Le Groupe de Santé CLINIFUTUR a annoncé par un communiqué du 09 septembre dernier avoir entériné la reprise de l’exploitation de l’Institut Robert Debré et son intégration en son sein. La création de l’institut en 2004 est « l’initiative commune de M. Duquennoy et du Dr Deleflie, de ce fait, le Groupe de Santé CLINIFUTUR a toujours été un partenaire et un acteur historique » est-il précisé.
Implanté à Saint-Gilles-les-Hauts depuis 2004, l’Institut Robert Debré occupe un rôle majeur et de proximité dans l’offre de soins en addictologie sur la région, en particulier sur le territoire Ouest de l’Ile de La Réunion.
Spécialisé dans la prise en charge des personnes dépendantes à des substances psycho-actives (Alcool, Tabac, Médicaments, Drogues) et/ou à des comportements (Jeux d’argent, troubles alimentaires…), il offre un dispositif complet de prise en charge des addictions, allant du sevrage jusqu’à la rééducation spécialisée et à l’aide à la réinsertion.
L’établissement est certifié A par la Haute Autorité de Santé le 09 janvier 2019. Ses activités, de Médecine (20 lits) et de Soins de Suite et Réadaptation (40 lits), spécialisées dans la prise en charge des addictions, complètent dorénavant les offres de soins du Groupe de Santé CLINIFUTUR.
Depuis plus de 20 ans Karine Breack-Touzet évolue dans le domaine du projet hospitalier, ce qui l’a conduite à créer HOSPIHUB.
Elle est en constante relation avec les acteurs de la santé en France, au Maghreb et en Afrique. Son expertise s'étend aussi dans le tourisme de santé
Le robot Cyberknife® - Crédit photo : Textefuermedizin
Par un communiqué de presse du 03 février, le groupe Clinifutur informe que le Centre de Radiothérapie de la Clinique Sainte-Clotilde, située dans la capitale va compléter son plateau technique en octobre 2020 avec l’installation d’un robot de radiochirurgie : le Cyberknife®. Il possédera ainsi l’équipement de machines de radiothérapie le plus complet de l’île de La Réunion.
Actuellement, le centre réalise près de 1 500 traitements de radiothérapie par an. Cet investissement vise à renforcer l’équipement de radiothérapie disponible au sein de la clinique et à poursuivre le développement des techniques de radiothérapie de haute précision déjà mises en place depuis plusieurs années dans le service.
Ce robot est actuellement le seul appareil de radiothérapie dédié à la stéréotaxie intra et extra-cérébrale. La stéréotaxie est une technique moderne de radiothérapie permettant de donner une forte dose de radiothérapie (la dose habituelle pour guérir le cancer est de 2 Gy par séance ; avec cette technique les doses sont augmentées jusqu’à 20 à 25 Gy par séance). Elle nécessite une très grande précision apportée par des examens comme le scanner et l’IRM utilisée lors de la préparation de la radiothérapie. La stéréotaxie, que permet le robot Cyberknife ®, apporte une précision « chirurgicale » d’où son nom de radiochirurgie, précision inférieure au millimètre. Ce robot peut être utilisé pour des traitements au niveau cérébral (intra-crânien) ou en dehors de l’encéphale au niveau du corps. Le Cyberknife® permet de traiter les cancers de petites et moyennes taille d’un grand nombre de cancers : tumeurs cérébrales, pulmonaires, rachis, moelle épinière, foie, pancréas, prostate… En apportant une forte dose de radiothérapie, l’avantage est de diminuer le nombre de séances. Il permet également, du fait de son extrême précision, de proposer une 2ème irradiation (réirradiation sur une zone déjà traitée par radiothérapie) permettant de contrôler une récidive cancéreuse. Sa précision mécanique, inférieure au millimètre, et son système d’imagerie innovant (le robot de radiothérapie est équipé d’un système de vérification par image radio et scanner) permettent de synchroniser, en temps réel, ces mouvements à ceux de la tumeur.
