Tourisme médical

Date de publication
Entretien avec Mme Idil Mohamed Djama, organisatrice de la Foire du Tourisme médical de Djibouti
Zone géographique
Djibouti

MISE A JOUR du 28/08/2024 :

Objet : Report de la Foire en raison de l'Alerte Sanitaire ( CP de Meditravel Solutions)

Chers Clients, Partenaires et Sponsors,


Nous souhaitons vous informer qu'en raison des récentes recommandations de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et des développements sanitaires en cours, nous avons pris la décision de reporter la foire initialement prévue du 16 au 19 septembre 2024.


Le 14 août 2024, l'OMS a déclaré un niveau d'alerte élevé concernant la variole de singe (Monkeypox - Mpox). Cette situation a été confirmée le 15 août 2024 par le ministère de la Santé de la République de Djibouti, signalant la présence du virus Mpox dans les pays voisins de la sous-région.


Face à cette urgence sanitaire, et suite aux préoccupations exprimées par nos sponsors et partenaires, nous avons décidé de repousser l'événement à une date ultérieure. Cette décision a été prise en concertation avec nos principaux partenaires et sponsors qui étaient inquiet face à la situation, afin d'assurer la sécurité et le bien-être de tous les participants.
Les principales raisons de ce report sont les suivantes :
•    Temps d'incubation du virus : Le virus peut être asymptomatique, augmentant les risques de transmission.
•    Interactions en face à face : Les réunions BtoB et les échanges rapprochés augmentent le risque de transmission par contact respiratoire.
•    Contact avec des surfaces potentiellement contaminées : Les objets, appareils électroniques et autres surfaces peuvent représenter un risque accru.
•    Nature de l'événement : Les échanges rapprochés pendant l'événement pourraient favoriser la propagation du virus, en particulier pour les personnes vulnérables, telles que celles rencontrées dans les hôpitaux présents lors de l'exposition.

Pour garantir une expérience sûre et sereine, nous avons jugé nécessaire de reporter l'événement. Nous travaillons actuellement à la planification d'une nouvelle date et nous vous informerons dès qu'elle sera fixée.


Nous vous remercions de votre compréhension et restons à votre disposition pour toute question supplémentaire.

Mme Idil Mohammed Djamal, Directrice de Meditravel Solutions


Dans le cadre de la préparation de la première édition de la Foire internationale du Tourisme Médical à Djibouti qui se tiendra du 16 au 19 septembre 2024, nous avons rencontré l'organisateur de l'événement, une agence de tourisme médical bien implantée dans la région. À travers l'interview de sa Directrice Mme Idil Mohamed Djama, découvrez les motivations derrière cet événement, les attentes pour cette première édition et les perspectives futures du tourisme médical en Afrique de l'Est. Alors que Djibouti s'apprête à accueillir des délégués et des experts de toute la région, cette foire représente une occasion unique d'aborder les défis liés à l'accès aux soins de santé de qualité et d'explorer les opportunités de partenariats durables.

1: Pouvez-vous nous parler un peu de l'objectif principal de la Foire Internationale du Tourisme Médical à Djibouti ?

L'objectif principal de la Foire Internationale du Tourisme Médical organisée à Djibouti est de constituer une plateforme dynamique et intégrative pour tous les acteurs clés du secteur du tourisme médical. Cela inclut les professionnels de la santé, les agences de voyage spécialisées, les hôpitaux, les laboratoires pharmaceutiques, les fabricants d'équipements médicaux ainsi que les représentants gouvernementaux. Notre ambition est de faciliter les échanges d'expertises et de bonnes pratiques, tout en forgeant des partenariats stratégiques qui pourront améliorer l'accès aux soins médicaux de qualité.

Djibouti et les régions avoisinantes font face à un manque criant d'infrastructures médicales développées, ce qui rend le tourisme médical une solution viable à court et moyen terme. Par cette initiative, nous espérons non seulement répondre à un besoin immédiat mais également stimuler un dialogue constructif sur l'amélioration des infrastructures locales. En mettant en lumière les exemples du Rwanda et du Kenya, qui sont des leaders en termes d'infrastructures de santé en Afrique de l'Est, notre objectif est d'inspirer et d'encourager les autres pays de la région à investir dans des améliorations similaires. Ainsi, la foire ne se limite pas à être un événement ponctuel; elle vise à être un catalyseur pour des changements durables qui bénéficieront à toute la région en termes de santé publique et de développement économique.

En résumé, la Foire Internationale du Tourisme Médical à Djibouti est conçue pour être un carrefour.

 

2 : Pourquoi avez-vous choisi Djibouti comme lieu pour cet événement ?

