Projet hospitalier

Le 17 janvier 2023, le media marocain le360.ma propose en français une revue de presse du quotidien arabophone Assabah. Celui-ci fait état de ce que "les travaux de construction du service des urgences de l’hôpital 20 Août 1953 de Casablanca, lancés en 2016 par le roi Mohammed VI, ont été arrêtés à cause de défaillances techniques et d’études géologiques erronées." 

Il y apparaît que " les travaux de construction du nouveau service des urgences de l’hôpital 20 Août 1953 de Casablanca ont été arrêtés pour la énième fois après la découverte d’une série de défauts techniques et de failles dans les études préliminaires de la structure géologique. Le quotidien Assabah rapporte, dans son édition du mercredi 18 janvier, qu’en plus de ces carences, les responsables de ce projet auraient affiché trop d’indulgence envers les sociétés chargées de la construction, des équipements et du matériel médical.

Le projet, inauguré en février 2016 par le roi Mohammed VI, s’est transformé en vestige submergé par les eaux des nappes phréatiques et pluviales. Des eaux qui ont failli inonder des installations en cours de construction et certains matériels médicaux très coûteux, exposés à une dégradation progressive.

Un audit préliminaire effectué par un comité mixte, composé notamment de représentants de l’INDH et du ministère de la santé, a révélé l’existence de suspicions de fraude dans les cahiers des charges. A ceci, il faut ajouter le non-respect des termes du contrat signé avec les sociétés qui ont remporté des marchés publics d’un montant de 130,2 millions de dirhams. Les travaux de ce projet ont commencé au milieu de l’année 2016 et le projet devait être livré dans les 18 mois qui suivent, soit au plus tard en 2018.

Le quotidien souligne que des rapports ont été adressés aux autorités centrales, accompagnés de photos montrant la situation déplorable de ce projet submergé par les eaux et dont la plupart des équipements sont détériorés. Pis encore, des caméras de surveillance très coûteuses ont été volées, tandis que des fenêtres, des portes, du verre, du bois et de l’aluminium ont été sérieusement dégradés par les aléas du temps.

Il faut préciser que, selon les plans préliminaires, le nouveau service des urgences de l’hôpital 20 Août 1953 devait être doté de structures et d’équipements modernes qui obéissent aux standards internationaux. Il comprend plusieurs unités fonctionnelles, notamment trois blocs opératoires, des salles de consultation (ORL et maxillo-faciale, ophtalmologie), de déchoquage, d’échographie, de radiologie, de soins, de préparation et de réveil, ainsi qu’une unité de stérilisation et une pharmacie."

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L’hôpital Jean Claude Andrault de Mounana va faire peau neuve. Associée à l’État gabonais et dans le cadre de sa RSE, Comilog se donne quatre mois pour offrir aux populations de cette localité de la province du Haut-Ogooué une structure de santé vieille de plusieurs décennies presque entièrement rénovée. Les travaux ont officiellement été lancés, le 16 janvier, en présence du maire et du sous-préfet.

Au-delà de ces travaux de rénovation visant à «améliorer le confort des patients et du personnel», les initiateurs prévoient également d’accroître la capacité d’accueil de l’hôpital. «Il est également prévu de doter l’établissement d’un nouveau plateau technique», précise Comilog qui annonce déjà la fourniture de la structure en médicaments.

Confiés à une entreprise locale, les travaux - au budget de 100 millions de FCFA ( soit environ 152 000 euros) - consistent précisément à la réfection de l’ensemble des bâtiments, à savoir : la maternité, le laboratoire, la morgue, les chambres, les bureaux, etc. 

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Ce lundi 9 janvier 2023, le ministre de la Santé, François Braun, était en déplacement dans le département du Gers. Une annonce était attendue à cette occasion concernant le choix du futur site du nouvel hôpital d’Auch. 

