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Le CHU Grenoble Alpes inaugure sa nouvelle stérilisation centrale
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Crédit photo : CHUGA

La direction du CHU Grenoble Alpes a fait le choix de procéder au  renouvellement complet des équipements du service de stérilisation,  dont l’activité a été relocalisée fin 2017, au rez-de-chaussée haut de l’hôpital Michallon.

L’opération a fait l’objet d’un marché en conception-réalisation confié à un groupement dont le mandataire est SN Cuynat Constructions, filiale du pôle construction de GCC - Architecte : In Fine - BET fluides : BEMING - BET structure : BETREC - BET acoustique : PENTZ

La nouvelle stérilisation en chiffres :

  • Surface : 2094 m²
  • Budget total : 7 millions d'euros dont 2 millions  pour les équipements
  • Capacité de traitement : 11 millions d'unités d'œuvre ou 400-500 containers et 500-600 satellites par jour
  • Sept laveurs-désinfecteurs,
  • Quatre cabines,
  • Un sécheur,
  • Cinq autoclaves 12 paniers
  • Un appareil de stérilisation basse température (V-Pro*, Steris)

"Sous la responsabilité du Pôle Pharmacie, l’activité de stérilisation fait partie intégrante du soin. Notre objectif est de garantir au chirurgien que le matériel dont il besoin pour opérer ne comportent aucun risque de transmission d'infection" explique le Docteur Guimier-Pingault, responsable de la stérilisation au CHUGA.

Le service comprend une cinquantaine d'agents, pour la majorité des opérateurs de stérilisation.

"La stérilisation est une étape essentielle dans le parcours patient lorsqu'il est opéré. Au bloc opératoire, nous pouvons ainsi compter sur des boîtes bien rangées comprenant des instruments bien stérilisés. Dans certains cas, la stérilisation nous fournit également du matériel implantable pour différentes chirurgies, notamment des prothèses de genoux ou des pace-makers" confie le Professeur Jean-Luc Faucheron, président du collège des chirurgiens au CHUGA.

RDV d'Informations | France
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Les premières rencontres universitaires de santé connectée auront lieu le 12 avril 2018 de 13h45 à 18h30, à l'UFR Médecine - site Bichat de l'université Paris Diderot (16, rue Henri Huchard, Paris 18e).

Elles se dérouleront dans le cadre des journées présentielles du diplôme universitaire de santé connectée de l’université Paris Diderot. Elles sont organisées par le centre de responsabilité santé connectée (CRSC) de l’hôpital Bichat AP-HP dirigé par le Pr Patrick Nataf et le Dr Boris Hansel, en partenariat avec l’IUT Paris Diderot et medscape.fr.

Ces rencontres interactives ont pour objectif d’aider la concrétisation des projets de santé connectée grâce à des échanges interprofessionnels. Elles sont ouvertes à tous ceux qui souhaitent échanger sur leurs projets avec des experts de la santé, des nouvelles technologies, de l’économie et du droit de l’e-santé.
Les premières rencontres universitaires de la santé connectée auront lieu à l'UFR Médecine (site Bichat) de l'université Paris Diderot en présence du doyen, des médecins et chercheurs du centre de responsabilité santé connectée de l’hôpital Bichat AP-HP, de l’université Paris Diderot et de l’unité Inserm U1148 (équipe santé connectée).

Programme détaillé des premières rencontres universitaires de santé connectée

Le nombre de participants est limité Inscription gratuite mais obligatoire

CONTACT ANNONCEUR
NOM & PRÉNOM : Pr Patrick Nataf
ORGANISME : Centre de responsabilité santé connectée (CRSC) de l’hôpital Bichat
TÉLÉPHONE : 01 40 25 70 38
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Elsan a annoncé la reprise de la Polyclinique de Gascogne par Clinavenir
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Crédit photo : Elsan

Elsan a annoncé ce jour la reprise de la Polyclinique de Gascogne, à Auch, par Clinavenir, regroupant des cliniques de la région toulousaine (Médipôle, Pasteur, Saint Exupéry, Monié, Rive Gauche, Clinique des Minimes).

La direction de la Polyclinique et Elsan se réjouissent de cette reprise par Clinavenir. Dans le cadre du développement de ses activités, au-delà de son cœur historique toulousain, Clinavenir investit dans un projet de développement chirurgical de proximité pour la Polyclinique assurant ainsi le maintien d’une offre de soins de qualité et diversifiée dans le département du Gers.  Les représentants du personnel de l’établissement de santé avaient émis à l’unanimité un avis favorable à ce projet, qui pérennise l’emploi (80 salariés) et offre des perspectives de développement attractives pour la clinique.