Le choix de Djibouti comme lieu pour la Foire Internationale du Tourisme Médical repose sur plusieurs considérations stratégiques et contextuelles. Premièrement, en tant qu'agence de tourisme médical basée ici, nous avons une compréhension approfondie des défis spécifiques auxquels fait face notre région, notamment le manque d'accès à des soins de santé de haute qualité et des infrastructures médicales adéquates.

Djibouti occupe une position géographique unique, à la croisée des chemins entre l'Afrique, le Moyen-Orient et l'Asie, ce qui en fait un carrefour idéal pour un événement de cette envergure. Sa stabilité politique et sa politique de développement axée sur l'amélioration des infrastructures et des services publics offrent un environnement propice à la tenue d'une foire internationale.

Cet événement vise à catalyser l'attention internationale sur les opportunités et les défis du secteur de la santé dans la région. En réunissant des acteurs clés du domaine médical, des investisseurs et des décideurs, la foire a pour objectif de stimuler les investissements directs étrangers dans le secteur sanitaire local. En mettant en avant les besoins pressants mais aussi les opportunités d'amélioration, nous espérons initier des projets de collaboration qui contribueront à l'essor des services de santé à Djibouti et dans les régions voisines.

Djibouti n'est pas seulement un choix de convenance, mais une décision stratégique pour attirer l'attention, mobiliser des ressources et favoriser des initiatives qui pourraient transformer le paysage de la santé dans notre pays et au-delà. Cet événement offre donc une plateforme exceptionnelle pour sensibiliser, discuter et agir en faveur d'un accès amélioré aux soins médicaux, tout en ouvrant la voie à des investissements significatifs dans nos infrastructures médicales.

 

 3 : Qu'attendez-vous de cette première édition de la Foire Internationale du Tourisme Médical ?

Pour cette première édition de la Foire Internationale du Tourisme Médical à Djibouti, nos attentes sont ambitieuses et orientées vers des objectifs clairs et mesurables. Nous envisageons cet événement comme le catalyseur d'une série de rencontres annuelles qui auront un impact significatif non seulement sur le secteur du tourisme médical à Djibouti, mais aussi sur toute la région de l'Afrique de l'Est.

Nos principaux objectifs pour cet événement incluent :

  1. Promotion du tourisme médical : Nous souhaitons mettre en avant les capacités et les infrastructures médicales de chaque pays hôte. Cela implique de promouvoir Djibouti et d'autres nations de l'Afrique de l'Est comme des destinations clés pour le tourisme médical, mettant en lumière des services de santé de qualité supérieure et accessibles.
  2. Stimulation des partenariats stratégiques : L'un des résultats attendus de cette foire est de catalyser des collaborations fructueuses entre les divers acteurs du domaine médical. Cela comprend des accords entre hôpitaux, agences de tourisme médical, fabricants d'équipements et investisseurs internationaux. Ces partenariats devraient faciliter les échanges de connaissances et de technologies, tout en ouvrant de nouvelles opportunités commerciales.
  3. Amélioration de l'accès aux soins de santé : Au-delà des aspects commerciaux et promotionnels, nous sommes profondément engagés dans l'amélioration de l'accès aux soins de santé de qualité pour tous les habitants de la région. Cette foire est une plateforme pour discuter des défis sanitaires spécifiques à l'Afrique de l'Est et de formuler des solutions innovantes.
  4. Contribution au développement économique : En attirant des participants internationaux et en mettant en avant le potentiel de la région, nous espérons stimuler le développement économique local. Le tourisme médical est une avenue prometteuse pour générer des revenus significatifs et soutenir la croissance économique des pays hôtes.

Engagement des parties prenantes : Il est essentiel que toutes les parties prenantes, y compris les gouvernements locaux, les investisseurs et les professionnels de la santé, reconnaissent l'importance de cet événement et s'engagent à prendre des actions concrètes pour répondre efficacement aux besoins médicaux urgents de la population.

Nous sommes convaincus que cette première édition posera les fondations pour un avenir où le tourisme médical est une pierre angulaire du développement sanitaire et économique en Afrique de l'Est. 

 

4 : Comment voyez-vous l'avenir du tourisme médical en Afrique de l'Est ?

L'avenir du tourisme médical en Afrique de l'Est s'annonce prometteur et pourrait bien redéfinir l'accès aux soins de santé dans la région. Actuellement, nous observons une dynamique où la majorité des patients voyagent hors de l'Afrique de l'Est pour obtenir des traitements médicaux de qualité supérieure. Cependant, avec les efforts continus et les investissements croissants dans les infrastructures de santé, nous envisageons une transformation significative où l'Afrique de l'Est pourrait devenir une destination privilégiée pour les patients internationaux cherchant des soins de qualité à des coûts compétitifs.

