est la création d’une seconde salle d’endoscopie. Vont être réalisées les études du projet d’extension et de restructuration des urgences, de la zone logistique et du service mortuaire.
Le budget consacré est de 4,8 M€. L’organisation spatiale est repensée, afin que le patient puisse ressortir des urgences sans repasser par la salle d’attente. Le projet doit corriger le manque d’espace, la largeur de circulation, le problème de la luminosité. Le projet comprend également la création de vestiaires, du restaurant du personnel, et le réaménagement des archives médicales, ainsi que la relocalisation des chambres mortuaires. Début des travaux aux urgences en avril 2022. Dans la lettre de vœux au personnel hospitalier, Patrick Plassais annonce son départ à la retraite en juin prochain. Son successeur est nommé : Eric-Alban Giroux.

Depuis plus de 20 ans Karine Breack-Touzet évolue dans le domaine du projet hospitalier, ce qui l’a conduite à créer HOSPIHUB.
Elle est en constante relation avec les acteurs de la santé en France, au Maghreb et en Afrique. Son expertise s'étend aussi dans le tourisme de santé
Ajouter un commentaire
Pagination
- Page précédente ‹‹
- Page 12
- Page suivante ››
ACTUALITÉS À LA UNE
ÉVÉNEMENTS DU SECTEUR HOSPITALIER
-
Texcare France 2024 – Le rendez-vous de l’hygiène et de la blanchisserie professionnelle
25-26 novembre 2025 FranceDÉTAIL DE L'EVENEMENT -
Texcare France 2025 – Le rendez-vous de l’hygiène et de la blanchisserie professionnelle
16-18 novembre 2025DÉTAIL DE L'EVENEMENT -
Congrès africain du Tourisme Médical Côte d'Ivoire 2024
27-29 novembre 2024 Côte d'IvoireDÉTAIL DE L'EVENEMENT
NOS SERVICES
Ajouter un commentaire