Les actualités projets hospitaliers de l'été en France

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Les actualités projets hospitaliers de l'été en France
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Crédit Photo François Nascimbeni. AFP

Nous avons  continué notre veille pendant les congés d'été, et réalisé une sélection des projets annoncés, en cours ou inaugurés en France.

DEPUIS DEBUT AOUT

Villiers-le-Bel : l’hôpital gériatrique remplacé par un complexe pour séniors dépendants

L’hôpital gériatrique Adélaïde-Hautval laissera place à un EHPAD,  plate-forme multiservice qui verra le jour en 2020. Il s’agit d’un chantier colossal à 21,4 M€, dont la première pierre sera posée au printemps 2018. L’Agence régionale de santé a choisi comme gestionnaire l’association Arpavie.

La nouvelle structure comprendra :

  • un Ehpad de 110 places,
  • une unité de 14 places pour les malades d’Alzheimer
  • 12 places dédiées aux personnes souffrant de maladies neurodégénératives sévères ou en fin de vie
  • un accueil de jour
  • ou encore un service d’accompagnement des aidants.

 « Cet Ehpad va pouvoir accueillir des gens du secteur à des tarifs compétitifs. La journée coûtera 70 €, les aides sociales seront acceptées. On n’est pas dans une maison de retraite à 3 200€ par mois », insiste le maire.

Cette plate-forme multiservices arrive sur fond d’un conflit social qui dure depuis des mois. Elle est liée au projet de fermeture d’Adélaïde-Hautval, géré par l’AP-HP.

D’après l’article de leparisien.fr

 

Le centre hospitalier de l’Ouest vosgien sur la voie de la guérison

Des travaux simultanés vont se dérouler sur les sites de Neufchâteau et Vittel du Centre hospitalier de l’Ouest vosgien (Chov). Le service des urgences et cinq salles d’opération vont ainsi être reconstruits totalement dans le chef-lieu d’arrondissement. Dans le même temps, un chantier débutera en fin d’année sur le site de la ville thermale avec une réhabilitation sur cinq niveaux de trente chambres, du bâtiment Beau Site. Chaque chantier représentant 11 millions d’euros de travaux.

Lire l'article entier sur vosges.matin.fr

 


FIN JUILLET

Dijon :  l’hôpital privé Dijon-Bourgogne emménage au Parc Valmy

La pose de la première pierre du futur établissement avait eu lieu le mardi 16 juin 2015, et c’est dans un planning parfaitement respecté, que  le grand déménagement  a commencé le 31 juillet 2017.

Rappelons que l’hôpital privé Dijon-Bourgogne construit à neuf, appartient au Groupe « Ramsay Générale de Santé ». Il  accueillera au parc Valmy l'activité des cliniques de Chenôve, Fontaine-lès-Dijon et Sainte-Marthe.

Ce nouvel équipement recevra plus de 43.000 patients par an, une opération planifiée de longue date et supervisée par une partie du personnel.

Ce déménagement a nécessité quelques 70 millions d'euros d'investissements. Le déménagement des trois sites s'étalera sur trois semaines. A Valmy, les premiers patients sont attendus dès jeudi 3 août 2017, avec l'ouverture des urgences et du bloc opératoire.

"Certains patients arrivent demain matin donc je contrôle que tout ce dont nous pourrions avoir besoin parte bien,  explique Isabelle Fremiot, infirmière anesthésiste Clinique de Chenôve. Ensuite nous allons aménager les salles pour que tout soit fonctionnel". D’après l’interview de france3-regions.

 

CHRU de Lille : Ouverture des urgences et soins intensifs du futur hôpital cœur-poumon

Les équipes d’ingénierie et de construction ont livré à la toute fin de juillet dernier la seconde phase de réalisation de celui qui deviendra le « L’hôpital cardio-thoracique le plus grand d’Europe »  appelé encore l’ICP (Institut Cœur Poumons). L’Unité de soins intensifs cardiologiques (Usic) et les 4 premiers blocs opératoires étaient attendus  pour mars 2017 (cf notre actu de février 2016).