Au moment de l’annonce, René Boussaton, directeur stratégique de Clinavenir Gascogne  , a souligné : « Les spécialités de la clinique comme l’urologie, l’ophtalmologie et l’orthopédie seront maintenues pour les patients du territoire.  Nous voulons aussi attirer d’autres médecins spécialistes pour poursuivre notre développement, en coopération avec le Centre Hospitalier d’Auch. »

Laurent Chiche, directeur général délégué aux opérations d’Elsan, ajoute : « Nous tenons à saluer le travail réalisé avec les équipes de Clinavenir. Il a permis de consolider l’offre médicale au bénéfice de la population du Gers, des salariés et des médecins de la Polyclinique de Gascogne.»

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Le nouveau CHU de Caen Normandie connaît son maître d'œuvre
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Crédit photo : AIA Life Designers - Communication CHU Caen

Parmi les 20 postulants en juin dernier, quatre projets, tous de très grande qualité, ont fait l'objet d'analyses par la commission technique de construction et plus de 250 professionnels réunis en groupes de travail sur les trois premiers mois de l'année.

Mardi 27 mars 2018, un jury composé de représentants de Caen La Mer, de la communauté médicale, soignante et universitaire du CHU de Caen Normandie et de trois architectes a examiné les 4 projets pré-sélectionnés et a désigné comme lauréat du concours le groupement de maîtrise d'œuvre dont l'architecte mandataire est AIA Architectes.

Le groupement de maitrise d'oeuvre dont l'architecte mandataire est AIA Architectes aura la mission de concevoir et réaliser le nouvel établissement qui accueillera ses premiers patients en 2026 après une première phase de livraison prévue en 2021/2022 pour la logistique, la biologie et la pharmacie du CHU.

Les prochaines étapes seront celles de la mise au point du marché de maîtrise d'œuvre en vue d'une signature avant l'été et du lancement des phases d'études dès la rentrée de septembre 2018 afin de pouvoir présenter la maquette du nouveau CHU de Caen Normandie en tout début d'année 2019 et d'envisager la pose de la première pierre courant 2020.

Entrée ambulatoire- Crédit : AIA Life Designers

Entrée Ambulatoire - Crédit photo : AIA Life Designers

Le nouveau CHU en quelques chiffres :

  • 1049 lits et places dont 797 lits reconstruits et 140 lits de soins critiques
  • 85 % de chambres individuelles au confort hôtelier moderne
  • 35 salles de bloc et 26 salles d'imagerie à construire
  • Une surface totale de 110 000 m²
  • Une emprise totale de 12,5 hectares sur le site actuel du CHU (Côte de Nacre)
  • 501 millions d'euros en valeur finale toutes dépenses confondues dont 54 millions consacrés aux nouveaux équipements et 20 millions pour les systèmes d'information

Il s’agit de l’une des plus importantes opérations de reconstruction de cette décennie qui va permettre de moderniser significativement l’offre hospitalière publique de la Région Normandie.

Les prochaines étapes seront celles de la mise au point du marché de maîtrise d'œuvre en vue d'une signature avant l'été et du lancement des phases d'études dès la rentrée de septembre 2018 afin de pouvoir présenter la maquette du nouveau CHU de Caen Normandie en tout début d'année 2019 et d'envisager la pose de la première pierre courant 2020.

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L'hôpital de Fontainebleau restructure son plateau technique pour 68 millions d'euros
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Crédit photo : Brunet Saunier Architecture

C'est en plusieurs phases que va se dérouler l'opération de  modernisation de l’hôpital de Fontainebleau. Actuellement, place à la phase 1 de déconstruction qui concerne la maison de retraite, et la morgue. La construction d'un nouveau bâtiment, débutera aussitôt, pour être livré  livré fin 2019. Il est destiné à accueillir notamment les urgences, une pharmacie, un centre d’imagerie ultramoderne et des blocs opératoires.

En phase 2 : rénovation du pavillon qui regroupe le service de pédiatrie, les soins palliatifs et le bloc obstétrical, puis réalisation des aménagements extérieurs, dont un parking de 180 places. Cette deuxième phase du chantier devrait s'achever en juin 2020.

