Douze nouveaux hôpitaux en projet selon la Ministre de la santé

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Douze nouveaux hôpitaux en projet selon la Ministre de la santé
Tunisie
La Ministre de la Santé de Tunisie

« 1000 millions de dinars seront affectés au secteur de la santé pour construire douze nouveaux hôpitaux et acheter de nouveaux équipements : 25 scanners, 120 radios et des IRM. Cette somme sort du cadre du budget du ministère de la Santé et leur affectation obéit à une décision gouvernementale claire. C’est une première dans le secteur de la santé ! » a déclaré Samira Meraï, ministre de la Santé, sur les ondes de la Radio Nationale, jeudi 16 février 2017.

La construction des 12 hôpitaux sera déployée comme suit : un hôpital à Dahmani, un à Thala, un à Sbiba, un à Jelma, un à El Jem, un à Makther, un à Haffouz, un à Ghardimaou en plus d’un hôpital à Kairouan, à Gabès, à Béja et un hôpital d’enfants à Tunis en plus du rééquipement des anciens hôpitaux.

La ministre de la Santé a ajouté que « tous ceux qui travaillent dans le secteur public de la santé subissent les lacunes de la superstructure médicale. Il y a de véritables urgences au niveau des équipements médicaux ».

Concernant les patients, Samira Meraï a déploré le manque d’humanisation des parcours que doivent suivre les citoyens pour se faire soigner, démontrant que le circuit est infini.

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Pour remédier à ces lacunes, elle a annoncé qu’un appel d’offres a été émis pour l’achat des équipements précités et qu’actuellement le ministère en est au stade du dépouillement.

Concernant le fléau des vols d’équipements lourds au sein des hôpitaux, la ministre a assuré que désormais des caméras de surveillance seront installées et que le sabotage et la corruption seront punis au pénal.

Pour éradiquer les délits d’abus de confiance commis par le personnel médical et le vol de médicaments et de draps, Samira Meraï a indiqué que l’informatisation numérique du matériel médical sera généralisée.

A propos de l’ancien ministre de la Santé, Saïd Aïdi, et des récentes polémiques faisant état de leur relation conflictuelle, Samira Meraï a déclaré : « Je ne parle jamais des anciens ministres mais je dénonce fermement l’inexistence d’une politique médicale préventive et l’absence de vision stratégique ». Cette politique préventive, selon Mme Meraï, consiste à aller se faire ausculter par un médecin sans être forcément malade « uniquement pour faire un check up. Le médecin ne délivrera pas d’ordonnance et cette consultation devra être remboursée par la CNAM ».

 

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