Mise à jour du 05/03/2020 : Un arrêté ministériel interdisant les rassemblements de plus de 5000 personnes en milieu clos sur le territoire jusqu’au 31 mai 2020 a été publié au Journal Officiel du 5 mars 2020. La Fédération hospitalière de France et l’équipe de PG Organisation sont pleinement mobilisées pour trouver la date de report de #SANTEXPO 2020. Les nouvelles dates de cette édition 2020 vous seront communiquées dans les prochains jours.
Pour cette nouvelle édition, outre le changement de nom (Paris Healthcare Week devient SANTEXPO) à l’heure où notre système de santé doit être repensé, La FHF souhaite proposer à tous les acteurs de la santé de se réunir autour d’une thématique fil rouge : « L’attractivité sous toutes ses formes ».
Notons qu'en mai 2020, la 55e édition de SANTEXPO intègre le hall 1, pour s’adapter au développement des quatre secteurs représentés par les 900 exposants (équipementiers, éditeurs de logiciels, fournisseurs, entrepreneurs de l’e-santé, fabricants de dispositifs médicaux, architectes, soignants, institutionnels…) et accueillir les 30 000 professionnels attendus : soignants, experts, décideurs et professionnels de santé impliqués dans le management, le numérique, l’équipement et la construction des établissements de santé.
En France, le Ministère de la Santé a publié un guide méthodologique afin d'accompagner les acteurs du système de santé dans leur démarche locale pour se préparer à la prise en charge de patient classé cas suspect, possible et confirmé du nouveau Coronavirus. Ce guide rappelle aussi les actions de préparation nécessaires, de formation, d'information des professionnels de santé et des personnels des établissements de santé.
Version du 25/02/2020 - En mise à jour régulière sur le site du Ministère
Ce guide méthodologique s’inscrit dans une approche pragmatique et raisonnée de la situation sanitaire exceptionnelle liée au SARS-CoV-2 pour permettre l’appropriation, par chaque acteur du système de santé, du cadre national de réponse prévue et des bonnes pratiques qui en découlent.
Ce guide n’a toutefois pas vocation à apporter une réponse exhaustive à toutes les questions sur ce virus qui font encore l’objet d’incertitudes, ni de reprendre en détail les recommandations officielles.
Compte tenu des disparités des organisations, il appartient aux directeurs des établissements en collaboration avec les responsables médicaux des services de maladies infectieuses et tropicales (SMIT) en lien avec les urgentistes, les réanimateurs et les pédiatres de décliner ces orientations en fonction de leurs organisations et les adapter le cas échéant.
Ce guide est susceptible d'être modifié en fonction de l'état des connaissances et de l'évolution des données épidémiologiques, il est mis en ligne sur le site du Ministère de la santé : https://solidarites- sante.gouv.fr,: il est consultable et téléchargeable ICI
Le Groupe Hospitalier Nord-Essonne a porté son choix sur le groupement porté par Eiffage, avec l’agence SCAU architecture pour assurer la construction du futur Hôpital Paris-Saclay (nord Essonne), selon les termes du dossier de presse disponible depuis le 25 février dernier.
Pour rappel, L’avis favorable émis par le COPERMO le 30 mai 2018 avait été suivi par un accord de Madame Agnès Buzyn, Ministre des Solidarités et de la santé, pour la construction d’un hôpital neuf sur le plateau de Saclay, assorti d’une aide publique de 65M€ pour soutenir le projet. (cf notre publication du 22/06/2018)
L’appel d’offres visant à désigner le groupement la conception, la construction, l’aménagement, l’entretien et la maintenance du nouvel hôpital, publié en décembre 2018, avait abouti à 4 candidatures, dont 3 ont été retenues par le jury pour poursuivre la procédure négociée, portés respectivement par Bouygues, CBC (Groupe Vinci) et Eiffage. Au bout d'une année de précisions et ajustements des offres, le jury a sélectionné celle du constructeur Eiffage.
