
Le 21 février à Vienne, le directeur de l’Agence régionale de santé (ARS) a officialisé le lancement du projet de restructuration de l'hôpital pour un montant de 110 millions d'euros.
A partir du 1er mars, le CH de Vienne rejoint le nouveau groupement hospitalier de territoire (GHT) Val Rhône Centre porté par les Hospices civils de Lyon (HCL).
Depuis 2016, les centres hospitaliers de Vienne, Givors, Beaurepaire, Condrieu et du Pilat rhodanien composaient le GHT Val de Rhône. Désormais le GHT Val Rhône fusionne avec le GHT Rhône Centre pour former le nouveau GHT Val Rhône Centre. Le CH de Vienne rejoindra les centres d’Albigny-sur-Saône, de Neuville-sur-Saône et de Saint-Foy-lès-Lyon, aux côtés des Hospices civils de Lyon. Le GHT Val Rhône Centre est composé de neuf établissements et couvre une population d’environ deux millions d’habitants.
"Chaque établissement conservera son autonomie. Ce regroupement garantit l’avenir du CH de Vienne qui pourra amplifier ses collaborations avec les HCL et disposer des professionnels nécessaires pour répondre aux problèmes de démographie médicale. Cette synergie permettra une gradation des soins en termes de sécurité et de qualité", a souligné le Dr Jean-Yves Grall, directeur général de l’ARS.
Il a également annoncé que l’Etat a donné son feu vert au lancement du projet de restructuration, de réhabilitation et de réorganisation de l’hôpital d’un montant de plus de 110 millions d’euros. Ce programme s’inscrit dans la deuxième tranche du Ségur de la Santé
"Le CH n’a jamais bénéficié d’un investissement de cette importance depuis sa construction, il y a 80 ans, a précisé le maire Thierry Kovacs. Il sera financé par l’Etat, un emprunt et des apports."
(...) Lire la suite de l'article source

Depuis plus de 20 ans Karine Breack-Touzet évolue dans le domaine du projet hospitalier, ce qui l’a conduite à créer HOSPIHUB.
Elle est en constante relation avec les acteurs de la santé en France, au Maghreb et en Afrique. Son expertise s'étend aussi dans le tourisme de santé

Le parisien.fr (08/02/2023) - Le projet commence à devenir réalité. La construction du nouveau site de l’hôpital Marie-Lannelongue au Plessis-Robinson est désormais sur les rails. Gestionnaire de l’établissement, la Fondation hôpital Saint-Joseph a en effet finalisé, mi-janvier, l’achat du terrain vers lequel sera transféré l’hôpital Marie Lannelongue en 2025.
Située 14, avenue Galilée dans la zone d’activités Noveos, cette parcelle de 12 000 m², où se trouvaient les services techniques municipaux du Plessis-Robinson, a été vendue 25 millions d’euros par la municipalité. À peine l’acte de vente signé, les travaux de terrassement ont débuté sur cette emprise où deux nouveaux bâtiments d’une surface plancher totale de 30 273 m² sortiront de terre. C’est là que déménagera à terme l’hôpital Marie-Lannelongue, qui quittera ses locaux vieillissants construits en 1977.
Le bâtiment, qui devrait être livré au début de l’année 2025, accueillera 215 lits, 19 salles d’opération et 45 lits en réanimation et soins continus, auxquels seront adjoints un parking souterrain de 540 places et une hélistation. (...)

