
"Architecture studio est lauréat du concours pour restructuration et l'extension du CHU de Clermont-Ferrand ": c'est l'annonce faite par le Cabinet d'architecture ce 27 novembre. Composé de 12 membres, le jury a voté pour le projet de l'agence à l'unanimité au terme de 38 réunions avec une centaine de participants dont trois quarts de personnel médical et soignant.
Selon Didier Hoeltgen, directeur général du CHU, « Ce projet fort est bien inséré dans l’existant tout en dialoguant avec le site, permettant une gestion des flux des personnes, une compacité, une cohérence, une facilité d’entretien et un aspect humaniste avec de la clarté, des baies vitrées… »
Pour Architecture studio, cinq points clés garantissent le succès du projet: une insertion sensible, un parcours clairs et efficaces, une architecture sobre et pérenne attentive à l'environnement, des espaces intérieurs soignés, lumineux et fonctionnels et une structure simple permettant une grande flexibilité.
Crédit : Architecture Studio
De plus amples détails sont donnés sur la fiche projet de l'agence d'architecture :
"Sur le site de plus de 900 lits, fondé à partir de 1970 et composé d’un ensemble bâti hétéroclite, le présent projet comprend le désamiantage et la restructuration de l’aile existante HC et la création du bâtiment GM3, qui regroupera plusieurs unités de soins.
Cette mutation doit constituer l’outil de communication entre médecins, personnel soignant, directions et instances de l’établissement. Elle offre également l’opportunité de moderniser les conditions d'accueil, de soins, de proposer de nouvelles qualités d’hébergement pour les patients et de créer un cadre de travail adapté et plus fonctionnel pour le personnel.
La construction de l’extension représente l’occasion de redéfinir la relation avec le contexte et d'offrir une nouvelle image au centre hospitalier Gabriel Montpied. Elle permet de connecter le plateau technique, les urgences réhabilitées, les laboratoires ainsi que le bâtiment HC.
Pour résoudre les fortes contraintes, tant en termes d’usages propres au centre hospitalier qu’en matière d’insertion du bâtiment, et pour répondre aux exigences techniques, l’extension est pensée comme un bâtiment qui affirme sa place dans le site tout en garantissant une cohérence avec l’existant.
L’édifice est construit comme une nouvelle articulation, marquant la porte d’entrée sud de l’hôpital. Il propose à la fois une continuité avec le contexte existant tout en s’en démarquant, dans une singularité qui renforce son rôle de bâtiment d’accueil.
Crédit : Architecture Studio
A l’intérieur comme depuis l’extérieur, pour l’extension comme pour l’aile restructurée, les différents flux et parcours sont finement gérés. Une organisation fonctionnelle dans l’aménagement des services est constamment recherchée. Les techniques médicales et les besoins spatiaux évoluant sans cesse, le projet propose des structures suffisamment flexibles pour pouvoir se renouveler en permanence aux exigences et faire face à imprévisible. Une rue intérieure, située au coeur de l’extension, vient recréer une "vie de quartier" en mêlant espaces de détente, coin bibliothèque, salle multi-usages, pour renforcer le sentiment de bien-être au sein de l’institution.
Crédit : Architecture Studio
Les espaces intérieurs, les chambres comme les lieux d’attente, sont lumineux, confortables, apaisants. Les chambres et le hall sont baignés de lumière naturelle et laissent un maximum d’ouverture sur l’environnement proche et lointain. L’organisation simple et astucieuse des chambres permet de maximiser le confort des patients."
Les intervenants :
Maître d’ouvrage : CHU de Clermont-Ferrand
Équipe : Architecture studio (mandataire), ITC, Choulet, AVA, Ecocites, Adret, NS Conseil
Lieu : Clermont-Ferrand, France
Surface : 18 000 m²
Label : Haute Qualité Environnementale

Depuis plus de 20 ans Karine Breack-Touzet évolue dans le domaine du projet hospitalier, ce qui l’a conduite à créer HOSPIHUB.
