Le Plan Blanc dans les établissements publics ou privés de santé

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Le Plan Blanc dans les établissements publics ou privés de santé
France
Les équipes de secours déclachées par le Plan Blanc Crédit image : DOMINIQUE FAGET / AFP

Le « Plan Blanc » a été déclenché en France, suite aux attentats parisiens du 13 novembre 2015.

Plus d’une centaine de personnes, sont mortes à Paris et au Stade de France (Saint-Denis) dans la soirée de vendredi 13 novembre. Plus de 200 blessés, dont 80 graves, sont entre les mains des services de secours sur place ou répartis dans plusieurs hôpitaux parisiens. Par exemple, au centre hospitalier de la Pitié-Salpêtrière, situé dans le XIIIe arrondissement de Paris, une vingtaine de blessés, âgés pour la plupart entre 20 et 30 ans, ont été pris en charge.

Les blessures sont graves, d’autant que certains ont reçu plusieurs balles. « Ce sont des blessures de guerre« , a d’ailleurs confié une infirmière à RTL.

Toute la nuit, les équipes médicales et de secours se sont mobilisées.

Le « Plan Blanc » hospitalier est un plan d’organisation du système hospitalier en cas d’afflux de victimes ou de crise à caractère exceptionnel a été déclenché.

Il est habituellement mis en oeuvre par le directeur de chaque établissement de santé, afin de mobiliser toutes les ressources nécessaires pour faire face à une crise.

Aussitôt activé, une cellule de crise est mise en place par le directeur. Elle est composée des compétences médicales, administratives, soignantes et techniques de l’établissement.

Cette cellule de crise coordonne et soutient les actions à mettre en oeuvre pour répondre efficacement à la situation, en organisant notamment :

  • la coordination avec le SAMU et les services d’urgences pour assurer la prise en charge et l’orientation des patients ;
  • le rappel de tous les personnels médicaux, paramédicaux et autres hospitaliers pour renforcer le dispositif d’accueil et de prise en charge des patients ;
  • la disponibilité des lits d’hospitalisation et d’accueil en organisant la réouvertures de lits, la mise à disposition de lits supplémentaires, le report d’hospitalisations non urgentes ;
  • les transports et les transferts en lien avec les autres structures de soins, les ambulances et les brancardiers pour accélérer la prise en charge des patients, et si nécessaire l’hospitalisation ;
  • l’intervention de la cellule d’urgence médico-psychologique pour soutenir les patients et leurs familles.

Le « Plan Blanc » prévoit aussi d’autres dispositifs tels que l’adaptation des moyens de l’établissement : les stocks, la logistique, l’équipement des locaux, les chambres mortuaires pour faciliter l’organisation et répondre aux besoins prioritaires), les télécommunications, les conditions d’accès et de stationnement, les dispositifs de surveillance et de gardiennage./yg

 

ATTENTATS À PARIS : LA FHP APPELLE LES CLINIQUES À SUSPENDRE LA GRÈVE POUR DONNER LA PRIORITÉ AUX URGENCES

La Fédération de l’hospitalisation privée (FHP) demande aux cliniques de suspendre immédiatement le mouvement de protestation contre la loi santé afin de donner priorité aux urgences, à la suite des attentats qui endeuillent ce soir la capitale.

« Nos premières pensées vont aux victimes de ces actes ignobles, à leurs familles et à leurs proches. Les services d’urgences privés de la région Ile-de-France sont pleinement mobilisés pour faire face à cette situation dramatique. La priorité immédiate est aux secours », déclare Lamine Gharbi, président de la FHP.

Déclaration du 13/11/2015