Pour mémoire, Jean Castex, ancien chef du gouvernement avait annoncé, en février 2022, un chèque de 142 millions d’euros – avec le soutien de la Région Occitanie – « pour la reconstruction de cet établissement un peu vieillot, pour employer des termes doux » sur un nouveau site. L’hôpital actuel compte 557 lits et places.

La reconstruction du Centre hospitalier s’inscrit dans le cadre du plan d’investissement du Ségur de la santé. 

Au risque de décevoir ou d'inquiéter les autorités locales concernées, lors de sa visite dans le Gers François Braun a simplement évoqué « des pistes sérieuses ».

Le média Actu.fr avance que :  "Selon un bon connaisseur du dossier, contacté par Actu.fr, deux sites sont en balance : « le département, la mairie d’Auch et le ministère n’ont pas réussi à se mettre d’accord sur un terrain ». Un premier terrain est pressenti à Pavie, mais il « engendrerait des travaux supplémentaires puisqu’il faudrait faire le contournement d’Auch ». L’autre terrain, à Auch, serait « dans le prolongement de la N124 », « ce qui permettrait d’attirer des médecins venant de Toulouse ». Le site ne pouvait pas être choisi de « façon arbitraire », une « concertation » est encore nécessaire."

Et de reprendre un extrait du communiqué de presse du député du Gers Jean-René Cazeneuve qui s’inquiète de voir dans ce nouvel hôpital une « énième Arlésienne pour notre département » :

« En 2022, le Premier ministre Jean Castex s'est engagé pour que nous construisions un nouveau centre hospitalier et a alloué une enveloppe de 117 millions d'euros. Ce nouvel établissement de santé, avec un plateau technique moderne permettra aux Gersois d'avoir accès à des soins de qualité, mais il sera, j'en suis certain, un pôle d'attractivité pour de nouveaux médecins dont nous manquons cruellement. Il y a donc urgence à déterminer le lieu et à commencer les travaux. »

Quoi qu’il en soit, un accord entre les différents acteurs devra être trouvé. Fin février, le ministère de la Santé espère enclencher les différentes procédures pour l’un des projets les plus ambitieux du Ségur au niveau national. "

Le futur Centre hospitalier et universitaire (CHU) Souss-Massa d'Agadir a lancé en août dernier un concours de recrutement de 85 postes, ainsi qu'un appel d'offres pour la formation du personnel dans divers domaines. Les équipements administratifs : mobiliers, bureautiques, informatiques faisaient aussi l'objet d'appels d'offres importants. Ces actions présageaient d'un avancement suffisant. Preuve en est à présent avec les informations obtenues par le media lesEco.ma. auprès de l'Agence nationale des équipements publics (ANEP).

Ainsi, " Les travaux physiques au sein du chantier du CHU d’Agadir sont actuellement avancés à hauteur de 88% selon l’ANEP qui est le maître d’ouvrage délégué de cette infrastructure sanitaire régionale. Financés à hauteur de 2,3 MMDH ( environ 206 millions d'euros), les travaux lancés depuis l’année 2018 devront être achevés d’ici mars 2023, date prévisionnelle fixée pour la livraison de cet établissement sanitaire. Érigé sur un terrain de 10 hectares, dont 52.000 m² couverts, les travaux ont nécessité près de 1,2 MMDH pour les lots de gros œuvres et finition."

Le media marocain rappelle que les équipements ont nécessité un budget de plus de 1 MMDH, alors que les études ont mobilisé pour leur part 110 MDH ( près de 10 millions d'euros).

Aujourd’hui, la capacité totale hospitalière relevant du secteur public, au niveau de la région Souss-Massa, est d’environ 1.500 lits grâce à 8 hôpitaux. Ils seront renforcés par environ 1.000 lits suite à la mise en service du CHU Souss-Massa (CHU SM) dont 708 lits mobilisés par l’hôpital des spécialités et 228 par l’hôpital Mère-Enfant.

Ce nouveau pôle sanitaire et médical en matière de soins, de formation et de recherche est destiné à l’amélioration de l’offre de santé et au rapprochement des services de santé de la population de la région Souss-Massa qui évoluera d’ici 2030 à 3,3 millions d’habitants contre 2,6 millions d’habitants actuellement.

