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Développement sanitaire en Côte d'Ivoire : bilan de l'action gouvernementale
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Le Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Treichville à Abidjan. Issouf Sanogo/AFP

La dernière lettre Santé de Business France ( numéro de décembre 2021 ) comporte un article faisant le bilan des décisions gouvernementales concernant le développement de l'infrastructure de santé.

Ainsi, il est indiqué que : "Depuis la mise en place du premier Plan national de développement sanitaire, en 2011, l’Etat ivoirien s’est focalisé sur la mise aux normes (ou remise en état) des infrastructures de santé à travers le pays. Sur plusieurs niveaux, entre 2012 et 2019, 10 hôpitaux généraux d’une capacité comprise entre 50 et 80 lits ont été construits, 22 centres hospitaliers régionaux (CHR) ont été réhabilités ainsi que 78 hôpitaux généraux et 233 centres de santé urbains et ruraux. Depuis 2011, le budget de la santé en Côte d’Ivoire est en augmentation de 70 %, a atteint 633 M EUR en 2021 et atteindra 673 M EUR en 2022.

Le nombre d’établissements sanitaires de premier contact (ESPC) est passé de 2 023 en 2016 à 2 252 en 2017 puis 2 705 en 2019, soit une hausse de 25% en 3 ans. Au total, la Côte d’Ivoire compte plus de 4 000 infrastructures sanitaires. (...)Le système sanitaire ivoirien disposait en 2019 de 152 blocs opératoires dans les établissements publics, 260 laboratoires publics de biologie médicale et 91 services de radiologie.

En 2019, le pays s’est également doté de la Couverture Maladie Universelle. Elle bénéficie aux populations les plus défavorisées qui ont désormais accès aux soins de santé de base. Elle représente une aubaine pour les cliniques privées qui réalisent 60 % à 70 % de leur chiffre d’affaires par les assurances ou les mutuelles. La CMU est donc force d’impulsion pour l’acquisition de matériel médical tant pour le secteur privé que pour le secteur public.

Le marché ivoirien des dispositifs médicaux dépend fortement des importations (90 %). Il n’existe pas de fabricant technique sur place. En revanche, certains consommables proviennent pour la majeure partie d’entre eux du Maroc, d’Inde ou de Chine. Concernant les équipements techniques (imagerie médicale, biotechnologie, instruments chirurgicaux, diagnostic et bloc opératoire), la majorité des fabricants internationaux sont présents en Côte d’Ivoire, soit via une implantation en direct, soit via un partenariat avec un distributeur local. Les grands fabricants internationaux partagent des distributions exclusives via plusieurs grands distributeurs, s’appuyant sur leur maitrise du marché et de la logistique locale.

A ce titre, le Plan National de Développement Sanitaire 2021-2025 réitère les actions du gouvernement ivoirien en faveur de développement du secteur de la santé. Le plan prévoit la construction et l’équipement d’un CHU, 10 CHR et de 10 HG. Des constructions de pôles de spécialités sont aussi prévues : centres de traumatologie (bloc opératoire, prise en charge des AVP, rééducation fonctionnelle)."...

N.B. Hospihub : Il est à noter en complément de cet article, que le Conseil des ministres réuni autour du Président Mr Ouattara le 01/12/2021 a adopté plusieurs décrets :

  • portant organisation et fonctionnement des Groupements hospitaliers, 
  • déterminant les modalités de mise en place d’un système d’information hospitalier pour les Etablissements Publics Hospitaliers et les Etablissements Hospitaliers Privés.
  • portant modalités de la mise en œuvre de la prévention et du contrôle de l’infection dans les Etablissements Publics Hospitaliers.
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Pose de la première pierre du pôle gynéco-obstétrique et pédiatrique du CHU de Cocody
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Crédit photo : Primature Côte d'Ivoire

Le Premier Ministre ivoirien, Patrick Achi, a procédé le 12 octobre 2021 à Abidjan, à la pose de la première pierre du pôle gynéco-obstétrique et pédiatrique du Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Cocody, dont l'objectif est de contribuer à la réduction de la mortalité maternelle et néonatale dans les établissements sanitaires.

Pour le Chef du gouvernement, ces actions menées dans le cadre du projet "Côte d'Ivoire solidaire"  visent à infléchir le taux de décès des femmes enceintes et des enfants de 0 à 5 ans et devront aider à mieux faire face aux obstacles qui entravent l’évolution positive de la santé de la mère et de l’enfant, notamment en rendant disponibles les soins obstétricaux et néonataux d’urgence. 

