Projet hospitalier

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Restructuration d'envergure au Centre Hospitalier d'Avignon
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France
Crédit photo : CH Avignon

Selon www.francebleu.fr, "un important chantier de rénovation, le projet Terrah (pour "TERRitoire d'Avignon Hôpital 2030") vient de démarrer : la première réunion de chantier a eu lieu ce mardi 07 novembre. Les travaux vont durer 10 ans et visent à rénover et agrandir les locaux. En tout, 25.000 mètres carrés vont être rénovés et 7.000 mètres carrés vont être construits.

Ces travaux démarrent par le service de réanimation"Nous allons l'agrandir et le rénover, explique Pierre Pinzelli, le directeur de l'hôpital d'Avignon. C'est le seul service de réanimation du Vaucluse et donc c'est le cœur névralgique de la prise en charge la plus complexe dans le département". Le chantier se concentrera ensuite sur les deux tours historiques, construites en 1981. "Plus de 430 lits qui vont être refaits, rénovés, avec des chambres de très grand confort", détaille-t-il. Des chambres individuelles, avec chacune leur salle de bain, viendront remplacer des chambres doubles.

Puis les urgences adultes seront également remises à neuf, "avec la suppression de la rampe d'accès actuelle et la création, au niveau de la rampe de sortie actuelle, d'une rampe double qui permettra un aller-retour", précise Pierre Pinzelli.

Un projet déjà salué par les soignants, qui s'attendent à ce que ça change considérablement leur quotidien. "Ça veut dire qu'on aura beaucoup plus de places pour installer les gens et arrêter de les installer dans les couloirs, explique Fanny Virard, la cheffe des urgences de l'hôpital d'Avignon. Les soignants seront aussi plus à l'aise pour accueillir les familles, servir des repas, faire des changes et des toilettes et ne plus le faire au milieu des couloirs comme on le fait aujourd'hui dans les services d'urgences".

Un chantier à 156 millions d'euros

Le chantier est chiffré à 156 millions d'euros. Il est financé à plus de 60 % (98 millions d'euros) par l'ARS, l'Agence régionale de Santé, dans le cadre du Ségur de la Santé. "Ça inscrit l'hôpital d'Avignon dans un avenir et c'est essentiel. Un hôpital, c'est un organisme vivant qui doit s'adapter, se moderniser, être plus efficient. L'hôpital améliore son fonctionnement interne pour plus de fluidité, et pour les patients, c'est aussi plus de confort", précise le directeur régional de l'ARS, Denis Robin.

Le reste des travaux est financé par l'hôpital d'Avignon via un emprunt (55,1 millions d'euros) et par la région PACA (2 millions d'euros). La fin du chantier est attendue pour 2032.  (...) Suite de l'article

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La Métropole de Nice annonce un projet hospitalier de plus de 500 millions d'euros
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France
L'hôpital l'Archet est concerné - Crédit photo : CHU de Nice

Méga, titanesque, énorme, les superlatifs ne manquent pas pour reprendre cette information dévoilée par  Nice Matin , un immense hôpital doit voir le jour à Nice dans la plaine du Var d'ici 2030-32.

Le futur pôle Santé regroupera l'hôpital L'Archet, le Centre Antoine-Lacassagne et l'hôpital Cimiez  sur un même lieu. Ce futur établissement devrait être construit sur le site de la résidence Nicéa d'Adoma, l'ex-foyer Sonacotra. L'établissement de 125 000m2 sera bâti sur les 4 hectares dont la Ville de Nice est propriétaire foncier. 

Le média révèle aussi que " La nouvelle fait l’effet d’une bombe, même si le dossier est dans les tuyaux depuis plus d’une décennie." Il cite Christian Estrosi, Maire de Nice : "J’y travaille depuis 2008. Mais il a fallu le temps que chaque partie s’accorde, c’est chose faiteNous sommes en train de bâtir une convention de partenariat tripartite qui garantira pour chaque entité le respect de sa spécificité. Le cahier des charges sera finalisé d’ici la fin de l’année pour pouvoir lancer, dès janvier 2024, l’appel d’offres pour l’assistance à maîtrise d’ouvrage."

Le projet hospitalier est estimé entre 500 et 600 millions d'euros. Selon Christian Estrosi, l'Etat s'engage à mettre 50 millions d'euros, et il "ira demander plus au gouvernement s'il le faut". La municipalité compte surtout sur la valeur immobilière des sites des hôpitaux de Cimiez et l'Archet ainsi que du Centre Lacassagne à Valombrose.

localisation du méga projet hospitalier de Nice annoncé le 31/10/2023                          Localisation du méga projet hospitalier

Des inquiétudes s'expriment déjà

D'après Francebleu, "Benoit Duhamel aide-soignant et secrétaire général du syndicat CGT de l'Archet est choqué par l'annonce de ce nouvel établissement :"Nous l'avons appris dans la presse ça prouve bien que le maire de Nice et le directeur de l'hôpital n'ont pas de considération pour nous ! Ce projet nous inquiète car ça n'augmentera pas ni n'améliorera la qualité de prise en charge des niçois, car il n'y aura pas plus de places de lit, ni de personnel. Et puis pourquoi continuer d'entretenir l'Archet ou créer de nouveaux secteurs si derrière ils sont détruits, ça nous montre quand même que ces gens font n'importe quoi avec l'argent public".