Les deux bâtiments seront reliés entre eux par un grand hall accessible depuis l’extérieur par l’allée piétonne. Le hall reliera le parking public, les espaces verts et l’Hôpital. « Actuellement les différents bâtiments sont assez éloignés et il n’y a pas de véritable centre d’accueil. À la fin du chantier, on aura un monobloc. Le trafic sera fluidifié et les conditions de travail des employés vont s’améliorer. Les circuits seront raccourcis et il sera beaucoup plus simple de se repérer sur le site. L’hôpital va gagner en cohérence » a confié Benoît Fraslin , le directeur de l'hôpital à actu.fr.

4,5 millions d'euros seront investis dans de nouveaux équipements des nouveaux blocs opératoires. Coût total de l'opération : 68 millions d'euros. Le bénéfice attendu de ces rénovations, est de doubler la capacité d’accueil de l'établissement dans le secteur ambulatoire.

Le projet, objet d'un marché en conception-construction, a été confié à l'agence Brunet-Saunier Architecture.

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Le Centre Hospitalier Annecy Genevois amorce sa mutation vers l’hôpital de demain
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Crédit photo : CHABANNE + PARTENAIRES

Alors qu'il fête ses 10 ans cette année, le Centre Hospitalier Annecy Genevois  ( CH.AN.GE )  amorce également une profonde mutation qui s'étalera sur les trois prochaines années. Conçu selon un programme des années  1990-95, l'établissement n'était déjà plus en phase avec les tendances ( développement de l'ambulatoire), ni en conformité avec les nouveaux textes entrés en vigueur entretemps, lors de sa mise en service 10 ans plus tard. De plus, le programme n'avait pas non plus anticipé l'augmentation de la population dans la région,alors qu il  a été constaté une augmentation de l'activité de +60% en 10 ans, et une saturation des urgences : conçues pour 20 000 passages/an, elles ont reçu 80 000 passages en 2016.

Le groupement EIFFAGE Construction, Chabanne + Partenaires, Egis, UrbaLab et Inddigo a remporté en ce début d'année 2018 le marché du projet d'extension et de restructuration. En voici sa présentation :

Le ( CH.AN.GE ) mute profondément son organisation et se tourne vers l’hôpital de demain :  il valorise les nouveaux modes de prise en charge avec son nouveau Centre ambulatoire modulaire, indépendant mais connecté au centre hospitalier (contigu au bloc opératoire), il regroupe l’ensemble des sites interventionnels, pour une flexibilité d’usages et une mutualisation des opérations et des ressources, il propose un bâtiment d’urgences neuf et largement dimensionné. Enfin, il intègre sur son site un bâtiment neuf dédié à la cancérologie, associé au privé, afin de compléter son offre de soin.

Cette opération d’envergure agrandit et améliore significativement l’offre de soins pour le grand Annecy, le bassin genevois, la région Rhône-Alpes et les stations alpines.

Conçu en marché de conception-réalisation, le projet de l’agence Chabanne + Partenaires est tourné vers l’avenir, privilégie la fonctionnalité d’un hôpital uni et cohérent, et insiste sur le confort des patients et du personnel hospitalier.

 

PROGRAMME : Extensions neuves et restructurations lourdes en site occupé

  • CENTRE AMBULATOIRE (bâtiment neuf) : Unité de chirurgie ambulatoire de 30 places et de 5 salles interventionnelles (dont 2 SCALA) et SSPI (12 lits), Unité d’endoscopie de 12 places avec 5 salles interventionnelles (dont 1 plombée et 3 sous AG), Stérilisation centrale interne et externe, Extension du bloc opératoire central de 3 salles + 14 salles existantes et SSPI (30 lits).

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  • NOUVEAU SAU (Service d’Accueil des Urgences) (bâtiment neuf) : Urgences pédiatriques, adultes (filière courte et longue) et psychiatriques, radiologie, UHCD (14 lits), Hélistation, SMUR (12 véhicules). IMAGERIE (restructuration), en lien avec les urgences, restructuration Imagerie par adjonction d’un nouvel IRM 3 tesla

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  • PÔLE CARDIOLOGIE (restructuration) : Plateau technique interventionnel de 7 salles (cardiologie interventionnelle et chirurgie cardiaque),  Unités de soins intensifs (12 lits), soins continus (12 lits) et soins intensifs post opératoires (12 lits), Unités d’hospitalisations de jour (12 places) et conventionnelles (44 lits).
  • SERVICE DE RÉANIMATION (bâtiment neuf) : Extension de 8 lits, Pôle de cardiologie.
  • PÔLE CANCÉROLOGIE AMBULATOIRE(bâtiment neuf) : Radiothérapie 3 bunkers et scanner, 2 secteurs d’hospitalisation de jour, EFS, URCC, essais cliniques, une unité hybride, deux unités d’hospitalisations oncologie et hématologie.