Le robot de radiothérapie est synchronisé avec les mouvements respiratoires du patient et permet de délivrer un traitement le plus optimal possible en épargnant au maximum les organes sains environnants et en ajustant le traitement au patient.
Cet investissement vise à positionner l’activité de radiothérapie de la Clinique Sainte-Clotilde comme l’un des services les plus performants de la zone Océan-Indien. Il est à noter que seuls 12 centres de métropole sont équipés de ce robot de radiothérapie. La Réunion sera donc le premier centre Ultra Marin de France et le premier centre de l’Océan Indien à être équipé de cette technologie.
La Clinique Sainte-Clotilde - appartenant au Groupe Clinifutur- à la Réunion, a engagé d’importants travaux de reconstruction et d’agrandissement de son secteur opératoire, qui devraient être terminés courant de l’année 2020. Cinq salles d'opération ont été livrées fin septembre dernier.
Les travaux ont pour but de créer une extension du bâtiment B, sur plusieurs niveaux, offrant ainsi la possibilité de transférer et/ou de réorganiser certaines activités existantes (soins intensifs de chirurgie, surveillance continue médicale, stérilisation...), dans de meilleures conditions à la fois pour les usagers et les utilisateurs.
La mise en service de nouvelles salles de bloc opératoire de haute technicité marque une étape primordiale de ce chantier, et représente un levier propice à l’innovation thérapeutique et à l’amélioration des pratiques professionnelles.
Le secteur opératoire de la Clinique Sainte-Clotilde compte dorénavant 5 nouvelles salles de dernière génération, modernes et spacieuses, et qui sont opérationnelles depuis le 18 Septembre.
Les nouvelles salles ont été pensées et étudiées afin de répondre aux besoins des utilisateurs, chirurgiens et personnels soignants, tout en respectant les recommandations sanitaires en vigueur.
Parmi les 5 nouvelles salles, la Clinique Sainte-Clotilde s’est équipée d’une salle hybride interventionnelle « Philips Azurion », la dernière génération de salle interventionnelle alliant ergonomie et intuitivité.
La solution Philips Azurion allie à la fois la performance et une meilleure prise en charge, grâce à :
- des outils intégrés à l’architecture de la salle,
- une connectivité absolue offrant une accessibilité à l’ensemble des informations,
- des interfaces intuitives pour une meilleure interaction entre les équipes et des prises de décision éclairées et rapides, permettant de réduire les temps de procédures, d’optimiser les ressources et les moyens et de traiter davantage de patients tout en améliorant leur condition de prise en charge.
La salle hybride, qui associe la pratique médico-chirurgicale optimale à un système d’imagerie de pointe, offre les dernières technologies dans les domaines de la chirurgie vasculaire. Cet équipement de pointe, reconnu par des praticiens experts et dont les bénéfices cliniques sont reconnus, sera dorénavant utilisé par les chirurgiens de l’établissement, leur permettant ainsi de réaliser une panoplie complète de procédures.
Elle offre notamment un environnement de travail optimisé grâce à la technologie Flex Move qui facilite grandement les processus de travail, grâce à un système de rails fixés au plafond, qui permet à l’arceau d’être déplacé dans toute la salle et qui l’assure d’une flexibilité maximale lors des procédures. Ce système permet ainsi au praticien de réaliser un large éventail d'interventions endovasculaires, hybrides complexes et mini-invasives.
De plus, cette salle hybride permet de réduire de 80%* la dose de rayons X nécessaire, grâce à sa solution ClarityIQ, qui relève le défi de réduire la dose de rayons X tout en conservant une qualité d’image équivalente grâce à des technologies exclusives. Un bénéfice significatif pour les patients comme pour les utilisateurs.