Christian Estrosi assure de ce coté que ce nouvel hôpital permettra une meilleure prise en charge des Niçois et de meilleures conditions de travail des soignants."

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Le CHU de Tours et le Groupe Bouygues signent le contrat de construction du nouvel hôpital Trousseau
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France
Crédit photo : CHRU de Tours

Le mardi 17 octobre dernier, Floriane Rivière, Directrice générale du CHRU de Tours et Cyrille de la Borde, représentant le Groupe Bouygues,ont signé le contrat relatif à la construction du Nouvel Hôpital Trousseau (NHT). Cette signature s’est effectuée également en présence de personnalités telles que la Directrice générale de l’ARS, Clara de Bort, ou le Président du Conseil de surveillance du CHRU, Emmanuel Denis, informe le communiqué de presse.

L’actuel projet est le fruit de nombreux mois de travail et de réflexion entre les équipes médico-soignantes et l’équipe projet qui pilote cette démarche inédite et structurante pour le CHRU de Tours, au profit des patients du territoire et plus largement de toute la région.( cf notre publication de janvier 2023)

Cet ambitieux chantier, d’un montant de 410 millions d’euros, démarrera dès l’hiver 2023. L’objectif du projet consiste à proposer des parcours de soins plus efficients tout en regroupant les sites du CHRU actuellement disséminés dans l’agglomération tourangelle. Ce projet permet de sécuriser les prises en charge de certaines pathologies (AVC, transfert par hélicoptère, ...). Il permet également une amélioration significative de l’offre hôtelière et des conditions d’accueil des patients dans les services.

Avec le futur NHT, le CHRU va pouvoir mettre en oeuvre une meilleure prise en charge des patients en reconstruisant à Trousseau : les urgences, les soins critiques et les chirurgies. Il contiendra par ailleurs plusieurs blocs opératoires de pointe, 3 scanners, 4 IRM et 383 lits d’hospitalisations.

A ces activités s’adjoignent un plateau d’imagerie complet, des consultations d’orthopédie et d’ophtalmologie, ainsi qu’un plateau de biologie.

Le calendrier du projet

  • Permis de construire et autorisation environnementale délivrés en mai 2022
  • Remise des offres : Septembre 2022
  • Fin de négociation avec les candidats Janvier 2023
  • Autorisation ministérielle de poursuivre : Mai 2023
  • Mise au point du marché (lot 2) : 13 octobre 2023
  • Signature du contrat : 17 octobre 2023
  • Etudes d’exécution : Novembre 23 – Mars 24
  • Démarrage du chantier : Décembre 2023
  • Fin prévisionnelle du chantier : 2028
  • Ouverture prévisionnelle du bâtiment : Fin 2028-début 2029
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Nouvelle étape pour le projet de l''hôpital algéro-qatari-allemand
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Algérie
visuel : algerie360

L'accord de construction de l’hôpital algéro-qatari-allemand de grande envergure, annoncé il y a quelques mois ( cf notre publication) dans le cadre du programme de coopération entre l’Algérie et le Qatar dans le domaine de la santé, a été paraphé lors cérémonie qui s'est tenue le jeudi 12 octobre 2023 au siège du ministère de la Santé.

"Cette convention a été signée, du côté algérien, par le directeur de la santé et de la population de la wilaya d'Alger, Lahlali Lahlali et du côté qatari par le président du holding "Estithmar", Mohamed Moatez El-Khayat, en présence du ministre de la Santé, Abdelhak Saihi, de cadres du ministère, de l'ambassadeur de l'Etat du Qatar à Alger, Abdulaziz Ali Al Naama, du CEO (Chief executive officer) du holding "Estithmar", Mohamed Badr et du CEO du groupe "Elegancia Healthcare", Joseph Hazel.

Présentant le projet, M. Badr a affirmé qu'il intervient en application des orientations des dirigeants des deux pays, le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune et l'Emir de l'Etat du Qatar, Cheikh Tamim Bin Hamad Al Thani, "dans le but de renforcer les relations algéro-qataries et de continuer à œuvrer pour développer le secteur de la Santé en Algérie, dans le cadre de la stratégie d'expansion internationale du holding +Estithmar+".

Fruit d'une coopération entre le ministère algérien de la Santé et le holding qatari, le projet de cet hôpital de 300 lits sera accompagné d'un institut de formation pour le staff médical, ce qui traduit le volonté des deux parties à renforcer et à développer ce secteur au profit de l'Algérie, a-t-il ajouté.

Il a, en outre, indiqué que cet hôpital doté de moyens modernes "englobe 30 unités de soins intensifs, 15 blocs opératoires et 40 cliniques externes, en sus de 20 zones dédiées aux urgences, réunissant des compétences médicales de haut niveau et les technologies de pointe en matière de diagnostic et de traitement en un seul endroit".

Le projet contribuera, également, à "répondre à un grand nombre de besoins médicaux, notamment dans le domaine des services médicaux spécialisés telles les maladies cardiaques complexes, la chirurgie du foie, la neurochirurgie et les déformations de la colonne vertébrale, ainsi que la chirurgie oncologique et la chimiothérapie".

L'entrée en service est prévue en 2025.

Après avoir salué le soutien du ministère de la Santé à la partie qatarie en vue de concrétiser ce projet, M. Badr a affirmé qu'il s'agit "du premier projet" que le holding envisage de développer en Algérie, avec la planification de plusieurs partenariats prometteurs visant à contribuer au "développement socioéconomique en Algérie à différents niveaux et dans divers secteurs".

