Projet hospitalier

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Centre Hospitalier de Vienne :  nouveau GHT et  feu vert pour son projet de restructuration à 110 millions d’euros
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France
crédit photo : hopital.fr

Le 21 février à Vienne, le directeur de l’Agence régionale de santé (ARS) a officialisé le lancement du projet de restructuration de l'hôpital pour un montant de 110 millions d'euros.

A partir du 1er mars, le CH de Vienne rejoint le nouveau groupement hospitalier de territoire (GHT) Val Rhône Centre porté par les Hospices civils de Lyon (HCL).

Depuis 2016, les centres hospitaliers de Vienne, Givors, Beaurepaire, Condrieu et du Pilat rhodanien composaient le GHT Val de Rhône. Désormais le GHT Val Rhône fusionne avec le GHT Rhône Centre pour former le nouveau GHT Val Rhône Centre. Le CH de Vienne rejoindra les centres d’Albigny-sur-Saône, de Neuville-sur-Saône et de Saint-Foy-lès-Lyon, aux côtés des Hospices civils de Lyon. Le GHT Val Rhône Centre est composé de neuf établissements et couvre une population d’environ deux millions d’habitants.

"Chaque établissement conservera son autonomie. Ce regroupement garantit l’avenir du CH de Vienne qui pourra amplifier ses collaborations avec les HCL et disposer des professionnels nécessaires pour répondre aux problèmes de démographie médicale. Cette synergie permettra une gradation des soins en termes de sécurité et de qualité", a souligné le Dr Jean-Yves Grall, directeur général de l’ARS.

Il a également annoncé que l’Etat a donné son feu vert au lancement du projet de restructuration, de réhabilitation et de réorganisation de l’hôpital d’un montant de plus de 110 millions d’euros. Ce programme s’inscrit dans la deuxième tranche du Ségur de la Santé

"Le CH n’a jamais bénéficié d’un investissement de cette importance depuis sa construction, il y a 80 ans, a précisé le maire Thierry Kovacs. Il sera financé par l’Etat, un emprunt et des apports."

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En inspection, le ministre de la santé algérien fait le point sur l'amélioration de l'offre sanitaire dans la wilaya de Tiaret
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Algérie
Crédit photo : APS Algérie Presse Service

Le ministre de la Santé algérien, M. Abdelhak Saihi, a entamé ce lundi 247 février une visite de travail et d’inspection dans la wilaya de Tiaret, située à l'ouest du pays dans la région des hauts plateaux. Il y a procédé à l’inauguration de plusieurs nouvelles structures du secteur de la santé réalisées au niveau de cette wilaya, et inspecté des structures existantes. 

Plusieurs annonces ont été faites à cette occasion :

-  la wilaya de Tiaret bénéficiera bientôt des services de la mission médicale cubaine, dans le cadre de l'amélioration des soins en faveur des habitants des zones éloignées. Après recensement des besoins, les spécialités prodiguées par la mission concerneront la  gynécologie obstétrique,  radiologie médicale et  réanimation, 

-  les travaux du centre anti cancéreux (CAC) de Tiaret ont avancé à tel point que la livraison est prévue dans quelques mois. Il sera doté de 190 lits.

Le Ministre a procédé ensuite à la pose de la première pierre pour la réalisation de deux hôpitaux, l'un dans la commune de Takhamaret d'une capacité de 60 lits, un autre dans la commune de Ksar Chellala d'une capacité de 120 lits. Il en a profité pour effectuer une révision des plans, notamment sur l'organisation des services d'urgence.

Il a également fait savoir qu'une enveloppe budgétaire sera dégagée pour la construction de logements de fonction au profit des médecins spécialistes au sein des nouveaux établissements.

Après avoir inspecté le projet de réalisation d'un centre de dialyse à Aïn Deheb qui est fin prêt et qui sera équipé de 16 appareils de dialyse,  M. Saïhi s'est enquis des conditions de travail au sein  de deux polycliniques dans les villes de Mehdia et de Hamadia, qui apportent un soutien non négligeable en matière de prise en charge des patients.