Le plateau technique de ce pôle sera constitué de spécialistes en gynécologie obstétricale, en néonatalogie, en pédiatrie médicale et chirurgicale ainsi que de services annexes, notamment le bloc opératoire, les urgences, la réanimation, les soins intensifs, etc.

Le projet, d’un coût de 26 milliards de FCFA, est co-financé par l’Agence Japonaise de Coopération Internationale (JICA) et l’Etat de Côte d’Ivoire. La capacité d’accueil de ce pôle sera de 228 lits. Il disposera aussi de 26 couveuses, 34 berceaux et 15 tables chauffantes. Les travaux dureront 24 mois, et la mise en service du pôle est prévue pour fin juin 2023.

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Le plan de financement d'environ 85 millions € pour construire et équiper le CHU d’Abobo est bouclé
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Les signataires et représentants pour la photo de famille - Crédit photo : DR

Le 30 août 2021 au siège de la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA)à Khartoum (Soudan), la ministre ivoirienne du Plan et du Développement, Nialé Kaba, et le directeur général de l'institution financière Dr Sidi Ould Tah, ont signé un accord de prêt d’un montant d’environ 25 milliards de FCFA pour le financement du projet de construction et d’équipement du Centre hospitalier universitaire (CHU) d’Abobo, informe le gouvernement ivoirien dans un communiqué du 07 septembre.

Ces ressources représentent une partie des 55,764 milliards de FCFA (environ 85 millions d'euros) que coûtera le projet de construction du CHU d’Abobo, dont le financement est réparti entre la BADEA environ 25 milliards de FCFA, le Fonds saoudien pour le développement à hauteur de 12,5 milliards de FCFA et l’État de Côte d’Ivoire pour environ 12 milliards de FCFA.

Le CHU d’Abobo sera construit sur une superficie de 5 hectares. Il sera doté de 600 lits et comprendra toutes les spécialités médicales. L’infrastructure sanitaire disposera également d’une unité moderne de prise en charge des prématurés.

Ce projet va contribuer à l’amélioration des conditions de prise en charge sanitaire des populations. Il permettra de combler le déficit des infrastructures de santé et d’accroître l’efficacité des ressources humaines du secteur.  

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Le ministre de la santé ivoirien annonce des projets hospitaliers
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Crédit photo : AIP

Le vendredi 19 février 2021 le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique de Côte d'Ivoire Dr Eugène Aka Aouélé, a annoncé plusieurs projets destinés à l'amélioration des structures sanitaires. Ceux-ci sont partie intégrante du programme initié en 2017 par le président de la République, Alassane Ouattara, consistant à réhabiliter et à construire des centres hospitaliers universitaires (CHU), des centres hospitaliers régionaux (CHR) et des hôpitaux généraux en plus de celui de mise aux normes des hôpitaux généraux : 

- la construction d’un bloc gynéco-obstétrique, ainsi que la réhabilitation de l’hôpital général de Tiapoum pour un total de 1.322.240.084 FCFA  (soit environ 2 millions d'euros).

- la construction d’un nouvel hôpital général à Méféré, dans le département d’Aboisso,  pour un cout total de plus de trois milliards de FCFA ( soit environ 4,5 millions d'euros). La pose de la première pierre a fait l'objet d'une cérémonie le 19/02/2021.

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Livraison d'un centre anti-tuberculeux et d'un bloc opératoire à l’Hôpital Général de Soubré
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Crédit photo : AIP

Le Conseil régional de la Nawa ( située  au sud-ouest de la Côte d'Ivoire) a sensiblement amélioré l'offre de soins de l’hôpital général de Soubré en lui remettant les clés d'un centre antituberculeux et d'un bloc opératoire tout neufs lors d'une cérémonie le 23 juin dernier.

Yépi Senghor, 6èmeVice-Président du Conseil Régional n’a pas manqué de rappeler la santé comme priorité pour la région :« Le Conseil Régional de la Nawa avait indiqué qu’il mettrait la santé au centre des préoccupations et nous tenons les promesses. Nous avons déjà posé des actes concrets et ils se poursuivent avec la remise de ce centre et ce bloc. Les populations de la Nawa n’ont plus à se déplacer pour des interventions chirurgicales".