Le nouvel hôpital, de 416 lits et places, résolument tourné vers l’ambulatoire et les pratiques médicales innovantes, a été conçu suivant de très hauts standards de fonctionnalité, de confort et de qualité environnementale (certification HQE), pour un bâtiment neuf de 45.000m², implanté sur un terrain de la ZAC de Corbeville.
L'établissement compte sur "la proximité directe du CEA – qui installera son futur bâtiment de recherche en contiguïté du nouvel hôpital – facilitera un engagement fort du GHNE et de ses équipes dans une dynamique de recherche clinique".
Ce projet se dit "indissociable de la refonte de l’offre de proximité, incarnée par le maintien de services d’urgence de proximité à Longjumeau et Juvisy, la persistance de 3 SMUR, la mise en place de consultations avancées et d’unités ambulatoires sur le site de Longjumeau, ainsi que le renforcement d’une offre locale de soins de suite (Orsay), de gériatrie et soins palliatifs (Longjumeau) et le développement du Pôle de Santé mentale (Bures-sur-Yvette)."
L'équipe du Mandataire du Groupement, Eiffage Construction Grands Projets, se compose outre l’agence SCAU architecture, du cabinet WSP (bureau d’étude technique), INDDIGO (mission HQE et RT) et du groupe DALKIA (mission entretien et maintenance).
Le parti architectural de l’agence SCAU architecture propose un hôpital poly-blocs, formé de deux bâtiments juxtaposés et reliés fonctionnellement ; à savoir le bloc « hospitalisation » (ambulatoire / hébergement) et, d’autre part, le bloc « médico-technique » :
Le futur Hôpital accueillera :
416 lits et places
les deux maternités regroupées (pour 3000 naissances par an attendues à Paris-Saclay, avec une possibilité d’extension à 4000),
les blocs opératoires (10 salles),
et les services de médecine aigüe du Groupe Hospitalier Nord-Essonne, dont 32 lits de soins critiques (réanimation, soins intensifs cardiologiques et neurovasculaires).
Il bénéficiera de 90% de chambres individuelles, ainsi qu’un grand parking visiteurs, pour un plus grand confort des patients et de leurs proches.
La conception de l’Hôpital – de 45.000m² – prévoit des réserves foncières ( plus de 4000m² ) susceptibles d’être construites suivant l’évolution à venir des besoins de prise en charge, avec notamment :
une extension des soins critiques de 300m²,
une extension de l’imagerie de 400m²,
une extension du plateau ambulatoire de 1000m²,
une aile d’hospitalisation supplémentaire de 1500m² (45 lits),
ainsi qu’une possible extension des blocs opératoires (+ 2 salles) et des urgences.
L’hôpital sera résolument ouvert sur son environnement, et optimisé pour l’accueil des patients et des visiteurs. Il sera adressé sur un large parvis piéton, au cœur de la ZAC de Corbeville aménagée par l'EPA Paris-Saclay, dont l'arrivée de l'hôpital marquera le coup d'envoi.
Côté budget et financement : au travers du projet « Hôpital 2024 », ce sont 215M€ qui seront investis. Ce financement est permis par un soutien massif des pouvoirs publics, avec 50M€ alloués par le Ministère des Solidarités et de la Santé – dans le cadre du dispositif COPERMO – auxquels s’ajoutent 15M€ accordés par l’Agence Régionale de Santé Ile-de-France en aide à l’investissement. Le reste du financement repose sur la cession d’une partie des sites actuels, et par le recours à l’emprunt et à l’autofinancement.
Délais et calendrier : Le groupement de construction-réalisation s’est engagé dans un calendrier maîtrisé, sur une période de 41 mois, qui débouchera sur un emménagement des services au sein du nouvel hôpital dès le printemps 2024 :
En faisant le choix d’une implantation au cœur du cluster Paris-Saclay, sur la frange sud du plateau de Saclay, le Groupe Hospitalier Nord Essonne entend donner un nouvel élan à son projet de santé en s’inscrivant dans une dynamique volontariste, tournée vers l’innovation et la recherche. Le cluster de Paris-Saclay constitue un écosystème de recherche riche (LabEX, FeDeV, IRS…) et accueille un cluster d’acteurs industriels pharmaceutiques, biomédicaux et biotech.