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L’Université Mohammed VI Polytechnique et le Groupe AKDITAL, partenaires pour développer l'oncologie dans la «Health Care City»
Zone géographique
Maroc
Crédit photo : Communication groupe Akdital

 L'Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P) et le Groupe AKDITAL  l'ont fait savoir dans un communiqué commun : deux conventions de partenariat dans le cadre de la «Health Care City» de Benguerir ont été signées le 8 février dernier.

Dans la première convention, le Groupe AKDITAL s'engage à réaliser dans l’enceinte de la « Health Care City » de Benguerir un centre international d’oncologie qui permettra aux habitants de la région ainsi que tous les patient de bénéficier de prestations de soins ( chimiothérapie et de radiothérapie) aux standards internationaux. Son plateau technique inclura un équipement de scintigraphie gamma et la tomographie à émission de positons (PET-scan).

La seconde convention porte sur la création de synergies dans le cadre de la « Health Care City » entre le complexe hospitalo-universitaire (CHU) de l’UM6P et le Centre d’Oncologie géré par le Groupe AKDITAL. Ainsi, l’UM6P et AKTIDAL s’accordent pour la mise en place d’un partenariat global portant sur : 

            1 – Le domaine médical : Fourniture de prestations réciproques entre le CHU de l’UM6P et le Centre d’Oncologie en phase d’exploitation (notamment radiologie, laboratoire, réanimation, prise en charge médicale...) 

            2 – Le domaine universitaire et académique : Formation des équipes médicales et paramédicales, stages étudiants et doctorants dans les unités appartenant au Groupe AKDITAL en plus des échanges d’expériences et de travaux de recherche dans le domaine.

« L’UM6P et AKDITAL sont convaincus que ce partenariat ouvrira de nouvelles opportunités pour les activités universitaires, académiques et médicales dans la Ville Verte de Benguerir. Ce partenariat est un engagement ferme pour améliorer les soins en oncologie et pour favoriser la formation de la prochaine génération de médecins et de professionnels de la santé. » a déclaré Dr. Rochdi TALIB, PDG du Groupe AKDITAL.

« Nous sommes ravis de travailler ensemble pour faire avancer la recherche et les soins en oncologie dans la Ville Verte de Benguerir et dans le Royaume du Maroc. Au sein de la Health Care City de Benguerir nous cherchons à développer un nouveau modèle d’organisation et de fonctionnement de l’activité médicale basée sur l’innovation, l’excellence et un solide modèle de gouvernance. Nous ambitionnons à terme de reproduire ce modèle au niveau national et continental. » a déclaré pour sa part Pr. Gabriel MALKA, Doyen de la Faculté des Sciences Médicales de l’UM6P.

A propos de l’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P) : L'Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P) est une université de recherche marocaine à but non lucratif. Son campus principal est situé à Benguerir, près de Marrakech, avec des antennes à Rabat et Laayoune. L'université est une institution orientée vers la recherche appliquée et l'innovation est engagée dans le développement économique et humain, avec un accent sur l'Afrique. Elle fédère un certain nombre d'écoles et d'instituts de recherche, couvrant les sciences et technologies (agriculture, mines, énergie, médecine, chimie, informatique...), les sciences sociales et l'administration des entreprises.

L'Université a accueilli sa première cohorte d'étudiants en 2013 avant d'être officiellement inaugurée le 12 janvier 2017. L'UM6P a conclu de nombreux partenariats avec des universités d'Afrique, d'Europe, d'Asie et des Amériques.

