
C'est la première étape d'une grande opération de modernisation qui a été franchie le 17 novembre dernier, marquée par l'accueil des premiers patients dans le tout nouveau bâtiment Madeleine-Brès du Centre Hospitalier du Mans. Une modernisation en deux phases :
La phase 1, se déroulant depuis 2017 sera clôturée par l'inauguration en janvier 2021, d'un second bâtiment nommé Plantagenêt.
- Le nouveau bâtiment Madeleine Brès ( surface de 11 000 m2) dispose de 185 lits répartis en plusieurs unités d'hospitalisation conventionnelle, la dialyse et l'unité de soins palliatifs, sur quatre niveaux.
- Le bâtiment Plantagenêt accueillera la plus grande partie des consultations, deux hôpitaux de jour de médecine, un hôpital de jour d'oncologie, les archives, une salle polyvalente sur une surface de 12 000 m2.
A propos du Bâtiment Madeleine Brès, "Les spécialités qui étaient dispersées sur le site du centre hospitalier sont maintenant regroupées en un unique bâtiment moderne qui va apporter plus de confort à la fois aux patients et aux professionnels", a expliqué à la presse Antoine Loubrieu, le directeur des opérations et des parcours. Ce bâtiment est relié aux autres par plusieurs passerelles.
Ces nouveaux locaux offrent "plus d'intimité, plus de confort" aux patients, selon la Dr. Emmanuelle Dernis, rhumatologue, cheffe de pôle des spécialités médicales et responsable médicale du projet ARC (Ambulatoire, regroupement et cheminement) qui a donné naissance à ce bâtiment. En effet, sur les 195 lits qu'il compte, les trois quarts sont en chambre individuelle avec salle de bains privative. Le bâtiment comporte six chambres dédiées à la prise en charge bariatrique.
Le programme de l'opération de modernisation - Crédit :Centre hospitalier le Mans
Le transfert des patients a commencé le 17 novembre 2020 / Crédit : Centre Hospitalier le Mans
L'opération représente un investissement global de 90 millions d'euros dont plus de 80 M€ pour les travaux et 7,2 M€ d'équipements. L'agence régionale de santé (ARS) Pays-de-la-Loire a apporté un financement de 15 M€.
Pour sa part, le bâtiment Plantagenêt sera doté d'un important plateau de consultation sur deux niveaux. Le premier hébergera la chirurgie, deux salles d'imagerie et un centre de prélèvement biologique, rapprochant ainsi les prélèvements des consultations. L'autre étage abritera les consultations de médecine avec les deux hôpitaux de jour de médecine dont l'un pour la cancérologie doté de 30 places (chimiothérapie) et l'autre pour la médecine pluridisciplinaire doté de 25 places extensible à 40.
En parallèle, deux chantiers ont été menés : la modernisation de la nouvelle pharmacie inaugurée le 27 novembre 2019, et la construction du nouveau laboratoire à réponse rapide inauguré le 23 septembre 2019.
Le nouveau bâtiment Madeleine Brès - Crédit : Centre Hospitalier le Mans
La phase 2 est consacrée à la modernisation du bloc opératoire : Le Centre Hospitalier du Mans a pour projet de regrouper et moderniser ses blocs opératoires afin de conforter son offre de chirurgie qui s'est fortement développée depuis dix ans. Il est probable que la crise sanitaire amènera à réajuster le schéma directeur de cette seconde phase, comme c'est le cas pour tous les autres projets hospitaliers en cours.

Depuis plus de 20 ans Karine Breack-Touzet évolue dans le domaine du projet hospitalier, ce qui l’a conduite à créer HOSPIHUB.
Elle est en constante relation avec les acteurs de la santé en France, au Maghreb et en Afrique. Son expertise s'étend aussi dans le tourisme de santé