Depuis plus de 20 ans Karine Breack-Touzet évolue dans le domaine du projet hospitalier, ce qui l’a conduite à créer HOSPIHUB.
Elle est en constante relation avec les acteurs de la santé en France, au Maghreb et en Afrique. Son expertise s'étend aussi dans le tourisme de santé
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La Polyclinique Lyon-Nord, établissement appartenant au groupe Vivalto Santé, est équipée, depuis ce jeudi 20 février 2020 d’une nouvelle salle hybride dédiée aux interventions vasculaires et cardiaques. Ce nouvel équipement sera utilisé par différentes spécialités telles que la rythmologie, la chirurgie vasculaire et la radiologie interventionnelle lors de prises en charge d’interventions complexes.
Cette nouvelle salle hybride permettra d’accroître la performance des actes chirurgicaux grâce au guidage radiologique. Le système de radiographie permet de visualiser en 3D les zones à opérer et assiste les chirurgiens dans leurs interventions endovasculaires de plus en plus complexes. Cette innovation permet aux praticiens de réaliser des gestes sécurisés.
Ces innovations vont bénéficier à de nombreux patients souffrant de pathologies vasculaires et cardiaques. Pour les patients trop fragiles ou pour lesquels une chirurgie conventionnelle est contre-indiquée, la salle hybride apporte de nombreux bénéfices. En effet, elle permet d’effectuer des interventions de pointe mini-invasives se traduisant par une limitation des incisions et donc de pertes sanguines. Elle réduit également la durée d’intervention ainsi que le temps du séjour et permet une récupération plus rapide. Cette chirurgie mini-invasive peut permettre d’éviter l’anesthésie générale, les cicatrices ou la douleur et réduisent les traumatismes liés à une intervention classique.
Date de publication
C'est une équipe composée du Pr Marc BARTHET, chef du service de Gastro-entérologie des Hôpitaux Universitaires de Marseille Nord, du Dr Jean-Michel GONZALEZ, gastro-entérologue et du Pr Stéphane BERDAH, chirurgien digestif, directeur du Centre d'Enseignement et de Recherche Chirurgical (CERC), qui a développé, dans le cadre d’un protocole national, un traitement innovant permettant de réduire l’estomac sans ouverture cutanée.
Ce traitement mini-invasif endoscopique de sutures intragastriques permet de réaliser l’équivalent d’une « Sleeve gastrectomy » avec un nouveau dispositif : plusieurs sutures sont pratiquées au niveau des parois de l’estomac de manière à en réduire la taille.
La récupération des patients est très rapide, une seule journée d’hospitalisation est nécessaire pour cette sleeve par voie endoscopique. Ils bénéficient également d’un accompagnement au niveau comportemental et un suivi nutritionnel.
L’obésité concerne 17 % de la population française touchés par l’obésité (un marseillais sur six). Cette innovation est d’autant plus importante que ce protocole de sleeve endoscopique est désormais gratuit et peut concerner les patients récusés pour une chirurgie bariatrique classique ou pour lesquels les régimes s’avèrent inopérants.
Cette prise en charge, validée par les autorités de santé est le résultat de plusieurs années d’évaluation de cette procédure mini-invasive réalisées par le Pr BARTHET en collaboration avec une équipe de Bruxelles et le service d’Endocrinologie du Pr Anne DUTOUR, également responsable du Centre Spécialisé de l’Obésité (CSO) Paca-Ouest, labellisé par la direction générale de l'offre de soins (DGOS) du ministère des Solidarités et de la Santé.
D’autres travaux de recherche sont également cours pour développer une procédure de By-pass totalement endoscopique dans l’unité de recherche de la faculté de Médecine Nord avec une équipe américaine. Lorsque la mise au point de cette procédure sera achevée, elle viendra compléter le traitement par Sleeve endoscopique proposé dans ce nouveau protocole, permettant l’offre pour les patients d’une prise en charge complètement endoscopique de l’obésité.