A propos de la Health Care City de Benguerir : L’Université Mohammed VI Polytechnique a lancé en 2022 un projet Hospitalo-Universitaire intégré et complet comprenant un Centre hospitalo-universitaire, un centre de réhabilitation et de rééducation et un hôpital de gériatrie. Ces trois structures d’une capacité de 400 lits, ainsi que les partenaires médicaux du projet visent à munir la région de Benguerir d’une offre médicale complète de haute qualité, d’assurer aux étudiants de la Faculté des Sciences Médicales de l’UM6P les conditions optimales de formation et de veiller à créer l’environnement propice à la recherche dans le domaine médical.

A propos du Groupe AKDITAL : Leader du secteur privé de la santé privé au Maroc, le Groupe AKDITAL fait de l’accessibilité aux soins une priorité dans sa mission. Le groupe AKDITAL a pour objectif de développer un réseau d’établissements de santé à travers le Royaume permettant d’offrir des soins de haut niveau et une prise en charge globale aux standards internationaux. 

Le Groupe, désormais présent dans 6 villes à travers le Royaume, compte un réseau de dix-sept (17) établissements de santé multidisciplinaires et spécialisés ( la Clinique Jerrada Oasis, la Clinique Ain Borja Casablanca, le Centre International d’Oncologie Casablanca, la Clinique Longchamps, l’Hôpital Privé Casablanca Ain Sebaa, la Clinique Da Vinci, la Clinique Atfal, l’Hôpital Privé d’El Jadida, le Centre International d’Oncologie d’El Jadida, l’Hôpital International d’Agadir, le Centre International d’Oncologie d’Agadir, la Clinique Panorama Sidi Maarouf, l’Hôpital Privé de Tanger, le Centre International d’Oncologie Boughaz de Tanger, la Clinique des Spécialités de Safi, l’Hôpital Privé de Salé et le Centre d’Oncologie Privé de Salé ).

Depuis décembre 2022, le Groupe AKDITAL est coté à la Bourse de Casablanca sous le ticker AKT.

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La clinique Saint-Paul est en pleine extension
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Martinique
Crédit photo : Clinique Saint-Paull

la1ere.francetvinfo.fr - Malgré un climat économique morose, les dirigeants de la clinique Saint-Paul investissent pour étendre leurs activités et gagner en qualité de soins. Une enveloppe de 39 millions d'euros est mobilisée afin que la clinique Saint-Paul devienne le pôle médical privé majeur de la Martinique, voire de la caraïbe.

C'est le chantier privé le plus important de Martinique, celui de l'extension de la Clinique Saint Paul à Clairière (Fort-de-France).

Un chantier qui a commencé depuis 4 ans grâce à un investissement de 15 millions d'euros financé à 55% sur fonds propres et emprunts et à 45% avec des fonds européens (opération Réact. EU ). Deux entreprises du BTP y travaillent à plein temps avec en moyenne une centaine d'ouvriers par jour.

La première porte sur la réhabilitation du bâtiment principal, pour améliorer le fonctionnement et l'accueil des patients dans les services de rééducation en cardiologie et pneumologie.

La seconde est consacrée à la construction d'un parking silo de 300 places avec un réseau de voirie pour y accéder.  Les nouvelles structures seront opérationnelles à la fin du mois d'avril 2023.

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Les Centres de radiothérapie de Bogodogo, Tengandogo et de Bobo-Dioulasso bientôt opérationnels
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Burkina Faso
Crédit photo : bf1news.com

Moins de deux ans depuis son inauguration, il faut constater en ce début 2023 la fermeture du tout premier centre de radiothérapie du Burkina-Faso au sein du CHR de Bogodogo. Interrogé lors d'une séance plénière le 10 février dernier, le Ministre de la santé, Jean-Claude Kargougou, a apporté des éléments de réponse.  À l’occasion, le ministre a informé que le service de radiothérapie de l’hôpital de Tengandogo et celui de Bobo-Dioulasso seront aussi opérationnels d’ici la fin de l’année 2023.

bf1news.com (13/02/2023)- " Fermé depuis plusieurs mois, le Centre de radiothérapie du CHR de Bogodogo sera rouvert courant mars 2023. C’est du moins ce qu’a annoncé le ministre en charge de la Santé devant les membres de l’ALT vendredi dernier. Cette déclaration fait suite à l’interpellation de la députée Marie Angèle Tiendrébéogo sur la fermeture du centre. 

