Projet hospitalier

Date de publication
Le groupe Clinifutur annonce son projet de future clinique à Chirongui
Zone géographique
Mayotte
Ile de Mayotte - Crédit : @Canva

D’ici à 2024, Le Groupe de Santé réunionnais Clinifutur fera sortir de terre la première clinique privée médico-chirurgicale de Mayotte où il est déjà implanté avec 3 centres de dialyse. Ce projet répond à une demande de l’Agence Régionale de Santé et s’inscrit dans le cadre d’une réflexion globale sur le développement de l’offre de soins à Mayotte pour ses 290 000 habitants.

Dans son communiqué, le Groupe Clinifutur rappelle le contexte : " Mayotte fait face à une saturation d’une offre de soins insuffisante associée à une pression démographique (+2,7% par an) et migratoire. A cela s’ajoute une fidélisation limitée des professionnels de santé (4 fois moins de spécialistes par habitant qu’en métropole), la persistance des risques infectieux et la montée des addictions et des maladies chroniques (pathologies cardiaques, cancers, maladies liées à une alimentation de mauvaise qualité).

La santé des habitants de Mayotte est impactée par de nombreux facteurs : l’environnement dégradé avec une proportion élevée d’habitat insalubre, l’hygiène inadéquate et la difficulté d’accès à l’eau potable."

Ce qui justifie son offre : 

  • proposer à la population mahoraise d’accéder à des soins prodigués par ses praticiens spécialistes,
  • accéder à un nouveau plateau technique performant sur place,
  • réduire les évacuations sanitaires (EVASAN), réalisées le plus souvent vers La Réunion.

Concernant le projet lui-même, la future clinique sera située dans la commune de Chirongui au Sud de Mayotte. Son autorisation a été accordée en 2019 par l’Agence Régionale de Santé Océan Indien, et elle porte sur les activités de Médecine et de Chirurgie, en complémentarité avec l’offre de soins proposée par le Centre Hospitalier de Mayotte située au Nord de Mayotte. L’implantation définitive de la clinique a été modifiée par rapport à l’emplacement prévu initialement sur Dembéni de la problématique du foncier disponible à Mayotte.

La Clinique de Chirongui, dont l’investissement représente un budget global estimé à 30M€, prévoit une superficie totale de 8000m², et démarrera ses activités en 2024 avec près de 60 lits répartis entre la Médecine et la Chirurgie. La livraison du bâtiment, prévue en 2024, peut être perturbée par des aléas : approvisionnements, disponibilité des entreprises, sécurité…

Le bloc opératoire sera constitué de 4 salles équipées en technologie de pointe et de dernière génération. En chirurgie, la prise en charge se fera en ambulatoire ou en chirurgie de semaine pour les spécialités suivantes : vasculaire, gynécologique, gastro-entérologie, ORL, urologique, digestif, stomatologie, orthopédique, ophtalmologique. Pour l’activité de médecine, un service de médecine polyvalente de 15 lits et un secteur de 5 places de chimiothérapie permettront de traiter les patients de la région Sud. Les médecins pourront bénéficier des avis spécialisés par télé-expertise de leurs confrères du Groupe de Santé Clinifutur de La Réunion : cardiologue, infectiologue, algologue, pneumologue, neurologue.

La clinique hébergera un centre de radiologie et un laboratoire d’analyses médicales. Une pharmacie à usage intérieur desservira la clinique et sera mutualisée avec les 3 centres de dialyse Maydia.

Concernant les ressources humaines, le groupe prévoit la création de 200 emplois d’ici à 5 ans grâce à cette nouvelle structure et privilégiera autant que possible l’emploi de personnels originaires de Mayotte, ce qui facilitera grandement l’accessibilité des soins auprès de la population en limitant la barrière linguistique.

Pour apporter la main d’oeuvre qualifiée qu’exige l’activité d’un établissement de santé et pour pallier à la carence en compétences locales, les praticiens spécialistes et les infirmiers spécialisés du groupe en particulier (infirmiers anesthésistes et de bloc opératoire) effectueront des missions d’une semaine à tour de rôle. Au total 40 chirurgiens, anesthésistes, oncologues, spécialistes en médecine générale du groupe sont volontaires pour assurer ses missions. Cela permettra d’offrir une offre de soins diversifiée. Le personnel expérimenté et volontaire des établissements de La Réunion aura également la possibilité d’être muté à la Clinique de Chirongui. Le groupe espère pouvoir progressivement sédentariser sur place les personnels qualifiés et ainsi diminuer le recours aux missions en provenance de La Réunion. Afin de faciliter l’accès à la clinique, des logements équipés sont prévus sur place pour les équipes en mission.

