Dans une publication du 10 juin dernier, la rédaction du journal marocain TelQuel Impact propose un dossier constitué d'un point d'étapes et d'indiscrétions, pour répondre à la question : " Que prévoit l’État pour remplir ses objectifs, dans le cadre de la réforme de la protection sociale, et plus particulièrement la généralisation de l’AMO, ce qui suppose un investissement massif dans de nouvelles infrastructures ainsi qu’une restructuration de la gouvernance du secteur, et enfin un recrutement conséquent de ressources humaines ?". De nouveaux concepts, tels que “Groupement sanitaire de territoire” (GST), Haute autorité de la régulation intégrée de la santé (HARIS), Agences régionales de développement de la Santé (ARDS) semblent faire partie de la réponse.
"Face visible du système de santé, l’infrastructure hospitalière a bénéficié d’une enveloppe de six milliards de dirhams en 2022 pour sa mise à niveau. Un quart de cette enveloppe, 1,5 milliard de dirhams, ira à la construction de nouveaux Centres hospitaliers universitaires (CHU) à Laâyoune et Rabat. Plus de la moitié de ce budget, 3,4 milliards de dirhams, sera allouée à la construction et la mise à niveau de centres hospitaliers provinciaux (CHP) et régionaux (CHR).
A noter qu’une enveloppe de 500 millions de dirhams sera dédiée à la mise à niveau des établissements de santé de soins primaires (ESSP). L’objectif de ce relifting des infrastructures ? Renforcer la dimension régionale de l’offre sanitaire. Selon nos informations, une nouvelle organisation de l’offre sanitaire est prévue. Une nouvelle configuration dans laquelle le rôle des centres de santé de proximité serait renforcé. Car l’ensemble de ces infrastructures devrait, selon nos informations, venir s’intégrer dans un nouveau système nommé “Groupement sanitaire de territoire” (GST).
Une offre régionale réorganisée
À la base de ce nouveau système, les ESSP qui auront pour mission de fournir l’offre de soins de proximité et feront office de point de référence à travers l’exercice de la médecine générale, de la pédiatrie, de l’obstétrique et des soins intensifs. Les deuxièmes points de relais du GST seront les CHP. Ces derniers pourront également fournir une offre de proximité de base à laquelle viendront s’ajouter des spécialités médicales comme l’ophtalmologie ou encore la réanimation. Au troisième niveau de cette nouvelle offre régionale, on retrouve les CHR qui devraient, eux, se positionner sur des spécialités médicales au niveau régional ou interrégional en offrant, par exemple, des soins d’oncologie et de neurochirurgie." (...)
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