Depuis mi-2016, le Centre Jean Bernard, la Clinique Victor Hugo (Groupe ELSAN) et le Centre Hospitalier du Mans conduisent ensemble le projet de constitution d’un Centre de Cancérologie de la Sarthe, regroupant leurs activités en matière de prise en charge médicale du cancer. Les travaux du futur ensemble ont débuté sur un terrain situé au nord de l’agglomération, à proximité du centre-ville, du tramway et des dessertes routières, situé rue de Degré, en face du Centre Hospitalier du Mans.
Un centre d'excellence pour la prise en charge des cancers en Sarthe :
- Faciliter le parcours des patients atteints de cancer en regroupant nos compétences en un lieu unique
- Développer un plateau technique de pointe au bénéfice des patients sarthois
- Promouvoir la recherche clinique, en facilitant aux patients sarthois l’accès aux traitements innovants et en améliorant la visibilité de la Sarthe dans les essais thérapeutiques en cancérologie au niveau national et international
- Intégrer des soins de support innovants en lien avec les partenaires associatifs
- Développer des activités de prévention, de sensibilisation et d’enseignement autour de la thématique du cancer
Le projet médical du Centre de Cancérologie a été validé en janvier 2018 après plus d’un an de travail entre les équipes des trois structures. Il a défini les orientations et les besoins en termes de prise en charge et d’organisation des futures unités. C’est une prise en charge alliant expertise, innovation, confort et humanité voulue par les porteurs du projet. Cette conception est traduite dans les choix architecturaux des deux bâtiments dont la construction doit être finalisée fin juin – début juillet 2022 pour le premier et fin 2022 pour le second.
Ces deux bâtiments constitueront un environnement unique pour les patients et leurs proches, puisque le Centre de Cancérologie rassemblera en une unité de lieu les équipes soignantes et les équipements les plus modernes pour une prise en charge médicale d’excellence des cancers.
Depuis 2016, l’ARS des Pays de la Loire a soutenu le projet de création du Centre de Cancérologie de la Sarthe. Les mutualisations et les partenariats entre établissements ont été encouragés afin de faire bénéficier à la population de filières de santé de qualité. À ce titre, l’ARS finance le projet de construction à hauteur de 20 millions d’euros.

Depuis plus de 20 ans Karine Breack-Touzet évolue dans le domaine du projet hospitalier, ce qui l’a conduite à créer HOSPIHUB.
Elle est en constante relation avec les acteurs de la santé en France, au Maghreb et en Afrique. Son expertise s'étend aussi dans le tourisme de santé
Ajouter un commentaire

Le 9 novembre dernier, dans les salons d'honneur de la Mairie de Meaux, Monsieur Jean-Christophe Phelep et Monsieur le Maire, Jean-François Copé ont présenté le nouveau projet architectural du futur hôpital GHEF- site de Meaux à la presse.
Le groupement dont AIA architectes est mandataire, a remporté le concours : il propose une reconfiguration et modernisation du site Est actuel, faisant de ce futur hôpital un trait urbain entre ville et paysage naturel. « Ce programme de modernisation et de reconfiguration inédit représente un montant de travaux de 84,2 millions d’euros HT et porte sur la construction d’un nouveau bâtiment principal, la réutilisation du parc immobilier existant (45 000 m²) et l’aménagement d’un nouveau parc de stationnement de surface avec 500 places. » indique le site internet de l’agence d’architecture.
Maquette présentée le 09/11/2020- Crédit photo : GHEF + Tout en photo 77
Le projet consiste à désaffecter les bâtiments A (chirurgie, réanimation, hématologie clinique, bloc opératoire et urgences) et D (psychiatrie adulte). Le nouveau bâtiment abritera un plateau technique connecté, les urgences, l’imagerie, le secteur interventionnel, les soins critiques, la chirurgie ambulatoire et hospitalisation en médecine, chirurgie et psychiatrie. Il sera proche du bâtiment B (services de médecine actuellement), qui sera lui reconverti en « une Maison médicale », regroupant les plateaux de diagnostic et d’évaluation, la dialyse, les hôpitaux de jour de médecine.
Ayant vu le jour pendant la première phase de confinement, le projet a dû tenir compte de la pandémie Covid19 pour offrir un environnement qualitatif des espaces de travail et de vie des personnels. Ainsi, les soignants disposeront d’un outil de santé flexible : les salles de réunion pourront être reconverties en centre de dépistage, en lieu de repos pour les soignants ou en réserve d’extension pour l’Unité d’Hospitalisation Courte Durée (UHCD) en cas d’épidémie.
Le parking souterrain pourra être transformé en plateau d’urgences doublant ainsi sa capacité et séparant les flux. Un circuit NRBC (risques nucléaires, radiologiques, biologiques, chimiques, explosifs) sera mis en place sur l’ensemble des niveaux.
La biodiversité sera également très présente avec une végétalisation très présente au sein et autour du bâtiment. Le projet vise l’excellence environnementale grâce à une conception bas carbone pour laquelle plus de 135 tonnes de matériaux biosourcés seront utilisés, grâce à un réseau de géothermie et à 500m² de panneaux solaires installés. Plus de 500 arbres seront plantés, des nichoirs insérés dans les façades, et une peau biomorphe constituée de plantes grimpantes sera développée. La continuité écologique s’étend jusqu’au jardin thérapeutique aménagé en patio.
Côté planning :
- L'APD (avant-projet détaillé) est attendu pour mars 2021
- Dépôt du permis de construire début juin 2021
- Début des travaux en mai 2022
- Réception du bâtiment neuf fin août 2024
- Réception du bâtiment B restructuré et rénové en décembre 2025.
Perspectives © C.Wallon - Source : AIA LIfe Designers
FICHE TECHNIQUE DU PROJET :
Programme : Construction et Réhabilitation du site hospitalier de Meaux Saint-Faron
Maitre d’Ouvrage : GHEF (Grand Hôpital de l’Est Francilien) – CH Meaux
- Surface terrain: 12,4 ha
- Surface globale du projet : 45 000 m²
- Montant des travaux: 84 270 000 € HT, valeur avril 2020
- Concours: lauréat Juin 2020
- Livraison : Décembre 2025
Maîtrise d’oeuvre :
- AIA Architectes : architecte mandataire
- AIA Ingénierie : Structure (neuf), CVC énergie & fluides (neuf et restructuration), Electricité (neuf et restructuration), Economie.
- TPF Ingénierie : VRD / aménagements extérieurs / loi sur l’eau, Structure (restructuration), Démolition / désamiantage, Synthèse (option), Acoustique, CSSI.
- AIA Environnement : Qualité environnementale, HQE – développement durable.
- AIA Territoires : Paysagiste, urbaniste
- AIA Management : OPC

