
Le communiqué émanant du CHU de Nantes, daté du 19 novembre dernier a mis fin au suspense concernant le maître d'œuvre chargé de mener le chantier du Nouvel hôpital de l'île de Nantes : " Dans le cadre de l’appel d’offres publié le 17 juin 2021, c’est le groupement mené par Patriarche, expert en projets architecturaux d’envergure, qui a été sélectionné par le CHU de Nantes pour poursuivre les travaux de son futur hôpital."
Il faut dire que le chantier, engagé par ses premiers terrassements en janvier, n'avait plus de maître d’œuvre depuis le mois d'avril. Selon Ouest-France," le départ à l'amiable de l'équipe internationale d'architecture et d'ingénierie (Arts & Build, Pargade architectes, Artelia, Signes paysages) serait lié à des divergences sur la rémunération et sur le coût du projet ( lequel est passé de 953 millions d'euros à 1,2 milliard d'euros)".
©CHU de Nantes
Le groupement, composé de trois entreprises (Patriarche, EDEIS et Builders and Partners), aura pour mission de poursuivre l’exécution du chantier conformément au projet conçu par l’équipe précédente qui répond parfaitement à la demande du CHU - confirme ce dernier dans son communiqué. Le terrassement du terrain s’achèvera, conformément à ce qui a été annoncé, d’ici la fin de l’année. Les travaux du nouvel hôpital s’enchaîneront dès la fin du terrassement. Ainsi, la durée de réalisation du chantier, telle que définie initialement, reste inchangée.
Le groupement retenu par le CHU de Nantes pour mener à bien les travaux de construction du futur hôpital de Nantes est doté d’une solide expertise en matière de projets complexes et de grande envergure. Ainsi, les trois entreprises sont ou ont été en charge de projets tels que le chantier de Notre-Dame de Paris, le site de recherche de Sanofi à Toulouse, l’hôpital Lariboisière à Paris, l’hôpital Pontchaillou du CHU de Rennes, l’Institut Universitaire du cancer de Toulouse ou encore le CHU de Fort de France.
L’organisation proposée par le groupement correspond pleinement aux spécificités du projet nantais, organisé en quatre chantiers. Ainsi, pour répondre aux mieux aux besoins et assurer la bonne coordination transversale des différentes entreprises qui interviendront sur le chantier, l’équipe, allant jusqu’à 80 personnes chevronnées, s’implantera à Nantes dans l’agence créée dans ce but.
De plus, la réponse du groupement démontre une très bonne appréhension du site, du projet et de ses enjeux notamment en matière de maîtrise des coûts et de prévention des risques. Enfin, il faut noter que la candidature retenue prévoit un strict respect du budget prévu soit 1,2 milliard d’euro.
© Art & Build Architecte/Pargade/Samoa
« Le choix du groupement représenté par Patriarche pour la construction du nouvel hôpital nous est apparu comme logique en raison de la qualité de la candidature présentée et des nombreuses références de projets complexes qu’il a à son actif. La construction va ainsi se poursuivre telle qu’initialement prévue, pour que nous menions à bien ce projet essentiel qui permettra à l’ensemble des habitants de Loire-Atlantique de bénéficier d’un lieu de soins technologiques, adapté aux enjeux de la santé de demain » souligne Philippe El Saïr, Directeur Général du CHU de Nantes.
© Art & Build Architecte/Pargade/Samoa
Quelques chiffres clés du futur hôpital de Nantes et du quartier de la santé
- 1436 lits et places
- 1200 ouvriers présents sur le chantier au pic des travaux
- 80 professionnels dédiés à la maîtrise d’œuvre d’exécution (ingénieurs, architectes, économistes, logisticiens)
- 1,247 milliard d’euros investis pour le nouvel hôpital :
- 1/3 de subventions, dont 400 millions d’euros de subvention de l’Etat
- 1/3 d’emprunts
- 1/3 d’autofinancement
Le projet intègre l’Institut de Recherche et Santé (IRS 2020), financé par Nantes Métropole, la Région et le Fonds européen de développement régional (FEDER) pour ses études. Il est intégré dans le Contrat d’Avenir signé en 2019 pour la phase travaux.
La Région est par ailleurs maître d’ouvrage du pôle santé qui s’installera en proximité directe du nouvel hôpital et intégrera 3 UFR (médecine, odontologie et certaines années de la pharmacie), 6 instituts de formations paramédicales, ainsi que les formations continues paramédicales et celles en santé de l'Université. Il comprendra 7000 étudiants.
Enfin, le quartier de la santé, dans le prolongement du quartier de la création, intègrera le projet de « station S » dédié à la création de valeur et l’innovation en santé.