« Cette salle hybride a nécessité un investissement de près de 800 000€, explique M. Luc TRIBOULET, Directeur de la Clinique Sainte-Clotilde. Le projet a été mené en concertation avec les 4 chirurgiens vasculaires exerçant à la clinique afin de leur donner un maximum de confort opératoire, notamment par l’amélioration de la qualité de l’image lors de l’opération. »
Le nouveau service de Chirurgie Ambulatoire de la Clinique Les Orchidées, appelé Cattleya, a été inauguré le samedi 7 Juin dernier, en présence de représentants institutionnels.
Cette inauguration marque la fin de la 1ère phase du grand chantier visant à regrouper géographiquement les activités de la Clinique Jeanne d’Arc sur la Clinique Les Orchidées, à l’issue des travaux d’ici à 2021.
Le service Cattleya est ouvert depuis le 2 janvier 2019 avec une capacité d’accueil de 40 places, au lieu de 24 précédemment et dispose de :
- de 26 box individuels plus spacieux dont 4 communicants pour l’accueil de fratries, de 6 chambres individuelles équipées de salle de bains, dont 3 équipées avec des lits bariatriques.
- d’une salle de 8 places pour les patients pouvant se rendre en toute autonomie au bloc opératoire,
- d’un vaste hall d’accueil, moderne et contemporain,
- d’une salle de repos avant la sortie,
- de placards et de vestiaires sécurisés pour les affaires personnelles des patients,
- d’une salle de consultation médicale permettant au chirurgien de s’entretenir avec le patient en garantissant la confidentialité.
Depuis janvier 2019, l’activité de chirurgie ambulatoire a progressé de près de 13% comparée à celle de l’année 2018. Son taux global est de 69,3% au 31 mars 2019. À terme, l’ambition est de porter ce chiffre à 80%, conformément à la stratégie nationale de santé et à la loi de modernisation de notre système de santé.
Les interventions les plus réalisées en ambulatoire concernent les affections ORL, de stomatologie, du tube digestif, orthopédiques, ophtalmologiques, rénales, gynécologiques, esthétiques…
Crédits photos : groupe Clinifutur
Depuis plus de 20 ans Karine Breack-Touzet évolue dans le domaine du projet hospitalier, ce qui l’a conduite à créer HOSPIHUB.
Elle est en constante relation avec les acteurs de la santé en France, au Maghreb et en Afrique. Son expertise s'étend aussi dans le tourisme de santé
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Construction d’un bâtiment des soins critiques, réaménagement des blocs opératoires et d’une plateforme commune d’appels 15/18 : tel était le projet annoncé pour le site Félix Guyon, du CHU de la Réunion.
Ledit Bâtiment des Soins Critiques (BSC) Félix Guyon, dont la construction a commencé en décembre 2014, a ouvert ses portes le lundi 18 juin, en accueillant 25 lits du service de Réanimation Polyvalente.
Il s’agit du premier des services à rejoindre ce tout nouveau bâtiment. Cette ouverture marque le point de départ de la seconde phase de travaux qui consistera en la restructuration des blocs opératoires pour une durée prévisionnelle de 9 mois.
Dans le courant des mois à venir le BSC permettra le regroupement dans un même bâtiment :
- de la plateforme commune pompiers / SAMU (dite 15/18),
- des 12 lits de surveillance continue polyvalente, dont la surveillance post opératoire,
- de 10 lits de soins critiques pédiatriques et 12 lits de soins critiques cardiaques,
- des laboratoires
- du service de 10 lits de grands brulés de l’Océan indien
- ainsi que la livraison de nouveaux blocs opératoires (chirurgie générale, cardiaque, vasculaire et thoracique, grands brulés).
Un besoin constaté lors de la crise du Chikungunya
Le Bâtiment des Soins Critiques (BSC) répond à un besoin émergent dès la crise du Chikungunya de 2006, réaffirmé lors des pics épidémiologiques constatés en 2010 (grippe H1N1 et déficience respiratoire lourde) et priorisé dans le Schéma Régional de l’Organisation Sanitaire IV de La Réunion devant le constat d’une insuffisance de lits de réanimation à La Réunion et l’émiettement de leur répartition sur le territoire.