Sur le plan des ressources humaines, la direction générale du CHU-SM a commencé, depuis fin 2021, le recrutement des infirmiers et techniciens. 

Le CHU couvrira l’équivalent de 43 spécialités
Le nouveau CHU, établissement de troisième génération est constitué de cinq étages et de quatre principales structures à proximité de la rocade extérieure de la ville d’Agadir. Il s’agit de l’hôpital des spécialités, l’hôpital Mère-Enfant, l’hôpital psychiatrique et le centre d’oncologie. Au total, le CHU couvrira l’équivalent de 43 spécialités.

Avec l’avènement des Groupements sanitaires territoriaux (GST), notamment après la publication de leurs textes d’application, ces entités remplaceront l’État et les CHU dans l’ensemble de leurs droits et engagements. Aussi, la régionalisation de la refonte du système de santé sera également implémentée à travers les Programmes médicaux régionaux (PMR) en vertu de la loi n° 06.22. (article complet)

N.B. Hospihub : Fiche des intervenants 

• Opération : Construction du Centre Hospitalier Universitaire d’Agadir, Maroc.
• Maîtrise d’ouvrage : Ministère de la Santé, Maroc.
• Maîtrise d’œuvre : Groupe-6, architectes (Michel Rafin) avec Mohammed Fikri Benabdallah architecte mandataire et Rachid Andaloussi, architecte associé.
• Ingénierie technique : ARTELIA (BET TCE) et CID (BET TCE)

Le 8 novembre 2022, l’AP-HM a attribué au groupement mené par SPIE Batignolles Sud-Est le marché du futur bâtiment accueillant les activités du SAMU et du Centre Antipoison sur le site de la Timone.

Le cabinet CRR Architecture a conçu un bâtiment d’une surface de 7 600 m² sur 3 niveaux, en limite Nord-Est du site. Il comprendra :

• le centre de régulation et de réponse à l’urgence,
• le service mobile d’urgence et de réanimation,
• la cellule d’urgence médico-psychologique,
• le centre antipoison,
• les locaux tertiaires et logistiques associés
• ainsi qu’un parking pour les personnels du bâtiment.

Le communiqué de presse précise que "les travaux démarreront début 2024, après une année consacrée aux études et à l’obtention du permis de construire. L’installation des services dans le bâtiment est prévue pour l’automne 2025."

Ce projet fait l’objet d’un accompagnement financier de la Région Sud d’un montant de 6 millions d’euros.

Les membres du groupement sont : SPIE Batignolles Sud-Est, CRR Architecture, INGEROP, SPIE Industrie & Tertiaire, Etamine, R2M, VENATHEC et ABO-ERG géotechnique.

Copyright (c) - AP-HM

Cap sur 2030 : un ambitieux projet de modernisation pour l’AP-HM

Grâce au soutien de l’État et de l’ensemble des collectivités territoriales, l’AP-HM a initié un vaste programme de rénovation et de construction afin de moderniser ses bâtiments. Cet ambitieux programme représente un montant d’environ 500 millions d’euros ; parallèlement l’AP-HM prévoit d’engager environ 400 millions d’euros pour ses investissements courants.

Le projet de modernisation « Cap sur 2030 » prévoit la rénovation des bâtiments historiques « Grande Hauteur » de l’Hôpital de la Timone et de l’Hôpital Nord et la construction d’un bâtiment parents enfants (regroupant les services de la Timone enfants et la maternité de la Conception) et d’un nouveau SAMU zonal sur la Timone. La première étape de cette modernisation a été  l’ouverture au printemps dernier du Biogénopôle. Il regroupe l’ensemble des services de biologie dans 7000m2 de locaux entièrement rénovés à la Timone.