Par le biais de notre Foire Internationale du Tourisme Médical et des éditions futures, notre objectif est de catalyser cette transformation. Nous cherchons à éveiller les consciences sur les possibilités que représente le tourisme médical pour le développement économique régional. Les partenariats qui émergeront de ces événements seront cruciaux pour soutenir cette ambition, en créant un réseau solide de fournisseurs de soins de santé, de facilitateurs de tourisme médical, et de parties prenantes gouvernementales.

Nous sommes fermement convaincus que ces collaborations vont non seulement améliorer la qualité des soins disponibles localement mais également attirer des patients de l'international, inversant ainsi la tendance actuelle du tourisme médical de l'intérieur vers l'extérieur. Cela contribuera à un écosystème de santé plus robuste et auto-suffisant, capable de répondre aux besoins des locaux comme des internationaux.

En somme, avec un engagement soutenu des acteurs locaux et internationaux et une focalisation sur l'amélioration continue des infrastructures et des compétences médicales, l'Afrique de l'Est a le potentiel de devenir un hub majeur du tourisme médical mondial. Cela contribuera non seulement à la croissance économique de la région mais également à l'amélioration générale de la santé publique.

RDV à Djibouti, du 16 au 19 Septembre 2024 ! Site de l'événement -  Page Linkedin


N.B. : Hospihub est référent Europe de cet événement, et habilité à fournir tout renseignement et document facilitant votre participation. Contactez-nous : infos@hospihub.com ou par téléphone : + 33 6 08 60 22 33

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Évolution du Tourisme de santé : Regards sur la Tunisie, la Turquie et l'Égypte
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Monde entier
Crédit illustration : Hospihub - @Canva

La crise du Covid est désormais derrière nous, mais son impact sur le tourisme de santé persiste, remodelant son écosystème avec de nouveaux acteurs, une offre réinventée, et une visibilité accrue. Il est possible de dresser un premier tableau - non exhaustif - sur cette activité, au  vu de différents articles parus dans la presse étrangère.

La Tunisie : Destination en Essor
En Tunisie, le tourisme de santé s'épanouit à nouveau, devenant l'un des rares secteurs prospères de l'économie. Attirant plus de deux millions de patients étrangers annuellement, la Tunisie voit une augmentation significative, notamment de patients venant des pays voisins et d'Afrique subsaharienne. Des avantages financiers notables, tels que des coûts médicaux dix fois inférieurs à ceux des pays occidentaux, contribuent à cette attractivité.

Le secteur représente plus de 500 000 hospitalisations et plus de 2 millions d'interventions ambulatoires, générant environ 1 milliard d'euros de revenus. Le tourisme médical a même constitué plus de la moitié des recettes touristiques l'année dernière.

Nadia FENINA, Directrice générale de l’Unité de Promotion des Exportations dans la Santé, souligne l'impact positif de cette évolution en Tunisie, dans ce communiqué relayé par l'AFP.

Concernant les services dits de wellness, pas moins de 5 millions de touristes visitent la Tunisie pour la balnéothérapie et la bonne qualité des sites et centres de thalassothérapie dans les différentes régions du pays selon récentes statistiques fournies aux médias par l’Office national du thermalisme. L’écrasante majorité de ces personnes sont d’origine maghrébine et tunisienne. La Tunisie est toujours 2ème dans le monde en matière de thalassothérapie après la France

Turquie : Nouvelle Destination des Algériens
Selon l'ambassadeur de Turquie en Algérie, Muhammet Mucahit Kucukyilmaz, la Turquie connaît une augmentation du nombre d'étrangers bénéficiant de services de santé, passant de 700 000 en 2019 à 1,3 million en 2023. Elle devient ainsi la nouvelle destination de tourisme de santé pour les Algériens, dépassant la France, la Tunisie et la Belgique. Les services recherchés incluent les greffes d'organes, les soins capillaires, et la dentisterie.

Ghazi Mejbri, président du groupe Smedi (Tunisie), souligne les critères clés pour devenir une destination de santé réussie : des médecins compétents, des prix attractifs, une technologie de pointe, et une régulation gouvernementale. Il met en garde contre la concurrence croissante et insiste sur la nécessité d'une implication gouvernementale pour garantir la réussite.

N.D.L.R. :Des déclarations formulées à Alger la semaine dernière, pendant le Salon AMTEX.

Il est vrai qu'en Turquie, le Groupe Acibadem, générant environ 1,3 milliard de dollars de recettes médicales, se distingue par son approche personnalisée, axée sur le patient. "Avec plus de 50 bureaux d'information à l'étranger, ils assurent un accueil chaleureux, des traducteurs multilingues, et une communication continue avec les médecins même après le retour du patient dans son pays ” rappelle le Groupe qui met en avant la force concurrentielle de ses hôpitaux qui répondent aux normes de qualité internationales dans toutes les branches de la médecine (qui dépassent 114 spécialités médicales).

projet Naya Spa Egypte- article hospihub

 Projet Naya Wellness Resort - Illustration : bnnbreaking.com

Égypte : Nouvelles Perspectives en Santé
L'Égypte, occupant la 26e place dans le tourisme de santé mondial, annonce en ce début février 2024 un plan de développement pour son tourisme thérapeutique. Un nouveau site électronique dédié au tourisme médical sera bientôt lancé, renforçant la compétitivité de l'Égypte en offrant des soins médicaux de qualité et des tarifs compétitifs.