Date de publication
Zone géographique
France
Crédit photo : Mairie de Lavelanet
C'est lors du Conseil municipal de Lavelanet en date du 23 janvier dernier que les élus ont approuvé la convention-cadre signée par le centre intercommunal des vallées de l’Ariège, la mairie de Lavelanet et la CCPO. Le trinôme porteur de ce projet est soutenu par l’ensemble des acteurs nationaux et locaux afin d’en assurer le financement : Agence Régionale de Santé, État, Région, Département, Caisse des Dépôts et consignations, ADEME.
Le terrain retenu (12 619m2), acheté par la ville de Lavelanet (173.040€), est situé en face de la gendarmerie en cours de construction. La réalisation du nouveau centre hospitalier représente un intérêt tant pour la commune, que pour la CCPO en permettant à la fois l’installation d’un pôle d’activité contribuant à relancer le dynamisme économique et résidentiel du territoire, et l’opportunité de créer une offre de soins de proximité avec des professionnels de santé pluridisciplinaire répondant aux besoins de la population.
Le nouvel hôpital sera doté de :
un service d’urgence,
un service de radiologie,
des consultations externes,
un centre périnatal de proximité,
80 lits d’hospitalisation,
ainsi que 4 places d’hôpital de jour et de médecine SSR ;
La surface utile totale est évaluée à 4.350m2. Le coût total des travaux est estimé à 17.600.000€ dont pour le CHIVA 15.965.280€ et pour la CCPO 1.634.720€. Il est prévu que le nouvel hôpital soit alimenté par un réseau de chaleur ENR (énergies renouvelables) financé et réalisé par la commune. Il devra être mis en service au deuxième trimestre 2023.
Un objectif pour tous, livrer l'hôpital en 2023. Ce nouveau cadre respecte les enveloppes financières déjà prévues et ne remet donc pas en cause le tour de table arrêté fin mars 2016. Pour le maire de Lavelanet, « cette réalisation est la poursuite d’un projet de revitalisation du territoire dont la Ville de Lavelanet peut être fière. Après le lancement des travaux de la future gendarmerie, le projet-hôpital en cours, contribuera au développement social et économique du Pays d’Olmes. »
Depuis plus de 20 ans Karine Breack-Touzet évolue dans le domaine du projet hospitalier, ce qui l’a conduite à créer HOSPIHUB.
Elle est en constante relation avec les acteurs de la santé en France, au Maghreb et en Afrique. Son expertise s'étend aussi dans le tourisme de santé
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Depuis le mois de décembre de l'an dernier, les service ophtalmologie de l'hôpital Nord de l'AP-HM dirigé par le Pr Danièle DENIS, s’est doté d’un système de chirurgie 3D de dernière génération. Ce dispositif innovant permet au chirurgien de visualiser en 3D l’intérieur de l’œil du patient lors d’une opération. L’AP-HM est le troisième établissement de France à s’en équiper, et le premier en province.
Ce système repose sur deux caméras intégrées à un microscope, qui envoient les images de l’œil du patient en 3D sur un écran disposé dans la salle d’opération. Le chirurgien ophtalmologiste porte des lunettes polarisées qui lui permettent d’avoir une vue très précise de la zone à opérer. Sur ce même écran, des informations comme la tomographie par cohérence optique (OCT) qui détaille précisément les structures d’un œil sont également projetées en réalité augmentée.
Toutes les opérations de l’œil qui étaient jusqu’alors réalisées sous microscope simple – chirurgie du strabisme, de la rétine, de la cataracte, du glaucome, etc. – peuvent être effectuées grâce à cette innovation qui apporte de nombreux avantages pour les patients et les équipes médicales.
En effet, grâce à cette technologie, la lumière diffusée par le microscope est réduite de près de 50 % et préserve d’avantage les structures de l’œil du patient. Une opération beaucoup moins photo-toxique qui apporte un vrai bénéfice, notamment pour les patients opérés de la rétine.