Le montant alloué par l’État s’élève à 238 millions d’euros. Pour compléter ce financement, l’engagement de l’ensemble des collectivités territoriales est exceptionnel et inédit en France :

• 31 millions pour la Région Sud,
• 57 millions pour le Département des Bouches-du-Rhône,
• 17 millions pour la métropole Aix-Marseille-Provence,
• et 25 millions pour la Ville de Marseille soit 130 millions d’euros au total.

Avec des sites rénovés et sécurisés, l’AP-HM s’engage également à développer une meilleure accessibilité, des parcours patients innovants et soutient le développement de ses filières d’excellence et de proximité. Les conditions de travail des équipes vont également être grandement améliorées grâce à ces transformations.

Quelques mois après l’inauguration du centre hospitalo-universitaire de Donka, Dr Mamadou Péthé Diallo,  le ministre de la Santé et de l’hygiène publique de Guinée vient de procéder ce mercredi 9 novembre 2022 à la signature du contrat portant sur la construction de quatre hôpitaux régionaux avec le groupe Eiffage Génie civil.

« Aujourd’hui, c’est la réalisation de l’une de nos grandes perspectives à savoir la décentralisation de notre système hospitalier. L’événement qui nous a réunis aujourd’hui sous les auspices des ministères de la santé et de l’hygiène publique et des finances, c’est la signature du contrat commercial et administratif pour la réalisation des quatre (4) hôpitaux régionaux à vocation universitaire, pour les villes de Labé, Kindia, Kankan et N’zérékoré, avec le financement et l’accompagnement à la fois du gouvernement de la République Française, des partenaires français en charge de la coopération et le développement (l’Agence française de développement, la Banque publique française d’investissement, Expertise France Internationale), mais aussi d’un consortium de grandes sociétés françaises conduit par le Groupe EIFFAGE qui sera chargé de la réalisation de ces infrastructures. Toutes ces entités étaient représentées ici aujourd’hui et nous avons procédé à la signature de contrat commercial et administratif qui ouvre la voie à la finalisation des conventions de financement. L’ambition du gouvernement de transition, c’est de réussir le pari de la réforme de notre système de santé afin d’offrir à nos populations quel que soit le lieu, des services de santé de qualité à un coût abordable », a-t-il déclaré pendant la cérémonie, avant de remercier l’ensemble des partenaires techniques et financiers.

Dr Mamadou Péthé Diallo et Mr Edgar Couloub (Crédit photo : Ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique Guinée)

Quant au respect du délai de réalisation, Monsieur Edgar Couloub, représentant  la société Eiffage chargée de l’exécution des travaux s’est montré déterminé : « C’est une étape décisive, c’est aussi le début d’un commencement. On va entrer dans une période plus concrète avec le développement des études. La construction de ces quatre hôpitaux va être étalée à un délai global d’une quarantaine de mois. Et nous sommes prêts à relever ce défi. La première étape du groupe Eiffage a été de s’entourer des meilleurs pour faire un projet irréprochable. La deuxième étape, c’est pour nous l’occasion de confirmer notre implantation en Guinée et développer nos tactiques de façon pérenne dans d’autres domaines », a-t-il rassuré.

Le coût global du financement est estimé à 198 millions d’euros et permettra de couvrir la construction, l’équipement et la mise en service de ces 4 hôpitaux, mais aussi d’assurer l’accompagnement technique dans la formation, la gestion, l’entretien et la maintenance desdits centres, pour une période de trois ans avec l’expertise de plusieurs hôpitaux français, selon Dr Mamadou Péthé Diallo.

Chaque établissement aura une capacité d’accueil de 200 lits avec la dotation d’un plateau médicotechnique de haut niveau, et d’une offre de spécialités médicales, chirurgicales, pédiatriques et gynéco-obstétricales capables de répondre à la prise en charge des urgences cardio-vasculaires et à la réduction de la mortalité infantile et néonatale.

Egis et VAMED figurent parmi les partenaires principaux de Eiffage Génie Civil dans le consortium

N.D.L.R. : D'après un article de mosaiqueguinee.com

Depuis le 3 novembre dernier on peut lire le communiqué de presse sur le site web de l'agence d'architecture belge : l’équipe composée d’archipelago architects (mandataire), TLR architectes, Camborde architectes et OTEIS a été désignée lauréate du concours pour la construction du nouvel hôpital de Tarbes et de Lourdes en Hautes-Pyrénées (65). 