Elle est en constante relation avec les acteurs de la santé en France, au Maghreb et en Afrique. Son expertise s'étend aussi dans le tourisme de santé

La Haute Autorité de santé publie ce 26/11/2020 le nouveau référentiel de certification des établissements de santé pour la qualité des soins et initie une première phase de diffusion des documents et outils utiles aux équipes des établissements et aux représentants des usagers. L’objectif est de partager dès à présent des repères actualisés, clairs et centrés sur le soin pour orienter l’amélioration continue de la qualité dans les hôpitaux et cliniques. Sous réserve de l’évolution de l’épidémie de Covid-19, une seconde phase de mise en œuvre opérationnelle de la démarche de certification débutera au printemps.
Un peu plus de 24 mois après le lancement de travaux avec les professionnels des établissements de santé et les représentants des usagers, la HAS publie le référentiel de la certification des établissements de santé pour la qualité des soins. Afin de prendre en compte la nécessaire mobilisation des établissements pour faire face à l’épidémie de Covid-19 sans retarder davantage le partage du dispositif prêt à être déployé, la HAS ouvre une phase d’information et d’appropriation de la nouvelle certification et propose un accompagnement spécifique aux établissements qui seront volontaires pour entreprendre cette nouvelle démarche au printemps.
Le nouveau dispositif change d’approche pour se concentrer sur le soin et son résultat pour le patient.
- Objectifs plus lisibles et partagés au quotidien par les équipes,
- documents de référence faciles d’accès et opérationnels,
- abandon des formats imposés pour transmission à la HAS des évaluations internes,
- préparation de la visite moins chronophage pour les établissements,
- méthodes d’évaluation en visite en lien direct avec l’activité de soin,
- résultats exprimés en termes clairs pour le plus grand nombre :
la certification a été largement simplifiée pour être ancrée dans les pratiques professionnelles quotidiennes au bénéfice du patient. L’objectif est de faire sens à la fois pour les soignants et les soignés. Elle s’adapte également aux évolutions du système de santé en valorisant l’insertion des établissements dans leur territoire, par leurs liens avec l’ensemble des offreurs de soin et d’accompagnement (autres établissements de santé, médecine de ville, structures sociales et médicosociales).
- Un nouveau référentiel porteur d’une double ambition
Dès à présent, les professionnels et les représentants des usagers sont invités à se saisir du nouveau référentiel qu’ils pourront par la suite utiliser pour orienter, mettre en œuvre et suivre l’amélioration en continu de la qualité des soins. A travers 15 objectifs aisément partageables, exprimés du triple point de vue du patient, des équipes de soins et de la gouvernance de l’établissement, ce référentiel pose en effet le cadre des bonnes pratiques actuelles de qualité et de sécurité des soins. Et ce en situation normale, aussi bien qu’en situation sanitaire exceptionnelle que constitue la pandémie à laquelle les établissements font face actuellement.
Le référentiel constitue également le document socle unique expliquant à tout un chacun la démarche de certification des établissements de santé pour la qualité des soins. Rédigé dans un souci de clarté et de concision (moins de 30 pages), il expose les enjeux qualité d’aujourd’hui qui ont présidé à la construction des 15 objectifs : volonté de promouvoir l’engagement du patient, la culture de l’évaluation de la pertinence et des résultats, le développement du travail en équipe et l’adaptation aux évolutions du système de santé. Il liste les 131 critères mobilisables pour mesurer le niveau atteint pour chaque objectif et donc in fine le niveau de la qualité des soins dans l’établissement. Il décrit les quatre résultats possibles de la certification en fonction de ce niveau : haute qualité des soins, qualité des soins confirmée, qualité des soins à améliorer, qualité des soins insuffisante. Il explique les méthodes d’évaluation utilisées lors de la visite de l’établissement par les experts-visiteurs, des professionnels en exercice, mandatés par la HAS.