Un accord majeur annoncé début janvier entre GAFI, Misr Investment for Development, et Maxim Group prévoit la création du premier centre médical et thermal en Égypte, le Naya Wellness Resort. Ce projet vise à combiner soins de santé et hospitalité, propulsant l'Égypte sur la carte mondiale du tourisme médical.

Le tourisme de santé évolue rapidement dans ces pays, offrant des opportunités uniques aux patients internationaux tout en stimulant leurs économies respectives.


---> De nouveaux RDV entre professionnels et institutionnels se dévoilent aussi pour ce premier semestre 2024, et c'est la nouveauté : ils se dérouleront en Afrique de l'Ouest, et en Afrique de l'Est. Hospihub en est partenaire : pour toute information, contactez-nous à infos@hospihub.com !


Sources :

  •  [La Tunisie attire les patients étrangers](https://www.afp.com/fr/infos/335/la-tunisie-attire-les-patients-etrangers-un-tourisme-de-sante-en-plein-essor-doc-1b03nr6)
  •  [La Turquie, nouvelle destination du tourisme de santé des Algériens](https://elwatan-dz.com/sante-et-tourisme-medical-le-salon-amtex-expose-les-enjeux)
  •  [Lancement d'une plateforme pour le tourisme médical en Égypte](https://el-fasla.com/egypt-launches-platform-for-medical-tourism/)   https://bnnbreaking.com/breaking-news/health/egypt-to-establish-its-first-medical-and-health-resort-naya-spa/

 

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Accueil du patient international en France en 2019 : concept ou réalité ?
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France

Depuis le rapport dit de Kervasdoué en 2015, le concept de l'accueil du Tourisme Médical  en France tente d'évoluer. A commencer par l'appellation en elle-même : " Tourisme de santé", "Accueil des patients étrangers" ou encore "Accueil du patient international" sont de plus en plus utilisés, pour éviter la connotation péjorative qui colle parfois à cette industrie en plein développement. 

Mettons de côté les articles anciens évoquant le fameux émir qui aurait privatisé tout un étage d'un hôpital public, ceux sur la dette des patients de certains pays, ceux sur les scandales de complications post-opératoires de chirurgie plastique d'opérations réalisées en low cost en dehors de la France, ou encore les soupçons de soins prodigués dans le cadre de l'AME (Aide Médicale d'Etat) à des étrangers.

Car chaque jour en France, des hôpitaux et cliniques reçoivent bel et bien des patients venus spécialement de l'étranger se faire soigner, dans un cadre plutôt organisé, ou qui du moins tend à l'être. Ces patients sont pris en charge pour des pathologies cardiaques, des interventions orthopédiques, des traitements oncologiques, des check-up santé, et autres motifs pas vraiment dits de confort. Et cela représente un pourcentage infime des 60 milliards d’euros du marché mondial qui est ici capté. Alors que l’excellence médico-chirurgicale française est reconnue.

Ainsi l'horizon français des acteurs de l'accueil du patient international se compose aujourd'hui :

  • d'hôpitaux publics 
  • d'hôpitaux privés d'intérêt collectif (ESPIC), à but non lucratif 
  • de cliniques privées
  • d'assureurs
  • de conciergeries médicales, qui proposent une panoplie de services au patient et/son accompagnant. Toutes ont en commun l'offre "Deuxième avis médical". L'organisation des RDV médicaux, la gestion des formalités administratives (visa, assurances) des transports, de l'hébergement, des visites touristiques sont proposés sous forme de forfaits ou à la carte. En dehors du deuxième avis médical, ces agences de coordination sont rémunérées au pourcentage à chaque étape ou bénéficient de conditions financières spécifiques. Un abonnement payant permet aux établissements de santé partenaires d'être en vitrine sur la plateforme internet gérée par ces mêmes conciergeries, ce qui assure à ces dernières un complément de chiffre d'affaires.
  • de Départements Patients Internationaux, installés dans le secteur public ou privé, dont la gestion est confiée à un opérateur externe.

Certains parmi les acteurs cités ci-dessus ont rejoint un groupe dédié, au sein de l’association French Healthcare, lancée en 2017 par le ministère des Affaires Etrangères. L’objectif de la marque est de mettre en valeur « les réels atouts français : sa médecine réputée, ses prix compétitifs, ses délais d’attente encore raisonnables » et elle compte sur la demande croissante en tourisme médical, due à « la mondialisation des échanges, des moyens de transport et la démocratisation des soins ». C’est un début notable de volonté de structuration de l’offre.