Depuis plus de 20 ans Karine Breack-Touzet évolue dans le domaine du projet hospitalier, ce qui l’a conduite à créer HOSPIHUB.
Elle est en constante relation avec les acteurs de la santé en France, au Maghreb et en Afrique. Son expertise s'étend aussi dans le tourisme de santé
Ajouter un commentaire

hebdo-ardeche.fr le 07/11/2020 - Fortement attaché à Moze, le président de la Région Auvergne Rhône-Alpes, Laurent Wauquiez, a débloqué 2,2 millions d'euros pour reconstruire l'hôpital. Ces crédits, promis de longue date, ont été votés lors de l'assemblée plénière du 16 octobre, et annoncé par le président de la Région Auvergne Rhône-Alpes, Laurent Wauquiez lors d’une visite sur place le 30 octobre.
"C'est un message d'espoir : je ne veux pas que l'hôpital ferme ou soit perdu, a martelé Laurent Wauquiez. Je suis convaincu de son utilité. Je crois dans ce projet, je crois en vous (ndlr : le personnel hospitalier). Moze a besoin de ces 2,2 millions d'euros, c'est le moment de le faire et il faut que le projet soit lancé le plus vite possible. Il faut aussi que l'Agence régionale de santé et le Département l'accompagnent".
Dans le même temps, la municipalité a décidé d'accompagner l'accélération de ce projet en lançant prochainement la révision du PLU permettant l'extension du bâtiment. Une étude d'impact sera aussi accompagnée par la municipalité.
En effet, la vétusté et l'agencement du bâtiment n'aident pas le personnel à travailler dans de bonnes conditions, et ne sont pas favorables aux patients et résidents.
Concrètement, ce projet d'un coût global estimé à 14,5 millions d'euros prévoit la destruction de la partie centrale de l'hôpital. La vieille demeure à droite de l'entrée sera conservée, et le bâtiment sera organisé autour de la partie la plus à gauche actuellement. L'aspect hôpital se trouvera en rez-de-chaussée, et le côté Ehpad au premier et deuxième étage. Aujourd'hui, les soignants peuvent parcourir jusqu'à 100 m d'un bout à l'autre de l'établissement, le bâtiment fera moitié moins de long mais sera plus "compact" avec deux ailes, explique Norbert Exbrayat, trésorier administrateur de l'hôpital. Les travaux pourraient démarrer au printemps 2022 pour une durée de quatre ans." (...)

Depuis plus de 20 ans Karine Breack-Touzet évolue dans le domaine du projet hospitalier, ce qui l’a conduite à créer HOSPIHUB.
Elle est en constante relation avec les acteurs de la santé en France, au Maghreb et en Afrique. Son expertise s'étend aussi dans le tourisme de santé
Ajouter un commentaire

L'hôpital de Valence va se doter d'un nouveau plateau technique d'ici 2025. Coût du projet : 44 millions d'euros. Le chantier aura lieu en trois phases. La plus importante débute dès l'été prochain, en juin 2021.
Un nouveau bâtiment doit sortir de terre, derrière l'actuel service des urgences. Il abritera 16 blocs opératoires, 24 lits de réanimation et différents locaux techniques. Sur le toit, deux héliports seront construits. L'hôpital doit recevoir les travaux en 2023.
Une fois que le service de réanimation aura déménagé dans ce nouveau bâtiment, d'autres services vont être étendus dans les anciens locaux. Un salon d'accueil chirurgical sera créé, le pôle mère-enfant va être développé avec notamment un renforcement des urgences gynécologiques et obstétricales.
La direction de l'hôpital lancera aussi en 2022 la construction d'un nouvel Ehpad à Beauvallon.