Depuis plus de 20 ans Karine Breack-Touzet évolue dans le domaine du projet hospitalier, ce qui l’a conduite à créer HOSPIHUB.
Elle est en constante relation avec les acteurs de la santé en France, au Maghreb et en Afrique. Son expertise s'étend aussi dans le tourisme de santé

Mardi 19 octobre par le Premier ministre Jean Castex, a annoncé la dotation de 830 millions d’euros en Bourgogne Franche-Comté dans le cadre du Ségur de la santé. L’hôpital Nord Franche-Comté en recevra 71 millions d’euros. Une majeure partie sera utilisée pour éponger la dette. Le reste servira à différents projets de rénovation et de restructuration de l’hôpital. Premier chantier : l’agrandissement des urgences.
L’hôpital Nord Franche-Comté va agrandir le service des urgences, à Trévenans. C’est un projet bien engagé, puisque l'architecte sera choisi au mois de décembre. Les travaux devraient débuter en 2022. Une extension de 500 m2 est envisagée, pour une enveloppe totale qui devrait avoisiner les 6 millions d’euros TTC informe la direction de l’établissement. Les travaux seront menés avec maintien de l'activité. Les nouvelles urgences devraient être opérationnelles début 2024.
Il a été rappelé que les urgences de l’hôpital Nord Franche-Comté accueillent en moyenne 250 adultes par jour : ce qui est supérieur à l'accueil des centres hospitaliers universitaires (CHU) de Besançon et Dijon et en fait le Service d'urgences le plus important de la région Bourgogne-Franche-Comté.
« Parmi ses 19 milliards d’euros, 9 milliards sont des investissements, 6,5 milliards du désendettement de quelque 1 300 hôpitaux, 1,5 milliard iront aux Ehpad et 2 milliards à la transition numérique », a détaillé le Premier ministre.
Les fonds soutiennent les hôpitaux anciens, mais aussi neufs, comme celui de Trévenans. Si la crise sanitaire arrive comme un révélateur, les problèmes étaient déjà présents avant, a insisté Jean-Baptiste Andreoletti -président de la commission médicale d’établissement (CME) - qui rappelle le « sous-dimensionnement » du nouvel hôpital par rapport au bassin de vie de 350 000 habitants sur lequel il rayonne. À cela s’ajoute une désertification de la médecine de ville et une population qui vieillit. Les besoins sont criants.
À l’hôpital nord Franche-Comté, 65,974 millions d’euros sont dirigés vers l’hôpital et 4,244 millions d’euros vers le centre hospitalier de soins de longue durée (CHSLD) Le Chênois à Bavilliers, également de son ressort. Sur la première enveloppe, 54 millions d’euros, répartis sur 10 ans, sont destinés à soutenir le remboursement de la dette. Aujourd’hui, son solde s’établit à 260 millions d’euros ; les annuités s’élèvent à 16 millions d’euros confirme le directeur. Ce sont près de 5 millions d’euros d’annuité qui seront pris en charge par cette enveloppe de l’État.
Autre projet d’envergure, le regroupement de la filière de cancérologie sur le site de Trévenans ; un bâtiment spécialement dédié devrait sortir de terre. Il aura une identité propre, à l’image de l’institut régional fédératif du cancer (IRFC), à Besançon. « L’objectif en cancérologie, c’est la réactivité », insiste Pascal Mathis. Que favorise le regroupement et l’approche pluridisciplinaire. Cela doit donner « une nouvelle dynamique car il y aura une unité de lieux qui va faciliter le travail et la prise en charge des patients », estime pour sa part le président de la CME. Aujourd’hui, une partie est à Trévenans, l’autre au Mittan, à Montbéliard, dont la radiothérapie. Ce projet de regroupement de la cancérologie devrait coûter entre 15 et 20 millions d’euros.

