L’Hôpital privé Saint François à Montluçon vient de se doter d’un robot innovant en orthopédie

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L’Hôpital privé Saint François à Montluçon vient de se doter d’un robot innovant en orthopédie. Une révolution chirurgicale pour la pose de prothèse de genou, partielle ou totale.

Navio®, c’est le nom de ce robot encore rare en France (moins d’une dizaine sur le territoire). Cette technologie de pointe était attendue avec impatience par l’équipe d’orthopédie de l’établissement. Grâce à ce nouveau dispositif, le chirurgien peut effectuer un positionnement des prothèses et un équilibrage ligamentaire des articulations avec un degré de précision inaccessible à la seule main de l’homme.

Mais il faut le souligner : l’instrument robotique est contrôlé par le chirurgien. « Le robot et le médecin forment un couple indissociable », explique le Dr Nicolas Caumon, orthopédiste à l’Hôpital privé Saint François, formé à l’utilisation du robot en Angleterre. « Il s’agit d’un assistant robotique intelligent qui suit les indications programmées en amont par le chirurgien, pour obtenir une extrême précision et rendre l’intervention la moins invasive possible. »

Le Dr Caumon est formel : « La robotique représente l'avenir de l'orthopédie. »

Comment ça marche ? En s’appuyant sur les données médicales du patient, l’assistant robotisé établit une véritable cartographie en 3D du genou à opérer. Le binôme programme exactement la zone où le robot devra retirer l’arthrose de l’os pour laisser place à la prothèse. Un outil aux allures de pistolet va alors fraiser l’os en fonction des paramétrages pré établis. Il a toute liberté de mouvement mais le système robotique rétracte la fraise par sécurité, quand elle se situe hors de la zone planifiée. Quand le robot a retiré toute l'arthrose du genou, le chirurgien reprend les commandes pour la pose de la prothèse.

« Grâce à cette technologie, on peut réaliser une chirurgie à la carte ! », se réjouit l'orthopédiste.

Aujourd’hui, le système permet de traiter tous les types d’arthroses du genou et d’implanter différents genres de prothèses.

En complément, le Dr Caumon utilise un dispositif de navigation par réalité augmentée qui guide le praticien grâce à des lunettes connectées, à la façon d'un GPS. « Des informations essentielles de guidage s'affichent dans mon champ de vision par ces lunettes connectées, pour encore plus de précision », explique le médecin.

Grâce à ces deux technologies, les bénéfices pour le patient sont remarquables : le positionnement des implants peut être totalement adapté à la morphologie de chaque patient, la chirurgie peut être moins invasive que lors d'une intervention classique et la fiabilité du geste chirurgical devient supérieure. « Tous nos patients sont déjà pris en charge soit en ambulatoire, soit dans le cadre du protocole de récupération rapide qui est maintenant le gold standard, le robot va nous permettre d’optimiser encore plus ce protocole. »

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