À la question de savoir pourquoi le centre a été fermé 8 mois après son ouverture, le ministre Kargougou énumère le départ en janvier 2022 du personnel marocain qui assurait la maintenance des appareils, des pannes sur les principaux appareils de radiothérapie, l’absence de statut du centre ainsi que l’absence de contrat de maintenance.

 Plusieurs mesures nécessaires pour un bon fonctionnement du centre après sa réouverture

Il ajoute que pour y remédier plusieurs mesures ont été prises. Il s’agit entre autres de la mise en fonctionnement de l’appareil principal pour les séances de radiothérapie, du redémarrage du scanner de dosimétrie et l’érection du Centre de radiothérapie en un service du CHU de Bogodogo. Le ministre en charge de la Santé a également souligné la signature d’un contrat de maintenance des appareils, la disposition des compétences de radiothérapeutes senior et de physiciens médicaux qui vont appuyer les compétences locales pour une meilleure prise en charge. 

De l’avis du ministre Robert Lucien Kargougou, ces mesures sont nécessaires pour un bon fonctionnement du centre après sa réouverture. Toutefois, il a rassuré sur le fait que l’appareil principal, le scanner de dosimétrie après une intervention d’environ quatre mois, est de nouveau fonctionnel. Par ailleurs, le ministre de la Santé confie que des discussions sont en cours entre le ministère en charge des Affaires étrangères et le Fonds Qatari pour le développement en vue d’un accompagnement afin de l’obtention d’un contrat de maintenance d’au moins 3 ans. Ce, dans le but d’assurer la maintenance curative et préventive du centre. 

Les services de radiothérapie de Tengandogo et Bobo-Dioulasso bientôt opérationnels

D’autres discussions sont aussi en cours avec un autre partenaire disposé à offrir son accompagnement pour assurer la maintenance préventive des appareils, a indiqué le Ministre Robert Kargougou. Le ministre en charge de la Santé a en outre préciser que le service de radiothérapie de l’hôpital de Tengandogo et celui de Bobo-Dioulasso seront opérationnels d’ici la fin de l’année 2023. 

D’un coût d’environ 8 milliards FCFA, le centre de radiothérapie du CHR de Bogodogo inauguré le 9 avril 2021 est le tout premier Centre de ce genre au Burkina Faso. D’une capacité de 1500 patients par an, il a été construit et équipé grâce à un partenariat entre l’État burkinabè et le Fonds Qatari pour le Développement.

Le centre de radiothérapie de Bogodogo prend en charge le traitement de plusieurs cancers notamment les cancers du col de l’utérus, de la prostate, du poumon, du rectum, de l’œsophage et de l’estomac. Il a été construit pour limiter les cas d’évacuations sanitaires."

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Le chantier du nouvel hôpital Marie-Lannelongue est lancé
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France
Crédit photo : Leparisien.fr DR

Le parisien.fr (08/02/2023) -  Le projet commence à devenir réalité. La construction du nouveau site de l’hôpital Marie-Lannelongue au Plessis-Robinson est désormais sur les rails. Gestionnaire de l’établissement, la Fondation hôpital Saint-Joseph a en effet finalisé, mi-janvier, l’achat du terrain vers lequel sera transféré l’hôpital Marie Lannelongue en 2025.

Située 14, avenue Galilée dans la zone d’activités Noveos, cette parcelle de 12 000 m², où se trouvaient les services techniques municipaux du Plessis-Robinson, a été vendue 25 millions d’euros par la municipalité. À peine l’acte de vente signé, les travaux de terrassement ont débuté sur cette emprise où deux nouveaux bâtiments d’une surface plancher totale de 30 273 m² sortiront de terre. C’est là que déménagera à terme l’hôpital Marie-Lannelongue, qui quittera ses locaux vieillissants construits en 1977.