Depuis plus de 20 ans Karine Breack-Touzet évolue dans le domaine du projet hospitalier, ce qui l’a conduite à créer HOSPIHUB.
Elle est en constante relation avec les acteurs de la santé en France, au Maghreb et en Afrique. Son expertise s'étend aussi dans le tourisme de santé
Ajouter un commentaire

Le jury de la 5ème édition du concours ARCHIGENIEUR AFRIQUE* « Concevoir un équipement de santé de proximité en Afrique » a communiqué les résultats de ses délibérations fin octobre (Cf notre actu du 04/09/2020). Retrouvez ci-dessous les lauréats :
1er prix : Centre de santé de Koshe - Addis-Abeba, Éthiopie. Auteur du projet : Lelissa ERKISSA, diplômé de l’EiABC, Université d’Addis-Abeba (Éthiopie). N.B. : Ce projet est aussi un des mieux notés par Patrick Breack, Expert-rédacteur pour Hospihub qui a participé au jury.
Contexte : Koshe est une grande décharge à ciel ouvert qui reçoit les ordures et les déchets d’Addis-Abeba, la capitale de l’Éthiopie. Le nom signifie «sale» en amharique. Des centaines de ramasseurs d’ordures y vivent et y travaillent. Leur santé est gravement affectée par la pollution créée par la décharge. Il n’y a presque pas d’accès à un centre de santé en raison de la situation géographique, du manque de sensibilisation et de l’extrême pauvreté Ce projet propose une réponse multisectorielle dans laquelle différents acteurs agissent pour amener le système de santé à atteindre les communautés et à promouvoir l’interaction sociale à travers des postes de soins dans les espaces communs. Ce projet comporte trois volets de soins de santé (centre de santé, postes de santé et unités médicales mobiles) afin d’atteindre la communauté marginalisée et de combler le fossé avec les communautés voisines. Des agents de vulgarisation sanitaire, se déplaçant à vélo de maison en maison, feront des bilans de santé et des formations pour la communauté, en particulier pour les personnes âgées, les femmes et les enfants.
2e prix : Un berceau de vie - Vallée de l’Ourika, Maroc. Auteurs du projet : Youssef TIBOURKI, Mehdi ALAMI-TALBI, Laëtitia BEAUCHEF, étudiants à l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Paris-Malaquais (France)
Contexte : Ce projet s’implante au Maroc, dans la vallée de l’Ourika, qui manque d’infrastructures médicales qui se ressent vivement. Les disparités entre les milieux ruraux et urbains se manifestent fortement sur le site choisi. Le terrain est très difficile d’accès. Exposé à des températures extrêmes en hiver comme en été, le site crée des contraintes climatiques très rudes auxquelles le projet répond en se refermant sur lui-même, tout en formant une cour couverte et accessible à tous. Un seuil qui permet d’accueillir et de distribuer les patients et les visiteurs. C’est un des lieux communautaires du projet, qui permettra d’initier dans la vie de ces villageois de bonnes habitudes sanitaires. Le programme est développé en deux parties, la première étant une unité générale pour prodiguer des soins de premières nécessité. La seconde est la maternité, car c’est en milieu rural que le taux de natalité est le plus élevé même si, paradoxalement c’est également là que les soins manquent le plus.
3e prix : Sûr-Vivre - Sedhiou, Sénégal. Auteurs du projet : Jodel Bismarc MEKEMTA, Sidoine Constant TAKAM KENMOGNE, Liliane Fatim ZOUNGRANA, étudiants à l’École Africaine des métiers de l’architecture et de l’urbanisme (EAMAU) de Lomé (Togo)
Contexte : Le projet se situe au Sénégal dans la ville de Sedhiou, poumon vert du Sénégal du fait de ses espaces verdoyants et du fleuve Casamance. Il n’existe qu’un seul hôpital pour toute la ville ce qui limite l’accès aux soins de santé et particulièrement aux populations des zones reculées. La population a aussi recours aux soins de santé traditionnels dont l’usage ne fait que s’accroitre. Il est question pour nous de proposer un centre hospitalier apportant une solution au manque d’équipements sanitaires dans la zone. Le projet s’inspire d’une plante médicinale appelée securinega virosa. Sa forme fait une corrélation spatiale avec cette plante. S’agissant des matériaux, les murs, les faux plafonds ainsi que les circulations intérieures et extérieures sont en bois. La structure est faite en bambou. La fondation est flottante et faite de fûts en PVC. Pour permettre l’accès aux soins de santé dans les zones reculées, des cabines médicales y ont été déployées et sont interconnectées au centre hospitalier par l’internet. De plus des drônes sont utilisés pour approvisionner les cabines médicales en cas d’urgence. En cas de Pandémie sanitaire, les gradins de l’amphithéâtre seront modulés en une plate-forme accueillant des patients.
Des mentions spéciales ont été attribuées :
Mention « qualités spatiales » : Un dispensaire entre tradition et modernité - Adikouassikro, Côte-d’Ivoire. Auteurs du projet : Samuel KOUASSI, Aude LAUGIÉ, diplômés de l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Toulouse (France)
Mention « réinterprétation d’un modèle traditionnel » : La case du guérisseur - Kévé, Togo. Auteurs du projet : Adokou François KOUDAYA, Derlych Adriana BIDIER, Kokou Tonyeli KPODE, Mani N’WUITCHA, diplômés de l’École Africaine des métiers de l’architecture et de l’urbanisme (EAMAU) de Lomé (Togo)
Mention « intégration paysagère » : Indigenious healing - Addis-Abeba, Éthiopie. Auteur du projet : Emaelaf TEBIKEW YALEW, diplômé de l’EiABC, Université d’Addis-Abeba
Mention « appropriation locale et projet évolutif » : Centre de santé Amadou Gallo Diop - Nimzatt Hallar, Sénégal. Auteurs du projet : Gwenlande PIRIOU, Camille GROUET, étudiants à l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Nantes (France)
Enfin, neuf projets ont été sélectionnés pour l'exposition internationale qui sera organisée ultérieurement.
La rédaction d'Hospihub tient à féliciter tous les participants et en particulier les lauréats du concours!