En complément de cette organisation, la clinique bénéficiera comme tous les établissements du groupe de l’expertise et de l’accompagnement mutualisé depuis La Réunion des structures transversales.

La procédure de certification par la Haute Autorité de Santé, obligatoire pour tout établissement de santé français, a déjà été prise en compte en amont et celle-ci sera initiée dès l’ouverture de la clinique.

Date de publication
Pose de la première pierre du Centre National de Radiothérapie et d’Oncologie Médicale (CNROM) à Grand-Bassam
Zone géographique
Côte d'Ivoire
Crédit photo : primature ivoirienne

Le Premier Ministre ivoirien, Patrick Achi, a procédé le 03 mars 2022 à Grand-Bassam, à la pose de la première pierre du Centre National de Radiothérapie et d’Oncologie Médicale (CNROM), dont la mission est d’accroître l’offre de traitement des patients atteints de cancer, annonce le communiqué de presse de la Primature.

« La santé des populations constitue une priorité absolue pour le Président de la République Alassane Ouattara. Elle est au cœur de sa "Vision 2030"… Cette volonté politique se traduit par la consolidation du dispositif sanitaire, en particulier dans le cadre de l’ambitieux programme hospitalier de 800 milliards de FCFA. Toute chose qui est matérialisée par les nombreuses constructions et réhabilitations d’infrastructures sanitaires dans notre pays depuis 2018 », a déclaré Patrick Achi.
 

grand bassam 2

Le Premier Ministre de Côte d'Ivoire, Mr Patrick Achi

Ce nouveau CNROM va procurer des soins préventifs, curatifs et promotionnels de qualité, accessibles à toute la population. Il permettra d’accroître l’offre de traitement du cancer en Côte d’Ivoire, le dotant ainsi d’un environnement hospitalier moderne, innovant et efficient.

Fruit de la coopération ivoiro-coréenne, le coût des travaux est estimé à 82 milliards de FCFA (soit  environ 124 millions d'euros). Le CNROM sera bâti sur une superficie de cinq hectares, avec une capacité d’accueil de 200 lits. Il comprendra, en plus de l’administration, les services de consultation externe, de chirurgie, de réanimation, d’endoscopie, de réhabilitation fonctionnelle, de chimiothérapie, de greffe de la moelle osseuse…

Le plateau technique est constitué, entre autres, de six salles d’opération, quatre bunkers, trois scanners, un IRM, 12 lits de réanimation, 18 lits de chimiothérapie, trois salles de greffe, etc.

Pour mémoire, le premier centre identique dans le traitement du cancer, sis au Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Cocody, a été inauguré le 18 décembre 2017.
 

Date de publication
Pose de la 1ère pierre du futur pôle de santé (Vivalto Santé) de Port Marly
Zone géographique
France
Crédit photo : Vivalto santé

Ce mercredi 2 mars a eu lieu la pose de la 1ère pierre du futur pôle de santé sur la commune de Port Marly, à proximité du Centre Hospitalier Privé de l'Europe, annonce le Groupe Vivalto Santé dans un clip vidéo, diffusé sur les réseaux sociaux.

Le pôle de santé déploiera 3000 m2 de plateaux de consultations, dont un centre d'ophtalmologie d'excellence et une offre de soins dentaires complète. Un laboratoire de biologie médicale ainsi qu'une crèche viendront en complément de l'offre de soins du CHP de l'Europe.

Le projet s'inscrit dans le projet médical du territoire Ile-de-France en favorisant l'accès aux soins pour les patients.

La construction d'un parking adjacent de près de 300 places permettra d'augmenter la capacité de stationnement.

pole sante vivalto

Le futur Pôle de Santé de Port Marly - Capture écran

Le chantier de construction se déroulera sur 18 mois : une fin des travaux prévue pour l'automne 2023.

Date de publication
Inauguration de deux services d'urgences dans la wilaya d'Alger
Zone géographique
Algérie
Crédit photo : algerie-eco

Le ministre de la Santé algérien, Mr Abderrahmane Benbouzid, était en visite sur le terrain ce jeudi 17 février 2022, afin d'inaugurer deux nouveaux services dans la wilaya d’Alger.

Il a d'abord procédé au lancement du nouveau service des urgences médico-chirurgicales de l'hôpital Salim Zemirli : Le service flambant neuf de ce pôle de santé spécialisé est composé de trois blocs opératoires dotés des derniers équipements dans les spécialités de neurochirurgie, de chirurgie générale et d’orthopédie-traumatologie. Son service de réanimation compte 14 lits et 16 lits d’hospitalisation. Le service d’imagerie médicale comprend aussi un bloc scanner, un bloc radio et un bloc échographie.