Ce dispositif améliore également l’ergonomie pour le chirurgien qui opère en position dos droit et non plus courbé sur les oculaires du microscope.
Par ailleurs, lors des opérations sur microscope simple, seul le chirurgien pouvait voir l’intérieur de l’œil du patient. La diffusion des images sur l’écran 3D permet à présent à l’ensemble de l’équipe médicale de voir l’opération dans ses moindres détails et de travailler conjointement.
Date de publication
Zone géographique
France
Depuis l'annonce du plan « Investir pour l’hôpital », présenté le 20 novembre 2019, par le Premier ministre et la Ministre des Solidarités et de la Santé, Mme Agnès Buzyn qui , consacre 150 millions d’euros de crédits chaque année pendant 3 ans pour l’investissement quotidien dans les hôpitaux, chaque Agence Régionale de Santé présente son programme de répartition des précieux crédits.
Pour la Bretagne, cette mesure se concrétise par une enveloppe de 7,621 millions d’euros.
Pour la Bretagne, ce sont ainsi 7 621 000 euros qui ont été délégués aux établissements hospitaliers dès janvier, afin que les équipes médico-soignantes, concertées dans le choix de ces investissements, puissent en bénéficier rapidement.
Si ces crédits sont répartis entre tous les hôpitaux (tableau ci-dessous), l’ARS Bretagne a décidé de prioriser les établissements dont les capacités d’investissement sont particulièrement contraintes du fait de leur situation financière (insuffisance d’autofinancement). Leur enveloppe a ainsi été doublée.
Déclinaison du plan « Investir pour l’hôpital » en Bourgogne Franche-Comté
Pour les établissements de Bourgogne-Franche-Comté, cela représente un soutien de 7,2 millions d’euros. L’Agence Régionale de Santé a souhaité que tous les hôpitaux publics de la région bénéficient de ce soutien (cf. tableau ci-dessous), 60% du montant de l’enveloppe étant répartie au prorata du budget de chacun, le solde étant attribué aux hôpitaux particulièrement en difficulté.
Reprise de dette et dégel de crédits : A cette somme de 7,2 millions d’euros s’ajoutent 14,5 millions d’euros de dégel de crédits, dont les hôpitaux publics de la région ont bénéficié fin 2019. L’ARS prépare aussi activement avec les hôpitaux publics de Bourgogne-Franche-Comté la reprise de dette – à hauteur de 10 milliards d’euros à l’échelle nationale – qui constitue une mesure sans précédent par son ampleur et sa portée.
Un accompagnement supplémentaire de 400 000 euros pour les unités sanitaires des établissements pénitentiaires : Les personnes détenues sont soignées au sein des unités sanitaires installées dans les dix établissements pénitentiaires de Bourgogne-Franche-Comté. Dans un souci d’améliorer les conditions de travail des personnels qui y exercent et d’accompagner leurs projets d’amélioration de la qualité des prises en charge, une enveloppe de crédits supplémentaires de 400 000 euros est attribuée aux établissements de santé qui gèrent ces unités. Ces moyens pourront notamment permettre l’achat d’équipements et matériels médicaux nécessaires au fonctionnement de ces unités, la réalisation d’actions de prévention ou d’éducation à la santé en faveur des personnes incarcérées ou des actions de formation pour les professionnels de santé qui interviennent auprès de ce public
Depuis plus de 20 ans Karine Breack-Touzet évolue dans le domaine du projet hospitalier, ce qui l’a conduite à créer HOSPIHUB.
Elle est en constante relation avec les acteurs de la santé en France, au Maghreb et en Afrique. Son expertise s'étend aussi dans le tourisme de santé
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Crédit photo : groupe Vivalto Santé
La clinique Victor Hugo ( Vivalto Santé) à Paris a mis en place une méthode innovante pour améliorer l’expérience patient grâce à l’hypnose médicale par la réalité virtuelle. Utilisée pour des interventions chirurgicales de la main ou du pied, l’établissement a déjà réalisé une cinquantaine d’actes dont récemment la pose d’une prothèse totale de cheville en ambulatoire et sous hypnose médicale.