Depuis plus de 20 ans Karine Breack-Touzet évolue dans le domaine du projet hospitalier, ce qui l’a conduite à créer HOSPIHUB.
Elle est en constante relation avec les acteurs de la santé en France, au Maghreb et en Afrique. Son expertise s'étend aussi dans le tourisme de santé
Ajouter un commentaire

L’Unité mobile polyvalente Europe Occitanie (UMPEO) a fait l’objet d’une annonce en fin de semaine dernière.
Fruit d’un partenariat entre les équipes du Samu 31 et la société Cegelec Défense, l’UMPEO a été présenté par le directeur du CHU de Toulouse, Marc Penaud : « Il y a très peu de centres dans le monde qui sont des centres de réponse à la catastrophe aujourd’hui. Toulouse, via son CHU et son Samu, en font partie, et c’est donc dans ce cadre-là que se déploie le shelter et qu’on a obtenu des crédits ».
C’est en effet par le biais du le Fonds de Développement Régional ( FEDER) que le prototype de l’unité polyvalente Europe Occitanie a été financé, dans le cadre du programme entre la France et l’Espagne. Présenté comme "unique en Europe", le projet a été confié à l’entreprise Cegelec Défense, filiale de Vinci Energies.
Vincent Bounes, directeur du Samu de la Haute-Garonne a précisé la genèse du projet : « Cela fait trois ans que le CHU est dans une démarche de recherche, d’innovation de développement d’un hôpital mobile. Il a été finalisé et livré en septembre. On a fait plusieurs tests de charge, de développement, des améliorations, et il est désormais prêt à être déployé. Il va être utilisé comme un service de soins intensifs pour des patients Covid-19, dans des zones où il y a un réel besoin À la base, il s’agit d’un module fait pour la médecine de catastrophe, pour faire un hôpital de campagne en cas d’attentat. La région de déploiement initial, c’est autour des Pyrénées, en France et en Espagne, entre l’Occitanie, la Nouvelle-Aquitaine, la Navarre, la Catalogne et l’Andorre) ».
Une fois déposé du camion et déployé, l’hôpital mobile dispose de cinq pièces complètement équipées, avec électricité, eau, climatisation et tous les appareils nécessaires, pouvant accueillir un premier patient en seulement 20 minutes. Il est entièrement autonome, avec tout le matériel médical, une salle de soins, des réserves de médicaments, d'oxygène, un réseau satellitaire. Il est équipé de respirateurs permettant de prendre en charge des patients Covid plus, quel que soit l'état de gravité, avec un scope pour surveiller la fréquence cardiaque, la pression artérielle.
Vincent Bounes renchérit : « C’est un modèle unique, un prototype qui n’existe nulle part ailleurs. Il peut prendre en charge jusqu’à 18 patients en réanimation. Il sera déployé là où il y a des besoins, mais ça ne sera pas à Toulouse ».
« Il n'était pas prévu pour le Covid à la base. Dès demain mardi, on va le déployer au Centre Hospitalier de Bayonne, où il y a beaucoup de patients, des difficultés au niveau des lits » souligne Vincent Bounes.
Déploiement de l’UMPEO au Centre Hospitalier de Bayonne, ce 09/11/2020 -Crédit photos : Centre hospitalier de Bayonne :
"L'hôpital de Bayonne a aussi été choisi car "nous sommes partenaires de ce projet européen, cela va nous permettre de le tester. C'est son premier déploiement de crise", précise Tarak Mokni, médecin responsable SAMU SMUR.