Il est rappelé que "Ce nouvel hôpital pivot fédérateur de 454 lits et places, né de la volonté de pérenniser sur un site unique les deux entités hospitalières existantes, intégrera l’ensemble des activités Médecine Chirurgie Obstétrique (MCO) court séjour de Tarbes et Lourdes."

"Le nouvel ensemble hospitalier s’installera au centre de gravité du territoire, sur un site remarquable occupant le versant d’un vallon situé à mi-chemin entre Tarbes et Lourdes, faisant face aux Pyrénées qui découpent le ciel au loin. L’ouvrage s’inscrit dans les lignes de force du paysage et présente un visage profondément humain, reflétant la qualité du soin au sens large envers les personnes et pour l’environnement. L’hôpital est aussi et avant tout conçu comme une structure efficiente, flexible et évolutive, garante d’un fonctionnement optimal et ergonomique assurant la soutenabilité économique du GHT à long terme et la pérennité de l’offre de soins de territoire." précise le communiqué.

Crédit visuels : Archipelago architects 

Les acteurs du projet

Maîtrise d'ouvrage : Centre Hospitalier de Bigorre et de Lourdes pour leur confiance.

Programmiste et AMO : A2MO.

Autres partenaires : Land’Act, Inddigo, AEC, Apsis Santé, BIMaccess, Leader Health, ID-lab, Cuisinorme, Emacoustic 

Le Centre Hospitalier de Béthune Beuvry annonce le lancement du chantier de son nouveau bloc opératoire, par la pose de la première pierre ce 25 octobre 2022 (communiqué du 25/10/2022).  La reconstruction du bloc opératoire va bénéficier à un territoire de près de 280 000 /habitants et sera une composante du Projet Médical Partagé des Hôpitaux Publics de l’Artois. 

L'ouverture est prévue pour fin 2023. Il répondra aux besoins des patients en proposant 6 salles (au lieu de 5 actuellement), des créneaux supplémentaires pour de nouveaux praticiens, des spécialités nouvelles (urologie, ophtalmologie, pédiatrie…), et le développement de la chirurgie ambulatoire.

Adossé au bâtiment principal et le nouveau bloc opératoire lui sera relié par une passerelle : « ce choix est pragmatique puisqu’il va permettre un déménagement du jour au lendemain du bloc opératoire sans que l’activité ne subisse les travaux », précise le CHBB. Le nouveau bloc  permettra de réaliser 8000 interventions annuelles (contre 6000 en 2019) et de créer 20 emplois. 

Le chantier représente un investissement de 19 millions d'euros, incluant  la création d'un nouveau parking de 39 places de stationnement semi-enterrées et d'un garage à vélos sécurisé.

Le nouveau bloc opératoire en cours de construction - @CHBB

Le président de la République d'Algérie, M. Abdelmadjid Tebboune et l’Emir de l’Etat du Qatar, Cheikh Tamim Ben Hamad Al-Thani, ont procédé, ce mardi 2 novembre 2022 à Alger, au lancement du projet de réalisation de l’hôpital algéro-qatari-allemand.

La cérémonie de lancement de la réalisation de ce  projet a été organisée au Centre international des Conférences (CIC) d’Alger, en marge des travaux de la 31ème session ordinaire de la Ligue des Etats arabes.

A cette occasion, le président Tebboune a exprimé sa satisfaction quant au niveau de coopération entre les deux pays dans les domaines de la santé, la médecine et  l’industrie. « L’investissement et l’industrie servent les intérêts de deux peuples frères et renforcent les principes de la coopération arabe conjointe », a affirmé le chef de l’Etat.