Le Préfet de Région, représenté par son Secrétaire Général a remercié le Conseil Régional de la Nawa pour toutes ses actions posées en faveur du bien-être des populations de la Nawa. Il a assuré que ces bâtiments seront correctement utilisés.

Le centre antituberculeux de Soubré comporte 15 pièces sur une superficie totale de 456 m2. Le coût des travaux de construction s’élève à plus de 78 millions de FCFA (soit environ 120 000 euros).

Quant au bloc opératoire, il a coûté plus de 72 millions de FCFA ( soit .environ 110 300 euros).

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Un accord de 100 millions d'euros entre l'AFD et la Côte d'Ivoire pour financer la modernisation d'hôpitaux
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Entrée de l'hôpital psychiatrique de Bingerville

Le Conseil des ministres de la Côte d'Ivoire a adopté le 29 janvier 2020 un décret portant ratification d'une Convention de crédit d’un montant de cent millions d’euros, conclue le 21 décembre 2019 entre l’Agence Française de Développement (AFD) et la République de Côte d’Ivoire, en vue du financement du projet de renforcement des hôpitaux de première référence du Grand Abidjan, fait savoir le communiqué de presse du gouvernement.

Ce projet cible plusieurs hôpitaux de première référence du Grand Abidjan qui bénéficieront de travaux de réhabilitation, d’extension et d’accroissement des capacités d’accueil ainsi que de nouveaux équipements techniques.

Sont concernés :

  • l’Hôpital Général d’Anyama,
  • l’Hôpital Général de Koumassi,
  • l’Hôpital Général de Port-Bouët,
  • l’Hôpital Général et le Centre Hospitalier Régional de Dabou,
  • ainsi que l’Hôpital Général et l’Hôpital Psychiatrique de Bingerville.
     
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Le CHU de Yopougon a fermé, pour entamer sa réhabilitation par le groupe Bouygues et sa filiale ivoirienne
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Crédit photo : afrique-sur7.fr

Par un communiqué de presse daté du 29/10/2019, le gouvernement ivoirien a informé de la signature, la veille, du contrat de réhabilitation du Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Yopougon, en présence du Premier Ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly.

L’établissement a fermé ses portes le 1er novembre.

Les travaux seront réalisés par la société SETAO/Bouygues, pour un coût de 40 milliards FCFA ( soit un peu plus de 62 millions d’euros). Début effectif des travaux : le 1er janvier prochain avec une première phase de désamiantage complet du bâtiment. D’ici là, les 26 services et 1 500 personnels de l’hôpital qui comptait 450 lits, auront été répartis dans les autres CHU ou divers établissements d’Abidjan, parfois loin de Yopougon.

yopougon

Crédit photo : connectionivoirienne.net

 

Signature d'un autre contrat

Il y a eu également la signature de contrats pour la construction de cinq (5) pôles de spécialité dans des centres de santé existants.

Ce sont, l’Hôpital Général de Toumodi (traumatologie), l’Hôpital Général de Daoukro (urgences), le Centre Hospitalier Régional de Séguéla (urgences), le Centre Hospitalier Régional d’Abengourou (imagerie médicale) et l’Hôpital Général de Bouna (laboratoire, bloc opératoire, service d’urgence, maternité et pédiatrie).

Ces travaux seront exécutés par l’opérateur Agentis International, pour un montant de 22 milliards de FCFA (soit environ 33 millions d’euros).

Ces opérations sont réalisées dans le cadre de la mise en œuvre du Programme Hospitalier Présidentiel.

Le ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique, Aka Aouélé a assuré de l’engagement du gouvernement à offrir aux Ivoiriens des infrastructures équipées de matériels de dernière génération et des soins de qualité.

Il a demandé aux attributaires des marchés de travailler au respect des délais de livraison et surtout à la qualité des ouvrages.

Les sociétés SETAO/Bouygues et Agentis International étaient représentées respectivement par le Directeur Général, Nicolas De Roquefeuil et par le Président Directeur Général, Adil Mesfioui.

Inauguré en 1990, le CHU de Yopougon n’a jamais été réhabilité. Ses structures sont vétustes, et le plateau technique archaïque. Fin août, une vidéo tournant sur les réseaux sociaux et montrant un bloc opératoire inondé par une rupture de canalisation, avait fait scandale et poussé les autorités à agir.