Depuis plus de 20 ans Karine Breack-Touzet évolue dans le domaine du projet hospitalier, ce qui l’a conduite à créer HOSPIHUB.
Elle est en constante relation avec les acteurs de la santé en France, au Maghreb et en Afrique. Son expertise s'étend aussi dans le tourisme de santé
Ajouter un commentaire

C’est surement avec fierté que les trois groupements constitués autour des trois sociétés Cougnaud, Imebio et Mangini ont reçu leur notification le 17 septembre dernier. Ils ont en effet été sélectionnés dans le cadre de la consultation nationale pour la fourniture d’unités de réanimation mobiles modulaires aux hôpitaux et collectivités.
Cette consultation a été initiée en avril dernier, lors de la première phase de l’épidémie de Covid19, à l’initiative de la commission architecture et ingénierie de la Conférence des directeurs généraux de CHRU et de l’association des Ingénieurs hospitaliers de France (IHF). La crise sanitaire avait révélé le besoin de disposer rapidement de lits de réanimation pour faire face à une augmentation du nombre de patients nécessitant des soins intensifs. Ces deux entités se sont associées au groupement UniHA, aux Hospices civils de Lyon (HCL) et à l’Association française des ingénieurs biomédicaux (AFIB) pour monter le projet.
D’avril à septembre, le collectif a mis en place un groupe de travail pluridisciplinaire qui a d’abord lancé un appel à manifestation d’intérêt qui a reçu une vingtaine de réponses françaises et internationales. Ce groupe de travail a ensuite élaboré un programme fonctionnel et technique, base de la consultation, puis participé à l’ensemble de la procédure de sélection. « Les critères techniques ont compté à hauteur de 80% dans le choix des lauréats contre 20% pour le prix. La pondération a vraiment privilégié la technique et le fonctionnel sur le prix » a précisé Nicolas Best à nos confrères de APM News.
La formule retenue est celle d’un accord-cadre multi attributaire. Ce qui signifie que les titulaires du marché seront systématiquement remis en concurrence à chaque besoin. Le marché est accessible dès à présent auprès de l’ensemble des hôpitaux publics français.
Compte tenu de l’objet du marché, sa mise à disposition pour des regroupements d’établissements ou des organismes institutionnels sera étudiée au cas par cas.
Afin de faciliter le choix d’une solution, les partenaires proposent un guide destiné à l’acquisition ou à la location de ces unités de réanimation.
Cet appel d’offres constitue une première européenne. Il répond à un besoin nouveau – une épidémie mondiale – par un produit standardisé, fabriqué en Europe, disponible rapidement.
C’est aussi une action originale dont les acteurs – Conférence des DG de CHRU, associations d’ingénieurs, coopérative d’achat – ont su mettre en commun leurs compétences et leur engagement personnel pour retenir l’attention des acteurs économiques professionnels et promouvoir ce projet d’intérêt public.
Les trois solutions disponibles pour une unité de 30 lits :
- Groupement Cougnaud (Cougnaud construction / A2MO / TLR Architecture / Hervé Thermique / Getinge)
Plan compact s’articulant en deux sous-unités bien distinctes de 15 lits, composée chacune de trois sous-modules constitués de 5 chambres individuelles et d’un poste du personnel soignant.
La solution de base, parallélépipède de 66,51 m de long et 42,55 m de large, composée de modules préfabriqués classiques peut s’insérer dans un espace limité.
Variantes morphologiques possibles en équerre et en carré.
- Groupement Imebio (Imebio / Aspida / Hall Expo – GL Events / Groupe 6 / Life Ingénierie / Erinha)
Concept utilisant des matériaux innovants : containers modulaires classiques et structures textiles souples protégés par une enveloppe transparente de type chapiteau protégeant des intempéries. Plan compact d’une unité de 30 lits s’articulant en deux sous-unités distinctes de 15 chambres individuelles.
Les parois et plafond textiles possèdent des attributs virucides.
La solution de base, parallélépipède de 66,00m de long et 26,35m de large peut s’insérer dans un espace limité.
Variantes morphologiques possibles.
- Groupement Mangini (Mangini SRL / Edilsider / Assar France Architects / OTE)
Solution composée à partir de containers métalliques, privilégiant une indépendance et un isolement relatif des modules de 5 chambres individuelles et d’un poste du personnel soignant.
Composition fractionnée autour d’un bloc central et de deux sous-unités qui se composent de trois modules de 5 lits et de quelques locaux communs.
Les dimensions de l’unité de 30 lits (60,21m x 40,80m) permettent une insertion sur un site limité.
Une variante sur deux niveaux est possible pour des sites plus restreints. Toutes les exigences d’un service de réanimation
Mobilité : démontage et remontage possibles
Le cahier des charges de la consultation comportait un certain nombre d’exigences :
• des unités de 15 chambres individuelles organisées en sous-module de 5 lits, autour d’un poste du personnel soignant,
• des solutions disponibles en unités de 15, 20, 25 ou 30 lits,
• les aménagements des modules permettent de répondre aux principales fonctions d’une unité de réanimation et à une ergonomie de travail similaire à celle d’un service de réanimation,
• une possibilité de réutilisation des unités sur différents sites hospitaliers avec une capacité de démontage et de remontage,
• chaque module est doté de caractéristiques techniques (traitement d’air, hygiène, …) conformes aux standards des unités de réanimation hospitalières.
Le délai de réalisation des modules équipés à partir de la commande, de même que le délai de livraison, de montage, puis de démontage d’une unité de réanimation/soins intensifs, constituaient également des critères de sélection majeurs.