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Le Premier Ministre ivoirien, Patrick Achi, a procédé le 12 octobre 2021 à Abidjan, à la pose de la première pierre du pôle gynéco-obstétrique et pédiatrique du Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Cocody, dont l'objectif est de contribuer à la réduction de la mortalité maternelle et néonatale dans les établissements sanitaires.
Pour le Chef du gouvernement, ces actions menées dans le cadre du projet "Côte d'Ivoire solidaire" visent à infléchir le taux de décès des femmes enceintes et des enfants de 0 à 5 ans et devront aider à mieux faire face aux obstacles qui entravent l’évolution positive de la santé de la mère et de l’enfant, notamment en rendant disponibles les soins obstétricaux et néonataux d’urgence.
Le plateau technique de ce pôle sera constitué de spécialistes en gynécologie obstétricale, en néonatalogie, en pédiatrie médicale et chirurgicale ainsi que de services annexes, notamment le bloc opératoire, les urgences, la réanimation, les soins intensifs, etc.
Le projet, d’un coût de 26 milliards de FCFA, est co-financé par l’Agence Japonaise de Coopération Internationale (JICA) et l’Etat de Côte d’Ivoire. La capacité d’accueil de ce pôle sera de 228 lits. Il disposera aussi de 26 couveuses, 34 berceaux et 15 tables chauffantes. Les travaux dureront 24 mois, et la mise en service du pôle est prévue pour fin juin 2023.

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Mercredi 29 septembre 2021, le projet architectural du Futur Hôpital Privé Elsan qui sera érigé Maizières-lès-Metz (Moselle) a été dévoilé. La proposition du cabinet AIA Life Designers a remporté le concours d’architecture. Ce nouvel hôpital, dont la livraison est attendue pour 2024, absorbera la clinique Claude-Bernard de Metz ainsi que la clinique Notre-Dame de Thionville.
D'ores et déjà inscrit comme un projet d'envergure, l'Hôpital Privé ELSAN couvrira un bassin de population de plus de 800 000 habitants. Déployé sur 50 000 m², l'établissement fonctionnera sur le mode pavillonnaire, réunissant notamment un plateau technique comprenant 24 salles de bloc opératoire, la réanimation et les unités de soins continus, le plateau d'imagerie médicale, l'Institut de cancérologie autour de la radiothérapie - Institut de Radiothérapie de Metz -, l'hôpital de jour de chimiothérapie et les urgences.
Des entités dédiées à l'hospitalisation des patients, une maison médicale de consultations, un cabinet de kinésithérapie, un laboratoire d'analyses médicales et d'autres annexes possibles seront établis sur le même lieu que le futur hôpital.
" Notre volonté est de construire l'hôpital du 21e siècle, un établissement de santé où l'humain et les technologies de demain seront réunies dans une construction durable et respectueuse de son environnement ", explique Gabriel Giacometti, Directeur Territoire Lorraine d’ELSAN.
La nature fera partie intégrante du parcours de soin mais aussi de la qualité de vie au travail. Le complexe doit accueillir 250 médecins.
Retrouvez la présentation de ce projet hospitalier sur notre espace vidéo