Toujours accompagné du wali d’Alger, Ahmed Mabed, le ministre de la Santé a supervisé ensuite l’inauguration du nouveau service des urgences médico-chirurgicales du centre hospitalier universitaire Mustafa Pacha, doté lui aussi d'équipements de pointe.

 

Date de publication
Le projet du futur hôpital d'Auch reçoit son financement, annoncé par Jean Castex
Zone géographique
France
Crédit photo : ©Région Occitanie

En déplacement dans le Gers, Jean Castex a annoncé, lundi 14 février 2022, l'octroi – avec le soutien de la Région Occitanie – d'un montant  de 142 millions d’euros dédié à la reconstruction du futur hôpital d'Auch ( qui date des années 70) sur un nouveau site.

Le Centre Hospitalier d’Auch faisant partie des reconstructions prévues dans la région Occitanie, il bénéficie  du programme « Ségur investissement ». L’hôpital actuel compte 557 lits et places.

Pour sa part, la Région Occitanie participera à la reconstruction du futur hôpital grâce à une aide de 18 millions d’euros. Ce qui n'est pas habituel comme l'a salué Jean Castex "Je remercie la Région Occitanie. Toutes les régions - ce n'est pas leur compétence directe - ne font pas le choix de venir aux côtés de l'Etat sur l'investissement hospitalier.

Carole Delga a présenté cette implication financière comme le fruit d'une réflexion menée conjointement, dans le but de renforcer l'attractivité du territoire qui passe aussi par l'hôpital public. 15 millions d'euros seront consacrés au logement des étudiants en santé en centre ville, cet aspect lui paraissant complémentaire à l'offre de formation en soins de santé.

La Présidente de région a annoncé également que grâce à la mobilisation de 30 millions d'euros de fonds européens, ce sont 100 millions d'euros d'équipements hospitaliers qui seront alloués aux établissements d'Occitanie. « Aujourd’hui, la Région Occitanie prouve son volontarisme et sa capacité à mettre en œuvre ses propositions. Cet acte fort incarne, une fois de plus, notre volonté à participer à la construction d’un système de santé solide, partout et pour tous » a-t-elle conclu.

Date de publication
Le projet de construction de trois nouveaux hôpitaux militaires revient sur la table
Zone géographique
Côte d'Ivoire
Crédit photo : DR pour fratmat

Abidjan, 6 fév 2022 (AIP)- La Côte d’Ivoire sera dotée bientôt de trois hôpitaux militaires et d’une école militaire de santé, en vue d’améliorer la prise en charge médicale des militaires, gendarmes et leurs familles.

L’information a été livrée samedi 5 février 2022, à Assinie, par le directeur de la Santé et de l’Action sociale des Armées, le médecin-général de brigade, Noël Messou, lors d’un séminaire de réflexion sur les orientations en vue de la bonne mise en œuvre et de la pérennisation de ce projet d’infrastructures.

Ces trois nouveaux hôpitaux militaires seront bâtis à Korhogo, à Bouaké et à Daloa. Ils seront identiques quant à leur architecture et comporteront les mêmes services, selon le médecin-général de brigade, Noel Messou, en précisant que la construction de ces infrastructures s’inscrit dans le cadre de la loi de programmation militaire 2016-2020.

A côté de ces hôpitaux, une école militaire de santé destinée à la formation des personnels médicaux et paramédicaux sera bâtie au sein de l’hôpital militaire d’Abidjan qui sera délocalisé sur un site au niveau d’Akandjé sur la route de Bingerville.

Le groupe Travaux Généraux de Construction de Casablanca (TGCC) est le nouvel opérateur choisi pour réaliser les travaux de construction de ces hôpitaux, a-t-on appris.

Selon le sous-directeur du matériel des infrastructures et du médicament à la Direction de la santé et de l’action sociale des Armée, le pharmacien-colonel, Alain Daddié, l’objectif de ces projets de construction de ces hôpitaux militaires, est de renforcer les structures du service de santé des Armées et accroître l’offre de soins au niveau des quatre régions militaires.

«  Nous voulons surtout réduire les évacuations sanitaires en offrant un niveau de plateau  technique élevés dans les quatre régions militaires », a-t-il ajouté.