La liste ci-dessus va assurément s’allonger à moyen terme, car, comme nous avons pu le constater en participant au Village du Tourisme médical (proposé par IFTM Top Résa à Paris du 01 au 04 octobre dernier) : sur notre stand, de nombreux visiteurs au profil varié sont venus faire part de leur projet de s’insérer dans la chaîne de prise en charge du Patient International. Des transporteurs (air, route), des agents de voyage par exemple se positionnent et réfléchissent à développer ce segment dans leur activité globale.

L’équipe Hospihub, depuis 2014, à l’occasion de congrès ou salons hospitaliers au Maghreb ou en Afrique de l’Ouest, est habituée à la présence de cliniques, conciergeries, assureurs, ou transporteurs dans la zone d’exposants. Sur les stands, des responsables commerciaux, des médecins, venus de Tunisie, de Turquie, du Maroc, de Jordanie, du Liban expliquent leur offre médico-chirurgicale, leur process pour le patient étranger, montrent des vidéos de leur établissement, distribuent de la documentation, nouent des liens avec les autres exposants, en vue d’éventuels partenariats. Des rendez-vous avec des délégations officielles sont organisés, permettant de rencontrer les représentants de tutelles sanitaires, ou diplomatiques…

Force est de constater qu’en France, ils ont été très rares à participer au Village Tourisme médical de IFTM Top Resa : trois au total, abritant deux conciergeries françaises, deux entités hospitalières français, un media français (Hospihub) et un réseau de tourisme médical libanais (Medical Tourism Network).

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IFTM-Top Resa 2019 : Stands du Village Tourisme médical  - crédit photos : Dr Prem Jagyasi

Notons que si le principe d’exposer a été boudé par ceux qui affichent leur volonté de développer cette activité en France, celui de participer à une des trois conférences, ou d’y assister a attiré davantage, et permis de premiers échanges intéressants.  

L’environnement Tourisme a pu rebuter, mais ce village y avait bien sa place, au vu du grand nombre de visites et demandes reçues. Il s'agissait de la deuxième édition de ce village : son arrivée dans le panorama de la santé fera l'objet d'une promotion plus intense dès 2020.

De plus en plus d’occasions vont s’offrir aux acteurs français de participer à des congrès médicaux, hospitaliers ou entièrement dédiés au Tourisme Médical, un peu partout dans le monde, en particulier en région MENA ( Middle East - North of Africa). En effet tout un écosystème de pays exportateurs, et réceptifs s’y retrouvent, et côtoient des experts en communication, en formation, en management, en accréditation. Des réseaux s’y mettent en place, des échanges se programment, de l’Inde à la Tunisie en passant par les Emirats Arabes Unis, pour le moment sans aucun représentant français, sauf en tant que visiteur.

Les hôpitaux allemands - concurrents européens les plus importants de la France dans ce domaine puisque le Tourisme de santé y représenterait un chiffre d’affaires de l’ordre de 2 milliards d’euros, contre 120 millions en France pour 2018 - n’y sont pas représentés non plus.  Ils ont une bonne longueur d’avance, et leur marché cible davantage les pays de l’Est.

Certains hôpitaux français, portant une haute expertise dans une spécialité, participent ensemble, sous pavillon français, à des congrès hors France, consacrés à une spécialité.

Pour que la manipulation du concept « Accueil du Patient International » se transforme en réalité en France, il nous parait nécessaire d’envisager une meilleure visibilité auprès des pays francophones : sur le web, sur les réseaux sociaux, ainsi qu’en présentiel sur les congrès dédiés au secteur. Bien entendu, la mise en œuvre d’actions spécifiques en interne est prioritaire : il est toujours plus aisé de communiquer sur une organisation dont a été éprouvé le niveau de qualité.

Une bonne organisation fait appel à des notions de conception, de formation du personnel, de communication avec le patient, de gestion des risques, de qualité, de droit, de sécurité, de sécurisation des données, de sécurisation des paiements, de marketing : des thèmes que nous aborderons bientôt plus régulièrement sur Hospihub, dans le cadre d’une nouvelle rubrique.

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Evacuations sanitaires : l'Assurance maladie du Gabon a choisi son partenaire marocain
Zone géographique
Gabon
Crédit photo : Hôpital Universitaire International Cheikh Khalifa

Selon le communiqué paru dans gabonmediatime, "la direction générale de la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (Cnamgs) a procédé le jeudi 12 juillet 2018 à la signature d’une convention avec l’hôpital universitaire international Cheikh Khalifa*, situé à Casablanca, au Maroc. La concrétisation de ce partenariat rentre dans le cadre de la mise en oeuvre du plan stratégique dénommé AiSSa, visant à garantir aux populations une meilleure offre de santé, notamment en matière d’évacuation sanitaire."