Ainsi, selon la Voix du Nord, « …Le nouveau vaisseau constitue une réponse idoine à une problématique régionale de santé publique. Dans le Nord – Pas-de-Calais, les maladies cardiovasculaires représentent la deuxième cause de mortalité chez l’homme et la première raison du décès chez la femme et les personnes de plus de 65 ans. Le cancer du poumon se situe lui, dans la région, au premier rang des cancers. Il fallait réagir. Le nouvel ICP, qui a pour vocation d’être un établissement d’excellence, accueillera ainsi des patients de la toute région. Plus large que le nom d’hôpital, le choix du terme institut permet de réunir la dimension hospitalière mais aussi celle de la recherche et de l’enseignement.

Ce chantier pharaonique, d’un coût total de 179 millions d’euros, consacre aussi le génie humain. Car le défi pour les bâtisseurs aura été de combiner la construction de bâtiments neufs et la réhabilitation d’un immeuble ancien : l’actuel hôpital cardiologique et ses 35 000 m2. Le tout, naturellement, dans une structure toujours en fonctionnement. Sans baisse d’activité et avec, en revanche, un niveau optimal de sécurité pour les patients principalement.

En ce sens, l’installation, chirurgicale, de la grande passerelle qui relie sur quatre niveaux l’ancien hôpital à la nouvelle aile Est a été à elle seule un modèle. D’un poids de 160 tonnes pour 45 mètres de long, il a fallu deux grues géantes pour l’insérer au millimètre près entre les deux bâtiments. Une authentique prouesse technologique qui n’est pas passée inaperçue. Une question demeure cependant en suspens : quel sera l’avenir de l’hôpital Calmette, futur navire abandonné, qui a fêté en 2016 ses 80 ans ? »

 

Le dernier chantier de grande ampleur de l'hôpital d'Auxerre sur le point de démarrer

L’hôpital d’Auxerre va donner ses premiers coups de pioche, pour la réalisation du bâtiment qui accueillera néphrologie, hémodialyse, cardiologie et Médecine 1.

Ce seront les derniers travaux d’ampleur du centre hospitalier d’Auxerre (CHA). Mais des travaux de longue haleine. Alors que la partie démolition doit s’engager dans le début de la semaine du 31 juillet, la réception définitive est prévue à la fin du printemps 2019. « Il s’agit de la dernière grosse opération de construction », assure le directeur du site, Pascal Gouin.

Dans les services libérés grâce au pôle urgences  et mère-enfant

Une opération qui accuse déjà du retard, puisque son démarrage était initialement prévu pour le début de cette année. D’un coût total TTC pour le bâtiment seul évalué à 10,5 millions d'euros, ce chantier est plus que moitié moins coûteux que celui du pôle mère-enfant et urgences (PME-U, 24,5 M€ HT). Mais il sera en revanche tout aussi visuel, avec ses bardages et sa toiture végétalisée.

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Belfort /Monbeliard : deux cliniques neuves d’ici 2019

L’hôpital a abandonné ses recours contre les deux projets : les élus de l’Aire urbaine ont enfin trouvé une issue à l’épineux dossier de la santé, publique et privée.

Au final, deux cliniques verront bien le jour et ce d’ici deux ans. Porté par le propriétaire de la Miotte de Belfort, le groupe Dracy Santé et son PDG Pierre Mercier, le premier établissement privé s’étendra sur 10 000 m² à la Jonxion, non loin de l’hôpital Nord Franche-Comté (HNFC) à Méroux-Moval. Il sera consacré à la chirurgie et à la cancérologie.

Comme prévu initialement, le groupe Noalys, porté par Jean-Loup Durousset, s’installe lui au Pied des Gouttes à Montbéliard. Mais du fait de l’accord qui vient d‘être signé avec son concurrent mais aussi l’ARS (agence régionale de santé), et l’hôpital, il abandonne le chirurgical et devient une clinique spécialisée dans les soins de suite, la rééducation fonctionnelle et les consultations avancées, aussi bien pour les maladies chroniques que pour les opérations qui se pratiqueront à l’hôpital ou dans l’autre établissement privé.

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