Articles Sources : lexpressiondz et algerie360.

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Le CHU de Rennes a présenté le futur centre chirurgical et interventionnel (CCI)
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France
Crédit photo : CHU Rennes

Une visite du chantier du Centre Chirurgical et Interventionnel (CCI) a été organisée le 12/10/2023, en présence de la Maire de Rennes et Présidente du Conseil de Surveillance du CHU, Nathalie Appéré, de la Directrice générale du CHU de Rennes, Véronique Anatole-Touzet, de son Président de CME, le Pr Jean-Yves Gauvrit, et de la Directrice Générale de l’ARS Bretagne, Elise Noguéra : ils ont pu prendre la mesure de ce projet d’envergure, dont la finalisation est prévue à l’orée 2029.

Ce nouveau bâtiment devrait être livré à l’été 2024 et entrer en service début 2025. Il constitue la pierre angulaire de la première phase de reconstruction du CHU de Rennes et intègre un projet de modernisation du centre d’urgences et de réanimation, du pôle femme mère-enfant, ainsi que l’institut régional de cancérologie commun avec le Centre de Lutte Contre le Cancer (CLCC) Eugène Marquis. 

Un projet soutenu par l'ARS

Le communiqué précise que le "coût du projet de reconstruction du CHU de Rennes s’élève à 875 M€, dont 218 M€ pour les travaux de la construction du CCI. Un financement porté par l'ARS à hauteur de 19% pour un montant de 167 M€ dont 80 M€ complémentaires dans le cadre du volet investissement de Ségur de la santé". Le nouveau CCI permettra de regrouper les plateaux techniques du CHU, avec la construction d’un nouveau bâtiment positionné en cœur de site :

  • 50 000m² de surface supplémentaire
  • 38 salles de bloc opératoire dont 2 salles hybrides, 12 salles d’imagerie interventionnelle et 5 salles d’endoscopie, qui accueilleront l’activité du CHU et du CLCC Eugène Marquis au sein d’un environnement commun, redimensionné, flexible et évolutif ;
  • La création d’un centre de chirurgie ambulatoire de 60 places pour anticiper le plein effet du virage ambulatoire et doter l’établissement d’un outil innovant et commun à l’ensemble des activités chirurgicales et interventionnelles ;
  • Le regroupement des soins critiques à orientation chirurgicale - réanimations, soins intensifs, soins critiques - aujourd’hui éclatés, au sein de plateaux standardisés ;
  • 240 lits d’hospitalisation conventionnelle relevant des disciplines chirurgicales et interventionnelles en chambres individuelles aux standards de confort actuels ;
  • L’implantation en toiture d’une hélistation dans le but de constituer un axe rouge performant.
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Hôpital de la Smart Health Care City de Benguerir au Maroc : genèse d'un projet
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Maroc
Crédit photo : © MICHEL RÉMON & ASSOCIÉS + ARCHIMATH

Toujours à l'affût des projets hospitaliers et particulièrement de ceux menés au Maghreb et en Afrique, nous avons souhaité en savoir davantage sur le chantier de la future Smart Health Care City de Benguerir au Maroc. Le projet du futur hôpital est entre les mains de deux agences d'architecture, l'une française, l'autre marocaine. La genèse de ce projet nous est parvenue, et nous avons le plaisir de vous la partager en exclusivité.

Il y a 10 ans, Amine KABBAJ (ARCHIMATH), Michel RÉMON et Alexis PEYER (MICHEL RÉMON & ASSOCIÉS) se sont retrouvés à travailler une première fois ensemble pour un projet d'hôpital à Rabat. Cette première possibilité de collaboration achoppe, le commanditaire décidant d'annuler le projet. L'entente entre les deux architectes est néanmoins établie.

En 2019, Amine KABBAJ reprend contact avec l’atelier d’architecture français pour lui proposer de participer à un concours pour un futur projet d’Hôpital dans la commune de Benguerir cette fois. Il s'agit du programme de la Health City - initié dans le cadre du développement du projet de la Ville Verte de Benguerir, par la Société d’Aménagement et de Développement Vert (« SADV ») en collaboration avec l’Université Mohammed VI Polytechnique (« UM6P ») - qui a depuis été actualisé et est désormais composé des entités suivantes :

  • Un centre hospitalier universitaire (« CHU » initialement dénommé Hôpital Général) d’une capacité de 169 lits et places avec une extension possible de 80 lits et places. Il est doté de 8 blocs opératoires, 6 salles de naissance, 15 lits de réanimation
  • Un centre de soins de suite et de rééducation de 120 lits.
  • Un Centre de Gériatrie d’une capacité de 70 lits et places.

Michel RÉMON et Alexis PEYER acceptent le challenge : ils devront réaliser le concours en un mois seulement.

L’aventure se poursuit 2 mois plus tard lorsque l’équipe franco-marocaine apprend qu’elle remporte le concours et qu’elle est choisie pour réaliser ce beau projet. La nouvelle fut annoncée en février 2020 et l’équipe était prête à débuter les études dès mars 2020. La crise sanitaire mondiale interrompt cet élan, mettant le projet en stand-by. En février 2022, le projet redémarre.