(AIP)

 

 

Date de publication
Appel d'offres aux programmistes pour le projet du nouvel hôpital d'Avallon
Zone géographique
France

La consultation a été lancée officiellement ce 28 janvier 2022. L'intitulé du marché ayant pour objet" la mission d'élaboration d'un programme fonctionnel, technique et environnemental relatif au nouvel hôpital de proximité d'Avallon d'une surface utile estimée à 7 400 m²."

Liste des lots

Lot : Le présent marché a pour objet la mission d'élaboration d'un programme fonctionnel, technique et environnemental relatif au nouvel hôpital de proximité d'Avallon d'une surface utile estimée à 7 400 m². Cette mission sera le cas échéant complétée par une ou des tranches optionnelles d'Assistance à Maîtrise d'Ouvrage.
Le présent marché a pour objet la mission d'élaboration d'un programme fonctionnel, technique et environnemental relatif au nouvel hôpital de proximité d'Avallon d'une surface utile estimée à 7 400 m². Cette mission sera le cas échéant complétée par une ou des tranches optionnelles d'Assistance à Maîtrise d'Ouvrage.

Date limite de dépôt des offres : 14 mars 2022 midi

A.O. à retrouver ici en détails

Date de publication
80 millions d'euros accordés par l'Etat pour reconstruire l'hôpital de Laval
Zone géographique
France
Crédit photo : CH Laval

Le Ségur de la santé avait déjà attribué 30 millions d’euros à l'hôpital de Laval. Matignon, a annoncé ce mercredi 26 janvier une aide supplémentaire  de 50 millions d’euros. Mr Jean Castex avait rencontré les principaux acteurs de ce dossier au cours d’une visite à Laval, le 23 octobre 2021. Dans la foulée, il avait nommé un médiateur, Mr Daniel Moinard pour faire le point sur la situation et l’offre médicale dans le département. Celui-ci a rendu ses conclusions. 

Concernant le projet de partenariat entre les hôpitaux de Laval et de Mayenne, "le médiateur préconise de poursuivre le travail entamé, pour aboutir à un projet médical commun et partagé dans un délai de six mois." a souligné Hugo Gilardi Conseiller technique santé du Premier ministre.

"Il n'y aura pas de fermeture de service" assure le cabinet de Jean Castex. N.B. : Des organisations syndicales et d’usagers s’inquiétaient notamment pour le service de chirurgie, la maternité, les anesthésistes.

Cette non fermeture est considérée évitable en  optimisant la mobilisation des ressources médicales, en répartissant l’activité et les prises en charge avec des équipes communes . Une « coopération est déjà effective dans certaines disciplines », a fait savoir Jean-Jacques Coiplet, directeur général de l’Agence régionale de santé (ARS) des Pays de la Loire.

"Par ailleurs, le médiateur confirme un constat fait par les principaux acteurs du dossier : la configuration des bâtiments n'est pas de nature à abriter un projet médical d'avenir, ni à attirer les médecins pour consolider l'offre. Il préconise une reconstruction totale" a indiqué également le conseiller.

Il a été précisé que « ces travaux ne pourront démarrer que lorsque le projet médical commun aura été établi. Il en sera le fondement. Un projet d’extension temporaire des urgences doit toutefois voir le jour « d’ici six à huit mois ».

Au total, ce sont donc 80 millions d’euros qui serviront, dans un premier temps, à « rénover tout le plateau technique : urgences, réanimation, bloc opératoire, dialyse, imagerie, ainsi que les soins de longue durée », annonce Mr Gilardi, pour un coût total des travaux porté à 107 millions d’euros.

Enfin, une enveloppe de 12 millions d’euros est accordée à l'hôpital de Mayenne, par l’ARS via son fonds d’intervention régional, pour lui permettre de transférer les dernières activités de l’ancien hôpital vers le nouveau. 

 

 

 

 

Date de publication
Jean Castex lance la construction du nouveau CHU de Nantes
Zone géographique
France
Capture d'écran - vidéo officielle @gouvernement.fr

Le Premier ministre est allé le 21 janvier 2022 à Nantes (Loire-Atlantique) pour poser la première pierre de la reconstruction du Nouveau centre hospitalier universitaire de Nantes. Il était accompagné de Sarah El Hairy, secrétaire d’État auprès du ministre de l’éducation nationale, de la jeunesse et des sports. 