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L’Hôpital Mère-Enfant de Bingerville  joue la carte de la coopération
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Crédit photo : Hôpital Mère enfant Dominique Ouattara de Bingerville

La coopération est un outil que les dirigeants de l'Hôpital Mère-Enfant Dominique Ouattara de Bingerville  sont bien décidés à utiliser au mieux - en attendant de pouvoir disposer de compétences au niveau local. Ces dernières semaines, l'actualité de l'établissement a été marquée par des événements concrets effectués dans le cadre d'échanges internationaux :

 

Coopération avec la Tunisie : transfert de compétences médicales

 

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C'était une première, une innovation en Côte d'Ivoire. En partenariat avec la Clinique El Yosr basée à Sousse en Tunisie, l'Hôpital Mère-Enfant de Bingerville a procédé à la pose de chambre implantable aux enfants atteints de cancer.
Ce procédé consiste à poser un dispositif dans une veine centrale du patient en vue de faciliter la chimiothérapie et protéger le capital veineux périphérique. En effet, en raison des injections intraveineuses rapprochées que nécessite leur prise en charge, les enfants souffrant de cancer ont des perfusions fréquentes, ce qui est douloureux et traumatisant. Par ailleurs, plus le traitement est long, plus les veines sont abîmées, et plus l’enfant est difficile à perfuser. Ce dispositif perforable à travers la peau est posé sous anesthésie générale ; il peut être maintenu pendant plusieurs mois. La chambre implantable assure un réel confort au patient.
Cette technique a été pratiquée à l'hôpital Mère-Enfant dans le cadre d'un transfert de compétence. Dr Khaldoun Ghannouchi, Président Directeur Général de la clinique El Yosr a lui-même transmis ce savoir-faire aux professionnels de l'HME.
Il faut rappeler que cette technique est déjà pratiquée en Côte d'Ivoire chez les adultes atteints de cancer.

 

Coopération avec la France, à travers l'Assistance Publique des Hôpitaux de Paris (AP-HP)

 

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L’Hôpital Mère-Enfant Dominique Ouattara de Bingerville a reçu le label qualité argent avec la mention spéciale de l’Assistance Publique des Hôpitaux de Paris (AP-HP), le lundi 30 septembre dernier. Le label AP-HP et la mention spéciale pour dynamique engendrée ont été remis à Madame Dominique Ouattara, Présidente de la Fondation Children Of Africa en présence de M. Aka Aouélé Eugène, Ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique, M. Martin Hirsch, Directeur Général de Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), M. Gilles Huberson, Ambassadeur de France en Côte d’Ivoire, M. Jobst Von Kirchmann, Ambassadeur de l’Union Européenne en Côte d’Ivoire, des partenaires et du personnel de l’hôpital.

La Délégation aux Relations Internationales (DRI) de l’AP-HP a élaboré une démarche de labellisation de la qualité des soins, inspirée du savoir-faire français et de l’expérience de l’OMS sur l’Afrique. Cette démarche innovante s’appuie sur un référentiel adapté aux hôpitaux des pays en développement ou émergents de la francophonie, couvrant les différents domaines clés de l’hôpital. Elle vise à aider les hôpitaux partenaires à structurer et dynamiser leur démarche d’amélioration de la qualité et de la sécurité des soins, enjeu majeur du bon fonctionnement des hôpitaux. Il s’agit encore à ce stade d’une approche expérimentale.

Dans ce contexte, la DRI a engagé une démarche « Label Qualité » avec l’hôpital mère-enfant de Bingerville en Côte d'Ivoire. Après une première visite de lancement, les 5 et 6 mai derniers, la DRI s'est rendue à nouveau sur place, du 17 au 21 juin, avec une équipe de 5 experts de l’AP-HP, afin d'analyser les travaux d’auto-évaluation des équipes. Le but étant de les aider à optimiser leurs plans d’action et de leur décerner, dès la validation des résultats de l’audit, un des trois niveaux du « Label Qualité ». A ce jour, l’Hôpital Mère-Enfant devient le premier établissement sanitaire en Afrique de l’Ouest à être labellisé AP-HP.