Proposer des solutions alternatives ou complémentaires aux traitements chimiques : depuis plusieurs années, la clinique Victor Hugo propose de la musicothérapie pour accompagner certaines interventions chirurgicales, grâce à des casques réducteurs de bruit. Ce dispositif permet à ceux qui le souhaitent de venir avec leur playlist pour écouter en toute quiétude leurs morceaux préférés lors de l’intervention.
Avec les casques à réalité virtuelle, les anesthésistes ont souhaité aller plus loin dans leur démarche pour le bien-être des patients. Désormais, ces derniers peuvent également accéder à l’hypnose médicale, qui permet de lutter contre l’anxiété et la douleur. Cette méthode douce et sans effet secondaire permet dans certains cas de se contenter de l’anesthésie loco-régionale requise pour l’intervention et de limiter la sédation du patient, voire d’éviter le recours à une anesthésie générale.
Les patients peuvent choisir parmi 3 univers proposés : promenade alpine, déambulation sur la plage ou immersion dans les fonds marins. Les images projetées dans le masque sont combinées avec un thème musical apaisant et un texte hypnotique raconté par une voix, diffusés dans un casque à réduction de bruit. Le film respecte la structuration d’une séance d’hypnose. Progressivement, le patient décroche complètement de l’ambiance particulière du bloc opératoire pour rentrer en état hypnotique.
En offrant une meilleure récupération post-opératoire aux patients, l’hypnose médicale par la réalité virtuelle favorise les actes chirurgicaux en ambulatoire. Mais cette gestion du stress bénéficie également au chirurgien pendant l’intervention. Le Dr Mazodier, chirurgien orthopédiste spécialisée dans la main et le membre supérieur, développe : « La gestion du stress est indispensable dans la qualité de la récupération mais aussi de l’intervention. Œdème, gonflement, douleurs sont différemment ressentis selon que le patient est anxieux ou ne l’est pas pendant l’intervention. L’hypnose par la réalité virtuelle est un véritable complément, un confort pour les patients, car ils sont à la fois occupés pendant l’intervention et relâchés. Cette grande quiétude est favorable pour eux mais aussi pour nous.»
Une pose de prothèse totale de cheville en ambulatoire et sous hypnose médicale : si le canal carpien ou l’hallux valgus font partie des interventions réalisées en ambulatoire les plus répandues au sein de la clinique, la pose d’une prothèse totale de cheville a été réalisée en ambulatoire, il y a quelques mois, sur un patient ayant eu recours à l’hypnose médicale par la réalité virtuelle.
La prothèse totale de cheville est une opération souvent redoutée, car le nombre d’implantations de prothèses de cheville est faible : moins de 1000 par an en France. Pendant toute la durée de l’opération, le patient était équipé d’un casque VR, un outil atypique pour ce type d’intervention qui s’est néanmoins intégré très simplement dans le processus chirurgical. Tout ce qui contribue à améliorer la psychologie du patient, au moment où il va être opéré, est à prendre en compte. Une expérience apaisée du bloc opératoire donne beaucoup plus confiance au patient, qui est autorisé, dans les quelques heures qui suivent l’opération, à marcher et appuyer complètement sur la cheville opérée. C’est déterminant dans tout le processus post-opératoire. Le résultat final s’en trouve amélioré.
Date de publication
Zone géographique
France
Crédit photo : Ministère des solidarités et de la santé
Depuis l'annonce du plan « Investir pour l’hôpital », présenté le 20 novembre 2019, par le Premier ministre et la Ministre des Solidarités et de la Santé, Mme Agnès Buzyn qui , consacre 150 millions d’euros de crédits chaque année pendant 3 ans pour l’investissement quotidien dans les hôpitaux, chaque Agence Régionale de Santé présente son programme de répartition des précieux crédits.