Les premières réunions en visioconférences débutent alors avec lUM6P. Le projet devra suivre une méthode "Fast Track". En d’autres termes, tout doit être accompli en un temps record. Ainsi :

  • Les études, réalisées par MICHEL RÉMON & ASSOCIÉS, ont duré 8 mois (de février à septembre 2022)
  • Le chantier, dont le suivi est assuré par ARCHIMATH, démarre en octobre 2022
  • Le constructeur Bymaro doit livrer le bâtiment en 24 mois afin de rendre l’Hôpital opérationnel début 2025

pers1-benguerir © MICHEL RÉMON & ASSOCIÉS + ARCHIMATH

chantier-hopital- benguerir © MICHEL RÉMON & ASSOCIÉS + ARCHIMATH

C’est donc un chantier hors du commun et complexe. Plus de 1000 personnes y travaillent à temps plein, suivent des cadences exceptionnelles, respectent une organisation millimétrée et des normes de sécurité strictes. Un monitoring hebdomadaire est transmis à toute l’équipe pour un suivi rigoureux. C’est un défi : autant pour les études que pour le chantier, de réaliser un Hôpital de 58 000 m² en seulement 3 ans.

 

Le projet d’Hôpital de la Smart Health Care City

Lancé en 2009 par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, dans le cadre des grands projets de développement de l’UM6P, la Ville Verte Mohammed VI (ville de Benguérir au nord de Marrakech) ambitionne de s’ériger comme une cité nouvelle, rayonnant à échelle locale et nationale. Elle a pour vocation d’offrir à ses habitants un cadre de vie attractif et écologiquement exemplaire, inscrit dans un écosystème du savoir.

C’est dans ce contexte que l’histoire du projet d’Hôpital s’écrit. Il est immédiatement contigu à l’Université pour créer le nouveau CHU de la Smart Health Care City, un campus médical moderne mêlant santé et innovation. L’Hôpital est composé de 3 bâtiments anti-sismiques compacts intelligemment connectés, traversés par des chemins de fraîcheur et entourés d’un véritable écrin de verdure. Comme une citadelle surplombant l’avenue, il apparait comme un havre de paix, un volume serein, accueillant et protecteur.

croquis-Hopital-ben-guerir© « Un Bîmâristân moderne – Smart Health Care City », croquis par Alexis PEYER

Au nord du parc, nous retrouvons l’Hôpital Général type MCO ainsi que le SSR (Soins de Suite et Réhabilitation).

L’Hôpital Général suit un programme compact et s’inscrit dans un quadrilatère de 105 mètres de long, 108 mètres de large et 17 mètres de haut. Ce « Bîmâristân » moderne offre des fonctionnalités intérieures rigoureuses tout en réduisant au maximum les distances entre les services. Un édifice moderne au service des patients et du personnel. Au cœur du plan, deux jardins en pleine terre servent d’accueil, de lieux de déambulation et d’attente pour les visiteurs et leur famille. Ces deux jardins sont ceinturés de circulations générales, qui ne nuisent en aucun cas à l’intimité des locaux. Ce bloc perforé apporte une lumière naturelle dans tout le bâtiment. C’est une réelle valeur ajoutée pour l’Hôpital qui le différencie clairement des bâtiments de santé classiques.

Le bâtiment SSR se situe, quant à lui, le long du futur jardin dans une forme en trapèze. Le pôle gériatrie prend place au sud du parc.

Comme les plantes héliotropes, les quatre façades du projet sont différenciées. Elles le sont ici, autant par le programme qu’elles contiennent que par leur orientation par rapport à l’ensoleillement. Le bâtiment Hôpital Général exprime la légèreté par son volume horizontal blanc soulevé. Le bâtiment SSR exprime sa domesticité par une modénature verticale de couleur rouge terre et ancrée au sol.

Deux thèmes simples et rationnels contribuent à leur composition plastique :

- Un Moucharabieh en béton de fibre ceinture tout le quadrilatère de l’Hôpital aux niveaux R+1, R+2 et R+3 : il contribue à affirmer l’unité de l’édifice, à rythmer son horizontalité et à offrir à la fois une intimité et une protection solaire à ces trois niveaux particuliers.

- Des dispositifs de protection solaire fixe dont le rôle est également pour partie structurel : de grandes structures verticales rythment les façades Nord-Ouest et Sud-Ouest du SSR. Leur profondeur est différente suivant l’orientation. En façade Sud-Est et Sud-Ouest, des brises soleil horizontaux protègent les fenêtres des locaux du rayonnement solaire direct.

moucharabieh                                                      © MICHEL RÉMON & ASSOCIÉS + ARCHIMATH

L’Hôpital de Benguerir va constituer une des pièces majeures dans le système de soins de la région. Il doit s’inscrire dans une recherche d’innovation et d’efficience à la fois pour assurer son statut d’établissement de pointe et pour produire des soins sur une surface optimale et sur des organisations efficientes.

Pour atteindre ces enjeux, "l'étude architecturale propose une double approche dans l’organisation des volumes et des espaces. La proposition d’organisation des bâtiments vise à répondre aux obligations de liaisons vitales et fonctionnelles souhaitées par les équipes médicales et soignantes et à optimiser les bâtiments sous l’angle de leur constructibilité et de leur évolutivité." indique l'agence française.