Le bâtiment, qui devrait être livré au début de l’année 2025, accueillera 215 lits, 19 salles d’opération et 45 lits en réanimation et soins continus, auxquels seront adjoints un parking souterrain de 540 places et une hélistation. (...)

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Le futur bâtiment 2 du CHU de Reims enfin dévoilé
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France
Crédit photo : CHU de Reims

Le Centre Hospitalier Universitaire de Reims s’est engagé dans un ambitieux projet immobilier. En cette fin janvier 2023, un communiqué nous apprend que d’un coût total de 555 millions d’euros, le Nouvel Hôpital de Reims s’articule autour de trois phases. Il permettra au CHU de s’adapter aux nouveaux besoins des patients notamment avec un plateau technique de pointe, le développement des prises en charge ambulatoires et un meilleur confort hôtelier. Il répondra également aux attentes des professionnels en favorisant l’innovation et permettra aux soignants de se recentrer sur leur cœur de métier.

Le schéma directeur du CHU de Reims s’appuie sur une liaison linéaire continue de son site principal. Cet axe assurera une parfaite continuité des flux hospitaliers tant en faveur de la logistique que du parcours patient. C’est dans cette continuité que s’inscrit la construction du second bâtiment du Nouvel Hôpital de Reims, dédié majoritairement aux activités médicales et aux spécialités neurosensorielles.

Face à la crise sanitaire, le CHU s’est adapté et a repensé ses organisations Les enseignements de la crise sanitaire de la Covid-19 ont conduit un collectif médical à interroger le programme initialement fixé pour la deuxième phase du Nouvel Hôpital. Cette mobilisation a permis le maintien du capacitaire de médecine assurant une offre médicale adaptée. Le CHU de Reims s’inscrit ainsi dans une ambition plus marquée d’assurer à la fois une prise en charge de qualité en proximité des urgences et une prise en charge de recours avec des soins critiques mobilisables en cas de situation sanitaire exceptionnelle.

Soutenu par l’Etat et l’Agence Régionale de Santé Grand Est notamment à travers le Ségur de la santé, le programme revisité suite à la pandémie a permis :

  • Le maintien du capacitaire en médecine
  • L’augmentation de 19 lits de soins critiques
  • L’augmentation de 18 places en ambulatoire
  • L’intégration de 8 salles de bloc opératoire et de 2 salles de neuroradiologie interventionnelle

 

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La désignation du lauréat du concours de la phase 2 a été prononcée à l’unanimité par le jury du concours en faveur de la réalisation du groupement de maîtrise d’œuvre avec comme mandataire le cabinet d’architectes Pargade. Ce choix s’est largement nourri de la concertation préalable de près de 200 professionnels du CHU et de ses représentants d’usagers.

Le projet choisi assure la transition entre l’ancien et le nouveau, l’ancien étant caractérisé par les bâtiments historiques en briques rouges et le nouveau par le bâtiment des urgences et le bâtiment de la phase 1 qui ouvrira à la fin 2023. Cette dualité s’exprime dans l’expression du projet architectural qui dévoile d’une part une façade contemporaine avec une feuille de verre pliée reflétant le jardin. Cette façade d’entrée symbolise l’ouverture sur la ville. Sur l’autre versant, un mur d’enceinte en briques fait référence à la partie historique du site et sa cour carrée, bâtiment très identifiable par sa matérialité de briques rouges. Cette seconde phase assure également un lien physique entre les bâtiments du site principal qui seront désormais interconnectés.