Complémentaire du référentiel, un manuel à vocation opérationnelle lui adjoint des fiches pratiques concernant chacun des critères et chacune des méthodes d’évaluation.
- Une évaluation de la qualité des soins repensée dans sa philosophie et son approche
Souhaitant rendre son dispositif plus fiable et fidèle aux réalités du terrain, la HAS a apporté plusieurs modifications à son évaluation. Ainsi, la majorité des critères seront-ils désormais évalués par plusieurs experts-visiteurs sur des situations différentes.
Les méthodes d’évaluation ciblent les pratiques des équipes et l’expérience rapportée par les patients. On en compte cinq : le patient traceur, le parcours traceur, le traceur ciblé, l’audit système et l’observation.
Les indicateurs de qualité et sécurité des soins sont pris en compte en vue d’orienter l’évaluation menée en visite.
L'évaluation intègre les SAMU-SMUR et les secteurs de soins critiques, et garantit l’investigation systématique, quand l’établissement en dispose, de l’hospitalisation à domicile ou de la dialyse par exemple.
Elle s’adapte également au profil de l’établissement en termes de types de patients accueillis, d’activités (chirurgie et interventionnel, maternité, psychiatrie et santé mentale, soins de suite et de réadaptation, etc.) ou encore de modes de prise en charge (ambulatoire, urgences, hospitalisation à domicile, etc.).
Enfin, le résultat d’évaluation sera désormais établi sur une moyenne des évaluations pour chaque critère et non plus sur les seuls écarts aux exigences du référentiel. Cette nouvelle approche permet d’offrir une vision complète et donc plus fidèle de la qualité des soins au sein d'un établissement puisqu’elle permet aussi de valoriser l'excellence.
Six mois de partage et d'appropriation avant les premières visites
Pendant une période de 6 mois, la HAS ouvre une phase de partage et d’appropriation aux établissements de santé en mettant à disposition l’ensemble des documents relatifs à sa nouvelle certification. Pour cette phase d’appropriation, la HAS fournit à tous les établissements de santé l’accès à son nouveau système d’information, CALISTA, accompagné de supports d’information et de tutoriels permettant aux utilisateurs de se former et d’utiliser de manière autonome l’ensemble des fonctionnalités mises à disposition.
Au printemps prochain, si la situation sanitaire le permet, la HAS ouvrira une phase de mise en œuvre opérationnelle de certification au sein d’établissements sur la base du volontariat. Un accompagnement personnalisé de ces établissements sera assuré par le service de certification de la HAS pour les premières visites prévues entre mai et juillet 2021. Par ailleurs, la phase de démarrage des visites pour l’ensemble des établissements est prévue à compter de septembre 2021.
Deux conférences en ligne sont organisées par la HAS, l’une à destination des professionnels des établissements le 1er décembre, l’autre – en collaboration avec France Assos Santé – à destination des représentants des usagers le 7 décembre. Un dispositif de formation des experts-visiteurs a d’ores et déjà également été enclenché.
En savoir plus sur le site de l'HAS

Depuis plus de 20 ans Karine Breack-Touzet évolue dans le domaine du projet hospitalier, ce qui l’a conduite à créer HOSPIHUB.
Elle est en constante relation avec les acteurs de la santé en France, au Maghreb et en Afrique. Son expertise s'étend aussi dans le tourisme de santé
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24/11/2020 - "C’est une bonne nouvelle pour les enfants atteints de scoliose : le CHU Amiens-Picardie propose une nouvelle technique chirurgicale moins agressive pour redresser leur colonne sans la priver de sa souplesse. Un premier enfant a été opéré avec succès le 13 octobre dernier par le professeur Richard Gouron, chirurgien orthopédique pédiatrique et son équipe.
La « vertebral body tethering » (VBT) est une intervention vidéo assistée moins agressive car elle utilise la chirurgie mini-invasive (ne nécessitant que quelques incisions par endoscopie) : « C’est une intervention possible dans un domaine d’indication précise de scoliose, pour un squelette souple, pas encore mature », souligne le professeur Gouron.