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  • GALERIE EN INFRASTRUCTURE DE LIAISON MÉDICALE (neuve) entre bâtiment sanitaire et pôle de cardiologie.

 

Les acteurs, chiffres et dates du projet : 

Maîtrise d'ouvrage : Centre Hospitalier Annecy Genevois (CH.AN.GE) - Maîtrise d'Oeuvre EIFFAGE CONSTRUCTION : mandataire CHABANNE + PARTENAIRES : architecte EGIS : bureau d’études tous corps d’état URBALAB : VRD Inddigo : HQE

Surface S.D.O. : 23 700m² - Coût des travaux : 47 M€ H.T.

Livraison 2020 - Mise en service début 2021

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Le CHU de Montpellier se dote d'une salle hybride "Cœur-Poumons"
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Crédit photo : CHU Montpellier

Selon le communiqué de presse de ce mois de mars 2018, la salle hybride installée au bloc opératoire « Chirurgie Thoracique et Cardio Vasculaire » (CTCV) de l’hôpital Arnaud de Villeneuve est un équipement particulièrement innovant qui combine un environnement de bloc opératoire, de cardiologie interventionnelle et de radiologie interventionnelle. Elle permet de réaliser des gestes complexes à haut risque pour le patient, en toute sécurité avec la possibilité de convertir la salle en véritable bloc opératoire si besoin.

Une salle hybride interventionnelle de pointe

Le mot hybride désigne l’association d'actes réalisés par voie percutanée (c’est à dire par les vaisseaux sans ouverture du thorax) et d’actes chirurgicaux, raison pour laquelle cette salle se trouve au bloc opératoire. Elle permet de combiner le diagnostic et le traitement de certaines pathologies cardiaque ou vasculaire par voie interventionnelle ou chirurgicale, avec une qualité optimale d'imagerie et une réduction des doses d’irradiation pour le patient et le personnel (fusion d’image).

Plusieurs types de pathologies peuvent être prises en charge avec des techniques de pointe dans cette salle. On peut schématiquement distinguer :

  • Le traitement de valvulopathies cardiaques par voie percutanée : technique du TAVI qui permet de traiter les rétrécissements de la valve aortique sans chirurgie, mais aussi le traitement des pathologies de la valve mitrale sans chirurgie (Mitraclip notamment) et bientôt le traitement des pathologies de la tricuspide.
  • Le Traitement percutané de certaines cardiopathies congénitales de l’adulte : fermeture de FOP après AVC, fermeture de CIA (communication inter auriculaire), cardiopathies complexes non opérables ou déjà opérées, embolisations diverses…
  • En rythmologie (troubles du rythme cardiaque), la réalisation de procédures interventionnelles complexes en toute sécurité : on peut citer ainsi les ablations de tachycardie en particulier la fibrillation atriale et les troubles du rythme ventriculaires, le développement d’approches mixtes endovasculaires et chirurgicales mini-invasives simultanées et les fermeture d’auricule gauche dans le cadre de la mise en place de l’AF CENTER et les extractions de sondes de pacemakers et de défibrillateurs cardiaques grâce à un laser innovant.
  • En chirurgie vasculaire, la salle permet le traitement de toutes les pathologies artérielles par voie endovasculaire, et en particulier la pose d’endoprothèses branchées et fenêtrées, technique innovante pour traiter les lésions complexes de l’aorte thoracique et thoraco-abdominale (anévrysmes, dissections et ruptures traumatiques), donnant ainsi au CHU de Montpellier le label de second AORTIC CENTER français avec le CHU de Lille.
  • Cette salle permet aussi de faciliter les protocoles de recherche universitaire et ainsi d’évaluer des procédures innovantes de traitement, tout en assurant un niveau de sécurité optimal pour le patient. Les projets de recherche en cours et futurs sont multiples dans les domaines de la cardiologie ou des pathologies vasculaires et permettront encore d’améliorer la prise en charge des patients les plus fragiles.