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Le projet d'établissement a défini en 2016 les axes stratégiques dans lesquels s’inscrivent sa politique et son développement du Centre Hospitalier d'Agen. Celui-ci consiste en une vaste opération d'extension et modernisation. Pour ce faire, un montant global de 100 millions d'euros lui sera consacré, débloqué depuis 2017, jusqu'en 2026.
Les travaux d’extension et de restructuration du plateau technique (pôle interventionnel et réanimation) ont été livrés par le Groupe Kardham la semaine dernière, l'occasion pour le Directeur, Didier Lafage d'expliquer : " Ouvrir un nouvel établissement aurait coûté 200 millions d'euros. Là, avec la moitié il sera totalement rénové".
"Finalisé en 2021, le projet est né d’une ambition forte de l’établissement de conjuguer amélioration de l’offre de soins et maîtrise des dépenses de fonctionnement, grâce à une meilleure rationalisation des flux notamment." précise le groupe Kardham dans son communiqué. "Ces enjeux portés par l’établissement ont été partagés avec la maitrise d’œuvre au cours des périodes d’études et de réflexions afin d’affiner le programme et son adéquation au budget et de faire aboutir le projet en cohérence avec la vision globale du site hospitalier. Le transfert d’une partie des activités dans les deux nouveaux bâtiments a permis à la fois de réorganiser les activités d’hospitalisation complète, l’hôpital de jour, les consultations externes et la qualité d’accueil des patients, au travers de l’augmentation du nombre de chambres à lit unique."
Une réalisation en deux temps
Dans un premier temps (livraison 2019), un bâtiment neuf, baptisé « Pôle Interventionnel » a été créé au sud de l’hôpital existant. De géométrie simple préservant la modularité du bâti, il accueille l’essentiel des services de soin « interventionnels ». Une résille protégeant sa façade ouest largement vitrée, anime les lieux au soleil couchant.
Les flux et l’organisation existante de l’hôpital ont été consolidés par des liaisons appropriées. Ainsi, ce pôle abrite :
- Au rez-de-chaussée bas, sur le même niveau que les urgences existantes, le bloc opératoire et le bloc naissance,
- A l’étage, au rez-de-chaussée haut niveau de l’accueil actuel, l’hôpital de jour « Anesthésie Chirurgie Ambulatoire » (ACA) et l’hémodialyse,
- Au dernier étage, la néonatalogie située au même niveau que la maternité existante, et des fonctions support (la stérilisation, les bureaux du secteur anesthésie).
Au sud-est, à proximité de la zone technique de l’hôpital, un bâtiment technique (groupe froid et local hydraulique) accompagne le projet.
Dans un second temps (livraison 2021), au nord à côté de l’entrée actuelle de l’hôpital, un grand service de réanimation et de soins continus a été créé en restructuration de l’existant, au plus près du service des urgences actuelles. L’intervention de l'agence d'architecture toulousaine a consisté à créer, dans un espace foncier restreint, une nouvelle réanimation en lien avec ce service. Les anesthésistes en activité sur les deux services ont ainsi une prise en charge des patients optimale.
Par l’élaboration de phasages de travaux, un grand plateau « aveugle » a été libéré. Il a été percé d’un vaste patio au cœur de l’édifice afin de réaliser un service de surveillance continue, fonctionnel, moderne et lumineux. Une extension, de géométrie douce, complète le service pour accueillir 15 box. L’organisation fonctionnelle, l’évolutivité indispensables aux projets hospitaliers, l’apport de lumière naturelle et une insertion équilibrée dans le site ont guidé les propositions architecturales.
Le transfert d’une partie des activités dans les deux nouveaux bâtiments va permettre à la fois de réorganiser les activités d’hospitalisation complète, l’hôpital de jour, les consultations externes et la qualité d’accueil des patients, au travers de l’augmentation du nombre de chambres à lit unique.
Notons que le chantier s'est déroule en site occupé, et nécessité un parfait dialogue entre la maitrise d’œuvre, l’équipe technique du maître d’ouvrage, l’entreprise de travaux et l’équipe médicale sur le terrain.
Caractéristiques du projet :
- Blocs opératoires : 9 blocs opératoires
- Blocs obstétrical : 6 salles de naissance
- Ambulatoire
- Hémodialyse : 29 postes
- Néonatalogie : 12 chambres mère-enfant, 3 boxes
- Stérilisation, Secteur de garde, Anesthésistes
- Service de Réanimation et Soins continus (25 lits)
Crédit : groupe Kardham
Maitre d’ouvrage : Centre Hospitalier Agen-Nérac
Assistant Maitrise d’Ouvrage : Icade et Béatrice Cambon
Partenaires : Atelier Sauvagé-Ducasse Harter architectes, BET Setec, BET Serige, David Sist (économie et OPC), Keyros (synthèse)
Mission : Complète, OPC, synthèse
Montant : 24,6 M€
Livraison : 2019 : Bâtiment neuf - 2021 : Restructuration et extension
Méthodologie BIM
Travaux en site occupé, désamiantage

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Le Groupe ELSAN, après l’acquisition en décembre 2020, de la Clinique de la Ville Verte à Bouskoura, conforte sa position d'investisseur étranger au Maroc en devenant l’unique actionnaire de la Clinique Les Oliviers à Settat, ville située à 57 km de Casablanca, sur la route de Marrakech, apprend-on par un communiqué du 05 aout 2021.
Ces deux établissements vont permettre à ELSAN, groupe leader de l’hospitalisation privée en France avec 137 établissements, de proposer aux patients Marocains de Casablanca et de Settat, des soins de qualité aux meilleurs standards européens.
La clinique les Oliviers dispose aujourd’hui d’une capacité de 23 lits et places et permet d’accueillir les patients en chirurgie, consultation et radiologie : sa modernisation et son extension font partie de l'opération d'acquisition. Dès le mois d’octobre prochain, l'établissement ouvrira une extension de 100 lits, comprenant 4 blocs opératoires neufs, une nouvelle salle de cardiologie interventionnelle et un nouveau bloc obstétrique.
Cette seconde clinique propose aussi :
- un service d’oncologie et de radiothérapie
- un pôle mère enfant
- des services de médecine, chirurgie et obstétrique
- une unité de soins intensifs et continus
- une réanimation polyvalent,
- un plateau neuf et complet d’imagerie (IRM, scanographe, radiologie interventionnelle, échographie, etc.)