Depuis plus de 20 ans Karine Breack-Touzet évolue dans le domaine du projet hospitalier, ce qui l’a conduite à créer HOSPIHUB.
Elle est en constante relation avec les acteurs de la santé en France, au Maghreb et en Afrique. Son expertise s'étend aussi dans le tourisme de santé
Ajouter un commentaire

"En Afrique, l’espérance de vie est de 58 ans (OMS, 2013) contre 71 ans en moyenne dans le Monde" : sur ce constat, le concours ArchiGénieur Afrique* a choisi le thème du concours 2020 : ′′ Concevoir un centre de soins de santé local en Afrique". Lancé le 7 mars 2020, le concours s'est clôturé le 08 août dernier.
Objectif du concours :
Dans la continuité des quatre précédentes éditions, portant sur le logement collectif, le marché, l’espace public puis l’école primaire, il était proposé aux candidats de développer un projet architectural et urbain autour d’un équipement de santé de proximité.
C’est l’occasion de penser des espaces qui permettent le développement d’une vie de quartier, de lieux d’échanges, de convivialité et de lien social. Par cette thématique, il s’agit également d’ouvrir le champ de réflexion sur une variété de situations urbaines et d’échelles propices à une grande diversité d’interventions. Celles-ci devant prendre en compte :
- les aspects techniques liés à l’hygiène et spécifiques aux équipements de santé,
- les usages de l’espace,
- la gestion des flux,
- la maîtrise des ambiances,
- le confort,
- la présence du végétal,
- le rapport à la rue, au bâti environnant et au paysage.
"Il était ainsi proposé de concevoir ou réhabiliter un équipement de petite taille ou de taille moyenne allant du centre médico-social regroupant plusieurs professionnels de la santé à la clinique de quartier permettant l’accueil et l’hospitalisation des patients" précise le dossier de presse.
A noter que pour le rendu de projet, chaque équipe devait fournir les pièces graphiques suivantes : plan de situation, plan de masse, plans de niveaux, coupes et façades, perspectives, détails constructifs et tout autre document permettant la compréhension du projet. Chaque proposition étant accompagnée d’un texte dactylographié dans lequel les participants justifieront leurs choix (localisation, site du projet, matériaux, ...). Tous les autres détails étaient fournis sur la plateforme d'inscription dédiée.
Le Jury procèdera à la délibération fin septembre et trois équipes lauréates seront désignées. Des mentions spéciales seront également attribuées sur appréciation du Jury qui sélectionnera également plusieurs projets pour l’exposition internationale. Le Jury pluridisciplinaire, sera composé d’architectes, d’urbanistes, d’ingénieurs, de sociologues, et de spécialistes des questions de santé.
Les 3 équipes lauréates bénéficieront au minimum des prix suivants : 1er Prix : 2 000€ / 2e Prix : 1 500€ / 3e Prix : 1 000€
Partenariats et soutiens :
- La Cité de l'Architecture et du Patrimoine
- L'école Nationale Supérieure d'Architecture de Paris La Villette
- AIA Life Designers
- TRYB & GATT REAL ESTATE
- TRYB INVEST
- RESALLIENCE
- et HOSPIHUB , qui apporte ses outils de communication pour un plus grand rayonnement de l'événement, et a l'honneur de faire partie du jury 2020.
*Le concours ArchiGénieur Afrique
Le concours ArchiGénieur Afrique est né de la volonté de soutenir et d’amplifier l’enseignement de l’Architecture, de l’Urbanisme, du Génie-Civil, du Design et du Paysage en Afrique. Il souhaite contribuer à la diffusion d’une image positive des matériaux locaux africains utilisés dans la construction; cultiver l’inspiration et la créativité, et donner aux acteurs des domaines précités l’opportunité d’explorer l’immense potentiel de la création architecturale et technique.
Lancé en 2011, le concours ArchiGénieur Afrique a pour ambition d’encourager, stimuler et récompenser la créativité et l’inventivité des talents africains d’aujourd’hui et de demain. A cet effet, le concours cible particulièrement les jeunes architectes, urbanistes et ingénieurs issus du continent. Tout étudiant inscrit dans des écoles et universités hors du continent, ainsi que de jeunes professionnels de moins de 35 ans peuvent s’associer avec les candidats d’origine africaine et constituer des équipes de quatre candidats maximum.
Organisé dès son origine en partenariat avec la Cité de l’Architecture et du Patrimoine - Palais de Chaillot où se réunit et délibère le Jury international, le Concours ArchiGénieur en est aujourd’hui à sa cinquième édition.
Chacune des 4 éditions du concours a montré l’intérêt et l’engouement suscités par ce concours qui s’adresse aussi bien aux candidats sur le continent que dans la Diaspora. Chaque édition du concours enregistre en moyenne près de 1000 candidats inscrits, issus de 30 pays dans le monde.
Le concours ArchiGénieur Afrique s’attache donc tout particulièrement à traiter de problématiques et d’enjeux urbains liés au continent africain. Les 4 éditions précédentes abordaient respectivement les sujets suivants : le Logement Collectif (2011), les Marchés (2013), l’Espace Public (2015) et l’Ecole Primaire (2017). En 2020, l’édition n°5 se propose d’explorer la thématique de la Santé en Afrique.
Crédit photos : Afrikarchi
Retrouvez Afrikarchi sur sa page Facebook