Le choix de la Cnamgs intervient après un audit réalisé de différents partenaires au Maroc, en Tunisie et en Afrique du sud, afin de réorienter sa politique d’évacuation sanitaire. La signature de ce partenariat institue un nouveau mécanisme, privilégiant désormais la prise en charge des patients à l'étranger dans des hôpitaux de pointe récents, en lieu et place des transferts dans des cliniques privées.

Le directeur général de la Cnamgs, Renaud Allogho Akoue justifie ce choix, par "la qualité du plateau technique" dont dispose l'établissement choisi, et par la possibilité "de réduire les coûts, de mieux suivre nos assurés, parce que nous serons désormais nous mêmes les interlocuteurs des hôpitaux, ce qui permettra d’avoir un suivi avant et après afin de suivre de bout en bout l’évolution de leur traitement», a-t-il relevé.

*N.B. Hospihub : L'hôpital universitaire Cheikh Khalifa est un établissement pluridisciplinaire privé à but non lucratif, géré par la Fondation éponyme. Il bénéficie d’un statut et d’un mode de gouvernance particuliers ( subventions, avantages sur les droits et taxes sur les importations, exonérations fiscales...). L’hôpital Cheikh Khalifa ibn Zaid, est bâti sur un terrain mis à disposition par l’Etat.
 

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Accueil de patients étrangers : la méthode Bumrungrad
Zone géographique
Thaïlande
Crédit photo : Teesal

Le tourisme de santé revient régulièrement dans l'actualité : la "tendance" comme opportunité d'augmenter le taux d'occupation des établissements de santé en France, comme au Maroc, ou en Tunisie.

En France, ce sont surtout les grandes organisations du secteur public qui commencent à s'organiser ( les CHU, l'AP-HP, l'AP-HM, ...) ces dernières années, et quelques hôpitaux comme l'hôpital Américain de Paris pour des check-up santé, des traitements médicaux et chirurgicaux. Ils reçoivent une patientèle internationale, et à majorité africaine et maghrébine.

En Turquie, au Maroc et en Tunisie, ce sont les interventions en chirurgie esthétique, et les soins dentaires qui se taillent la part du lion pour ce qui concerne la patientèle européenne. Les autres types de traitements attirant essentiellement une patientèle ouest-africaine. 

Comment attirer les patients d'Afrique de l'Ouest vers d'autres destinations? Bumrungrad International hospital tente la recette de l'incentive tour, en invitant des journalistes issus de ces pays. L'offre est à la mesure de la réputation : située en plein cœur de Bangkok, capitale de la Thaïlande, cette clinique a été fondée en 1980, et jouit d'une popularité internationale. Installés dans un hôtel 4 étoiles, partenaire, avec vue depuis la piscine sur l'établissement de santé, les "invités" ont pu apprécier par eux-mêmes.

Bumrungrad Hospital est aujourd’hui le plus grand hôpital privé en Asie du Sud-est, avec 580 lits, 27 centres spécialisés, 19 blocs opératoires,plus de 1300 médecins et dentistes et 1000 infirmières. Bumrungrad offre aussi des diagnostics de pointe, des installations de soins thérapeutiques et soins intensifs. Ce qui lui a valu des accréditations sur les plans national et international ( dont celle de la Joint Commission International).

Recevant près d’un demi-million de patients étrangers chaque année, il dispose d'un centre de coordination médical international comprenant tout le personnel nécessaire. Si l’anglais y est largement parlé, plus de 150 interprètes sont disponibles en plusieurs langues.

L'organisation est bien rodée : ainsi, un service dédié aux patients étrangers coordonne leur séjour en Thaïlande et dans la clinique. De même, un service de visa installé au sein du groupe facilite le voyage des patients étrangers. « Ici, l’officier de l’immigration vient chaque samedi pour analyser les différents dossiers des patients en vue de leur accorder le visa pour leur admission à Bumrungrad hospital », a précisé le Dr Nisarat Chanunpanich du bureau de coordination médicale, situé au 10e étage du pavillon et qui comprend l’équipe internationale de soutien médical (en charge de l’orientation, de l’accompagnement aux patients étrangers). 

Autres chiffres : la clinique reçoit «1,1 millions de malades pour des traitements par an dont 520 000 patients internationaux issus de 190 pays du monde dont 17 718 en provenance de l’Afrique, 135 275 du Moyen Orient. Ce, dans toutes les spécialités ».

Concernant les coûts, les responsables de Bumrungrad hospital ont été précis. Par exemple, il faut débourser entre 600 et 700 dollars singapouriens, soit entre 370 et 435 euros pour un bilan de santé complet. « Le coût est à la portée de toutes les bourses, et même quand il est insupportable pour le client, des facilités de paiements lui sont offertes, mais cela ne conditionne pas sa prise en charge dans l’hôpital »,a-t-il été précisé aux journalistes.