L’Hôpital sera organisé en différents plateaux regroupant les entités par nature d’activité et par complexité constructive et technique :

  • Le plateau technique qui regroupe les urgences, l’imagerie, le bloc opératoire, les différents secteurs de soins critiques… Il est également le lieu privilégié d’exercice des anesthésistes réanimateurs, ressources médicales rares dont il convient de co-localiser les lieux d’exercice
  • Les plateaux d’hospitalisation 
  • Les plateaux ambulatoires qui intègrent les unités à fort flux comme les consultations et les hôpitaux de jour
  • Le plateau logistique qui intègre les services de logistique médical et non médical. 

Fiche technique du projet

- Maîtrise d’ouvrage : UM6P - Université Mohammed VI Polytechnique

- Maîtrise d’œuvre :

  •  Architecte concepteur : MICHEL RÉMON & ASSOCIÉS (Alexis PEYER directeur de projet)
  •  Architecte associé : ARCHIMATH (Amine KABBAJ directeur de projet)
  •  Ingénieurs : ARTELIA + ARTELIA MAROC
  •  Bureau d’Etudes : ARJITEC
  •  Entreprise : BYMARO
  •  Paysage : POA

- Surface : 58 000 m²

- Montant des travaux : 105 millions € HT (valeur janvier 2023)

- Réalisation :

  • Concours en 2019
  • Etudes + chantier 2022-2025
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La nouvelle blanchisserie du centre hospitalier de Laval a été inaugurée
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France
Crédit photo : Centre Hospitalier Laval

Vu sur @Ouest-France : "« Quand on a connu l’ancienne blanchisserie, on peut témoigner du bond technologique et de la modernisation impressionnante de ce service », résume Sébastien Tréguenard. Le directeur du centre hospitalier de Laval (Mayenne) inaugurait devant élus et personnalités, ce vendredi 29 septembre 2023, la nouvelle blanchisserie, « maillon indispensable de la chaîne de soin » .

Cette véritable petite usine au cœur de l’établissement de santé lavallois avait besoin d’être « modernisée », rappelle Jean-Michel Lacroix, responsable des ressources opérationnelles du CH Laval. L’ancien outil de production « avait vingt ans d’âge, il était obsolète ».

Une modernisation à 4 millions d'euros

Après deux ans d’études techniques, quatre mois de travaux et une période de rodage de plusieurs mois, la nouvelle blanchisserie est désormais opérationnelle, avec « des agents pleinement mobilisés, même si les premiers mois n’ont pas été faciles ».

Sébastien Tréguenard a mis en avant les atouts de ce nouvel outil de travail : « Des machines moins consommatrices d’eau et d’énergie » qui permettent de viser un objectif de  zéro bactérie, grâce à une hygiène irréprochable », tout en améliorant « la qualité de vie au travail des agents, avec des postes plus ergonomiques ».

Chiffré à 4 millions d’€, ce projet est pour Sébastien Tréguenard « le premier élan de modernisation qui en appellera d’autres, afin que Laval se dote d’un établissement moderne pour soigner les Mayennais »."

Un Article Ouest-France du 01/10/2023

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AIA Life Designers : deux fois lauréats de projets hospitaliers en une semaine !
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France
Le parvis des Urgences - © Airstudio (Charles Wallon)

L'agence d'architecture nantaise a de quoi se réjouir avec les deux annonces faites en l'espace d'une semaine  : le 21/09, Cécile Jaglin-Grimonprez, Directrice Générale du CHU d'Angers l'a nommée au cours de sa conférence de presse comme lauréate du concours d’architecture de Convergences 1.  Puis le 25/09 , c'est au tour de l'AP-HP de désigner l'agence comme lauréate pour le concours pour la conception du futur bâtiment de l’Institut du Cerveau de l’Enfant – Robert Debré.

Que sont ces projets ? Concernant Convergences 1, l'agence en fait cette présentation sur son site internet : 

Nouveau CHU Convergences 1 & 2, Angers

"Les équipes d’AIA Life Designers ont dessiné un projet qui répond aux enjeux de lisibilité des accès et des parcours patients, d’insertion dans le site patrimonial, de trame fonctionnelle et végétale. Il s’agit de préserver le lieu tout en répondant aux besoins de notre époque. Modernisé, le CHU d’Angers garantira, par ses aménagements, l’efficacité des soins et le bien-être de ses usagers. Le tout dans une démarche environnementale.

Le projet est construit autour du trauma-center, cœur des urgences avec le déchocage, la SAUV, les blocs opératoires d’urgences et l’imagerie d’urgence. Il est connecté aux autres niveaux (SMUR, hélismur, réanimations) via un axe rouge bien positionné au centre de l’ensemble Convergences 1 et Convergences. Cet « axe rouge » permet une prise en charge très rapide sans rupture de charge et perte de chance pour le patient. L’accès aux urgences est placé en angle pour distinguer les flux des urgences valides de ceux des urgences vitales.

Le bâtiment sera adaptable en cas de crise sanitaire. Des parcours dédiés aux patients à haut risques infectieux existent depuis l’entrée des urgences vers les services concernés tout en permettant au reste du bâtiment de fonctionner classiquement.

L’entrée publique se fait face à un jardin de tilleuls. La façade est revêtue d’une peau minérale percée de trois arcades qui rappellent l’héritage historique. La végétation est partout et favorise les îlots de fraicheur. Aux urgences, elle est associée à un parvis botanique et à l’entrée Sud, reliée au jardin des arcades. Les paysages se prolongent jusqu’aux seuils, gagnent toitures végétalisées et patios. Ici et là, du mobilier urbain invite à l’échange, à la contemplation, à des temps de repos et d’apaisement.