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Formé par de grand plateaux continus, le projet est caractérisé par son évolutivité. L’architecture, sans barrières physiques, assurera l’adaptabilité de l’outil hospitalier en faisant varier la position des services selon l’évolution de leurs activités. La démarche vise aussi à réduire l’empreinte carbone du bâtiment notamment dans le choix de systèmes constructifs ambitieux avec des matériaux durables. Le projet permettra, par exemple, de diminuer les consommations grâce une enveloppe performante et durable assurée par l’isolation thermique par l’extérieur. Les briques de l’aile de médecine de l’Hôpital Maison Blanche seront réutilisées à cette effet. Par ailleurs, une étude d’ensoleillement du bâtiment a été conduite avec une attention particulière autour de l’autonomie lumineuse. Les espaces comme les couloirs ou les salles d’attente bénéficieront ainsi en grande majorité de la lumière naturelle.

Enfin, la façade bioclimatique est travaillée pour protéger l’intérieur du rayonnement direct en été et laisser entrer les apports solaires en hiver.

Equipe maitrise d'oeuvre :

  • Architecte mandataire : Pargade Architectes
  • Architecte d'exécution : Patriarche
  • Architecte d'intérieur : Haiku architecture
  • BET TCE : Edeis
  • Paysagiste : Mutabilis
  • BET environnement:  Etamine
  • Économiste : DAL
 

 

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Top départ des travaux d'extension de l’hôpital d’Arcachon à La Teste de Buch
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France
Crédit photo : tvba.fr

Carla Sarazin pour tvba.frJeudi 9 février 2023 s’est tenue à La Teste de Buch l’inauguration de la première pierre des futurs bâtiments de consultations externes du centre hospitalier d’Arcachon. La livraison du chantier est prévue pour début 2024.

Construit en 2012 l’hôpital est aujourd’hui «sous-dimensionné » compte tenu de sa fréquentation selon les mots d’ Yves Foulon, président du conseil de surveillance du CH d’Arcachon et Julien Rossignol directeur du CH d’Arcachon. Le pôle santé reçoit aujourd’hui les populations du sud Bassin et du nord des Landes.

Ce projet signe le « top départ de tous les travaux de l’hôpital d’Arcachon pour les 5-6 prochaines années » selon Julien Rossignol. 

Les nouveaux bâtiments accueilleront donc une extension des urgences, un service de néonatalogie et un nouveau bloc opératoire. 

Il viendra renforcer les services existant pour proposer des consultations externes en : 

  • Médecine interne
  • Rhumatologie 
  • Gastroentérologie
  • Infectiologie 
  • Gériatrie 

Ainsi que pour les spécialités :

  • Vasculaires 
  • orthopédies
  • Viscérale
  • Gynécologie

La radiologie se verra dotée d’un nouveau scanner et d’un nouvel IRM pour améliorer la prise en charge des patients.

L’ensemble de la filière mère / enfant disposera d’un plateau de consultation spécifique. Enfin des consultations d’addictologie seront également proposées.

Au total, le coût des travaux du nouveau bâtiment de consultations externes s’élève à 6 millions d’euros. Il est entièrement autofinancé par le centre hospitalier. (...)

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Life Together a inauguré la première clinique de chirurgie ambulatoire privée mauricienne
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Ile Maurice
Crédit photo : @ Life - Viva

Le 8 décembre dernier Arnaud Lagesse et Géraldine Jauffret, respectivement Chairman et CEO de Life Together*, ont inauguré la première clinique ambulatoire de l'île Maurice en présence du Docteur Kailesh Jagutpal, ministre mauricien de la Santé. Elle est située à Forbach, au Nord.

VIVA ambulatory clinic with Clinique Bon Pasteur, sera le nom officiel de cette clinique qui ouvre la voie à l'ambulatoire qui va se développer dans le pays. Pour rappel, la chirurgie ambulatoire permet aux patients de sortir le jour même et donc de limiter les frais liés à l’hébergement et la restauration et autres services qui génèrent jusqu’à 40 % de surcoûts. 

Construit sur 3 364 m2, le nouvel établissement de santé  dispose de 82 chambres, et de 30 lits pour les « outpatients » a nécessité un investissement de Rs 1,2 milliard -soit environ 24 millions d'€uros. (selon defimedia.info).