D'autant que là encore, l’hôpital soigne son image, à travers sa propre fondation, mise en place depuis 1990, qui aide à la prise en charge des patients moins nantis. Ce qui lui a valu, par ailleurs un prix de la Chambre du commerce américaine (Amcham) pour son programme de responsabilité sociale en 2013.

L'opération communication fonctionne bien, car elle relaie des éléments de qualité médicale et de prestations annexes qui existent bel et bien.

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Accueil de patients étrangers en France : Des mesures pour le tourisme médical
Zone géographique
France

Laurent Fabius et Marisol Touraine annoncent de nouvelles mesures pour développer l’attractivité des établissements de santé français.

Laurent FABIUS, ministre des Affaires étrangères et du Développement international, et Marisol TOURAINE, ministre des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes, ont présidé hier une réunion de travail sur l’accueil des patients étrangers dans les établissements de santé français. Au terme de cette réunion, les ministres ont annoncé de nouvelles mesures pour renforcer la visibilité internationale de notre offre de soins et mettre en place des procédures d’admission adaptées à la patientèle étrangère, dans le respect du principe d’égal accès aux soins.

Le marché international de l’offre de soins présente des perspectives de croissance majeures, susceptibles d’engendrer des retombées substantielles en matière d’activité économique, de création d’emplois et de recherche en France. Développer l’attractivité médicale des établissements de santé français est donc une nécessité. C’est l’objet de la réunion qui s’est tenue, sous la présidence des deux ministres, au ministère des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes.

A cette occasion, le groupe de travail constitué à la suite de la publication, le 12 mars dernier, du rapport de Jean DE KERVASDOUE sur la valorisation de l’accueil de patients étrangers, a présenté ses conclusions devant les représentants des fédérations hospitalières publiques et privées (la Fédération hospitalière de France, la Fédération des établissements hospitaliers et d’aide à la personne, la Fédération UNICANCER, la Fédération de l’hospitalisation privée), la Conférence des Directeurs généraux de Centres hospitaliers universitaires (CHU), le Conseil national de l’ordre des médecins et des acteurs de la filière d’accueil de la patientèle étrangère (assurance, hôtellerie).

A l’issue de cette réunion, Laurent FABIUS et Marisol TOURAINE ont annoncé une série de mesures pour améliorer la visibilité internationale de notre offre de soins et structurer des circuits d’admission adaptés aux patients étrangers dans le plein respect du principe d’égal accès aux soins. Ces mesures comprennent :

  • La mise en place d’une « task force » regroupant les fédérations et les principaux établissements de santé afin de partager les bonnes pratiques et définir les principes encadrant leurs actions ;
  • La création d’une brochure et d’un portail Internet présentant l’offre de soins française à destination des patients étrangers ;
  • Des allègements administratifs pour l’accueil de médecins et de patients étrangers :
    • Allongement de la durée maximale des stages d’observation de médecins étrangers de un à trois mois ;
    • Refonte des conditions et des modalités d’accueil des médecins étrangers en formation spécialisée en France (« fellowship ») ;
    • Garantie d’un devis préalable et d’une facturation pour les soins programmés des patients étrangers non assurés et non couverts par un accord international, dans le cadre de l’article L.174-20 du code de la sécurité sociale (étrangers payants, soins et autres prestations, hors législation coordonnée de sécurité sociale). Un compte spécifique de recettes sera créé au 1er janvier 2016 pour les établissements de santé et permettra un suivi statistique des recettes entrant dans ce cadre.
  • L’accompagnement des métiers touchant à la conciergerie médicale et à l’hôtellerie à proximité des zones de soins. Les besoins de développement et d’adaptation du parc hôtelier à disposition des patients, français et étrangers, et de leur famille seront examinés par les professionnels.

L’ensemble de ces mesures devra être mis en œuvre d’ici la fin de l’année.

 

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Mise en place de la norme internationale « iso 17680 » dans les centres de thalassothérapie
Zone géographique
Tunisie

Mr Rzig Oueslati, le directeur général de l’office national du thermalisme et d’hydrothérapie(ONTH) a annoncé, vendredi, la procédure officielle de mise en place de la norme internationale « Iso 17680 » dans les centres de thalassothérapie, en Tunisie.

C’est au cours d’un séminaire en mars dernier, à Gammarth, consacré à « La norme internationale : vers la certification des centres de thalassothérapie » que l’organisation internationale de normalisation ISO a attribué, à la Tunisie, la certification de conformité à la norme ISO 17680.

Elle devient, ainsi, le seul pays arabe et africain engagé dans la mise en place de cette norme internationale. Ce qui lui donnera accès à de nouveaux marchés.