Ce projet soutenu par le Ségur de la santé s’inscrit dans une vaste opération d’aménagement de l’Ile de Nantes qui constituera un véritable quartier de la santé. Ce nouveau site rassemblera l’hôpital, l’université, les instituts de recherche ainsi que des entreprises. Soutenu à hauteur de 400 millions d’euros par l'État, le nouveau CHU représente un investissement total de 1,25 milliard d’euros. Sa concrétisation est le fruit d’un effort conjugué de l’État, de la Région, de Nantes Métropole et de l’Union européenne. Sa genèse inclut un rebondissement au niveau des équipes de maîtrise d'oeuvre (cf notre article).

castex2

Crédit photo : CHU de Nantes

 

"...Je crois inaugurer sans doute, ou poser la première pierre plutôt du plus gros projet hospitalier en cours en France. Rien que ça, ça méritait ma venue, Mesdames et Messieurs. Sans doute celui, je le dis, qui bénéficiera du soutien le plus fort de la part des pouvoirs publics compte tenu de son ampleur, de son importance et de sa qualité. Il existait donc, je le disais, avant la crise." a déclaré Mr Castex.

Selon le media actualites.groupe-immo9, " à l’annonce de la venue de Jean Castex pour le lancement de la construction du nouveau CHU de Nantes, les opposants du projet ont rapidement réagi. Les syndicats du CHU et plusieurs collectifs se sont unis et ont appelé au rassemblement devant le site du nouveau CHU de Nantes ce vendredi matin à 8h30 boulevard Gustave-Roch. Plusieurs associations et autres mouvements politiques se sont également joint à l’appel et se rassembleront le samedi 22 janvier.

En pleine crise sanitaire, les opposants au projet ont exprimé leur colère par rapport au « coût faramineux tant pour les finances publiques que pour la santé des habitants ». Ils dénoncent le manque de moyens de l’hôpital public, la suppression de 1369 lits depuis vingt ans en Loire-Atlantique malgré l’augmentation de la population, et qualifient cette première pierre de « pierre tombale”, symbole de la lente mort préméditée de l’hôpital public. »

Le directeur du CHU, Philippe El Saïr répond que ces critiques sont obsolètes et que 192 lits de court séjour, en plus de l’objectif initial, seront rajoutés. Des nouveaux lits SSR (soins de suite et de réadaptation) seront également mis en place."

 

 

 
Date de publication
L’hôpital de Rambouillet sera reconstruit dans 8 ans
Zone géographique
France
Crédit photo : @hôpital de Rambouillet

Elisabeth Calmon, la directrice du centre hospitalier de Rambouillet a assuré à Actu.fr (publication du 12/01/2022) "que l’ARS (Agence régionale de santé), dans le cadre du Ségur de la santé, a validé et va soutenir financièrement le projet du nouvel hôpital. Le montant de l’aide n’est pas encore déterminé, « mais nous sommes assurés d’un très fort soutien. »

« C’est une chance. Le projet de reconstruction est engagé pour donner une réponse globale de santé dans notre bassin de vie »a-t-elle confié

Rhumatologie, soins des plaies

Depuis 2021, on peut compter sur la prise en charge de personnes souffrant d’obésité.

En 2022, un service de rhumatologie va se structurer autour du chef des médecins internes, d’un rhumatologue d’Ambroise-Paré qui va s’installer aussi en ville et d’un rhumatologue de Versailles. (...)

Pacemaker

Depuis 15 jours, un nouvel acte médical est aussi possible : se faire poser un pacemaker à Rambouillet. Un service de rythmologie se met en place, en lien avec des spécialistes de Versailles et de la Pitié-Salpêtrière. À Rambouillet, la sonde peut être posée. Dans une deuxième étape, le patient peut être orienté vers Versailles et dans un troisième temps à la Pitié Salpêtrière à Paris en fonction de l’acte. Le tout est pris en charge par une seule équipe qui associe les trois hôpitaux.

Un quatrième projet va se concrétiser en 2022 grâce aux savoir-faire de l’hôpital encore. Avec les compétences du docteur Keita, de l’orthopédiste de l’hôpital et d’un professeur d’Ambroise Paré qui intervient aussi à Rambouillet, un service plaies et cicatrisations chirurgicales et médicales sera mis en place. Des soins, des poses de pansements jusqu’aux interventions plus complexes comme la greffe de pastilles seront faites à Rambouillet. L’hôpital partage, de plus, un praticien spécialiste d’endométriose qui opère aussi bien à Rambouillet qu’à Versailles.

« Le projet médical s’appuie sur la collaboration au sein du GHT (groupement hospitalier territorial) et les médecins de ville comme pour le service plaies et cicatrisation en relation avec un médecin de ville. Le lien entre la ville et l’hôpital est aussi l’un des enrichissements très forts sortis de la crise Covid. L’ARS y a été sensible. » "

S'abonner à Projet hospitalier