 

Une salle hybride à vocation territoriale

La salle hybride est située au bloc opératoire de l’hôpital Arnaud de Villeneuve et accueille plusieurs spécialités médicales : chirurgiens vasculaires (3 médecins du CHU), cardiologues (6 médecins du CHU), radiologue (1 médecin du CHU). Son équipement, à vocation régionale, s’intègre dans un projet de coopération territoriale. En effet, étant donné son haut niveau de technicité, elle est utilisée pour certaines procédures spécifiques en partage avec d’autres établissements : la Clinique Saint-Pierre (Perpignan), l’Hôpital de Perpignan, la Clinique des Franciscaines (Nîmes) et le CHU de Nîmes.

 

Quelques chiffres

En 2017, il y a eu 854 procédures réalisées dans cette salle : 

  • 483 poses de TAVI
  • 258 procédures de Chirurgie Vasculaire – EndoVasculaire,
  • 113 procédures de Cardiologie Interventionnelle non TAVI (Rythmologie, Mitraclip, fermeture CIA, fermeture d’auricule, FOP,…).

Les soignants concernés sont l’ensemble des infirmiers de blocs opératoires (IBODE) du Bloc CTCV, l’ensemble des infirmiers anesthésistes (IADE) et les Aide-Soignants de l’équipe du Bloc. A ce jour, 8 IBODE ont été spécifiquement formées sur les procédures de cardiologie Interventionnelle

Concernant les Manipulateurs en Electro Radiologie Médicale du Département d’Imagerie d’Arnaud De Villeneuve, 4 d’entre eux sont déjà formés et d’autres sont en cours de formation à l’utilisation de cet équipement dans un groupe de compétences. En y intégrant les perfusionnistes (5 pers.) qui peuvent aussi y intervenir en cas de chirurgie de conversion, cela fait un total de plus de 80 soignants fréquentant cette salle.

10 postes de soignants ont été créés au CHU de Montpellier pour permettre l’ouverture de cette salle. Tous ces professionnels sont placés sous la responsabilité de Mme Isabelle DJABRI, cadre de santé IBODE du Bloc CTCV.

Cette nouvelle salle hybride a demandé la construction d’une extension du bloc opératoire. Les travaux ont nécessité un investissement de 4,5 millions d’euros : 2,53 millions d’euros pour les travaux, 1,65 millions d’euros pour les équipements biomédicaux et 297 000 € pour le mobilier et l’informatique.

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AP-HP : L’hôpital Ambroise-Paré inaugure son nouveau Centre du glaucome
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France
crédit photo : AP-HP

L’AP-HP a inauguré jeudi 15 mars 2018 son nouveau centre du glaucome à l’hôpital Ambroise-Paré, en présence de Pierre-Christophe Baguet, maire de Boulogne-Billancourt, de Martin Hirsch, Directeur général de l’AP-HP, du Pr Djillali Annane, Doyen de l’UFR des sciences de la santé Simone Veil UVSQ – Université Paris-Saclay, d’Anne Costa, directrice des Hôpitaux universitaires Paris Ile-de-France Ouest, du Pr Joël Ankri, Président de la commission médicale d’établissement locale, du Pr Christophe Baudouin, chef du service d’ophtalmologie, du Pr Antoine Labbé, Responsable  du Centre du glaucome de l’AP-HP et de Thibaut Fourteau, responsable du pôle santé de l’Union nationale des aveugles et déficients visuels (UNADEV). 

Ce centre de référence, pour lequel l’AP-HP a investi 727 000 euros, a pour objectif d’améliorer le dépistage, le traitement et le suivi des patients atteints de cette pathologie. Il contribue à renforcer la prise en charge médicale et chirurgicale de haute technicité proposée par le service d’ophtalmologie de l’hôpital Ambroise-Paré AP-HP.

L’Union nationale des aveugles et déficients visuels (UNADEV), partenaire du projet, a financé l’acquisition de matériels et d’équipements à hauteur de 204 000 euros.

Le glaucome représente un problème de santé publique au niveau mondial puisqu’il toucherait entre 67 et 90,8 millions d’individus. Dans les pays développés, le glaucome primitif à angle ouvert représente l’une des trois premières causes de cécité avec la rétinopathie diabétique et la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA).

En France, le glaucome serait ainsi responsable de 10 à 15% des cas de cécité et/ou basse vision. On estime par ailleurs que 2% des Français âgés de plus de 40 ans sont traités pour un glaucome et qu’approximativement 400 000 sujets atteints de glaucome ne seraient pas identifiés comme tels.

