L’AFD subventionne la réhabilitation de l’hôpital régional de Sédhiou

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L’AFD subventionne la réhabilitation de l’hôpital régional de Sédhiou
Sénégal
Crédit : Doudou Sane

Dans le cadre du Projet d’Amélioration de la Santé de la Mère et de l’Enfant (Pasme 2) financé par l’Agence française de développement (Afd), d’un montant de 7 milliards de FCfa, l’hôpital régional de Sédhiou et le centre de santé seront réhabilités et modernisés en vue de renforcer l’offre de soins, notamment la prise en charge des urgences obstétricales et pédiatriques.

L’annonce du démarrage des travaux est prévu au dernier trimestre 2017 a été faite jeudi par Christophe Bigot, ambassadeur de France au Sénégal en déplacement dans cette structure hospitalière.

En cohérence avec l’objectif de développement humain inscrit comme pilier important du Plan Sénégal émergent, le ministère de la Santé a sollicité l’Agence française de développement (Afd) pour l’accompagner dans sa stratégie de réduction de la morbidité et de la mortalité des femmes et des enfants à travers le renforcement des programmes de santé de la reproduction.

Ainsi, 24 millions d’euros de subvention de l’Afd ont été octroyés au Sénégal pour financer :

  • le projet Pasme 1 dans la région de Louga en 2012 pour 14 millions d’euros,
  • le projet Pasme 2 dans les régions de Kolda et Sédhiou en 2014, pour 10 millions d’euros.

Le Pasme 2 ambitionne de renforcer le système de santé pour améliorer les conditions de prise en charge des accouchements simples et compliqués.

Les actions de formation dédiées au personnel médical et paramédical portent sur des priorités identifiées par les régions bénéficiaires : les actions relatives à la Gatpa (Gestion active de la troisième phase de l’accouchement), la Cpn recentrée (consultation prénatale) et l’utilisation du partogramme ont démarré, de même que le recrutement et la formation continue en santé publique et en échographie.

L’acquisition des équipements se déroule bien mais avec parfois des difficultés liées à l’élasticité des délais induits par les procédures de passation de marché, surtout quand il est question pour les fournisseurs de livrer en Casamance.

En revanche, le volet « infrastructures » enregistre un retard important à cause d’une phase d’étude technique qui dure plus longtemps que prévu. Sur ce point, l’ambassadeur de France visitant cet établissement, soutient que le démarrage des travaux est prévu au dernier trimestre de cette année.