En intérieur, une attention particulière a été portée sur les vues, et la lumière naturelle, notamment dans les services de réanimation.

Si le site hospitalier a été complété de divers bâtiments au fil des décennies, l’étroite collaboration avec l’ABF a permis d’inscrire au mieux la nouvelle construction contemporaine au sein du site existant. La compacité du bâtiment R+3 donne la perception d’une architecture pavillonnaire grâce à des jeux de retraits et de hauteurs. Le tout est associé à un traitement des étages avec différents matériaux. Le choix de la pierre en façade rappelle le tuffeau propre à Angers, tandis que le zinc des étages et en toiture reprend les codes visuels du bâti ancien existant. La santé globale s’entendant en lien avec des exigences environnementales, le projet privilégie des matériaux biosourcés dans une démarche bas-carbone.

La conception bioclimatique des Convergences mise sur les économies d’énergie et le confort thermique. Les surfaces vitrées garantissent le bien-être des patients et des personnels ainsi que l’apport en lumière naturelle. La végétation crée ici et là des îlots de fraîcheur. Dans une démarche HQE, le projet tend vers la triple notion de sobriété, d’efficacité et de pérennité. Par ailleurs, plus de 75 % des déchets du chantier seront valorisés. Le programme vise le niveau Énergie 3 Carbone 1. Moderne, digital, durable par la réversibilité de ses usages et par les matériaux qui le composent, inscrit dans son environnement, le CHU d’Angers préfigure l’hôpital de demain.

[1] Programme en 3 phases pour un investissement de 460 millions d’euros.

CHU-Angers- AIA life designers Le futur hall dédié à l'ambulatoire © Airstudio (Charles Wallon)

Maîtrise d’ouvrage
Centre Hospitalier Universitaire Angers

Maîtrise d’œuvre
Architecte : AIA Architectes
Architecte d’intérieur : AIA Architectes
Architecte Monuments historiques : Architrav
Ingénierie TCE + économie : AIA Ingénierie
Expertise environnementale : AIA Environnement
OPC : AIA Management
Paysage : AIA Territoires
Acoustique : Tisseyre & Associés
SSI : Namixis
Hôpital numérique : La Wase Factory
Logistique hospitalière : Cerclh
Hélistation : PB Consulting

Programme
Le programme Convergences qui vise à regrouper et réorganiser les urgences, les blocs opératoires, l’imagerie et les soins critiques du CHU d’Angers se déploiera en 3 phases successives (2029, 2033, 2037) et répond à l’obligation de garantir le maintien de toutes les activités durant les travaux.

Surface(s)
Convergences 1 : 35 000 m2
Convergences 2 : 20 000 m2

Coût (460 M€ HT dont opérations préalables et connexes).
Convergences 1 : 232,5 M€ HT
Convergences 2 : 131 M€ HT
Larrey 3 : 96,7 M€ HT

Livraisons
Convergences 1 : 2029
Convergences 2 : 2033
Larrey 3 : 2037

Perspectives © Airstudio (Charles Wallon)"


 

Concours du futur bâtiment de l’Institut du Cerveau de l’Enfant – Robert Debré

Robert-Debré AIA© AIA Life Designers, architectes

Le concours de maîtrise d’œuvre lancé en octobre 2022 par l’AP-HP, maître d’ouvrage, pour la conception du futur bâtiment de l’Institut du Cerveau de l’Enfant – Robert Debré a abouti à un avis du jury en faveur du projet de l’agence d’architecture AIA Life Designers, architectes.

La création de cet Institut de recherche, de soins et de formation d’excellence porté par l’AP-HP, l’Inserm, Université Paris Cité, le CEA et l’Institut Pasteur, avait été annoncée par le Président de la République lors des Assises de la santé mentale en septembre 2021. 

L’Institut du Cerveau de l’Enfant a pour objectif de mieux comprendre le cerveau en développement afin de fournir aux enfants les outils dont ils ont besoin pour leur santé, leurs apprentissages et leur éducation.

Construit au sein de l’hôpital Robert-Debré AP-HP en lien direct avec les locaux actuels, le bâtiment de l’Institut abritera des unités de soins et de nouvelles plateformes de recherche pour faciliter l’innovation et l’excellence. D’une surface de 12 000 m2 sur 5 niveaux (et parking), il se situera au Nord-Est de l’hôpital entre le boulevard périphérique parisien et le réservoir d’eau des Lilas. Le coût du projet en investissement est évalué à 50 millions d’euros (43 millions d’euros toutes dépenses confondues de travaux et 7 millions d’euros d’équipements) dont 40 millions d’euros d’ores et déjà financés par l’Etat.

Cet Institut est particulièrement attendu alors que les politiques publiques autour de l’enfance, si elles ont été favorisées ces dernières années (programme des 1000 jours, feuille de route santé mentale et psychiatrie, plan autisme), sont encore insuffisantes en France au regard des enjeux. Rappelons qu’aujourd’hui un enfant sur 6 souffre de troubles du neuro-développement, un enfant sur 5 vit en dessous du seuil de pauvreté et un enfant sur 5 souffre de difficultés scolaires.