Cette norme assurera aux curistes des produits et des services de qualité. Mr Oueslati a, par ailleurs, indiqué que la certification ISO 17680 contribuera au maintien et au renforcement du positionnement de la thalassothérapie tunisienne dans le classement mondial – sachant que la Tunisie occupe la deuxième place après la France.

Il a, dans ce contexte, fait savoir que cette norme sera mise en place dans 60 centres de thalassothérapie répartis sur les régions du littoral, soulignant que des sessions de formation seront organisées au profit du corps médical et paramédical.

De son côté, le ministre de la santé, Said Aidi a mis l’accent sur la nécessité de promouvoir davantage le secteur de la thalassothérapie qui contribue au développement des secteurs économique et touristique, en terme de tourisme médical et curatif.

Plusieurs experts et professionnels opérant dans les secteurs de la thalassothérapie, du tourisme et de la santé ont pris part à ce séminaire organisé à l’initiative de l’ONTH en collaboration avec l’office national du tourisme (ONT) et l’institut national de normalisation et de propriété industrielle.

 

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Le tourisme médical, entre risques et espoirs
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Le tourisme médical, entre risques et espoirs

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Ici, un reportage de Anne-Diandra LouarntwitterBirdcourriel pour ici.radio-canada.ca

» Avec le temps des fêtes vient celui des projets de vacances. Certains se retrouvent en famille, d’autres préfèrent profiter des tropiques ou bien des pistes de ski. Il y a aussi ceux de plus en plus nombreux, qui choisissent de combiner vacances et soins de santé. C’est ce que l’on appelle le tourisme médical. Controversé et déconseillé par les autorités sanitaires, il peut aussi changer des vies.

Sommaire :

De l’espoir, c’est ce que la Britanno-Colombienne Barb Bridger et la Saskatchewanaise Katrina Baier sont allées chercher au Costa Rica en 2010. Atteintes toutes les deux de sclérose en plaques, elles ont choisi de recevoir un traitement interdit au Canada : la thérapie de libération développée par le Dr Paolo Zamboni.

« Je ne me suis jamais sentie aussi bien. Ce voyage a été l’expérience la plus extraordinaire de ma vie », raconte Katrina Baier, 41 ans, résidente de Saskatoon. Sa maladie diagnostiquée en 2003, son état s’est fortement dégradé après sa grossesse quelques années plus tard. « Le déclin est allé très vite, dit Mme Baier. Tout ce que les médecins me disaient c’était de prendre plus de médicaments. Aucun ne croyait à une thérapie de libération. » Aujourd’hui, la quadragénaire ne prend plus aucun traitement contre la sclérose en plaques.

Des résultats probants également du côté de Barb Bridger, 61 ans. « En partant au Costa Rica, l’idée était de stopper la progression de ma maladie. J’ai l’impression que c’est plutôt réussi. Je me sens très bien, je ne suis pas fatiguée, je peux faire du vélo. Il y a juste ma jambe gauche qui est un peu plus faible qu’auparavant », assure-t-elle. »

(…)

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Date de publication
Tourisme médical en Turquie : un nouvel eldorado ?
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Turquie
Crédit : www.turquie-voyage.com

Lu sur le web :

« La Turquie s’est découvert une nouvelle branche d’activité éminemment lucrative : le tourisme médical. Mais elle devra encore investir massivement pour devenir un acteur majeur.

Les chiffres sont prometteurs: en 2012, le tourisme médical a dégagé un chiffre d’affaires d’environ 10,5 milliards USD. Depuis, il a plus que doublé puisqu’il atteignait 25,4 milliards USD en octobre 2015. Et il devrait grimper à 32 milliards d’ici 2019. A condition que le pays investisse massivement dans les infrastructures médicales.

(…)

Les spécialités médicales attirant le plus de patients étrangers en Turquie sont l’ophtalmologie, la cardiologie, les transplantations capillaires, les soins dentaires et la chirurgie plastique. »

Today’s Zaman: Turkey sees golden egg in medical tourism, stability remains key

Roland Meier
Europe, Technologie médicale
18 décembre 2015

 

Date de publication
La chirurgie esthétique plus chère en Belgique en 2016
Zone géographique
Belgique
La chirurgie esthétique plus chère en Belgique en 2016 Crédit : shutterstock

Le gouvernement Belge a décidé le 14 décembre dernier d’instaurer une TVE de 21% sur les consultations et actes de chirurgie esthétique à compter du 1er janvier 2016.

Les cas de de chirurgie plastique et esthétique à des fins de reconstruction restent exemptés de cette taxe.

Les syndicats médicaux belges soulignent « qu’il est souvent impossible de distinguer les opérations purement esthétiques d’une opération réparatrice« .

Cette décision pourrait impacter le flux de patients étrangers se rendant en Belgique pour ce type d’intervention.

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