Depuis plus de 20 ans Karine Breack-Touzet évolue dans le domaine du projet hospitalier, ce qui l’a conduite à créer HOSPIHUB.
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Le Centre Hospitalier Universitaire de Reims s’est engagé dans un ambitieux projet immobilier. En cette fin janvier 2023, un communiqué nous apprend que d’un coût total de 555 millions d’euros, le Nouvel Hôpital de Reims s’articule autour de trois phases. Il permettra au CHU de s’adapter aux nouveaux besoins des patients notamment avec un plateau technique de pointe, le développement des prises en charge ambulatoires et un meilleur confort hôtelier. Il répondra également aux attentes des professionnels en favorisant l’innovation et permettra aux soignants de se recentrer sur leur cœur de métier.
Le schéma directeur du CHU de Reims s’appuie sur une liaison linéaire continue de son site principal. Cet axe assurera une parfaite continuité des flux hospitaliers tant en faveur de la logistique que du parcours patient. C’est dans cette continuité que s’inscrit la construction du second bâtiment du Nouvel Hôpital de Reims, dédié majoritairement aux activités médicales et aux spécialités neurosensorielles.
Face à la crise sanitaire, le CHU s’est adapté et a repensé ses organisations Les enseignements de la crise sanitaire de la Covid-19 ont conduit un collectif médical à interroger le programme initialement fixé pour la deuxième phase du Nouvel Hôpital. Cette mobilisation a permis le maintien du capacitaire de médecine assurant une offre médicale adaptée. Le CHU de Reims s’inscrit ainsi dans une ambition plus marquée d’assurer à la fois une prise en charge de qualité en proximité des urgences et une prise en charge de recours avec des soins critiques mobilisables en cas de situation sanitaire exceptionnelle.
Soutenu par l’Etat et l’Agence Régionale de Santé Grand Est notamment à travers le Ségur de la santé, le programme revisité suite à la pandémie a permis :
- Le maintien du capacitaire en médecine
- L’augmentation de 19 lits de soins critiques
- L’augmentation de 18 places en ambulatoire
- L’intégration de 8 salles de bloc opératoire et de 2 salles de neuroradiologie interventionnelle
La désignation du lauréat du concours de la phase 2 a été prononcée à l’unanimité par le jury du concours en faveur de la réalisation du groupement de maîtrise d’œuvre avec comme mandataire le cabinet d’architectes Pargade. Ce choix s’est largement nourri de la concertation préalable de près de 200 professionnels du CHU et de ses représentants d’usagers.
Le projet choisi assure la transition entre l’ancien et le nouveau, l’ancien étant caractérisé par les bâtiments historiques en briques rouges et le nouveau par le bâtiment des urgences et le bâtiment de la phase 1 qui ouvrira à la fin 2023. Cette dualité s’exprime dans l’expression du projet architectural qui dévoile d’une part une façade contemporaine avec une feuille de verre pliée reflétant le jardin. Cette façade d’entrée symbolise l’ouverture sur la ville. Sur l’autre versant, un mur d’enceinte en briques fait référence à la partie historique du site et sa cour carrée, bâtiment très identifiable par sa matérialité de briques rouges. Cette seconde phase assure également un lien physique entre les bâtiments du site principal qui seront désormais interconnectés.
Formé par de grand plateaux continus, le projet est caractérisé par son évolutivité. L’architecture, sans barrières physiques, assurera l’adaptabilité de l’outil hospitalier en faisant varier la position des services selon l’évolution de leurs activités. La démarche vise aussi à réduire l’empreinte carbone du bâtiment notamment dans le choix de systèmes constructifs ambitieux avec des matériaux durables. Le projet permettra, par exemple, de diminuer les consommations grâce une enveloppe performante et durable assurée par l’isolation thermique par l’extérieur. Les briques de l’aile de médecine de l’Hôpital Maison Blanche seront réutilisées à cette effet. Par ailleurs, une étude d’ensoleillement du bâtiment a été conduite avec une attention particulière autour de l’autonomie lumineuse. Les espaces comme les couloirs ou les salles d’attente bénéficieront ainsi en grande majorité de la lumière naturelle.
Enfin, la façade bioclimatique est travaillée pour protéger l’intérieur du rayonnement direct en été et laisser entrer les apports solaires en hiver.
Equipe maitrise d'oeuvre :
- Architecte mandataire : Pargade Architectes
- Architecte d'exécution : Patriarche
- Architecte d'intérieur : Haiku architecture
- BET TCE : Edeis
- Paysagiste : Mutabilis
- BET environnement: Etamine
- Économiste : DAL