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Une convention à 328 millions d'euros pour construire et équiper de nouveaux hôpitaux
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Crédit photo : Koaci

Le Ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique de la Côte d'Ivoire, Aka Aouélé et le Directeur du groupe britannique NMSI, Peter Marks, ont procédé, ce jeudi 19/09/2019 à Abidjan, à la signature d’un contrat de construction et d’équipement de  quatre Centres hospitaliers régionaux (CHR)  et de deux hôpitaux généraux.

Il s’agit  des Centres hospitaliers  régionaux (CHR) de Bouaké, Boundiali, Minignan et Katiola et  des  hôpitaux généraux (HG) de Kouto et Ouangolodougou. Les CHR de Bouaké et Boundiali auront une capacité de 150 lits, Ceux  de Minignan et Katiola 100 lits. Les  deux hôpitaux généraux seront pour leur part dotés de 80 lits

Cet engagement porte sur un montant de 360 millions $  soit environ 328 millions d'euros.

Cette nouvelle convention intervient quelques semaines après l’annonce, en août dernier, de la construction d’un CHR de 50 millions $ à Adzopé au nord d’Abidjan, par le groupe marocain Agentis. Ces investissements s’inscrivent dans le sillage du plan de santé de plus de 2,8 milliards $ annoncé par le gouvernement ivoirien en avril dernier, pour la période 2020-2040.

 

DATE : 28-29 octobre 2019 LIEU : Abidjan

En Côte d'Ivoire, la toute jeune ONG AVC Espoir - créée en octobre 2018- a choisi d'initier la première participation ivoirienne en organisant Les Journées Nationales de Lutte contre l’AVC (#JNL_AVC2019), dont la 1ère édition se tiendra les 28 et 29 octobre 2019 au Palais de la Culture de Treichville....

Les Journées auront aussi bien un volet scientifique (à l’attention des professionnels) qu’un volet grand public.

Il s’agira pendant ces journées de :

  • faire l’état des lieux de la recherche sur les AVC,
  • faire l’état des lieux de la maladie en Côte d’Ivoire,
  • sensibiliser les personnes atteintes de l’AVC sur les risques de récidives,
  • et sensibiliser les populations sur les risques ou autres facteurs déclencheurs de l’AVC.

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Exposition/Sponsoring : Afin de contribuer à cet élan, il est proposé aux annonceurs différentes offres de participation, à partir d'environ 1520 euros le stand d'exposition. Le sponsoring a fait l'objet d'une étude très précise, afin de répondre à l'ensemble des besoins, comprenant le temps de parole, l'hébergement, la mise à disposition d'un chauffeur : offres à découvrir dans les détails en cliquant ici.

Cette 1ère édition des JNL_AVC est placée sous la Présidence d’Honneur de la Fédération Nationale France-AVC :

avc france

 

 

Pour mémoire, les AVC représentent la deuxième cause de mortalité dans le monde et dans les pays en voie de développement (PVD), derrière les maladies cardio-vasculaires, devant les maladies infectieuses notamment les infections pulmonaires ou diarrhéiques, la tuberculose, le SIDA ou le paludisme. En 2005, le nombre de décès dans le monde liés aux AVC était estimé à 5,7 millions dont 87% émanent des pays en voie de développement. Chaque année, 1 400 000 personnes sont touchées par un AVC en Europe et 12 millions dans le monde.

En Côte d’Ivoire, avec en moyenne 35% des hospitalisations, les AVC représentent aujourd’hui le 1er motif d’admission en médecine interne, tout comme au Sénégal, au Nigéria, etc. Les principaux facteurs de risques en Côte d’Ivoire sont l’hypertension artérielle (45%) et l’alcool (27%). Les AVC ischémiques sont prépondérants, dominés par les causes vasculaires tandis que les AVC hémorragiques sont dominés par l’HTA. Leur gravité est constante (100% de déficit moteur, 30% de troubles de la vigilance et 28% de troubles du langage). Le pronostic en hospitalisation est marqué par une létalité sur 4 ans de l’ordre de 24%.

Dans ce contexte,  l’ONG AVC Espoir, a lancé ses activités avec pour principal objectif, d'accompagner les personnes atteintes d’AVC et leurs parents pour une meilleure prise en charge. Outre l’accompagnement, l’ONG s’est engagée à faire de la prévention, à travers des séances de formation en entreprise, un plaidoyer auprès des services publics pour la réduction des coûts de traitement, et ce, sous un slogan évocateur : « AVC Espoir, une réponse humaine à l’AVC ».

 

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