D’une capacité de 400 lits, l’hôpital algéro-qatari-allemand sera construit conformément aux normes internationales, en matière d’architecture hospitalière et de management. Il devrait permettre la prise en charge de la majorité des cas et des interventions chirurgicales, notamment celles difficiles qui nécessitent actuellement un transfert vers l’étranger.

article source : https://www.horizons.dz/

Ce mercredi 12 octobre 2022, se tenait la conférence de presse de présentation du nouveau bâtiment, à Cosne-sur-Loire. L’esquisse du futur établissement de santé a été dévoilée par Géraldine Maurice, représentante du cabinet d’architecte Groupe 6. 

Le jury de concours pour le futur hôpital de Cosne a fait son choix en juillet dernier parmi les trois projets retenus, pour celui proposé par l'agence Groupe 6, qui « va dans le sens où l’on veut aller », se félicitait alors Perrine Goulet, députée, qui a assisté au comité des élus, à la mairie de Cosne. Des renégociations ont depuis eu lieu pour « s’assurer que les passages de tuyaux pour une extension soient prévus dès maintenant. Car on ne perd pas l’envie d’avoir un bloc pour l’hôpital. C’est important que le projet soit évolutif. »

Situé en entrée de ville, le nouveau Pôle Santé va incarner le renouvellement de la médecine de proximité et le dynamisme de Cosne-sur-Loire.

Les extérieurs seront végétalisés pour offrir espace de détente et de promenade - Crédit : Groupe 6 

Offrant une image modernisée, il définit des axes structurants, urbains et paysagers, et propose une qualité d’accueil attractive tant pour les patients que pour le personnel. Immédiatement lisible dès ses abords, le Nouvel Hôpital est accessible via un parvis desservant son corps central, son entrée, formant un centre de gravité stable qui rassemble les espaces de distribution à tous les niveaux.

« Depuis le socle de rez-de-chaussée, on a les unités d’hospitalisation qui sont posées au-dessus, c’est-à-dire que l’administration pourra servir également de réserve foncière à la création d’une future unité hospitalisation si à l’avenir l’hôpital devait s’agrandir. Également, on a mis en place des extensions possibles pour accueillir un plateau technique ou une extension ambulatoire. ».

Le parvis, végétalisé et arboré, fera face au tissu pavillonnaire tandis que la partie logistique sera positionnée côté autoroute.

Ses deux ailes d’hébergement, perpendiculairement à l’autoroute voisine, limitent l’exposition de ses chambres au bruit et favorisent des vues attractives : chacune d'elles dispose une fenêtre généreuse, un carré de 180 cm, « habitée », offrant un vitrage fixe et ouvrant, et des aménagements menuisés confortables pour le résident. « Aucune chambre n’aura une vue sur l’autoroute. » a encore précisé l'architecte.

Crédit : KDSL Visualisation

A échelle humaine, le nouveau Pôle Santé (surface : 8200 m² SDO) rassemble :

• un service des Urgences et son hélisurface,
• un service d’Imagerie,
• un service de Consultations et d’Hospitalisation de Jour,
• ainsi que 90 lits d’hospitalisation conventionnelle répartis en trois unités : une unité de Médecine polyvalente de 30 lits, une Unité de Soins Longue Durée (USLD) de 30 lits, et une Unité de Soins de Suite et de Réadaptation (SSR) de 30 lits.

Ce projet à l’image contemporaine sobre, affirme une juste efficacité adaptée et préserve des qualités d’espace pour les lieux d’hébergement et les lieux partagés. Son architecture épurée est adaptée au statut de cet équipement public.

Le coût du projet est estimé à 31.290.213 €, soit 4 millions de plus que l’enveloppe Ségur. Les premiers travaux devraient débuter mi-2023 avec une inauguration prévue pour la fin de l'année 2025.

Les acteurs du projet :

• Maître d’ouvrage : Centre Hospitalier de Cosne-sur-Loire
• Maître d’ouvrage délégué : A2MO
• Équipe de maîtrise d’œuvre : Groupe-6 - OTE Ingénierie (BET)
• Images KDSL Visualisation