Ce Bâtiment permet à la fois de :
– Regrouper en un seul et même lieu les soins critiques du site Nord en complémentarité avec ceux du site Sud du CHU garantissant l’autonomie de l’île dans cette filière médicale, afin d’optimiser la prise en charge des patients et l’organisation médicale et soignante, compétences devenues rares dans ce champs d’activité, à proximité des urgences et du plateau d’imagerie médicale pour gagner en efficience et en sécurité ;
– Restructurer le bloc opératoire pour réorganiser les activités, optimiser les temps opératoires et mettre en adéquation les capacités d’hospitalisation conventionnelle, ambulatoire et endoscopique ;
- Regrouper et restructurer l’ensemble des laboratoires hospitalier du site, en cohérence avec le médical et la création d’un pôle biologie unique du CHU, et en améliorant les flux.
- Disposer d’un outil technique adapté à la gestion et à la coordination des alertes propres au Service Départemental d’Incendie et de Secours (SDIS) et au Service d’Aide Médicale Urgente (SAMU) mais également aux crises majeures nécessitant la collaboration de ces deux services experts pour l’ensemble du département de La Réunion.
Les missions de recours et d’excellence du CHU pour les Réunionnais et la Zone océan Indien renforcées
D’un coût total de 74.2 M€ (après la phase 2 de rénovation des blocs opératoires), cette opération répond aussi aux demandes de mises en conformité formulées par l’Agence Régionale de Santé qui sous-tendent les autorisations d’activité délivrées et les reconnaissances tarifaires. Elle contribue ainsi fortement au retour à l’équilibre financier du CHU qui porte ainsi pleinement sa mission de recours et d’excellence auprès des Réunionnais et des populations de la zone océan Indien.
Depuis plus de 20 ans Karine Breack-Touzet évolue dans le domaine du projet hospitalier, ce qui l’a conduite à créer HOSPIHUB.
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Ce vendredi 3 novembre la presse réunionnaise était conviée par la direction du Centre Hospitalier Gabriel Martin de Saint-Paul à venir constater l’avancement du chantier du Nouvel Hôpital de l’ouest (cf aussi notre publication de juin 2017) en construction sur le site du Grand Pourpier. A l’occasion de cette visite guidée, Laurent Bien (Directeur Général), Rachid Dekkak (Président de la CME) ont réaffirmé que les délais et les budgets étaient jusque-là parfaitement maîtrisés. Ils ont également présenté les contours de la nouvelle offre de soins.
Pour rappel, l’entreprise Demathieu Bard, en charge du chantier, doit livrer, comme convenu, l’établissement en septembre 2018. Suivra une période de 4 à 6 mois de réception, de préparation, d’armement et de déménagement pour accueillir les premiers patients dans le courant du premier trimestre 2019. Du point de vue financier, l’enveloppe initialement allouée à la construction (127 millions d’euros TDC), est à ce jour également respectée.
A l’occasion de cette conférence de presse, la direction du CHGM a aussi présenté les principales évolutions de sa future offre de soins. Le Nouvel Hôpital va ainsi accroître sa capacité d’hospitalisation complète (275 lits) essentiellement dans les disciplines médicales. Un nouveau service dit «Post Urgences 72h» sera créée pour fluidifier les hospitalisations issues des urgences (15 lits), un service à orientation neurologie devrait également être ouvert (15 lits) ainsi qu’un service d’hospitalisation polyvalent
de semaine (15 lits) afin de diversifier les modes de prise en charge. Par ailleurs, l’extension du service de soins critiques avec une demande de reconnaissance d’activité de réanimation est en cours de discussions dans le cadre du Plan Régional de Santé. A noter que le Nouvel Hôpital amplifie également le « virage ambulatoire » initié par l’établissement puisque que le nombre de places dédié aux activités ambulatoires ( hôpital de jour et chirurgie) va s’accroître significativement pour atteindre les 26 lits et places.