Depuis plus de 20 ans Karine Breack-Touzet évolue dans le domaine du projet hospitalier, ce qui l’a conduite à créer HOSPIHUB.
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Carla Sarazin pour tvba.fr- Jeudi 9 février 2023 s’est tenue à La Teste de Buch l’inauguration de la première pierre des futurs bâtiments de consultations externes du centre hospitalier d’Arcachon. La livraison du chantier est prévue pour début 2024.
Construit en 2012 l’hôpital est aujourd’hui «sous-dimensionné » compte tenu de sa fréquentation selon les mots d’ Yves Foulon, président du conseil de surveillance du CH d’Arcachon et Julien Rossignol directeur du CH d’Arcachon. Le pôle santé reçoit aujourd’hui les populations du sud Bassin et du nord des Landes.
Ce projet signe le « top départ de tous les travaux de l’hôpital d’Arcachon pour les 5-6 prochaines années » selon Julien Rossignol.
Les nouveaux bâtiments accueilleront donc une extension des urgences, un service de néonatalogie et un nouveau bloc opératoire.
Il viendra renforcer les services existant pour proposer des consultations externes en :
- Médecine interne
- Rhumatologie
- Gastroentérologie
- Infectiologie
- Gériatrie
Ainsi que pour les spécialités :
- Vasculaires
- orthopédies
- Viscérale
- Gynécologie
La radiologie se verra dotée d’un nouveau scanner et d’un nouvel IRM pour améliorer la prise en charge des patients.
L’ensemble de la filière mère / enfant disposera d’un plateau de consultation spécifique. Enfin des consultations d’addictologie seront également proposées.
Au total, le coût des travaux du nouveau bâtiment de consultations externes s’élève à 6 millions d’euros. Il est entièrement autofinancé par le centre hospitalier. (...)
Lire la suite sur tvba.fr

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Le media info-tours a assisté à la cérémonie des vœux pour la nouvelle année, du CHU de Tours, qui s'est tenue ce mardi 24 janvier. Marie-Noëlle Gérain-Breuzard, la directrice du CHU, a fait le point sur le projet de Nouvel Hôpital Trousseau prévu à Chambray-lès-Tours. Le journaliste Olivier Collet résume ainsi qu'elle a expliqué que ledit chantier "allait non seulement prendre du retard mais aussi être revu à la baisse… du moins dans un premier temps".
Budgété à 522 millions d’€, ce chantier est victime de l’inflation. Lors de l’ouverture des offres des entreprises candidates pour mener les travaux, les prix affichés étaient « 35 à 40% » supérieurs au budget prévisionnel explique la patronne du premier employeur d’Indre-et-Loire. Même si les sociétés ont consenti quelques rabais et que l’Etat promet toujours de financer 35% de la construction, l’hôpital ne peut pas suivre : la hausse des coûts de l’énergie et d’autres difficultés impactent son budget quotidien et réduisent sa capacité à emprunter de l’argent pour investir.
En clair, dans l’immédiat, impossible d’augmenter l’enveloppe totale dédiée à la construction du Nouvel Hôpital Trousseau. On reste à 522 millions d’€. La seule solution pour le mener à terme consiste donc à raboter le projet. Ainsi, la création d’un nouveau bâtiment de psychiatrie est maintenue : le chantier débutera en cette année 2023, dans une parcelle située sur la commune de Saint-Avertin. Ouverture prévue fin 2025.
Le nouveau bâtiment de biologie provisoirement abandonné
A côté, la reconstruction du bloc de Trousseau reste d’actualité avec une refonte complète des urgences, une nouvelle zone d’atterrissage pour hélicoptère ou encore un service de réanimation à la pointe de la modernité. Son ouverture est programmée en 2028… soit deux ans de retard par rapport aux plans de départ. Et peut-être plus car la direction du CHU est en attente d’une réponse de l’Etat pour boucler le dossier (le ministère reste silencieux depuis décembre). (...) Lire la suite.
N.B. Hospihub, Pour mémoire :
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Maîtrise d’œuvre
Architecte : AIA Architectes
Architecte local : Caraty & Poupart-Lafarge
Urbanisme et Paysage : Devillers & Associés
Ingénierie TCE + économie : AIA Ingénierie + TPFI (TCE technique)
Expertise environnementale : AIA Environnement - Présentation du projet