Unique à l’AP-HP, ce nouveau centre du glaucome, placé sous la direction par le Pr Antoine Labbé, propose depuis novembre 2017 aux patients atteints ou suspects de glaucome une consultation quotidienne spécialisée. A terme, il a pour objectif d’accueillir chaque année environ 5000 patients.

Cette nouvelle unité spécialisée vient compléter la prise en charge médico-chirurgicale du service d’ophtalmologie de l’hôpital Ambroise-Paré AP-HP, dirigé par le Pr Christophe Baudouin, qui assure déjà la prise en charge médico-chirurgicale des pathologies ophtalmologiques (cataracte, DMLA, maladies rétiniennes) et dispose d’un service d’orthoptie. Elle pourra ainsi s’appuyer sur la pluridisciplinarité et l’hyperspécialisation de l’équipe composée d’une vingtaine de personnes (PU-PH, médecins, orthoptistes…).

L’Union nationale des aveugles et déficients visuels (UNADEV), mécène fondateur, a participé à l’acquisition d’équipements de pointe, comme un appareil de champ visuel de dernière génération, à la création de deux unités de consultation bénéficiant des dernières avancées technologiques (notamment pour l’acquisition et la numérisation des images), ainsi qu’à l’aménagement d’un poste de consultation adapté aux personnes à mobilité réduite. 

Le centre du glaucome a par ailleurs vocation à contribuer au développement des activités de recherche fondamentale du service, en collaboration notamment avec l’Institut de la Vision, dans l’unité de recherche codirigée par le Pr Christophe  Baudouin  et le Dr Stéphane Melik-Parsadaniatz, DR2 CNRS.

Plusieurs projets visant à évaluer le retentissement du glaucome sur la vie des patients sont actuellement en cours. Dans un premier temps, leur objectif est d’identifier, dans un environnement contrôlé, l’impact du glaucome sur la réalisation des tâches de la vie courante et sur les mécanismes de compensation mis en place par les patients. Dans un second temps, des outils ou des stratégies pourront être élaborés pour faire face à ce handicap.

Dans un domaine plus fondamental, des travaux sont aussi menés sur l’identification des molécules impliquées dans la dégénérescence du trabéculum et du nerf optique afin d’envisager de nouvelles approches et cibles thérapeutiques du glaucome.

L’activité de ce nouveau centre du glaucome s’articulera avec celle des autres services ophtalmologiques de l’AP-HP afin d’améliorer la prise en charge des patients atteints de glaucome.

3ème structure spécialisée de ce type en Île-de-France et première à l'AP-HP, il contribuera à couvrir les besoins de la population de l’Ouest parisien et francilien.

Il fait également partie du Département Hospitalo-Universitaire "Vision et Handicaps" qui regroupe 11 services d’ophtalmologie de l’AP-HP*, du Centre hospitalier national d’ophtalmologie des Quinze-Vingts et de la Fondation Rothschild au sein d'un réseau de soins, d'enseignement et de recherche francilien. Le service de l’hôpital Ambroise-Paré AP-HP était par ailleurs le service référent pour le glaucome au sein de cette entité. 

*dans les hôpitaux Pitié-Salpêtrière (Centre coordonnateur), Ambroise-Paré, Avicenne, Bichat, Beaujon, Louis-Mourier, Kremlin-Bicêtre, Lariboisière, Robert-Debré, Tenon, Trousseau, AP-HP.

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Le projet de nouvel hôpital est relancé à Selles-sur-Cher
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France
Crédit photo : CH Selles-sur-Cher

Huit années après les premières réflexions sur le projet, le maire Francis Monchet et  Marie-Dominique Periot, la directrice de l’hôpital de Selles-sur-Cher l'ont annoncé le 16 mers dernier à la Nouvelle République « A la date d’aujourd’hui, on a la certitude que l’hôpital sera reconstruit sur la ZAC de Selles-sur-Cher, un site clairement adapté à ce type de public, et que les autorités de tarification sont en principe d’accord. On a jamais été aussi près du but ». 

" Le futur hôpital sellois sera finalement bâti dans la ZAC « Cher Sologne ». « 30.000 m2 ont été réservés pour l’hôpital, 20.000 m2 pour le bâtiment et 10.000 m2 de réserve », a détaillé Francis Monchet, ajoutant qu'il était envisageable de rapatrier le reste de l’hôpital plus tard.