Cette nouvelle offre de soins sera complétée par l’implantation à proximité immédiate d’autres opérateurs de santé privés ou publics. La direction du CHGM et son équipe médicale appuient en effet l’installation d’un centre de dialyse, d’un pôle de cancérologie et d’une structure dédiée aux soins de suite et de rééducation. A cette complémentarité s’ajoute une forte dynamique de coopération voulue par l’établissement sur d’autres thématiques avec ses partenaires privés et publics dans le cadre du GHT . En témoignent la collaboration de tous les cabinets libéraux de radiologie du territoire de l’ouest de l’île dans le GIE imagerie et l’ouverture de vacations opératoires pour des disciplines chirurgicales dont l’établissement ne dispose pas à ce jour. Enfin, la localisation du Nouvel Hôpital à proximité de l’Etablissements Public de Santé Mentale de la Réunion (EPSMR) se matérialisera par des coopérations accrues entre les deux établissement sur les fonctions administratives, techniques et logistiques initiées par la convention de direction commune d’octobre 2015.
Le transfert de la PUI de l’EPSMR dans les locaux du Nouvel Hôpital en est une illustration.
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Arrivée ce dimanche matin à la Réunion, Agnès Buzyn, la ministre des Solidarités et de la Santé, poursuit sa visite. Sa deuxième étape de la journée a eu lieu au CHU qui accuse un déficit de plus de 35 millions d’euros.
Le CHU de la Réunion accusait un déficit de 35 millions en 2016. "Je veux tout d’abord rappeler que le CHU de la Réunion, comme tous les autres CHU, n’a théoriquement pas droit à des financements spécifiques et doit assumer financièrement la politique médico-sociale qu’il décide de conduire", a souligne la ministre des Solidarités et de la Santé.
Agnès Buzyn a malgré tout décidé d’accorder exceptionnellement au CHU de la Réunion une aide transitoire de 50 millions d’euros* sur quatre ans, dont 14 millions dès 2017. "Cette mesure traduit la volonté de l’Etat d’accompagner le CHU dans son redressement et la conscience qui est la nôtre de son importance dans l’offre de soins proposée aux Réunionnais. Je souhaite par ce soutien que le CHU franchisse rapidement le cap difficile auquel sa situation financière le confronte aujourd’hui, et qu’il retrouve à court terme un rythme d’activité soutenable".
*Lors de la séquence au CHU concernant les 50 millions d’euros accordés au CHU de la Réunion, la ministre a consenti à dire aux journalistes présents sur place : "Je ne doute pas que le CHU saura faire face à cette crise d’adolescence, comme l’ont appelée à juste titre les syndicats. La crise d’adolescence arrive au bout de quelques années, au moment où il faut trouver sa place dans une offre de soins diverse, avec une anticipation nécessaire des besoins qui n’ont pas forcément été bien orientés. Je pense que l’accompagnement de l’état permettra de faire face à ces difficultés. C’est le recadrage dont ont besoin les adolescents, parfois, dans leur parcours de vie".
Le programme d'Agnès Buzyn comporte les étapes suivantes :
- Le dimanche : visite de l'EHPAD de la Croix rouge à Saint-Denis, avec rencontre des résidents, des familles et des personnels. Déjeûner avec les professionnels de santé Groupement de coopération Santé "La Ruche" avant de se rendre à la Clinique des Flamboyants, au Port.
- le CHU de Saint-Denis pour des présentations, une visite du service oncopédiatrie, et des urgences, ainsi que l'inauguration du bâtiment soins critiques.
- Le lundi, Agnès Buzyn visitera les locaux de Maison Relais de l’Association Aide Protection Enfance (AAPEJ), où elle rencontrera les résidents, avant de partir pour Mayotte.
La ministre sera de retour à La Réunion le mardi pour une conférence l'après-midi sur la prévention et la prise en charge du diabète, et terminera sa visite par une structure d’accueil d’urgence temporaire pour des échanges avec des femmes victimes de violences conjugales.