Elle permet d’opérer les enfants plus jeunes, « des enfants de 11-13 ans en début de puberté, quand l’opération classique se situe entre 14 et 20 ans », poursuit-il. Sans passer par la déplaisante case du corset orthopédique."
Lire la suite sur lacroix.com

La bonne nouvelle était contenue dans un courrier daté 25 octobre dernier, signé du Directeur de l'ARS Hauts de France : le Centre Hospitalier de Béthune Beauvry a reçu notification de l'autorisation de poursuivre le projet de reconstruction de son bloc opératoire..
L'établissement se voit également attribuer une subvention correspondant à 50% du montant du projet immobilier, soit 6 millions d’Euros, en complément des emprunts souscrits qui seront remboursés par le développement d’activité permis par le renforcement de son offre de soins chirurgicale.
Le scénario validé par l’ARS est celui "d’une construction d’un bâtiment accolé au bâtiment principal intégrant 6 salles d’intervention chirurgicale (contre 5 aujourd’hui) et un espace de 20 places d’hospitalisation dédié à la chirurgie ambulatoire." précise le communiqué publié le 25 novembre dernier.
Les travaux du nouveau plateau technique seront engagés avec maintien de l’activité chirurgicale au 1er semestre de l’année 2022, pour une livraison envisagée à l’automne 2023.
La prochaine étape sera la réalisation du « Programme Technique Détaillé (PTD) » qui précisera le projet et l’intégrera dans une vision globale de l’évolution du CH de Béthune Beuvry.

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Les Trophées de l’Hospitalisation privée - un événement organisé par la Fédération de l'Hospitalisation Privée (FHP) - sont chaque année l’occasion de mettre à l’honneur les actions de terrain des hôpitaux et cliniques privés et de valoriser l’engagement des équipes, médecins et personnels de santé au service des patients.
Cette année, 35 établissements ont candidaté sur le thème « Innover et s’adapter pour répondre à une crise sanitaire exceptionnelle ».
Le Jury des Trophées, composé d’experts indépendants, a attribué ses votes et a retenu 5 finalistes. Nouveauté 2020, la Fédération de l’Hospitalisation privée a souhaité associer pleinement le public à ce grand concours de l’hospitalisation privée en créant un Trophée « Coup de cœur du Public ». Ainsi, les internautes et adhérents de la FHP ont la possibilité de voter en ligne pour attribuer ce prix à l’un des 5 finalistes :
• Hôpital privé Marne Chantereine à Brou-sur-Chantereine (77) (Ramsay Santé) pour son projet « Adaptation de l’établissement à la crise sanitaire »
• SAS MAYDIA du groupe Clinifutur à Sainte Clotilde (La Réunion) (Clinifutur) pour son projet « Privé/Public humaniser et sécuriser l’hémodialyse pendant le Covid-19 »
• Polyclinique Lyon Nord à Rillieux-la-Pape (69) (Vivalto Santé) pour son projet « Collaboration et prise en charge innovante au service du suivi des patients Covid19 »
• Clinique d’Occitanie à Muret (31) (Elsan) pour son projet « Des écouvillons pour la région ! »
• Clinique Saint Roch à Cambrai (59) (Saint Roch) pour son projet « Une implication humaine collective exemplaire ! »
« Quelle fierté ! Par leur total engagement et leurs innovations, ces hôpitaux et cliniques privés finalistes de nos trophées 2020 traduisent l’effort de mobilisation exceptionnel de l’ensemble du secteur privé pour lutter contre la pandémie. Oui, nous sommes au rendez-vous et chacun peut compter sur nous dans cette période si difficile. Malgré la fatigue, tous ceux qui font vivre nos établissements, qu’ils soient dirigeants, médecins et paramédicaux ou personnels de soins, ont su adapter leur organisation face à une crise sanitaire inédite pour optimiser la prise en charge des patients. Avec ces Trophées, nous leur rendons hommage » affirme Lamine Gharbi, président de la FHP.