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C'est aux premiers jours de juillet, et après cinq années de travaux que la Mutuelle générale de l’Éducation nationale (MGEN) a inauguré son complexe restructuré et modernisé de La Verrière. Un nouveau site de 36 000 mètres carrés, qui dispose désormais d'une capacité litière de plus de 500 lits, après une grande opération de 100 millions d’euros.
Selon lesechos.fr, "L'hôpital psychiatrique Marcel-Rivière se situe dans un premier bâtiment. Dédié à la santé mentale (des adolescents, adultes et personnes âgées), il dispose désormais de 193 lits. A proximité immédiate, le centre gériatrique Denis-Forestier regroupe un établissement d'hébergement des personnes âgées dépendantes, Ehpad, de 185 lits et un hôpital gériatrique de 114 lits. Ce dernier réunit médecine gériatrique, soins de suite et de réadaptation et unité de soins palliatifs.
Le chantier de restructuration a permis la création d'un vaste plateau technique commun aux deux pôles. Installé en rez-de-chaussée il fait la liaison entre les deux bâtiments.
« Se trouver sur un seul site est une force. Cela nous a permis de mettre en commun de nombreux équipements et de renforcer les liens entre psychiatrie et gériatrie », souligne Gilles Quessard, directeur délégué de l'établissement.
Le nouveau complexe accueille désormais un vaste bassin de balnéothérapie et d'hydrothérapie, un gymnase, des équipements pour la kinésithérapie, l'ergothérapie, ou encore la sociothérapie (ateliers artistiques à visée thérapeutique, utilisant par exemple la menuiserie, la poterie, le dessin, etc.). Tous sont utilisés, autant pour les unités psychiatriques que gériatriques. « Cette architecture moderne répond aux critères de qualité et de sécurité du XXIe siècle. L'ensemble du site est ouvert aux patients et résidents ce qui doit favoriser leur réhabilitation ou resocialisation », souligne Isabelle Etienne, directrice du site.
La plupart des chambres ont vue sur le parc et les jardins. Une unité géronto-psychiatrique, pour personnes psychotiques vieillissantes et une autre d'hébergement renforcé pour des personnes atteintes de formes graves de la maladie d'Alzheimer vont, en outre, ouvrir prochainement."

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La crise Covid n'a pas empêché les autorités sanitaires de Mayotte d'avancer sur des projets très attendus de la population. Transports sanitaires, nouveau site hospitalier, les inaugurations se sont enchaînées.
C'est ainsi que le 18 août dernier, par le biais de sa page Facebook, le Centre Hospitalier de Mayotte indiquait qu'accompagné de la direction de l'Agence Régionale de Santé Mayotte, il a officiellement installé son héli-Smur et son avion sanitaire. Ces deux nouveaux moyens de transports déployés durant la crise de la covid-19 intègrent désormais de façon pérenne le paysage mahorais et apporteront à la population une meilleure prise en charge en raccourcissant de façon notable les temps de prise en charge et en augmentant les chances de survie des patients.

- La compagnie Amelia by Regourd accompagne les équipes du SAMU et des EVASAN dans les rotations entre Mayotte et la Réunion pour les 5 prochaines années.
L'avion d'Amelia est équipé de deux civières et de places assises pour accueillir les patients et les professionnels de santé dans de meilleures conditions et permet de répondre aux urgences à toute heure de la journée.
- La société Helilagon dont l’hélicoptère assure les evasans en tout point de l’île participe également à la qualité de prise en charge des patients en raccourcissant les délais, passant de 3h en moyenne par voie terrestre à 10 minutes.
Les équipes du SAMU et des EVASAN du CHM portent depuis plusieurs années ces projets dont le CHM et l’ARS ont célébré l’aboutissement ce jour-là.