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C'est un communiqué du 16/01/2023 qui l'annonce : Docaposte, filiale numérique du groupe La Poste, est entrée en négociation exclusive en vue de l’acquisition de Maincare, un des leaders de l’accompagnement de la transformation numérique des hôpitaux en France, auprès de ses actionnaires (Montagu Private Equity).
Ce rapprochement structurant s’appuie sur le partage de valeurs communes et la vision d’un projet industriel ambitieux de long terme. En associant les actifs de Maincare avec son expertise en confiance numérique, Docaposte créera un leader technologique souverain au service de la transformation numérique des acteurs de la santé.
La transformation numérique de la santé en France fait face à de multiples enjeux : le développement d’une plus grande culture du numérique chez les acteurs de soins, l’augmentation de l’interopérabilité entre les logiciels et la migration vers des solutions de cloud améliorant la mise à disposition de la donnée de santé et le développement du prédictif au bénéfice du patient.
Il est précisé que le rapprochement avec Maincare s’inscrit dans une stratégie visant à redonner du temps de soins aux professionnels de santé grâce à l’optimisation de la donnée, et renforcera également la capacité des deux entités à assurer la conformité, la sécurité et la souveraineté des données de santé des hôpitaux. En favorisant l’optimisation et la sécurisation de l’exploration des données de santé, l’enjeu est également d’améliorer l’utilisation des données de santé pour aller vers plus de prédictif et développer l’aide à la décision pour les professionnels de santé."
« Les discussions que nous avons engagées avec les équipes de Docaposte ont immédiatement convaincu le management Maincare et tous les collaborateurs de la valeur des solutions communes que nous pourrons apporter à nos clients et au système de santé. Ce rapprochement est l’opportunité unique pour nous de renforcer notre position de partenaire de confiance présent sur les logiciels, les services, l’hébergement et comme fournisseur de données de suivi des patients. Il va nous permettre également d’accélérer notre plan de modernisation logicielle mainUp et notre transformation dont l’objectif est de « Redonner du temps aux Soignants » remarque François-Xavier Floren, CEO de Maincare.
Référent de la confiance numérique en France, Docaposte a fait de la santé un de ses axes de développement prioritaires. Hébergeur de données de santé certifié HDS, Docaposte a renforcé depuis 2017 son expertise en santé, notamment au moyen d’acquisitions, dans le domaine de la connectivité avec le DMP (icanopée), des études cliniques (Inadvans et Heva) ou encore du consentement médical éclairé (solution Calimed).
La stratégie de développement en santé de Docaposte s‘articule autour de 3 axes :
- l’optimisation de l’efficience organisationnelle des acteurs de la santé,
- l’amélioration des parcours de prise en charge du patient
- et l’accélération de l’utilisation des données de santé.
Cette opération est soumise à l’approbation de l’Autorité de la concurrence.