Depuis plus de 20 ans Karine Breack-Touzet évolue dans le domaine du projet hospitalier, ce qui l’a conduite à créer HOSPIHUB.
Elle est en constante relation avec les acteurs de la santé en France, au Maghreb et en Afrique. Son expertise s'étend aussi dans le tourisme de santé
Ajouter un commentaire

En transférant toutes les activités de soins de la Clinique du Mail, jusqu'alors située dans le centre-ville de La Rochelle, sur le site de la Clinique de l’Atlantique - établissement de Médecine-Chirurgie-Obstétrique (MCO) et de Soins de Suite et de Réadaptation (SSR) - à Puilboreau, le groupe d'hospitalisation privée Ramsay Santé regroupe son offre de soins sur un seul et unique site plus moderne et plus accessible.
"L’objectif de ce regroupement est de proposer aux patients une prise en charge globale et pluridisciplinaire sur un même site dans les meilleurs délais, tant pour des consultations courantes que pour des actes médicaux complexes ou le suivi de maladies chroniques" précise le communiqué.
La nouvelle Clinique regroupe l’offre de soins initiale de la Clinique de l’Atlantique, complétée par les spécialités de la Clinique du Mail. Au total, ce sont 23 spécialités qui sont désormais proposées sur un seul et unique site par 140 praticiens*.
"Notre ambition est de proposer une offre de soins diversifiée et de qualité permettant de s’adapter à chaque patient, à chaque étape de son parcours. Ce regroupement nous permet également de renforcer notre plateau technique afin d'être davantage attractif pour le recrutement de nouveaux praticiens."
Lionel Tirefort, Directeur de la Clinique de l’Atlantique
Le nouvel établissement bénéficie d’un ensemble de 20 salles de blocs opératoires entièrement rénovées, d’une salle de réveil spacieuse et ergonomique, d’une stérilisation toute neuve et de 135 lits et places.
Par ailleurs, afin de faciliter l’accès à l’établissement, plus de 50 places de parking ont été créées, portant à 423 la capacité d’accueil du parking. Une cinquantaine de places supplémentaires seront disponibles en début d’année 2021.
* : Anesthésie-Réanimation, Assistance médicale à la procréation, Biologie médicale, Cardiologie, Centre de sénologie – Maladie du Sein, Chirurgie maxillo-faciale – stomatologie, Chirurgie plastique reconstructrice et esthétique, Chirurgie orale, Chirurgie orthopédique et traumatologique, Chirurgie urologique, Chirurgie vasculaire, Chirurgie viscérale et digestive, Dermatologie, Gynécologie, Hépato-gastro-entérologie, Kinésithérapie, Médecins généralistes – Maison médicale, Neurochirurgie, Ophtalmologie, ORL – Chirurgie de la face et du cou, Pneumologie, Radiologie, Soins de Suite et de Réadaptation.

Depuis plus de 20 ans Karine Breack-Touzet évolue dans le domaine du projet hospitalier, ce qui l’a conduite à créer HOSPIHUB.
Elle est en constante relation avec les acteurs de la santé en France, au Maghreb et en Afrique. Son expertise s'étend aussi dans le tourisme de santé
Ajouter un commentaire
Pagination
- Page précédente ‹‹
- Page 14
- Page suivante ››
ACTUALITÉS À LA UNE
ÉVÉNEMENTS DU SECTEUR HOSPITALIER
-
Texcare France 2024 – Le rendez-vous de l’hygiène et de la blanchisserie professionnelle
25-26 novembre 2025 FranceDÉTAIL DE L'EVENEMENT -
Texcare France 2025 – Le rendez-vous de l’hygiène et de la blanchisserie professionnelle
16-18 novembre 2025DÉTAIL DE L'EVENEMENT -
Congrès africain du Tourisme Médical Côte d'Ivoire 2024
27-29 novembre 2024 Côte d'IvoireDÉTAIL DE L'EVENEMENT
NOS SERVICES
Ajouter un commentaire