Par ailleurs, le CHM-Site Martial Henry de Petite-Terre a été inauguré officiellement le 31 août par le Ministre des Outre-Mer, Monsieur Sébastien Lecornu et le Docteur Martial Henry. D’un coût total de 27 millions d’euros dont 17 millions financés par le fond européen de développement régional (FEDER) et d’une surface totale de 5000 m², le site Martial Henry a pour vocation d’offrir à la population de Mayotte un plateau technique spécialisé.
Exploité depuis le 1er juillet 2021, il regroupe l’offre de santé publique de Petite-Terre avec un service de maternité, une permanence de soins, un cabinet dentaire, une salle d’imagerie médicale, un bloc opératoire, des consultations médicales de généraliste et spécialisées ainsi que le service de soins de suite et de réadaptation.

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Le 30 août 2021 au siège de la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA)à Khartoum (Soudan), la ministre ivoirienne du Plan et du Développement, Nialé Kaba, et le directeur général de l'institution financière Dr Sidi Ould Tah, ont signé un accord de prêt d’un montant d’environ 25 milliards de FCFA pour le financement du projet de construction et d’équipement du Centre hospitalier universitaire (CHU) d’Abobo, informe le gouvernement ivoirien dans un communiqué du 07 septembre.
Ces ressources représentent une partie des 55,764 milliards de FCFA (environ 85 millions d'euros) que coûtera le projet de construction du CHU d’Abobo, dont le financement est réparti entre la BADEA environ 25 milliards de FCFA, le Fonds saoudien pour le développement à hauteur de 12,5 milliards de FCFA et l’État de Côte d’Ivoire pour environ 12 milliards de FCFA.
Le CHU d’Abobo sera construit sur une superficie de 5 hectares. Il sera doté de 600 lits et comprendra toutes les spécialités médicales. L’infrastructure sanitaire disposera également d’une unité moderne de prise en charge des prématurés.
Ce projet va contribuer à l’amélioration des conditions de prise en charge sanitaire des populations. Il permettra de combler le déficit des infrastructures de santé et d’accroître l’efficacité des ressources humaines du secteur.

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Le planning des travaux est respecté concernant le chantier de construction du Nouvel Hôpital Métropolitain de l’Artois. Annoncé le 17 décembre dernier, par le Directeur Général du Centre Hospitalier de Lens et des Hôpitaux Publics de l’Artois, Bruno DONIUS, le début des travaux de terrassement est bien effectif au mois de juin 2021.
Le communiqué de ce 24 juin rappelle que "Le début des terrassements représente une étape tout à fait symbolique du chantier du Nouvel Hôpital Métropolitain de l’Artois puisqu’elle permettra le lancement du gros oeuvre en début d’année prochaine et intervient à la fin des opérations préalables sur ce terrain de 26 hectares à cheval sur Loos-en-Gohelle et Lens. Ces opérations préalables consistaient notamment en la dépollution pyrotechnique jusqu’à 2m de profondeur, le dévoiement du petit chemin de Lens et des réseaux d’eau, l’enfouissement de la ligne Haute Tension, le diagnostic archéologique, les sondages de sol et des cavités, les études sur les eaux pluviales, ou encore l’étude sur le potentiel en géothermie".
Par ailleurs, "Deux séquences de dépollution pyrotechnique (de 2 à 4m et de 4 à 6m de profondeur) accompagneront les terrassements. Il est possible que d’anciennes tranchées de la première guerre mondiale soient mises à jour. Certaines peuvent contenir des vestiges de l’époque, dont des corps de soldats. Une collaboration forte a été réaffirmée avec la Commonwealth War Graves Commission pour gérer toutes les situations rapidement et dans le respect des soldats tombés, afin que toute découverte soit immédiatement prise en compte et que rien ne reste sur place."
"Les terrassements dureront jusqu’à la fin de l’année 2021. La première phase désormais terminée consistait à décaper la terre végétale et à la stocker sur le site. A la fin du chantier de construction elle sera utilisée pour la constitution des abords paysagers. Dans le même temps, 1 800 mètres de clôture ont été posés pour sécuriser le chantier.
Pendant les deux phases suivantes de terrassement, 160 000m3 de terre seront travaillées sur 20 hectares en déblais ou remblais. Les déblais iront jusqu’à 6m de profondeur par endroits. En parallèle des terrassements, des réseaux enterrés seront posés, dont 1 100 mètres d’assainissement (eaux usées et eaux pluviales séparées), 500 mètres d’évacuation et 300 mètres d’alimentation en eau.
Le montant des travaux de terrassement s’élève à près d’1 million d’euros. C’est l’entreprise Eurovia qui les réalise." précise enfin le Centre Hospitalier

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