Les internautes peuvent découvrir les projets finalistes et voter sur le site www.trophees-fhp.fr jusqu’au 30 novembre.

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C'est la première étape d'une grande opération de modernisation qui a été franchie le 17 novembre dernier, marquée par l'accueil des premiers patients dans le tout nouveau bâtiment Madeleine-Brès du Centre Hospitalier du Mans. Une modernisation en deux phases :
La phase 1, se déroulant depuis 2017 sera clôturée par l'inauguration en janvier 2021, d'un second bâtiment nommé Plantagenêt.
- Le nouveau bâtiment Madeleine Brès ( surface de 11 000 m2) dispose de 185 lits répartis en plusieurs unités d'hospitalisation conventionnelle, la dialyse et l'unité de soins palliatifs, sur quatre niveaux.
- Le bâtiment Plantagenêt accueillera la plus grande partie des consultations, deux hôpitaux de jour de médecine, un hôpital de jour d'oncologie, les archives, une salle polyvalente sur une surface de 12 000 m2.
A propos du Bâtiment Madeleine Brès, "Les spécialités qui étaient dispersées sur le site du centre hospitalier sont maintenant regroupées en un unique bâtiment moderne qui va apporter plus de confort à la fois aux patients et aux professionnels", a expliqué à la presse Antoine Loubrieu, le directeur des opérations et des parcours. Ce bâtiment est relié aux autres par plusieurs passerelles.
Ces nouveaux locaux offrent "plus d'intimité, plus de confort" aux patients, selon la Dr. Emmanuelle Dernis, rhumatologue, cheffe de pôle des spécialités médicales et responsable médicale du projet ARC (Ambulatoire, regroupement et cheminement) qui a donné naissance à ce bâtiment. En effet, sur les 195 lits qu'il compte, les trois quarts sont en chambre individuelle avec salle de bains privative. Le bâtiment comporte six chambres dédiées à la prise en charge bariatrique.
Le programme de l'opération de modernisation - Crédit :Centre hospitalier le Mans
Le transfert des patients a commencé le 17 novembre 2020 / Crédit : Centre Hospitalier le Mans
L'opération représente un investissement global de 90 millions d'euros dont plus de 80 M€ pour les travaux et 7,2 M€ d'équipements. L'agence régionale de santé (ARS) Pays-de-la-Loire a apporté un financement de 15 M€.
Pour sa part, le bâtiment Plantagenêt sera doté d'un important plateau de consultation sur deux niveaux. Le premier hébergera la chirurgie, deux salles d'imagerie et un centre de prélèvement biologique, rapprochant ainsi les prélèvements des consultations. L'autre étage abritera les consultations de médecine avec les deux hôpitaux de jour de médecine dont l'un pour la cancérologie doté de 30 places (chimiothérapie) et l'autre pour la médecine pluridisciplinaire doté de 25 places extensible à 40.
En parallèle, deux chantiers ont été menés : la modernisation de la nouvelle pharmacie inaugurée le 27 novembre 2019, et la construction du nouveau laboratoire à réponse rapide inauguré le 23 septembre 2019.
Le nouveau bâtiment Madeleine Brès - Crédit : Centre Hospitalier le Mans
La phase 2 est consacrée à la modernisation du bloc opératoire : Le Centre Hospitalier du Mans a pour projet de regrouper et moderniser ses blocs opératoires afin de conforter son offre de chirurgie qui s'est fortement développée depuis dix ans. Il est probable que la crise sanitaire amènera à réajuster le schéma directeur de cette seconde phase, comme c'est le cas pour tous les autres projets hospitaliers en cours.