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Pour le 5e anniversaire de la clinique Les Flamboyants du Sud, le groupe familial, créé par le docteur Gérard d'Abbadie, annonce son projet de clinique Les Tamarins du Sud. Le Groupe de santé les Flamboyants fut le précurseur au plan national en proposant, en 1995, l'hospitalisation de jour dans son établissement privé de santé mentale la clinique les Flamboyants sis dans la ville du Port. Sur la même ligne en 2012, fut créée la clinique Les Flamboyants du Sud, à Pierrefonds-Village : «La demande de prise en charge, au fil des ans, est devenue de plus en plus forte et 30 % de notre clientèle se trouvait déjà dans le sud», indique le Dr Gérard d'Abbadie au site clicanoo.re.
Aujourd'hui, le groupe continue d'innover, puisque l'établissement de Saint-Pierre a ouvert l'une des toutes premières unités dédiées, exclusivement, aux jeunes adultes, en France. La clinique Les Flamboyants du Sud dispose de 70 lits en hospitalisation complète et de 40 lits en hospitalisation de jour, dont 12 pour les jeunes adultes. Le projet d'extension va permettre de créer, pour ce public, une douzaine de lits supplémentaires pour un investissement de 6,5 millions d'euros.
Une unité pour jeunes adultes va aussi être ouverte au Port. Le médecin psychiatre réunionnais souhaite aussi innover par une hospitalisation de nuit. « C'est une solution adaptée pour faciliter l'insertion des patients dans l'activité scolaire ou professionnelle, qu'ils peuvent poursuivre dans la journée. La demande est réelle et nous avons obtenu l'autorisation pour proposer ce service dans l'ouest », révèle Gérard d'Abbadie.
Grâce à toutes les initiatives développées par Les Flamboyants, depuis 22 ans, le groupe assure aujourd'hui, pour les troubles dépressifs et névrotiques, 35 % des hospitalisations complètes et 26 % des hospitalisations de jour, à La Réunion. Au total, la santé mentale représente près de 50 % de ses activités, à part égale avec les soins de suite et de réadaptation neurologique dispensés par la clinique Les Tamarins, au Port.
Un nouveau déploiement dans le sud
Accordée fin 2016, l'autorisation d'ouvrir un nouvel établissement de rééducation fonctionnelle va permettre au groupe Les Flamboyants de déployer l'ensemble de ses savoir-faire dans le sud. La nouvelle clinique sera donc nommée Les Tamarins du Sud et disposera d'un plateau technique spécialisé pour la neurologie et l'orthopédie. « Au Port, Les Tamarins accueille 800 patients en soins de suite et de réadaptation neurologique, dont 50 % ont été victimes d'un accident vasculaire cérébral », précise Aude d'Abbadie-Savalli, directrice générale du groupe Les Flamboyants.
Positionné sur la prise en charge précoce, en moins de 48 heures, l'établissement est le plus important de l'île dans sa spécialité. « Avec des outils innovants, puisque nous sommes le deuxième établissement de France à utiliser la robotique qui représente l'avenir de la rééducation neurologique », souligne Aude d'Abbadie-Savalli. Une extension du plateau technique, en 2017, va permettre de doubler la capacité d'accueil en hôpital de jour. L'hospitalisation de jour permet d'assurer la continuité de la prise en charge et facilite une réinsertion progressive, consolidant le maintien à domicile du patient."
D'après l'article source.
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Dans le communiqué de presse du 10/08/2017, Mr Lionel Calenge, Directeur Général du CHU de la Réunion a tenu a démentir que "Contrairement à l’information diffusée par Réunion 1ère (NDLR : chaine de TV locale) , le CHU de La Réunion n’est pas le CHU le plus endetté de France".
Comme tous les établissements de santé, le CHU de La Réunion investit pour moderniser son parc immobilier, améliorer les conditions d’accueil et de prise en charge des patients et surtout mettre à niveau son plateau technique biomédical pour répondre aux exigences d’outils d’exploration diagnostique et thérapeutiques modernes et performants.