En mai 2023, l’Institut du Cerveau de l’Enfant – Robert-Debré a été lauréat de l’appel à projets Institut Hospitalo-Universitaire (IHU) – vague 3 dans le cadre du programme France 2030 et fait désormais partie des plus prestigieux instituts de recherche et de soins français.

Dans le cadre de ce concours, le jury réunit le 19 septembre 2023 a particulièrement apprécié, la réponse apportée aux besoins des équipes hospitalières et de recherche, la capacité de flexibilité et d’évolutivité du bâtiment et la cohérence des parcours à l’échelle du site.

Ses membres ont souligné la forte identité du projet, la qualité de son écriture architecturale et la prise en compte d’un environnement très contraint, par le biais d’une façade façonnée comme une enveloppe protectrice.

Enfin, le jury a insisté sur la large place donnée à la végétalisation dans ce projet, notamment la présence de toitures végétalisées et de plantations de diverses espèces d’arbres en périphérie du bâtiment.

« Protégé par une coque de peau minérale qui lui donne son identité et favorise le dialogue avec le boulevard périphérique parisien, le projet imaginé par AIA met en scène un parcours apaisé pour les enfants et à ceux qui les accompagnent. La séquence d’arrivée est pensée pour atténuer le stress inhérent à toute visite à l’hôpital. On crée ici un univers intérieur fantastique, détaché des codes de l’architecture du soin et propre à stimuler l’imaginaire à travers un atrium bioclimatique. La nature, mise au cœur du programme, se fait vecteur de bien-être pour l’ensemble des usagers. » explique AIA Life Designers, architectes.

L’ouverture du bâtiment est attendue pour 2027.

 

Date de publication
La première pierre du nouveau Lariboisière, plus important chantier en cours à l’AP-HP a été posée
Zone géographique
France
Crédit photo : AP-HP

La première pierre du nouveau bâtiment de l’hôpital Lariboisière dédié aux soins a été posée ce vendredi 15 septembre 2023, déclare l'AP-HP dans un communiqué. "Ce geste inaugural fort vient confirmer l’engagement pris par l’AP-HP dans le renforcement et la modernisation de l’offre de soins hospitalo-universitaire au bénéfice des patients du nord de Paris dont le nouveau Lariboisière est la première étape" est-il précisé . Le nouveau Lariboisière représente le plus important chantier en cours à l’AP-HP.

 l’AP-HP a engagé une importante reconfiguration de l’hôpital Lariboisière AP-HP situé dans le 10ème arrondissement de Paris, pour répondre aux besoins de la population.

Cette opération débutée en novembre 2020 avec l’ouverture du bâtiment Morax s’est poursuivie avec le lancement en octobre 2022, des travaux du Nouveau Lariboisière. L’ouverture du Nouveau Lariboisière au printemps 2026 permettra de procéder dans un second temps à une recomposition de l’ensemble de l’hôpital afin de lui donner un schéma immobilier cohérent au service d’une plus grande lisibilité du site et de moindres déplacements des patients et des professionnels. Cette seconde étape permettra de renforcer l’offre de soins sur le site avec le transfert d’activités de Fernand Widal et de la rhumatologie de Bichat. Elle ouvrira également la voie à l’installation d’un vaste centre de recherche au plus près des activités cliniques.

L’hôpital Lariboisière AP-HP bénéficie ainsi d’un investissement global de plus de 460 millions d’euros.

Situé sur le site actuel de l’hôpital, le Nouveau Lariboisière offrira une façade contemporaine, ouverte et accueillante sur le quartier, orientée vers le nord avec une entrée principale Boulevard de la Chapelle.

Doté de 489 lits, il proposera à la population un hôpital fonctionnel au confort optimal, avec des parcours de soins simplifiés et fluidifiés grâce au regroupement des activités de soins au sein d’un même bâtiment, des parcours ambulatoires privilégiés, des locaux modernes, fonctionnels et lumineux et des espaces paysagers. Une large place sera faite aux innovations organisationnelles, technologiques et numériques au service des patients et des professionnels.

Il renforcera ses activités médicales autour de trois axes forts :

  • l’appareil locomoteur avec les services de rhumatologie et de chirurgie orthopédique qui développent leur expertise autour de la fragilité osseuse et ses conséquences, des pathologies microcristallines, infectieuses et tumorales, des maladies osseuses rares et des pathologies arthrosiques et leur traitement médical ou chirurgical par prothèse en particulier.
  • les neurosciences dont les spécialités regroupées dans le futur bâtiment seront la neurologie, la neurochirurgie, la neuroradiologie, l’ORL et l’ophtalmologie. Les activités de psychiatrie, d’addictologie et de médecine physique et de réadaptation rejoindront dans un second temps l’hôpital dans le bâtiment Galien rénové.
  • les pathologies aiguës et les urgences avec le service d’accueil des urgences, les réanimations, les soins continus, la cardiologie, la médecine interne, l’infectiologie, la gériatrie et le service de gynécologie-obstétrique.

La première pierre du chantier a été posée vendredi 15 septembre 2023 en présence d’Amélie Verdier, directrice générale de l’ARS Ile-de-France, de Nicolas Revel, directeur général de l’AP-HP, de Vincent-Nicolas Delpech, directeur du GHU AP-HP. Nord – Université Paris Cité, du Pr Rémi Salomon, président de la commission médicale d’établissement (CME) de l’AP-HP, du Pr Agnès Lefort des Ylouses, présidente de la CME locale du GHU AP-HP. Nord – Université Paris Cité, de Bénédicte Isabey, directrice de l’hôpital Lariboisière Fernand-Widal AP-HP,du Pr Claire Paquet, représentante médicale de l’hôpital Lariboisière Fernand-Widal AP-HP, entre autres personnalités.