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Depuis mi-2016, le Centre Jean Bernard, la Clinique Victor Hugo (Groupe ELSAN) et le Centre Hospitalier du Mans conduisent ensemble le projet de constitution d’un Centre de Cancérologie de la Sarthe, regroupant leurs activités en matière de prise en charge médicale du cancer. Les travaux du futur ensemble ont débuté sur un terrain situé au nord de l’agglomération, à proximité du centre-ville, du tramway et des dessertes routières, situé rue de Degré, en face du Centre Hospitalier du Mans.
Un centre d'excellence pour la prise en charge des cancers en Sarthe :
- Faciliter le parcours des patients atteints de cancer en regroupant nos compétences en un lieu unique
- Développer un plateau technique de pointe au bénéfice des patients sarthois
- Promouvoir la recherche clinique, en facilitant aux patients sarthois l’accès aux traitements innovants et en améliorant la visibilité de la Sarthe dans les essais thérapeutiques en cancérologie au niveau national et international
- Intégrer des soins de support innovants en lien avec les partenaires associatifs
- Développer des activités de prévention, de sensibilisation et d’enseignement autour de la thématique du cancer
Le projet médical du Centre de Cancérologie a été validé en janvier 2018 après plus d’un an de travail entre les équipes des trois structures. Il a défini les orientations et les besoins en termes de prise en charge et d’organisation des futures unités. C’est une prise en charge alliant expertise, innovation, confort et humanité voulue par les porteurs du projet. Cette conception est traduite dans les choix architecturaux des deux bâtiments dont la construction doit être finalisée fin juin – début juillet 2022 pour le premier et fin 2022 pour le second.
Ces deux bâtiments constitueront un environnement unique pour les patients et leurs proches, puisque le Centre de Cancérologie rassemblera en une unité de lieu les équipes soignantes et les équipements les plus modernes pour une prise en charge médicale d’excellence des cancers.
Depuis 2016, l’ARS des Pays de la Loire a soutenu le projet de création du Centre de Cancérologie de la Sarthe. Les mutualisations et les partenariats entre établissements ont été encouragés afin de faire bénéficier à la population de filières de santé de qualité. À ce titre, l’ARS finance le projet de construction à hauteur de 20 millions d’euros.

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Gagner du temps pour sauver des vies. L’installation du premier plateau de coronarographie dans la Manche, à Cherbourg, vise à améliorer les délais de prise en charge pour les habitants du territoire victimes de déficiences cardiaques. En utilisant cette technique de radiographie des coronaires, les équipes pourront dépister des anomalies de circulation sanguine et, le cas échéant, intervenir sur le vaisseau en cas de besoin.
L’installation de cet outil à Cherbourg, c’est un combat de plusieurs années qui va se concrétiser. L’ouverture du centre de coronarographie interventionnel est programmée pour le 23 novembre prochain, au Centre hospitalier public du Cotentin. Les premiers patients y seront accueillis par une équipe constituée de professionnels de Caen et Cherbourg, les praticiens caennais apporteront ainsi leur expertise en la matière. Source : actu.fr
Sur la page Facebook du Centre Hospitalier du Cotentin, est publié cet ensemble de photos :

Le 9 novembre dernier, dans les salons d'honneur de la Mairie de Meaux, Monsieur Jean-Christophe Phelep et Monsieur le Maire, Jean-François Copé ont présenté le nouveau projet architectural du futur hôpital GHEF- site de Meaux à la presse.
Le groupement dont AIA architectes est mandataire, a remporté le concours : il propose une reconfiguration et modernisation du site Est actuel, faisant de ce futur hôpital un trait urbain entre ville et paysage naturel. « Ce programme de modernisation et de reconfiguration inédit représente un montant de travaux de 84,2 millions d’euros HT et porte sur la construction d’un nouveau bâtiment principal, la réutilisation du parc immobilier existant (45 000 m²) et l’aménagement d’un nouveau parc de stationnement de surface avec 500 places. » indique le site internet de l’agence d’architecture.