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Ce lundi 9 janvier 2023, le ministre de la Santé, François Braun, était en déplacement dans le département du Gers. Une annonce était attendue à cette occasion concernant le choix du futur site du nouvel hôpital d’Auch.
Pour mémoire, Jean Castex, ancien chef du gouvernement avait annoncé, en février 2022, un chèque de 142 millions d’euros – avec le soutien de la Région Occitanie – « pour la reconstruction de cet établissement un peu vieillot, pour employer des termes doux » sur un nouveau site. L’hôpital actuel compte 557 lits et places.
La reconstruction du Centre hospitalier s’inscrit dans le cadre du plan d’investissement du Ségur de la santé.
Au risque de décevoir ou d'inquiéter les autorités locales concernées, lors de sa visite dans le Gers François Braun a simplement évoqué « des pistes sérieuses ».
Le média Actu.fr avance que : "Selon un bon connaisseur du dossier, contacté par Actu.fr, deux sites sont en balance : « le département, la mairie d’Auch et le ministère n’ont pas réussi à se mettre d’accord sur un terrain ». Un premier terrain est pressenti à Pavie, mais il « engendrerait des travaux supplémentaires puisqu’il faudrait faire le contournement d’Auch ». L’autre terrain, à Auch, serait « dans le prolongement de la N124 », « ce qui permettrait d’attirer des médecins venant de Toulouse ». Le site ne pouvait pas être choisi de « façon arbitraire », une « concertation » est encore nécessaire."
Et de reprendre un extrait du communiqué de presse du député du Gers Jean-René Cazeneuve qui s’inquiète de voir dans ce nouvel hôpital une « énième Arlésienne pour notre département » :
« En 2022, le Premier ministre Jean Castex s'est engagé pour que nous construisions un nouveau centre hospitalier et a alloué une enveloppe de 117 millions d'euros. Ce nouvel établissement de santé, avec un plateau technique moderne permettra aux Gersois d'avoir accès à des soins de qualité, mais il sera, j'en suis certain, un pôle d'attractivité pour de nouveaux médecins dont nous manquons cruellement. Il y a donc urgence à déterminer le lieu et à commencer les travaux. »
Quoi qu’il en soit, un accord entre les différents acteurs devra être trouvé. Fin février, le ministère de la Santé espère enclencher les différentes procédures pour l’un des projets les plus ambitieux du Ségur au niveau national. "

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Le président Emmanuel Macron a dévoilé son plan santé lors de ses voeux au personnel soignant, vendredi 6 janvier 2023, à l’hôpital de Corbeille-Essonnes. « Je sais l’épuisement personnel et collectif, ce sentiment parfois de perte de sens qui s’est installé, le sentiment au fond de passer d’une crise à l’autre », a-t-il reconnu en préambule.
Tour d'horizon des mesures annoncées :
- La sortie de la tarification à l’acte à l’hôpital : le président a annoncé la « sortie » pure et simple de la très décriée tarification à l’activité (T2A) à l’hôpital dès le prochain budget de la Sécurité sociale. Cette sortie se fera au profit d’un financement sur « objectifs de santé publique », négociés « à l’échelle d’un territoire ».
- Un nouveau mode de direction des hôpitaux : Un tandem « administratif et médical » va être instauré pour la direction des hôpitaux français.
- 10 000 assistants médicaux d’ici fin 2024 : Emmanuel Macron a aussi promis d’« accélérer le recrutement des assistants médicaux » créés en 2018 pour les porter de « près de 4 000 » actuellement à « 10 000 d’ici la fin de l’année prochaine ».
- Plus d’infirmiers à l’hôpital : Soulignant que les places ouvertes aux concours d’infirmiers avaient augmenté de « plus de 20 % en trois ans », le chef de l’État s’est engagé à « aller encore plus loin » pour faciliter le recrutement d’infirmiers à l’hôpital.
- 35 heures*, rémunération des médecins de ville et maladies chroniques… : Emmanuel Macron entend réorganiser le travail à l’hôpital pour le rendre plus attractif. Cela passe selon lui par une meilleure planification du temps de travail, et donc par la fin des 35 heures dans les établissements hospitaliers.*
- Le chef de l’État veut également « mieux rémunérer » les médecins de ville qui assurent la permanence des soins via des gardes et « prennent en charge des nouveaux patients »
- Enfin, tous les patients souffrant d’une maladie chronique et ne disposant pas, à l’heure actuelle, d’un médecin traitant s’en verront proposer un « avant la fin de l’année ».
Extrait de l'AFP
* à noter que dès le lendemain, soit le 07/01/2023, le Ministre de la santé François Braun a déclaré : « Il n’a jamais été question de dire qu’on supprime les 35 heures », sur le plateau de franceinfo. « Ce qu’a dit le président de la République, c’est qu’on rende de la souplesse à ce mode de fonctionnement ».