La clinique Life I Viva (nom utilisé pour le site web) s’inscrit en complémentarité des services médicaux publics comme l’a rappelé le ministre de la Santé, dans un parcours de santé et de bien-être qui repose sur 5 piliers complémentaires :

• Bien-être & Soins Alternatifs
• Diagnostic & Analyse
• Médecine, Chirurgie et Maternité
• Rééducation & Réhabilitation
• Soins à Domicile et Longue Durée

Les locaux inaugurés le 8 décembre dernier sont les premiers modules d’un aménagement beaucoup plus ambitieux : « D’ici janvier 2025, vous trouverez à HealthScape une clinique moderne et complète, une maison de retraite médicalisée, une résidence senior, un vrai hôpital de jour dédié à la rééducation et à la réhabilitation. Ce village est une première à l’Ile Maurice et dans la région » a déclaré Arnaud Lagesse.

viva life 2

Crédit : @ Life - Viva


Parallèlement, un autre site similaire sera développé à Tamarin dans l’ouest du pays, font savoir les investisseurs. Au total, plus de 500 emplois directs seront créés et des formations et transferts de savoir-faire seront engagés par Life Together.

(*Life Together est l’enseigne du groupe IBL dédiée à la science de la vie et à la santé.)
 

 

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La construction du Nouvel Hôpital Trousseau rabotée en raison du contexte inflationniste
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France
Crédit photo : AIA Life Designers

Le media info-tours a assisté à la cérémonie des vœux pour la nouvelle année, du CHU de Tours, qui s'est tenue ce mardi 24 janvier. Marie-Noëlle Gérain-Breuzard, la directrice du CHU, a fait le point sur le projet de Nouvel Hôpital Trousseau prévu à Chambray-lès-Tours. Le journaliste Olivier Collet résume ainsi qu'elle a expliqué que ledit chantier  "allait non seulement prendre du retard mais aussi être revu à la baisse… du moins dans un premier temps".

Budgété à 522 millions d’€, ce chantier est victime de l’inflation. Lors de l’ouverture des offres des entreprises candidates pour mener les travaux, les prix affichés étaient « 35 à 40% » supérieurs au budget prévisionnel explique la patronne du premier employeur d’Indre-et-Loire. Même si les sociétés ont consenti quelques rabais et que l’Etat promet toujours de financer 35% de la construction, l’hôpital ne peut pas suivre : la hausse des coûts de l’énergie et d’autres difficultés impactent son budget quotidien et réduisent sa capacité à emprunter de l’argent pour investir.

En clair, dans l’immédiat, impossible d’augmenter l’enveloppe totale dédiée à la construction du Nouvel Hôpital Trousseau. On reste à 522 millions d’€. La seule solution pour le mener à terme consiste donc à raboter le projet. Ainsi, la création d’un nouveau bâtiment de psychiatrie est maintenue : le chantier débutera en cette année 2023, dans une parcelle située sur la commune de Saint-Avertin. Ouverture prévue fin 2025.

Le nouveau bâtiment de biologie provisoirement abandonné

A côté, la reconstruction du bloc de Trousseau reste d’actualité avec une refonte complète des urgences, une nouvelle zone d’atterrissage pour hélicoptère ou encore un service de réanimation à la pointe de la modernité. Son ouverture est programmée en 2028… soit deux ans de retard par rapport aux plans de départ. Et peut-être plus car la direction du CHU est en attente d’une réponse de l’Etat pour boucler le dossier (le ministère reste silencieux depuis décembre). (...) Lire la suite.

N.B. Hospihub, Pour mémoire : 

  • Maîtrise d’œuvre

    Architecte : AIA Architectes
    Architecte local : Caraty & Poupart-Lafarge
    Urbanisme et Paysage : Devillers & Associés
    Ingénierie TCE + économie : AIA Ingénierie + TPFI (TCE technique)
    Expertise environnementale : AIA Environnement
  • Présentation du projet 
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