Maquette présentée le 09/11/2020- Crédit photo : GHEF + Tout en photo 77
Le projet consiste à désaffecter les bâtiments A (chirurgie, réanimation, hématologie clinique, bloc opératoire et urgences) et D (psychiatrie adulte). Le nouveau bâtiment abritera un plateau technique connecté, les urgences, l’imagerie, le secteur interventionnel, les soins critiques, la chirurgie ambulatoire et hospitalisation en médecine, chirurgie et psychiatrie. Il sera proche du bâtiment B (services de médecine actuellement), qui sera lui reconverti en « une Maison médicale », regroupant les plateaux de diagnostic et d’évaluation, la dialyse, les hôpitaux de jour de médecine.
Ayant vu le jour pendant la première phase de confinement, le projet a dû tenir compte de la pandémie Covid19 pour offrir un environnement qualitatif des espaces de travail et de vie des personnels. Ainsi, les soignants disposeront d’un outil de santé flexible : les salles de réunion pourront être reconverties en centre de dépistage, en lieu de repos pour les soignants ou en réserve d’extension pour l’Unité d’Hospitalisation Courte Durée (UHCD) en cas d’épidémie.
Le parking souterrain pourra être transformé en plateau d’urgences doublant ainsi sa capacité et séparant les flux. Un circuit NRBC (risques nucléaires, radiologiques, biologiques, chimiques, explosifs) sera mis en place sur l’ensemble des niveaux.
La biodiversité sera également très présente avec une végétalisation très présente au sein et autour du bâtiment. Le projet vise l’excellence environnementale grâce à une conception bas carbone pour laquelle plus de 135 tonnes de matériaux biosourcés seront utilisés, grâce à un réseau de géothermie et à 500m² de panneaux solaires installés. Plus de 500 arbres seront plantés, des nichoirs insérés dans les façades, et une peau biomorphe constituée de plantes grimpantes sera développée. La continuité écologique s’étend jusqu’au jardin thérapeutique aménagé en patio.
Côté planning :
- L'APD (avant-projet détaillé) est attendu pour mars 2021
- Dépôt du permis de construire début juin 2021
- Début des travaux en mai 2022
- Réception du bâtiment neuf fin août 2024
- Réception du bâtiment B restructuré et rénové en décembre 2025.
Perspectives © C.Wallon - Source : AIA LIfe Designers
FICHE TECHNIQUE DU PROJET :
Programme : Construction et Réhabilitation du site hospitalier de Meaux Saint-Faron
Maitre d’Ouvrage : GHEF (Grand Hôpital de l’Est Francilien) – CH Meaux
- Surface terrain: 12,4 ha
- Surface globale du projet : 45 000 m²
- Montant des travaux: 84 270 000 € HT, valeur avril 2020
- Concours: lauréat Juin 2020
- Livraison : Décembre 2025
Maîtrise d’oeuvre :
- AIA Architectes : architecte mandataire
- AIA Ingénierie : Structure (neuf), CVC énergie & fluides (neuf et restructuration), Electricité (neuf et restructuration), Economie.
- TPF Ingénierie : VRD / aménagements extérieurs / loi sur l’eau, Structure (restructuration), Démolition / désamiantage, Synthèse (option), Acoustique, CSSI.
- AIA Environnement : Qualité environnementale, HQE – développement durable.
- AIA Territoires : Paysagiste, urbaniste
- AIA Management : OPC

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Le CHU de Limoges fait évoluer son offre de soins avec une nouvelle salle hybride cardio-vasculaire. Le mardi 10 novembre 2020, a eu lieu la première pose d’une valve aortique percutanée (TAVI) dans cette nouvelle salle.
Au sein du CHU Dupuytren 1, cette salle combine à la fois une salle de cathétérisme et un bloc de chirurgie cardio-vasculaire.
Les patients bénéficient dans un même endroit, de la pose de valves aortiques percutanées (TAVI) dans des conditions de bloc opératoire, avec une sécurité optimale.
Ce nouvel espace permet également l'exercice de la chirurgie vasculaire à 360°.
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