Cet effort d’investissement permanent se traduit par la définition d’un plan pluriannuel d’investissement (PPI) dont le financement est assuré par l’autofinancement, l’accompagnement financier de l’Etat et le recours à l’emprunt.
Tous les établissements ont ainsi recours à l’emprunt, comme le font les ménages et les entreprises pour répondre à leur besoin de financement long, notamment pour les travaux immobiliers et les équipements.
Ainsi, la dette globale cumulée des 32 CHU et CHR français s’établit pour 2016 à près de 11,5 milliards €.
Pour sa part, le CHU de La Réunion a une dette cumulée d’un montant de 242 Millions € fin 2016, le positionnant au 12ème rang des établissements pour son niveau d’endettement, étant ici rappelé que le CHU de La Réunion se positionne au 16ème rang pour son niveau d’activité.
(Données EPRD 2016 – Source Conférence Nationale des Directeurs Généraux de CHU).
Le taux moyen de notre dette à hauteur de 2,1 % (et sans emprunts toxiques) reste maitrisé.
Le taux d’endettement du CHU devrait être significativement amélioré avec l’aide à l’investissement attendu dans le cadre du dossier COPERMO investissement pour l’opération « Bâtiment central » du CHU Sud.
La réduction du niveau d’investissement d’un établissement de santé ne peut être la variable d’ajustement de l’équilibre financier.
Dans le plan de retour à l’équilibre qui sera présenté en septembre au COPERMO Performance, les arbitrages retenus visent précisément à préserver nos capacités d’autofinancement pour poursuivre la nécessaire amélioration de l’offre de soins du CHU à la population de La Réunion.
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La bonne gestion est aussi "pointable", d'autant qu'il s'agit d'une première pour les DOM-TOM . Cette équipe-là qui peut s'enorgueillir : car elle a contribué à faire du Centre Hospitalier Gabriel Martin de Saint-Paul (La Réunion) le 1er établissement public de santé ultramarin à voir ses comptes certifiés pour l’année 2016. Une fierté pour ses équipes d’autant que l’hôpital de l'ouest de l'île était candidat volontaire à la certification, car non soumis obligatoirement à cette 3e vague d’examen des comptes.
Pour rappel, seuls les établissements qui atteignent le seuil de 100 millions d’euros de recettes depuis trois exercices y sont contraints. Au niveau national, 33 établissements publics de santé sont concernés par la certification 2016 dont 6 à titre expérimental. C’est le cas du CHGM qui transforme donc cette tentative en succès.
Dans le détail, le CHGM est certifié avec une unique réserve qui porte sur le cycle des immobilisations. Ce cas de figure reste relativement commun puisque plus d’un tiers des réserves au niveau national l’an dernier portaient sur ce même cycle. La conséquence le plus souvent d’un inventaire physique insuffisant mais également du très haut niveau d’exigence des certificateurs.
Localement, cette opinion favorable donnée par le Commissaire aux comptes vient conforter les efforts considérables entrepris par les équipes du CHGM. Elle est également un gage de sérieux et de confiance adressé à nos partenaires institutionnels et financiers. Spécifiquement à l’heure où la construction du Nouvel Hôpital est désormais bien engagée sur le site du domaine de la Poncetière. Un chantier accompagné par le Copermo sur lequel nos équipes respectent à la fois les délais initiaux (+ de 50% de réalisation) et l’enveloppe budgétaire (127 millions d’euros). Cette performance mérite sans aucun doute d’être soulignée.
L’équipe de direction du CHGM tient par ailleurs à remercier les équipes de la DRFIP et du Trésor Public pour leur indispensable collaboration.
CP du 04/07/2017
Depuis plus de 20 ans Karine Breack-Touzet évolue dans le domaine du projet hospitalier, ce qui l’a conduite à créer HOSPIHUB.
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