LES ACTEURS DU PROJET

Maître d’ouvrage :
AP-HP

Maîtres d’œuvre :
Architecte mandataire : Brunet Saunier Architecture
Architecte associé : Bernard Desmoulin architecte
Bureaux d’études : TPF Ingénierie et Edeis
HQE : ALTO Ingénierie
Economiste : AE75

Construction :
CBC, filiale de VINCI Construction
EQUANS INEO TERTIAIRE IDF
EQUANS AXIMA CONCEPT
BALAS

Date de publication
Un premier semestre à succès pour Le Groupe Akdital : un nouveau chantier et une croissance exceptionnelle
Zone géographique
Maroc
Crédit photo : groupe Akdital

Le Groupe AKDITAL n'est plus à présenter sur Hospihub : Leader du secteur privé de la santé au Maroc, le Groupe emploie plus de 4100 collaborateurs. Il enchaîne depuis quelques années, les créations de  cliniques dans tout le royaume, en s'appuyant notamment sur son alliance avec ARADEI Capital et BFO PARTNERS ( Cf aussi notre publication). Entre le lancement du nouveau chantier à Dakhla, sa contribution aux soins des victimes, et le bilan financier du premier semestre 2023, son actualité justifie bien une synthèse !

C'est par une annonce sur les réseaux en cette fin septembre, empreinte de fierté, que le Groupe a fait part d'un bilan pour le premier semestre 2023 exceptionnel :

  • une capacité portée à 2192 lits répartis sur 21 établissements dans 8 villes du royaume, confirmant ainsi son leadership dans le secteur
  • Une croissance remarquable : le chiffre d'affaires s'élève à 828 MDH, affichant une croissance exceptionnelle de 84 % par rapport à l'exercice précédent.
  • Un investissement de 587 Mdh a été réalisé durant le premier semestre pour l'ouverture des établissements de santé de grandes envergure ( Cf notre publication sur la clinique de Mohammedia).

L'année 2023 a été marquée par l'établissement de partenariats stratégiques, préparant ainsi le terrain pour la réalisation d'un ambitieux programme d'expansion prévu entre 2024 et 2025.

►14 août 2023 : Coup d’envoi des travaux de construction de la clinique AKDITAL dans la ville de Dakhla

Le Wali de la Région Dakhla-Oued Eddahab a donné le coup d’envoi des travaux de construction de la clinique AKDITAL dans la ville de Dakhla. Montant de l’investissement : 220 millions de dirhams ( N.D.L.R. : environ 20,1 millions d'euros).

Lancement travaux clinique Akdital à Dakhla

Le Groupe Akdital a en effet annoncé la finalisation d’une convention d’investissement relative au développement d’un nouvel établissement de santé multidisciplinaire dans la ville de Dakhla. Cette initiative faisant suite au dernier discours du Roi Mohammed VI, appelant le secteur privé à renforcer ses investissements dans les provinces du sud.

La nouvelle clinique du Groupe, située au cœur de Dakhla, sera opérationnelle à la fin de l’année 2024. D’une capacité litière de 100 lits, elle sera dotée des installations suivantes :

  • Un bloc opératoire répondant aux normes internationales
  • Un pôle de réanimation composé de : service de réanimation polyvalents, service de réanimation cardio-vasculaire, service de réanimation néonatale
  • Un centre d’oncologie incluant deux bunkers de radiothérapie et un hôpital de jour de chimiothérapie
  • Un centre de cardiologie avec une salle de cathétérisme cardiaque
  • Un centre de radiologie offrant des services d’imagerie par IRM, scanner, Mammographie ou encore de la radio standard
  • Un laboratoire d’analyses médicales.

Cette clinique d’une superficie construite de plus de 10 000 m2, sera adossée à un bâtiment qui sera réservé à l’hébergement de son personnel non résidant à la ville de Dakhla. Une partie de ce bâtiment annexe sera réservée aux patients étrangers en convalescence.

Ce premier investissement du groupe Akdital dans les provinces du sud vise aussi le renforcement des plateformes d'accès aux soins en faveur de la population de la région et profitera également au renforcement du partenariat Sud-Sud, à l'avantage des pays subsahariens amis.

 

►Assistance et solidarité envers les victimes du tremblement de terre

A l'instar de l'ensemble des acteurs de la santé publics  et privés, les équipes paramédicales du Groupe Akdital se sont mobilisées dès le 9 septembre à travers le Maroc pour prêter main forte aux équipes des centres de transfusions. Le Groupe a mis à disposition des autorités locales ses établissements de santé disponibles près des zones sinistrées, à savoir l'Hôpital International Agadir et la Clinique des Spécialités Safi, pour prendre en charge les victimes du séisme.

Enfin, Le Groupe AKDITAL fait savoir qu'il contribue à l'effort de solidarité nationale en faisant don de 10 millions de dirhams ( N.D.L.R. soit environ 920 000 euros) au Fonds spécial numéro 126, spécifiquement créé pour la gestion des effets du tremblement de terre.

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