Présenté le 26 février par la direction de l’hôpital, le plan de financement, d’un peu plus de 14 millions d’euros, doit maintenant être approuvé par les autorités de tarification. « Ce qui va être reconstruit, ce sont les 90 lits d’Ehpad et 40 lits de soins longue durée et l’espace services de soins infirmiers à domicile (SSIAD) identique à ce qui existe aujourd’hui », projette Marie-Dominique Periot, sur un site « beaucoup plus fonctionnel et adapté. ».Les 77 lits de l’Ehpad de la rue du 8-Mai resteront, quant à eux, sur leur site actuel. 

« Si le plan de financement est accepté, on pourra lancer le concours d’architecte rapidement », calcule la directrice des 180 salariés de l’hôpital qui peut désormais « espérer un début de construction en 2019. » "

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Le projet de modernisation du Groupe hospitalier Nord-Essonne jugé incontournable par le COPERMO
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France
Crédit : GH Nord-Essonne

Le Comité interministériel de la performance et de la modernisation de l’offre de soins hospitaliers a jugé le projet de modernisation du GH Nord-Essonne comme étant incontournable, innovant et devant être soutenu par les pouvoirs publics. Ce projet, prioritaire et exemplaire pour l’ARS, constitue une opération majeure de structuration de l’offre hospitalière publique dans le département.

Fin 2015, le GH Nord-Essonne a soumis à l’Agence régionale de santé Île-de-France un dossier de projet d’investissement visant à mieux répondre aux impératifs d’une médecine moderne.

Le projet a été adopté par les 3 communautés hospitalières de Juvisy, Orsay et Longjumeau, dont les sites sont aujourd’hui parmi les plus vétustes d’Ile-de-France.

Le projet comporte deux volets complémentaires :

  • la construction d’un hôpital sur le plateau de Saclay, au sein d’un écosystème offrant l’opportunité d’un plateau technique de pointe tourné vers l’avenir ;
  • la mise en place d’un dispositif très innovant de prise en charge du premier recours, coporté avec la médecine de ville : les centres de consultation et de soins urgents. Trois centres au moins seront ainsi ouverts. Une première expérience qui offre satisfaction fonctionne déjà depuis le 4 décembre 2017 à Longjumeau.

Après instruction du dossier, l’Agence régionale de santé Île-de-France l’a transmis au COPERMO, dispositif national chargé de valider tous les projets d’investissements publics.

Le dossier a été déclaré éligible en mars 2017, ce qui a ouvert une nouvelle phase d’instruction, doublée d’une contre-expertise du commissariat général à l’investissement (CGI).

Les conditions :

Le COPERMO a rendu ses conclusions, sur la base de cette contre-expertise, le 27 février 2018, jugeant le projet comme incontournable, innovant, et devant être soutenu par les pouvoirs publics. Il indique par ailleurs, avant de se prononcer sur le montant de l’aide financière allouée, la nécessité de disposer d’éléments complémentaires, notamment à fournir par l’ARS quant au fonctionnement des centres de consultation et de soins urgents et à leur modalité de financement.

Le COPERMO a également autorisé le GH Nord-Essonne à fournir des chiffrages complémentaires liés à des effectifs plus nombreux et des surfaces plus importantes, qui rendront possible une plus grande évolutivité du bâtiment.

Sur la base des éléments transmis, l’avis définitif du COPERMO sera rendu public à la fin du mois de mai.

Pour rappel, les travaux de construction à Saclay du nouveau GH Nord-Essonne doivent débuter en 2020 pour un investissement proche des 200 M€. Le futur bâtiment disposera de 416 lits et de 850 places de parking. Les activités de médecine, chirurgie et obstétrique seront regroupées sur le même site.

Objectif : mutualiser l’offre de soins pour gagner en attractivité et stopper la déperdition de patients.Les services de psychiatrie resteront à Bures-sur-Yvette et les soins de réadaptation seront regroupés à Orsay. En comptant ces deux derniers services, en 2023, la capacité totale d’accueil du GH Nord-Essonne sera de 686 lits et places, soit 30 % de moins qu’avec les trois hôpitaux actuels. En parallèle de la fermeture des trois hôpitaux, trois centres de consultations et de soins urgents (CCSU) vont ouvrir à Longjumeau en 2017, Sainte-Geneviève-des-Bois en 2018, et Juvisy en 2021.

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