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D4Evolution, l'événement annuel de Dedalus se tiendra le 26 janvier 2023 à Paris, au Novotel Centre Tour Eiffel. Au programme : Conférences plénières, tables rondes, reportages, espace partenaires, conférence de presse.
Le fil rouge de cette édition 2023 :
"Relever les défis ensemble - La data Driven, le cloud, la qualité de vie au travail des soignants"
Avec la participation d’Isabelle ZABLIT-Schmitz, Directrice de Projet Europe & International à la Délégation ministérielle au Numérique en Santé, sur le thème : " Co-construire ensemble le Numérique en Santé de demain à l'échelle Européenne", à 09h30
Consultez en détail :
Adresse de l'événement : Novotel Centre Tour Eiffel, 61 Quai de Grenelle,75015 Paris

Le 8 novembre 2022, l’AP-HM a attribué au groupement mené par SPIE Batignolles Sud-Est le marché du futur bâtiment accueillant les activités du SAMU et du Centre Antipoison sur le site de la Timone.
Le cabinet CRR Architecture a conçu un bâtiment d’une surface de 7 600 m² sur 3 niveaux, en limite Nord-Est du site. Il comprendra :
- le centre de régulation et de réponse à l’urgence,
- le service mobile d’urgence et de réanimation,
- la cellule d’urgence médico-psychologique,
- le centre antipoison,
- les locaux tertiaires et logistiques associés
- ainsi qu’un parking pour les personnels du bâtiment.
Le communiqué de presse précise que "les travaux démarreront début 2024, après une année consacrée aux études et à l’obtention du permis de construire. L’installation des services dans le bâtiment est prévue pour l’automne 2025."
Ce projet fait l’objet d’un accompagnement financier de la Région Sud d’un montant de 6 millions d’euros.
Les membres du groupement sont : SPIE Batignolles Sud-Est, CRR Architecture, INGEROP, SPIE Industrie & Tertiaire, Etamine, R2M, VENATHEC et ABO-ERG géotechnique.
Copyright (c) - AP-HM
Cap sur 2030 : un ambitieux projet de modernisation pour l’AP-HM
Grâce au soutien de l’État et de l’ensemble des collectivités territoriales, l’AP-HM a initié un vaste programme de rénovation et de construction afin de moderniser ses bâtiments. Cet ambitieux programme représente un montant d’environ 500 millions d’euros ; parallèlement l’AP-HM prévoit d’engager environ 400 millions d’euros pour ses investissements courants.
Le projet de modernisation « Cap sur 2030 » prévoit la rénovation des bâtiments historiques « Grande Hauteur » de l’Hôpital de la Timone et de l’Hôpital Nord et la construction d’un bâtiment parents enfants (regroupant les services de la Timone enfants et la maternité de la Conception) et d’un nouveau SAMU zonal sur la Timone. La première étape de cette modernisation a été l’ouverture au printemps dernier du Biogénopôle. Il regroupe l’ensemble des services de biologie dans 7000m2 de locaux entièrement rénovés à la Timone.
Le montant alloué par l’État s’élève à 238 millions d’euros. Pour compléter ce financement, l’engagement de l’ensemble des collectivités territoriales est exceptionnel et inédit en France :
- 31 millions pour la Région Sud,
- 57 millions pour le Département des Bouches-du-Rhône,
- 17 millions pour la métropole Aix-Marseille-Provence,
- et 25 millions pour la Ville de Marseille soit 130 millions d’euros au total.
Avec des sites rénovés et sécurisés, l’AP-HM s’engage également à développer une meilleure accessibilité, des parcours patients innovants et soutient le développement de ses filières d’excellence et de proximité. Les conditions de travail des équipes vont également être grandement améliorées grâce à ces transformations.

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