Déclinaison du plan « Investir pour l’hôpital » en Occitanie
On apprend par l'ARS Occitanie "qu'à cette aide nationale ( de 150 M€ par an ), le Directeur Général de l’ARS Occitanie, Pierre Ricordeau, a choisi d’allouer des fonds régionaux complémentaires. Ainsi, à l’échelle de notre région Occitanie, une aide globale de près de 19 M€ est allouée en ce début d’année pour l’amélioration du fonctionnement des services de soins dans 73 hôpitaux publics en Occitanie.
Cette aide à l’investissement s’inscrira dans une perspective pluri-annuelle. Le dispositif sera ainsi poursuivi sur les deux années à venir, permettant ainsi de répondre à un plus grand nombre de besoins et d’accompagner des projets sur la durée.
Ces mesures s’inscrivent aussi dans un contexte de renforcement des coopérations entre les établissements hospitaliers de chaque territoire. Les professionnels de santé travaillant dans les hôpitaux de la région seront prochainement sollicités pour contribuer à l’évaluation de la mise en œuvre des projets médicaux et soignants de leur groupement hospitalier de territoire.
Déclinaison du plan « Investir pour l’hôpital » en Nouvelle Aquitaine
"Les mesures « Investir pour l’hôpital » sont déclinées progressivement sous l’impulsion de l’Agence régionale de santé en Nouvelle-Aquitaine, qui a programmé courant janvier 2020 dans chaque établissement public de la région une réunion d’information et d’échange avec les équipes (direction, conseil de surveillance, commission médicale d’établissement, syndicats, cadres…) autour de la présentation de l’ensemble des dispositifs du Plan." indique le communiqué de presse du 04/02/20 de l'ARS.
L'agence pointe ainsi ses actions :
Fin 2019 : 27,3 millions d’euros supplémentaires ont été alloués aux établissements publics et privés
En Nouvelle-Aquitaine, ce sont 27,3 millions d’euros qui ont été versés en décembre 2019 à 71 établissements publics (et participant au service public hospitalier) et 140 établissements privés sur la base de l’activité constatée.
Le 10 janvier 2020 : 13,7 millions d’euros versés aux établissements publics de Nouvelle-Aquitaine pour des investissements permettant d’améliorer les conditions de travail au quotidien des équipes soignantes.
L'ARS Nouvelle-Aquitaine a fait le choix d’attribuer 6,9 millions d’euros à tous les établissements de la région (au prorata de leurs poids) et 6,9 millions d’euros à 38 établissements les plus en difficulté pour investir (ne disposant plus d’autofinancement disponible).
Ces crédits vont permettre de compléter leurs investissements utiles au quotidien des soignants (équipements et petits matériel) ou de mener de petites opérations de travaux identifiés comme urgents par les services. Ces 13,7 millions d’euros viennent ainsi s’ajouter aux investissements déjà programmés par les établissements.
Le gouvernement s’est engagé à reproduire cette mesure en 2021 et 2022 (soit 450 millions d’euros au total). En Nouvelle-Aquitaine, les modalités de distribution de ces fonds seront co-construites avec la Fédération hospitalière de France (FHF) pour 2021 et 2022.
Courant 2020 : la prise en charge d’un tiers de la dette des établissements de santé publics sur 3 ans (soit 10 milliards d’euros au plan national)
Ces 10 dernières années, les investissements hospitaliers ont été divisés de moitié et les dettes des hôpitaux ont augmenté de 40 %. Le gouvernement a pris une décision de rupture pour relancer l’investissement par une réduction de la dette des hôpitaux.
Les établissements publics de Nouvelle-Aquitaine pourront en bénéficier à compter du 4ème trimestre, de manière modulée en fonction de leur situation. Ils signeront un contrat avec l’ARS contenant des engagements d’amélioration de leur organisation, de la qualité des soins et d’efficience.
Cette mesure va permettre de couvrir une partie des mensualités d’emprunt des établissements, donc d’assainir leurs finances et de dégager des marges d’investissements.